Arrêté modifiant l’arrêté du 3 juillet 2019 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts

Consultation du 06/12/2019 au 27/12/2019 - 719 contributions

L’arrêté du 3 juillet 2019 relatif à la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts avait amélioré les conditions de capture du renard lors du déterrage.

Guidé par le souci d’une meilleure prise en compte du bien être animal, cet arrêté reprenait les modalités de capture de l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie.
Or la rédaction de l’arrêté du 18 mars 1982 englobe aussi d’autres considérations propres à la vénerie comme le fait de créancer des chiens de meute et la possession d’une attestation de meute sans utilité au regard du bien-être animal et de la destruction. Ce qui complexifie inutilement le dispositif.

Le présent arrêté précise les alinéas concernés de l’arrêté du 18 mars 1982, en relation avec la pratique de la vénerie sous terre, afin d’effacer toutes ambiguités d’interprétation.

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Commentaires

  •  defavorable, le 28 décembre 2019 à 01h42

    Donc, on veut simplifier ou plutôt faciliter la possibilité de déterrer les renards, au motif que certaines dispositions de l’AM du 18 mars 82 n’apportent rien en terme de bien-être animal.
    La seule question qu’on peut raisonnablement se poser c’est : qu’est-ce que la vénerie en général et la vénerie sous terre ou le déterrage en particulier peuvent apporter en terme de bien-être animal ? Et bien pour avoir assister à de nombreux actes de vénerie et de déterrage, la seule réponse possible est : RIEN !
    La vénerie et le déterrage sont une torture pour les animaux chassés.
    Le simple fait de proposer ou de vouloir en faciliter le déroulement ou l’exécution constitue un recul en terme de bien-être animal.
    Vouloir associer la vénerie ou le déterrage au bien-être animal relève de la psychiatrie.

    En mars 2019, on nous a vendu des modification de l’AM du 18 mars 82 en prétextant des améliorations pour le bien-être animal et la fin des incidents de fin de chasse. Résultat néant, la vénerie pose toujours autant de problèmes, tant en cours de chasse qu’en fin de chasse.

    Aujourd’hui, pour le déterrage des renards, on nous vend la suppression de l’application de l’AM du 18/3/82 dans sa quasi totalité car il n’a pas d’intérêt pour le bien-être animal. En fait il s’agit d’une demande des chasseurs (dont je fait partie – sic !!!) pour faciliter la tâche des déterreurs qui ne veulent pas être soumis à ces règles. Rappelons que le déterrage est très efficace pour la destruction de familles complète de renards, notamment de nombreux renardeaux sont tués par les chiens dans les terriers.
    Je suis contre cet assouplissement des règles du déterrage, contre ce projet.

  •  Avis défavorable, non à la persécution des renards, le 27 décembre 2019 à 22h42

    D’un point de vue éthique, je suis opposée au classement d’une espèce indigène dans la catégorie susceptible d’occasionner des dégâts (ex-nuisibles !) et à la guerre qui est menée contre le Renard roux, par le déterrage et les tirs, même en période de reproduction. Cette espèce est l’objet d’une véritable persécution par les chasseurs et piégeurs qui la perçoivent comme une concurrente. La raison principale de l’acharnement cynégétique tient aux prédations que les renards sont susceptibles d’effectuer sur les ainsi nommés "gibiers d’élevage", animaux élevés pour servir de cibles vivantes, la chasse ayant entrainé une raréfaction des petits animaux sauvages (perdrix, lapins…).
    Il est inadmissible aujourd’hui, alors que la vie sauvage disparaît et que nous sommes de plus en plus nombreux à éprouver le désir de rencontrer et d’observer des merveilles de la nature comme les renards,que les chasseurs continuent d’exercer une terrible emprise sur le vivant.
    D’autre part, le prétexte des maladies est remis en cause par les études scientifiques et épidémiologiques. Nous avons bien plus de chance d’être en contact avec les parasites déposés par des chiens que par des renards ou des blaireaux. Une bonne pédagogie sur les risques de contracter l’échinococcose alvéolaire par exemple et sur les précautions de bon sens à adopter, voilà qui serait efficace, à l’inverse des massacres de renards.
    Un autre rapport avec la faune sauvage doit désormais s’instaurer, axé sur le respect de la nature et des animaux. Le ministère devrait aller dans ce sens plutôt que d’associer dans un même projet d’arrêté la vénerie sous terre, les tirs et le "bien-être animal". Une telle mauvaise foi laisse pantois.

