Consultation du public relative au Plan d’action pour la préservation des sols forestiers
Consultation du 25/02/2025 au 06/04/2025 - 188 contributions
Les sols forestiers remplissent des fonctions vitales pour la société : stockage de carbone, régulation du cycle de l’eau, réservoir de biodiversité et production de bois.
Assurer la bonne santé des sols est essentiel pour soutenir l’atténuation des effets du dérèglement climatique, préserver notre biodiversité et favoriser l’adaptation et la résilience de nos écosystèmes forestiers.
C’est pourquoi dans le contexte du dérèglement climatique, la préservation des fonctionnalités des sols forestiers constitue une priorité stratégique, collectivement identifiée comme telle lors des Assises de la forêt et du bois qui se sont conclues en mars 2022. Le Ministère chargé de l’environnement et de la forêt avec l’appui de l’ADEME, en association étroite avec les partenaires concernés a élaboré un plan d’action pour en assurer leur préservation.
Levier de la planification écologique, de la Stratégie nationale biodiversité 2030, de la Stratégie nationale bas Carbone et du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique, le plan pour la préservation des sols forestiers (PASF) fixe le cap à horizon 2030. Il identifie des actions prioritaires concrètes, pour maintenir les fonctionnalités des sols forestiers, réparties en 5 axes pour :
- Connaître et surveiller les sols forestiers ;
- Mobiliser le bois avec des pratiques et équipements à faible impact ;
- Former et sensibiliser sur la gestion durable des sols forestiers ;
- Accompagner économiquement les pratiques sylvicoles et les investissements matériels les plus vertueux ;
- Encadrer les facteurs de pressions dans les textes de planification forestière, les réglementations et les cahiers des charges.
Une consultation du public sur le projet de PASF est ouverte du 25 février au 6 avril 2025 inclus. Contribuez en donnant votre avis sur le présent site.
Commentaires
Humus et Humain ont même racine en latin.
Dans les forêts privées le code forestier prévoit que les coupes soient soumises à autorisation par arrêté préfectoral, en Dordogne le seuil est fixé à 4 hectares au-delà desquels une demande d’autorisation est obligatoire.
Dans ce département la propriété forestière moyenne étant inférieure à 4 hectares, cela signifie que ce sont près de 68 000 propriétaires sur les 90 000, qui sont exempts de demande de déclaration ou de d’autorisation pour exploiter leurs bois.
Ce qui représente quelques 70 000 hectares qui échappent à toute réglementation.
De plus, il est important de savoir que certaines entreprises de Travaux Forestiers « saucissonnent » les chantiers pour passer en dessous des seuils soumis à autorisation et peuvent ainsi raser de grandes superficies sans aucun contrôle.
Dans des départements proches comme la Haute-Vienne, le Lot, les Deux- Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime le seuil soumis à autorisation est de 1 hectare quelles que soient les essences et que les Pyrénées-Atlantiques l’ont abaissé à 2 hectares.
Afin de remédier à cette situation qui va à contre-courant de toutes les recommandations scientifiques comme de l’intérêt général, 20 000 signataires d’une pétition on demandé à Madame la préfète de la Dordogne, de prendre ses responsabilités et les mesures pour que ce seuil soit réduit à 1 hectare pour les feuillus et à 2 hectares pour les résineux.
Ceci est une des nombreuses mesures simple et rapide qui peuvent être pour ralentir l’érosion des sols
- > Les sociétés spécialisées dans la conception des matériels forestiers et agricoles se sont déjà penchés sur le sujet des impacts aux sols depuis des décennies. Les améliorations ont déjà été produites et sont en constantes évolutions.
- > Cette consultation publique est à destination de tout publique sur un sujet spécifiquement technique. C’est un peu comme si on demandait une consultation publique pour savoir quel mode opératoire doivent utiliser nos enseignants pour instruire nos enfants. Quelle pertinence peut avoir ma réponse, moi commercial en tuyauterie industrielle !? Malheureusement, cette démarche est mal calibrée. Nos responsables politiques doivent faire appel à la raison plutôt que d’attiser l’émotion pour tenter de capter l’attention du plus grand nombre.