Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes

Consultation du 24/07/2018 au 14/08/2018 - 11041 contributions

Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, deux arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans les Ardennes.

L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison.

Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant la date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, le préfet délivre les arrêtés d’autorisation individuelles.

Partager la page

Commentaires

  •  Inutile et irresponsable , le 27 juillet 2018 à 16h40

    Qui de nos jours a besoin de chasser de cette façon pour se nourrir ? Les pesticides, fongicides, herbicides ne massacrent-ils pas suffisamment d’espèces nécessaires à l’équilibre de nos régions agricoles ? Que ferons nous lorsque les insectes nuisibles (de régéneration nettement plus rapide que l’humain) seront devenus définitivement résistants aux pesticides qui continueront à créer asthme et maladies chez l’humain ? Qui pourra encore faire la chasse aux insectes parasites pour sauver les récoltes ?

  •  Non à la chasse aux oiseaux. , le 27 juillet 2018 à 16h40

    Bonjour, je suis contre la chasse aux oiseaux avec des pièges ou autres. Nous sommes en train de tout détruire. Ces oiseaux sont des êtres sensibles et sans défense. Ils doivent être, au contraire, protegės. Que laisserons nous a nos enfants et les générations futures ! SVP cessez cette tuerie. Notre monde est déjà malade. Protégez la bio diversité des espèces !

  •  Chasses traditionnelles, le 27 juillet 2018 à 16h40

    France , pays des droits de l’homme est bien en retard lorsqu’il s’agit de la sauvegarde de la nature.
    Je suis consternée par ces modes de tortures d’un autre âge et nous sommes nombreux à être indignés et honteux de ces pratiques dans notre pays. Très bientôt nous serons la majorité et nous ferons changer ces lois absurdes.

  •  Avis défavorable , le 27 juillet 2018 à 16h36

    Comment peut on encore autoriser la chasse aux oiseaux quand on sait que leur nombre chute gravissimement à cause de la pollution agricole?
    Arrêtons le massacre, merci aux chasseurs de se trouver un passé temps moins cruel et plus utile

  •  Environnement., le 27 juillet 2018 à 16h34

    Il serait temps d’arrêter d’opposer les humains aux autres espèces vivantes de cette planète . Il y a peu de temps tout le monde était ému par le fait que les oiseaux étaient en voie de disparition, vous trouvez que c’est une bonne manière d’aider à leur conservation et à leur sauvegarde en les piégeant sous prétexte de quotas et de protection de cultures et autres ?

    Ce sont de faux problèmes, on cherche à satisfaire certains lobby quitte à détruire la planète .
    IL faut que la politique change et qu’elle œuvre pour préserver la planète et tous ses habitants. La majorité de la population est déçue de toutes ces lois, arrêtés, directives qui vont à l’encontre de la protection des animaux et même pire qui les sacrifient.
    J’espère vivement que l’État ne donnera pas suite à tous ces arrêtés édictés pour massacrer des animaux.
    N’oubliez pas que nous sommes tous des électeurs potentiels.
    Je compte sur vous pour prendre les bonnes décisions et ne pas perpétuer et accentuer la destruction massive des espèces vivantes.

  •  Chasses "traditionnelles", le 27 juillet 2018 à 16h33

    Arrêtez les dérogations et massacres !

  •  Avis favorable, le 27 juillet 2018 à 16h33

    Avis favorable pour les chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes

    Les chasses traditionnelles des alouettes, des grives, des merles et des vanneaux font partie du patrimoine cynégétique des départements concernés. Elles nécessitent beaucoup de temps et d’habiletés techniques de la part de chasseurs passionnés. Ce sont des chasses qui ne donnent lieu qu’à de très faibles prélèvements qui n’ont aucune incidence sur l’état de conservation des populations concernées. Il est essentiel de les conforter en reconduisant les arrêtés afin de permettre aux chasseurs concernés de perpétuer leur art et de leur transmettre aux générations futures.

    En cas de capture accidentelle d’espèces non autorisées, les chasseurs peuvent sans difficulté les relâcher car les systèmes de pièges n’occasionnent pas de souffrance inutile et les grives et les merles capturés vivants sont conservés avec soin.

    Les lieux où sont pratiquées les chasses traditionnelles sont tout à fait connus et accessibles aux agents chargés de la police de la chasse. Les chasseurs renseignent leurs prélèvements quotidiennement et la traçabilité des opérations est assurée par la tenue d’un carnet individuel qui est rendu aux FDC annuellement et dont les DDT assurent le suivi.

  •  Contre !! , le 27 juillet 2018 à 16h33

    Bonjour,

    Les oiseaux sont déjà extrêmement menacées par les changements climatiques, l’anthropisation croissante des milieux, et les pratiques agricoles. Il n’est donc pas nécessaire de continuer cette tradition alors meme que Monsieur le Ministre cherchait à émouvoir l’assemblée sur la perte de la biodiversité, et que les études scientifiques, toutes plus alarmistes les unes que les autres ne cessent de sortir. Il faudrait arrêter les en meme temps, et le faite ce que je dis pas ce que je fais.

    Cordialement
    Alexandre

  •  stop au massacre, le 27 juillet 2018 à 16h31

    merci de bien vouloir cesser de massacrer ces oiseaux, de façon non sélective qui plus est. Ces pratiques relèvent du paléolithique, et sont inutiles.

  •  Avis défavorable, le 27 juillet 2018 à 16h16

    Bonjour,
    Je tiens à exprimer mon avis défavorable quant à cet arrêté.