  •  Avis défavorable, le 27 décembre 2019 à 22h03

    Le Collectif animalier du 06 est opposé à tout projet de décret qui entérine et fait perdurer la persécution des renards par les tirs et par le déterrage.
    Nous réitérons notre opposition à l’acharnement dont le Renard roux est victime dans notre pays. Sous prétexte qu’ils peuvent consommer des animaux d’élevage (que ce soit des poules dans des poulaillers mal fermés ou des animaux élevés pour la chasse afin de pallier la rareté des petits animaux devenus trop peu nombreux pour satisfaire les velléités de tuerie des chasseurs) ou qu’ils transmettraient des maladies comme l’échinococcose alvéolaire, les renards sont pourchassés en permanence et avec la plus grande cruauté.
    Or, cette espèce a sa place dans la nature comme toutes les espèces autochtones : d’un point de vue éthique, cette persécution est condamnable.
    Du point de vue écologique, les renards sont très précieux. Leur proie principale est le campagnol terrestre. Les renards ne sont plus porteurs de la rage grâce à la vaccination, et il est prouvé que les tirs,le déterrage et le piégeage frénétiques tels que nous les connaissons sont totalement inefficaces pour prévenir la diffusion des maladies. La distribution régulière d’antiparasitaires aux carnivores domestiques et éventuellement aux carnivores sauvages le serait davantage. Et surtout, n’oublions pas que les transmissions à l’homme sont plutôt le fait des carnivores domestiques (chiens de chasse notamment) que des animaux sauvages, avec lesquels nos contacts physiques sont évidemment rarissimes. Les zoonoses et épizooties sont des alibis mis en exergue par les chasseurs pour asseoir leur emprise mortifère sur la faune sauvage. Cet argumentaire éculé et défaillant est hélas repris par les autorités.
    Nous demandons donc que le Renard roux ne soit plus l’objet de l’acharnement cynégétique que le ministère semble une fois encore soutenir. Cette espèce devrait être protégée. Quand à la vénerie sous terre, nous demandons son interdiction immédiate pour toutes les espèces.

  •  avis défavorable, le 27 décembre 2019 à 21h52

    J’émets un avis défavorable concernant cet arrêté pour les raisons suivantes :

    A propos de la vénerie sous terre et de la chasse quasi continue du renard par tous les moyens :
    Combien de temps encore le gouvernement français soutiendra-t-il des choix aussi arriérés sur le plan éthique et absurdes sur le plan de la biodiversité pour satisfaire une minorité électorale? C’est une attitude irresponsable de la part d’un gouvernement.
    Faut-il donc une n-ième fois vous prier de :
    <span class="puce">- tenir compte des avis des scientifiques compétents (et non de l’avis partisan des chasseurs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur fusil),
    <span class="puce">- observer ce qu’il se passe dans d’autres pays (plus évolués) et sortir du statu quo franchouillard « chasse, pêche et traditions »,
    <span class="puce">- comprendre que le renard est indispensable à l’équilibre de la biodiversité, qu’il rend service à l’agriculture ainsi que sur le plan sanitaire,
    <span class="puce">- arrêter de dramatiser au sujet des poules : une protection correcte suffit largement ( Mon voisin agriculteur a un poulailler de facture très simple. Les renards passaient souvent mais, depuis que je suis petite… et j’ai 59 ans, ils ne lui ont jamais pris qu’une poule. C’était un soir où il avait oublié de « fermer les poules ». Actuellement, plus aucun renard aux environs et il le regrette vivement car les campagnols prolifèrent),
    <span class="puce">- comprendre que ce qui déplait aux chasseurs chez le renard, c’est surtout la concurrence vis-à-vis du petit gibier d’élevage qu’ils lâchent abondamment et qui est totalement inadapté pour la vie sauvage,
    <span class="puce">- faire preuve d’un minimum d’empathie pour les renards : d’une part ils sont injustement traqués toute l’année ; de plus, comment peut-on ne pas ressentir la souffrance extrême d’un être vivant subissant des actes de vénerie sous terre?

