Consultation du public relative au décret sur les zones d’actions renforcées (ZAR) et à l’arrêté encadrant les programmes d’action régionaux (PAR) « Nitrates » révisé

Consultation du 11/07/2022 au 22/08/2022 - 87 contributions

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Commentaires

  •  obligation de respecter un seuil de quantité d’azote restant dans le sol…en entrée hiver, le 25 juillet 2022 à 19h09

    quel est le niveau de ce seuil ?

    La minéralisation de la matière organique n’obéit à aucun PAR. En fonction du taux de matière organique, du rapport C/N un sol peut contenir 5 000 u N qui se libèrent lorsque les conditions de minéralisation sont réunie (chaleur et humidité).

    Tendre vers une couverture maximale des sols et une bonne chose, mais n’oublions pas que la météo joue pour beaucoup dans la réussite du couvert et surtout pour les inter cultures courtes.

    Ensuite, un seuil de quantité d’azote à l’entrée de l’hiver n’aura pas le même niveau de risque en fonction du couvert présent (une céréale valorise très peu l’azote en automne, un colza beaucoup plus…).

    Ne faudrait il pas tendre vers une couverture obligatoire des sols des lors que le reliquat est > à x unités d’azote après la récolte ???

  •  Nappe phréatique polluée un peu plus chaque année, le 22 juillet 2022 à 19h29

    Par hasard j’apprends cette consultation (bien que conseiller municipal dans une zone "algues vertes", j’apprends par une lecture de quotidien national…).
    Je constate qu’il y a 20 ans il y avait beaucoup de grenouilles dans la mare voisine de mon domicile ; et parfois des anguilles ; et des carpes… les anguilles ne viennent plus (depuis 15 ans?), les grenouilles ne chantent plus (depuis 6-7 ans)et les dernières carpes (une quarantaine d’un coup) sont mortes en août 2020…
    Analyse de l’eau (qui vient de la nappe phréatique) : nitrates en excès… Un puits- non loin de la mare-donne de l’eau qui tue les poissons rouges…
    Plus en aval, à 300 m, le ruisseau qui s’écoule de la mare arrive sur la plage où les algues vertes prolifèrent…

    Que faire ?? à quelle échéance aura t on une eau vivable ?

  •  aberration de plus, le 22 juillet 2022 à 18h00
    les agriculteurs de ces zones seront désormais obligés de mettre en place une couverture végétale en interculture courte or on voit bien qu’avec ces chaleurs rien ne pousse. Encore une mesure vue par des administratif parisien dans leur bureau avec la clim !!! Dans un contexte de guerre et à l’heure ou on demande aux agriculteurs de produire plus et d’œuvrer pour la souveraineté alimentaire, c’est une contrainte de plus pour les seuls agriculteur français. On voie bien que nous somme dans un pays riche car on émet des règles pour avoir bonne conscience, mais quand on veut des produits pas cher on va le chercher à l’étranger et la bizarrement les pratiques écologique (ou pas) ont sans fou pas mal.Chercher l’erreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  •  Tiré par les cheveux, le 21 juillet 2022 à 14h56

    Et on tape encore sur les agriculteurs pour se sentir fort et bon bobo-écolo…
    Vous feriez mieux de planter des arbres à Paris et sur le bord des autoroutes.

    Revoir aussi souvent le programme d‘actions nitrates (respecté par les agriculteurs) n‘est-il pas signe de l‘échec et de l‘incompétence de ceux qui l‘on mit en place? N‘importe quel végétal, même des algues en mer ou dans les stations d‘épuration, produisent de l‘azote. Le processus est naturel.

    Toute matière passant par le sol prend des années pour atteindre la nappe. Forcément, nous retrouvons aujourd‘hui les conséquences et erreurs du passé. N‘oublions pas que c‘est la politique française qui a poussé les agriculteurs français à intensifier la production, pour nourrir le peuple à un meilleur prix.
    Si l‘environnement vous tenait tellement à cœur, vous pourriez pousser à consommer local (taxer, limiter l‘import de productions OGM, non respectueuse de l’environnement et co. Aujourd‘hui la France autorise l‘import de production de céréales traitées avec des produits interdits en France depuis des décennies… que du non-sens)

  •  Stop aux contraintes sur les nitrates !, le 18 juillet 2022 à 16h03

    En plein contexte de guerre, je trouve navrant de taper une fois de plus sur nos agriculteurs. Ils sont la main qui nous nourris. De plus, il devient intenable et sans fondement scientifique les limites de 50 mg/L et donc par conséquent de 40 mg/L de nitrates dans l’eau. La valeur de 50 mg/L ne repose que sur des conseils de consommation pour le nourrisson dans son eau. Aucune étude ne montre un lien de cause à effets entre les nitrates et des problèmes de santé. Ce n’est qu’un cheval de Troie pour nous faire accepter des normes au nom de la protection de l’environnement. Il est plus facile de faire accepter des normes quand on insinue qu’elles vont par ricocher améliorer la santé des gens.

    Notre corps fabrique des nitrates naturellement, nous en consommons en très grande quantité" car ils sont présents naturellement dans les légumes, ils sont antiseptiques, permettent une meilleure endurance des muscles …

    Arrêtons avec notre société hygiéniste et mangeons de tout dans des proportions raisonnables, arrêtons de stigmatiser nos agriculteurs !

  •  méthanisation, le 13 juillet 2022 à 09h08
    L’épandage des digestats de méthaniseurs et leur impact sur la ressource en eau pose de nombreuses questions, au vu du fort développement de ces installations. Comment ces "nouvelles" matières sont-elles prises en compte dans le PAN et les PAR ?
  •  Correction + proposition, le 12 juillet 2022 à 16h45

    "Ils peuvent également délimiter les zones de captage de l’eau destinée à la consommation humaine mentionnées au 1° du I de l’article R. 212-4 dont la teneur en nitrate est comprise entre 40 et 50 mg/L".
    Quid des captages donc la concentration est supérieure à 50 mg/l de NO3. une rédaction > à 40 mg/l serait préférable.
    _
    Par ailleurs, encore un programme peu ambitieux, jouer principalement sur les périodes d’épandage ne permettra pas de limiter les pics à 40, 50 voir plus pour des milieux à réaction très rapide.

    Enfin il faudrait appliquer le principe pollueur payeur. Ce dernier pourrait être fonction des reliquats azotés. Les syndicats d’eau ne peuvent plus supporter les coûts des travaux (interconnexion/traitement). Cela a bien été mis en évidence lors du précontentieux européen par rapport au non respect de la directive eau potable pour le paramètre nitrates.

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