Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes
La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle dont ceux à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes pour la capture des grives, merles noirs, vanneaux et pluviers dorés.
Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, deux arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans les Ardennes.
L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison.
Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant la date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, le préfet délivre les arrêtés d’autorisation individuelles.
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Non aux traditions barbares de chasse et piégeages divers, par Mireille Perrier , le 27 juillet 2018 à 18h33
Ces méthodes cruelles et aucunement justifiées ne doivent plus exister dans notre monde actuel où la vie sauvage, la biodiversité n’ont jamais été autant menacées, au point de disparaître définitivement.
Elles ne doivent plus être autorisées ni même tolérées.L’argument de la tradition n’a pas de valeur. Il faudrait alors autoriser toutes les traditions.
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La bêtise ne devrait pas être une tradition, par Bernard Hallée - président de Valinfo , le 27 juillet 2018 à 18h31
Alors que le CNRS et le MNHN nous alertent sur l’effondrement des populations d’oiseaux, y compris des oiseaux considérés autrefois comme communs, voici qu’au nom d’une prétendue tradition il est envisagé d’autoriser le massacre d’oiseaux par des moyens particulièrement cruels.
Les populations d’oiseaux s’effondrent (celles de grives entre autres), mais on envisage de céder à un lobby de chasseurs ?
La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.La tenderie au brancher
De plus, rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?
Sommes-nous au XXIe siècle ou au Moyen-Âge ? Combien de temps encore la « tradition » servira-t-elle de prétexte à des individus totalement dépourvus d’empathie et de conscience environnementale pour assouvir leur soif de sang avec le soutien des autorités ?
À quoi cela sert-il de financer la recherche publique (CNRS, MNHN, ONCFS, INRA, universités, etc.) si c’est pour ignorer les conclusions alarmantes des cherc heurs et céder aux caprices clientélistes d’élus locaux et à des lobbies de destructeurs de l’environnement ? -
La barbarie peut-elle se prévaloir du titre de "Tradition" ?
En raison de la diminution dramatique du nombre d’insectes, diminution majoritairement due à l’agriculture dite "conventionnelle" et à ses pesticides, on constate également une chute tout aussi dramatique du nombre et des espèces d’oiseaux. Il serait temps de penser à préserver la biodiversité, biodiversité également garante de la santé et de l’avenir de l’espèce humaine. -
La population des oiseaux est en chute libre en raison de l’usage de toxique qui les tuent directement ou qui les rendent stériles. Il faut impérativement proscrire la chasse des oiseaux sur tous le territoire et en Europe, quelque soient les mode de chasse envisagés.
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Argumentaire contre le piégeage des Vanneaux huppés et des Pluviers dorés aux filets ainsi que le piégeage des merles et grives aux tenderies dans le département des Ardennes (consultation commune aux deux modes de chasse), par Frédéricque Fabre , le 27 juillet 2018 à 18h27
La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.La tenderie au brancher
Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation -
Piégeage des Vanneaux huppés et des Pluviers dorés aux filets ainsi que le piégeage des merles et grives aux tenderies dans le département des Ardennes, par LOURS , le 27 juillet 2018 à 18h26
Concernant la tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.
Sur la tenderie au brancher
Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?
Je vous demande de mettre fin à ces pratiques.
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Au nom de la tradition? c’est le monde qui est en perdition avec sa barbarie traditionnelle.
Ca suffit ces chasses nuisibles et cruelles ; ça suffit ces pièges odieux non sélectifs et dangereux pour la biodiversité.
A quoi servent nos avis, si ce n’est pour jamais en tenir compte.
La France fout en l’air sa faune et avifaune et ose donner des leçons aux autres pays.
Stoppons le massacre, nous barrerons la route à de tels actes barbares faits par des êtres dénués de compassion et qui n’agissent que pour bouffer n’importe quoi, n’importe comment . La FRANCE bonnet d’âne de l’Europe, elle malmène sa faune et ses forets, un vrai désastre. -
Sous prétexte de tradition, une véritable souffrance et une atteinte à la biodiversité. , par Masse Noémie , le 27 juillet 2018 à 17h51
Sous couvert d’habitude, la tradition cautionne une véritable souffrance animale. Suite à de nombreuses études, il a été conclu que la France avait perdu une bonne partie de ses oiseaux et de ses insectes. Cautionner ces "chasses", c’est porter atteinte à une biodiversité riche et déjà mal en point.
Pourquoi mettre en péril un bien commun à tous les français pour le loisir de quelques personnes? -
La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.
La tenderie au brancherRien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?