    A propos des modifications envisagées pour cet arrêté :
    1) Oser parler de "bien-ête animal" à propos de la vénerie sous terre est totalement honteux ! Ce sont des termes mensongers s’appuyant sur une « mesurette » consistant à dire que les chiens ne doivent plus déchiqueter l’animal. Bien sûr, c’est juste un peu moins atroce comme ça mais :
    <span class="puce">- il n’y a aucune garantie que cela soit mis en pratique,
    <span class="puce">- tout la cruauté du déterrage reste.
    Je suppose que Madame la Ministre, toutes les personnes à l’origine de cet arrêté et celles pratiquant la vénerie sous terre ne rêvent que d’être elles-mêmes victimes d’un tel « bien-être » !

    2) Je suppose que c’est aussi pour le "bien-être" animal, et absolument pas sous la pression des fédérations de chasseurs, qu’il a été décidé de faire cadeau aux chasseurs de mesures simplificatrices de manière à ce que plus nombreux soient ceux qui pourront pratiquer la vénerie sous terre avec le moins de freins possibles. La faune sauvage peut se réjouir d’avance de bénéficier de l’aide d’un tel ministère.
    Faut-il en outre comprendre que les compétitions de vénerie - elles aussi bien sûr essentielles au "bien-être" - ne seront plus interdites puisqu’il n’est fait référence qu’aux deuxième, quatrième, cinquième et sixième alinéas de l’article 3 de l’arrêté du 18 mars 1982 et non plus au septième?

    Il serait opportun que les consultations publiques bénéficient d’une notice explicative claire et honnête. Je suis sûre que des fonctionnaires du ministère seraient prêts à les rédiger ainsi. Sans doute le lobby de la chasse veille-t-il encore une fois aussi à la « bonne forme » de la note de présentation des arrêtés qui lui sont favorables. Trop souvent, comme ici, elles ont la forme d’un blabla lénifiant, et pour comprendre vraiment ce qu’il y a derrière le projet d’arrêté, il faut avoir le temps de faire du travail de déchiffrage. Si au moins les avis critiques étaient vraiment pris en compte…

  •  Le renard est un prédateur redoutable !, le 27 décembre 2019 à 20h08

    Il est important que le renard puisse être piégé ou déterré durant toute l’année.

  •  Non à ce projet d’arrêté modifiant celui du 3 juillet 2019, concernant le renard., le 27 décembre 2019 à 19h16

    Je suis totalement défavorable à ce projet.
    Quand aura-t-on compris que le rôle du renard est primordial dans la gestion des espèces, n’en déplaise aux chasseurs, qui sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez, et qui préfèrent empoisonner toute la chaîne alimentaire à la bromadiolone pour détruire les rongeurs, plutôt que de laisser le renard faire son travail.
    1 renard = 6000 à 7000 rongeurs détruits par an.
    Les chiffres parlent d’eux-mêmes….

  •  Absence des commentaires, le 27 décembre 2019 à 18h56

    Aucun commentaire n’apparaît depuis le 20 décembre ?????

  •  Plaidoyer pour le renard, le 27 décembre 2019 à 18h54

    Pourquoi cet acharnement sur le renard ? Pourquoi le traquer sans relâche ni merci ? Parce que des frustrés, des malades de la gâchette ont besoin de se défouler toute l’année ?
    Vous osez parler de bien-être animal quand on sait dans quelles conditions, avec quelle rage et quelle cruauté il est exterminé ! Arrêtez cette hypocrisie et rendez lui tous ses honneurs : celui d’un animal magnifique et utile qui détruit 6000 rongeurs par an et qui a toute sa place dans l’écosystème.
    Votre liste d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts est à pleurer de ridicule, sachant que le premier et le pire, celui qui détruit la planète est l’homme. Et, il n’apparaît pas dans votre liste que je sache !
    A vous lire aussi, les espèces ne disparaissent pas assez vite, il faut les aider avec quelques plombs de chasse mais à l’heure de la sixième extinction, il serait peut-être temps de remettre en question votre gestion calamiteuse de la nature.
    Le propre de l’homme ne serait-il pas d’être un peu plus intelligent ?
    Marianne Pivard