    Bien que considérés comme non protégés, les vanneaux huppés connaissent un déclin sans précédent dans leurs effectifs européens, avec un tiers des populations nicheuses ayant disparu en 25 ans, et presque la moitié des effectifs hivernants depuis 2000. L’autorisation de la tenderie aux vanneaux pour l’hiver 2018-2019 dans les Ardennes menace grandement les populations européennes, puisque 70% des vanneaux européens hivernent sur le territoire français.
    La tenderie au brancher est une méthode cruelle qui consiste à étrangler l’oiseau. Cette méthode ne laisse aucune chance aux oiseaux capturés, mais est également non sélective et piège souvent des espèces autres que merles et grives, parfois protégées. L’arrêté ministériel du 17 août 1989 prend en compte et justifie les captures et morts accidentelles des oiseaux non visés par cette méthode.
    Cet arrêté commun aux deux méthodes de chasse autorise le massacre de nombreuses espèces menacées et en déclin, ce qui nuit grandement à la biodiversité, mais aussi à l’image de la France sur sa gestion de la protection environnementale par rapport à ses homologues européens. Cette directive place une nouvelle fois notre république comme un pays rétrograde sur le plan de l’écologie.
    Osez aller dans le sens du progrès, et renoncez à cet arrêté. Merci.

  •  quota équivalent au prélevement de l’année passée, le 27 juillet 2018 à 16h15

    Pourquoi accorder des prélèvements si élevé puisqu’il n’a été déclaré que 5000 prélevements.
    Si le reste n’a pas été déclaré he bien tant pis, cela profitera à la population des oiseaux qui est déjà en sérieuse baisse

  •  Non à la chasse au filet de tenderie, le 27 juillet 2018 à 16h12

    Cette chasse est cruelle et n’a plu aucune nécessité pour nourrir la population. Il s’agit simplement d’amuser quelques chasseurs…
    Elle est non sélective et empêche tout oiseau d’une autre espèce de s’échapper.
    Merci de ne pas autoriser sur le sol français ces pratiques d’un autre âge.

  •  Contre la chasse aux oiseaux de nos campagnes, le 27 juillet 2018 à 16h10

    A l’heure où le constat est alarmant concernant la biodiversité et la population d’oiseaux en France, il est terrifiant de voir l’état prendre des mesures allant vers une aggravation de la situation. Si un pays n’est pas capable de changer ses traditions cruelles et destructrices, il n’est pas un grand pays.

  •  quotas de chasse grives, merles noirs, vanneaux et pluviers dorés (Ardennes), le 27 juillet 2018 à 16h10

    Permettez moi de vous dire que ces projets de piégeage me scandalisent : les scientifiques ne cessent de nous alerter sur le déclin extrêmement préoccupant des oiseaux, toutes espèces confondues, et vous nous proposez de continuer des pratiques dites "traditionnelles" qui auront forcément un impact sue le nombre d’oiseaux d’autant plus qu’elles ne sont absolument pas sélectives ?
    Je ne vais revenir sur les chiffres du déclin des oiseaux : ils ont été largement diffusés et vous n’êtes pas sans les connaître, alors pourquoi perdurer dans des pratiques d’un autre temps, dangereuses pour le maintien de notre biodiversité, celle même que le ministre de la transition écologique réclamait à grand cri que l’on défende ? Et bien c’est ce que je fais aujourd’hui en vous demandant instamment de cesser de telles pratiques totalement en contradiction avec la préservation de l’environnement. Même si le prélèvement cynégétique n’est pas la première cause de la disparition des populations d’oiseaux (l’agriculture intensive est en cause ainsi que le changement climatique), il y contribue fortement et de toute façon face à une situation aussi dramatique on doit TOUS changer nos pratiques. Cesser ce genre de chasse est une première étape facile à faire et à la portée de tous ceux qui se préoccupent un tant soit peu de la nature.
    Merci de votre attention, merci d’écouter la voix de la sagesse et du respect pour une nature à qui l’on doit tout, et non l’inverse.
    Laurence Grande

  •  Non à la destruction des oiseaux, le 27 juillet 2018 à 16h09

    Qui mangera les mouches si l’on tue les oiseaux ? Idem pour les moustiques. Non à la destruction des oiseaux.

  •  oiseaux, le 27 juillet 2018 à 16h04

    Y plus que la France qui autorise une telle idiotie…il serait temps de changer de cap et de laisser vivre en paix toutes ces petites creatures

  •  Stop …. SVP !, le 27 juillet 2018 à 16h03

    Stop aux massacres de nos tout derniers oiseaux !!!!!
    Stop aux pretextes affligeants de "La Tradition" !!!!!
    Lorsqu’il ne restera plus aucune vie sauvage, QUI se chargera d’expliquer aux nouvelles génerations que cela s’est fait par RESPECT des TRADITIONS ???????

  •  Argumentaire contre le projet d’arrêté ministériel, le 27 juillet 2018 à 16h03

    La tenderie aux vanneaux

    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.
    La tenderie au brancher

    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  CONTRE, le 27 juillet 2018 à 16h02

    La tenderie aux vanneaux
    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.

    La tenderie au brancher
    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  Nous somme au 21e siècle !, le 27 juillet 2018 à 15h58

    Ces pratiques barbares et non sélectives n’ont plus lieu d’exister à notre époque ! Nous sommes capables de faire beaucoup mieux que ça !

Sur le même thème