  •  STOP à tous ces actes de cruauté dispensés par des ignares, le 27 décembre 2019 à 18h51

    A la lecture de plusieurs commentaires favorables à la destruction ou la régulation du renard, je me dis que l’école n’a pas dispensé correctement l’éducation, notamment en matière de SVT (Science et Vie de la Terre). Mais il est vrai que les porteurs de fusils de tous poils n’hésitent pas à diffuser dans nos écoles et dans leur milieu quantités de mensonges et d’invraisemblances.
    Messieurs les chasseurs retournez sur les bancs de l’école ne serait ce que pour rédiger un commentaire sans faute d’orthographe, mais aussi pour argumenter intelligemment sur des bases scientifiques réelles et non pas des contre-vérités dictées par vos dirigeants.
    Quelques exemples :
    <span class="puce">- le renard n’a pas de prédateur : FAUX. Et le lynx, le loup et autres grands rapaces ?… sans oublier la voiture !
    <span class="puce">- le renard pullule : FAUX . Il autorégule ses populations en fonction de l’état des ressources naturelles dont il dispose, principalement les rongeurs.
    <span class="puce">- c’est un prédateur de volailles : FAUX. Il ne s’attaque aux poulaillers que lorsque sa nourriture naturelle vient à manquer (et dans ce cas il s’autorégule naturellement) et surtout parce que les dits poulaillers ne sont pas protégés correctement par leurs propriétaires.
    <span class="puce">- Il fait des dégâts sur les cultures, le gibier, les élevages privés… : FAUX. Bien au contraire, un renard élimine quelques 5 à 6000 campagnols par an faisant réaliser des économies (environ 1000 € par an) aux agriculteurs. Quant au gibier, il s’agit principalement d’animaux malades ou blessés notamment par des plombs !, voire des faisans d’élevage.
    <span class="puce">- il transmet des maladies mortelles à l’homme et aux animaux domestiques : FAUX. Il limite certaines maladie en éliminant les rongeurs malades ou infectés ? Il joue notamment un grand rôle contre la propagation de la Borréliose de Lyme. Le risque est même plus grand, concernant l’échinococcose alvéolaire, au contact des animaux domestiques.
    <span class="puce">- etc.,etc….
    Dans mon village, certains chasseurs ont passé tout l’été à traquer et tirer des renards, sans s ’assurer qu’il puisse s’agir d’une renarde allaitant des petits. Et, cela sans aucune justification valable, aucun dégât n’ayant été déclaré sur la commune.
    S’il fallait créer une liste des espèces occasionnant (et non pas susceptible d’…) des dégâts, il ne faudrait pas oublier de citer l’homme en tout premier. Il est le principal responsable de la chute de la biodiversité. Et, vous ne faites qu’accentuer cette chute en autorisant des pratiques cruelles et barbares comme la vénerie sous terre, le déterrage, le tir de nuit, le piégeage, et en autorisant la chasse pendant les périodes de gestation et d’allaitement.
    Jacques Pivard

  •  Votre message, le 27 décembre 2019 à 18h38

    Ce ne sont pas les animaux des etres HUMAINS comme nous, arreter de tuer

  •  Totalement opposé au projet, le 27 décembre 2019 à 18h12

    La recherche d’un équilibre entre la vénerie sous terre et la destruction par un autre moyen me semble un bon objectif, sous réserve que la vénerie sous terre soit formellement interdite pour cause de pure barbarie. Pour le reste, toutes les contributions de personnes connaissant le sujet sur ce site, et elles sont nombreuses, montre qu’il n’y a aucune raison de détruire les renards dont le rôle dans l’équilibre écologique est amplement prouvé. Le prétexte du poulailler est facile à résoudre : bien le clôturer…

  •  Avis DÉFAVORABLE au projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 3 juillet 2019 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, le 27 décembre 2019 à 17h29

    Bravo, parler dans la même phrase de vénerie et de bien-être animal, il fallait oser !!! Et deuxième bravo pour ’’la destruction des renards doit se faire à égalité de traitement avec ceux chassés en vénerie sous terre’’ ! Ca va leur faire une belle jambe, aux renards !

    Cette liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts dont fait partie le renard, qui a très hypocritement remplacée celle des espèces auparavant qualifiées de nuisibles, est aberrante, une honte. Elle sert essentiellement, sous des prétextes fallacieux, à contenter le lobby de la chasse. C’est le cas pour le renard qui est perçu comme un concurrent, et l’argument de décomplexifier ‘’le dispositif’’ a pour seul objectif de faciliter encore un peu plus sa destruction.

    Or le renard fait partie intégrante de nos écosystèmes et de leur diversité. La prédation qu’il exerce sur le gibier est tout à fait naturelle et les atteintes au gibier d’élevage, qui lui n’est en revanche absolument pas adapté à son environnement, ne peuvent en aucun cas justifier cette volonté frénétique de destruction. Le renard, comme la majorité des espèces d’ailleurs, se régule et s’équilibre très bien tout seul sans l’intervention de l’Homme. Par son régime alimentaire c’est même un précieux allié de l’agriculture !

    Je suis absolument opposé à ce projet d’arrêté et demande par la même occasion l’abrogation de l’article R. 427-6 du code de l’environnement. Les vrais nuisibles s’habillent en treillis, sont armés et tirent sur tout ce qui bouge.

    A titre complémentaire voici quelques passages de la lettre ouverte adressée en 2017 à la classe politique française par le Collectif Renard Grand Est qui rassemble 60 structures liées à l’environnement. Ce texte montre sans équivoque l’absurdité de l’acharnement dont le renard fait l’objet.

    "Aujourd’hui, en France, 19 espèces animales sont susceptibles d’être classées ‘’nuisibles’’. Les Commissions Départementales de Chasse et de Faune Sauvage (CDCFS) qui proposent ce classement sont composées majoritairement d’acteurs du monde cynégétique et les avis formulés ne reposent malheureusement que sur des questions d’intérêt et ne sont nullement fondés sur des arguments scientifiques reconnus. Les prédateurs occupent une bonne place dans cette liste et’ les effets bénéfiques et indispensables de ces derniers ne sont jamais pris en compte dans ces instances.
    Le Renard roux, au même titre que la Belette, la Martre des pins, la Fouine ou le Putois d’Europe et certains oiseaux, est donc susceptible d’être détruit toute l’année, sans quotas, au mépris des alertes données par le monde scientifique. Pour beaucoup de ces espèces, l’indice de densité à l’échelle nationale est à la baisse et le piégeage intensif en est pour partie probablement responsable.
    Chassé plus de 10 mois sur 12, de jour comme de nuit et piégé toute l’année, le Renard roux peut aussi être déterré avec l’aide d’outils de terrassement et de chiens dans la quasi-totalité des départements français.
    On entend parfois que l’espèce est en surnombre mais en l’absence d’études sérieuses, cette affirmation ne repose sur aucun fondement. La faculté d’autorégulation du renard, en fonction des ressources alimentaires et territoriales disponibles, est citée régulièrement dans la littérature scientifique.

    Une surpopulation est donc mécaniquement impossible et cela se confirme dans les régions où le renard n’est plus chassé comme au Luxembourg et dans le Canton de Genève.

    La destruction des renards ne fait pas baisser le nombre de prédations sur les élevages domestiques. Les dégâts que cet animal peut commettre dans ces élevages sont dérisoires face à ce qu’il apporte écologiquement, socialement et économiquement. Le Renard roux est un formidable prédateur de micromammifères et, en exerçant une pression constante sur les populations de petits rongeurs, il apporte un gain économique important aux agriculteurs.

    Différents CSRPN, certaines DREAL, l’ONF, le CNPF, les Chambres d’Agriculture, l’INRA ou encore la FREDON publient régulièrement des informations qui insistent sur le rôle indispensable des prédateurs et sur l’importance de préserver leurs habitats.
    Les autorisations de destructions démesurées accordées par les services de l’État paraissent bien décalées face à une réalité sociale en demande constante du retour de la vie sauvage et du respect de cette dernière. Les connaissances acquises ces 30 dernières années sur la faune sauvage ont permis de se détacher des croyances populaires et plus rien ne justifie cet acharnement. Le Renard roux reçoit désormais les faveurs du peuple urbain, rural et agricole et nombreux sont ceux qui s’offusquent du sort qui lui est réservé.
    …’’

  •  Avis DÉFAVORABLE au projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 3 juillet 2019 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, le 27 décembre 2019 à 17h16

    Bravo, parler dans la même phrase de vénerie et de bien-être animal, il fallait oser !!! Et deuxième bravo pour ’’la destruction des renards doit se faire à égalité de traitement avec ceux chassés en vénerie sous terre’’ ! Ca va leur faire une belle jambe, aux renards !

    Cette liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts dont fait partie le renard, qui a très hypocritement remplacée celle des espèces auparavant qualifiées de nuisibles, est aberrante, une honte. Elle sert essentiellement, sous des prétextes fallacieux, à contenter le lobby de la chasse. C’est le cas pour le renard qui est perçu comme un concurrent, et l’argument de décomplexifier ’’le dispositif’’ a pour seul objectif en réalité de faciliter encore un peu plus sa destruction.

    Or le renard fait partie intégrante de nos écosystèmes et de leur diversité. La prédation qu’il exerce sur le gibier est tout à fait naturelle et les atteintes au gibier d’élevage, qui lui n’est en revanche absolument pas adapté à son environnement, ne peuvent en aucun cas justifier cette volonté frénétique de destruction. Le renard, comme la majorité des espèces d’ailleurs, se régule et s’équilibre très bien tout seul sans l’intervention de l’Homme. Par son régime alimentaire c’est même un précieux allié de l’agriculture !

    Je suis absolument opposé à ce projet d’arrêté et demande par la même occasion l’abrogation de l’article R. 427-6 du code de l’environnement. Les vrais nuisibles s’habillent en treillis, sont armés et tirent sur tout ce qui bouge.

    A titre complémentaire voici quelques passages de la lettre ouverte adressée en 2017 à la classe politique française par le Collectif Renard Grand Est qui rassemble 60 structures liées à l’environnement. Ce texte montre sans équivoque l’absurdité de l’acharnement dont le renard fait l’objet.

    "Aujourd’hui, en France, 19 espèces animales sont susceptibles d’être classées ‘’nuisibles’’. Les Commissions Départementales de Chasse et de Faune Sauvage (CDCFS) qui proposent ce classement sont composées majoritairement d’acteurs du monde cynégétique et les avis formulés ne reposent malheureusement que sur des questions d’intérêt et ne sont nullement fondés sur des arguments scientifiques reconnus. Les prédateurs occupent une bonne place dans cette liste et’ les effets bénéfiques et indispensables de ces derniers ne sont jamais pris en compte dans ces instances.
    Le Renard roux, au même titre que la Belette, la Martre des pins, la Fouine ou le Putois d’Europe et certains oiseaux, est donc susceptible d’être détruit toute l’année, sans quotas, au mépris des alertes données par le monde scientifique. Pour beaucoup de ces espèces, l’indice de densité à l’échelle nationale est à la baisse et le piégeage intensif en est pour partie probablement responsable.
    Chassé plus de 10 mois sur 12, de jour comme de nuit et piégé toute l’année, le Renard roux peut aussi être déterré avec l’aide d’outils de terrassement et de chiens dans la quasi-totalité des départements français.
    On entend parfois que l’espèce est en surnombre mais en l’absence d’études sérieuses, cette affirmation ne repose sur aucun fondement. La faculté d’autorégulation du renard, en fonction des ressources alimentaires et territoriales disponibles, est citée régulièrement dans la littérature scientifique.

    Une surpopulation est donc mécaniquement impossible et cela se confirme dans les régions où le renard n’est plus chassé comme au Luxembourg et dans le Canton de Genève.

    La destruction des renards ne fait pas baisser le nombre de prédations sur les élevages domestiques. Les dégâts que cet animal peut commettre dans ces élevages sont dérisoires face à ce qu’il apporte écologiquement, socialement et économiquement. Le Renard roux est un formidable prédateur de micromammifères et, en exerçant une pression constante sur les populations de petits rongeurs, il apporte un gain économique important aux agriculteurs.

    Différents CSRPN, certaines DREAL, l’ONF, le CNPF, les Chambres d’Agriculture, l’INRA ou encore la FREDON publient régulièrement des informations qui insistent sur le rôle indispensable des prédateurs et sur l’importance de préserver leurs habitats.
    Les autorisations de destructions démesurées accordées par les services de l’État paraissent bien décalées face à une réalité sociale en demande constante du retour de la vie sauvage et du respect de cette dernière. Les connaissances acquises ces 30 dernières années sur la faune sauvage ont permis de se détacher des croyances populaires et plus rien ne justifie cet acharnement. Le Renard roux reçoit désormais les faveurs du peuple urbain, rural et agricole et nombreux sont ceux qui s’offusquent du sort qui lui est réservé.
    …’’

  •  destruction des renards, le 27 décembre 2019 à 16h41

    favorable à la destruction du renard(sans aller jusqu’à l’éradication)
    la petite faune n’a aucune chance de se développer et se reproduire naturellement dès lors qu’elle est traquée par ce prédateur dont le flair et est capable de détecter leur présence à des distances qui laissent pantois,par ailleurs il n’hésite pas à s’implanter et à se reproduire dans les zones où cette faune évolue.
    Enfin,que dire des personnes possédant quelques volailles(sans les consommer)mais pour leur plaisir et celui de leurs enfants de découvrir un matin le carnage réalisé par cet animal plus nuisible qu’utile.

  •  CONTRE : QUEL EST LE RAPPORT AVEC LE BIEN-ETRE ANIMAL???, le 27 décembre 2019 à 16h37

    Les chasseurs et leur fidèle serviteur, le Ministère de "l’écologie" ne sont pas à une cocasserie près : associer "destruction" et bien-être". Donc ce projet est censé prendre en compte le bien-être animal. De quelle façon? En rappelant au bout du compte que les renards peuvent toujours être massacrés par arme à feu et arme blanche…
    Un nouvel exemple d’enfumage : les chiasseurs, soucieux de leur image, veulent nous faire croire que le bien-être des renards est devenu pour eux une préoccupation capitale, alors que ce projet ne fait rien d’autre que supprimer ce qui, de facto, n’a pas lieu de s’appliquer pour les joyeuses tueries de renards.
    En conséquence, je suis contre ce projet. Mais je ne doute pas qu’il sera adopté, car comme d’habitude, le Ministère ne tiendra pas compte de cette consultation si la majorité des voix est défavorable. Dans son rapport du 19 décembre dernier, la Commission Nationale du Débat Public a d’ailleurs mis en exergue la vaste fumisterie que représentent les consultations (https://www.debatpublic.fr/sites/cndp.portail/files/documents/191213_cndp_avis_lpo.pdf).

  •  Gestion adaptative, le 27 décembre 2019 à 14h40

    Avis favorable clarification des textes moins d ambiguïté dans l interprétation des décrets et arrêtes .

  •  Avis favorable, le 27 décembre 2019 à 14h35

    Le renard, est un prédateur, mais surtout il détruit, dans les campagnes, les volailles des particuliers.

  •  non au massacre, le 27 décembre 2019 à 13h09

    inadmissible.la nature a besoin du renard qui comme chaque animal joue un role dans l équilibre de la biodiversité.le prédateur a fusil est impliqué et responsable de la situation actuelle.s ils ne massacraient pas tout ce qui bouge, les renards, loups ,lynx et autres ne se verraient pas considérés comme nuisibles.nuisibles parce qu ils volent aux chasseurs leurs part de gibier.pour retrouver un semblant d équilibre que le gouvernement prenne des positions fermes quant a la chasse et que surtout il ne parle pas de bien ètre animal.
    le seul gibier a éradiqué est selon moi le chasseur seul prédateur dangereux

  •  Non à la chasse au renard , le 27 décembre 2019 à 11h52

    Je suis contre la chasse en général qui est d’une barbarie insoutenable.
    Foutons la paix à tous les animaux et sauvons les, l’homme est le 1er destructeur de son environnement.

  •  Avis defavorable, le 27 décembre 2019 à 11h15

    Les renards sont des êtres sensibles doués d’émotions, aux capacités cognitives développées ;
    Leur rôle écologique au bénéfice des humains et de la nature est avéré et crucial, et les renards régulent eux-mêmes naturellement leur population ;
    Leur abattage cruel est source de grandes souffrances ;
    La France est l’un des seuls pays d’Europe à autoriser la chasse d’espèces menacées ;
    Je demande donc le retrait du projet d’arrêté.

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