Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 6 avril 2006 portant désignation du site Natura 2000 marais arrière-littoraux picards (zone de protection spéciale)
Gouvernement
Consultations publiques
Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Ministère de la Transition énergétique
Secrétariat d’État chargé de la Mer
Commentaires
Arpentant les marais Picards depuis maintenant 35 ans, j’ai pu constater la nécessité de l’entretien de ces biotopes afin de maintenir l’équilibre de ce système écologique. (maintien des zones en eau, fauchage…)
C’est avec stupeur que j’apprends une éventuelle interdiction de la chasse à la bécassine dans les marais et donc un risque de déséquilibre de ces zones humides.
Effectivement, les efforts d’aménagements et de gestion des territoires (fait par les chasseurs) semblent porter leurs fruits, puisque les populations de bécassines apparaissent stables au fil du temps.
Il est évident qu’une telle interdiction mènerait dans de très brefs délais, à la disparition de ces oiseaux sur ces dits territoires.
Qui d’autre que les chasseurs investiront autant d’argent et de temps pour le maintien de ces zones humides ? Et que dire de la manne financière pour les communes propriétaires ?
Enfin, j’aimerais connaitre les arguments justifiant une telle proposition.
Un chasseur passionné comme il en existe tant d’autres.
S’il y a des bécassines et des sarcelles dans ces marais , c’est qu’il y a des chasseurs pour les faire venir .Ces mêmes chasseurs investissent beaucoup d’argent et surtout beaucoup d’énergie pour entretenir ces marais . Si on interdit la chasse à la bécassine dans ces zones , elles se transformeront en bois d’ici moins de 10 ans . Nos communes n’ont pas les moyens de faire les travaux pour maintenir ces zones en zones humides (l’état et l’europe n’ont également plus les moyens !!).
Nous vivons dans ces zones , et la population de bécassines reste stable globalement , mais diminue si aucun chasseur ne les entretien.
On ne gère pas la nature par des interdictions , on la gère par des incitations et de la concertation .
Je suis maire de la commune de Ponthoile , concerné par ce projet d’arrêté . Je sais que si cet arrété concerne la bécassine et la sarcelle , nos 150 hectares de marais communaux disparaitront.
Mme la ministre , la nature ne se gère pas dans les bureaux parisiens , mais avec les gens qui la vivent .
Bonjour
En effet les bécassines et les sarcelles ne sont pas justifiées sur cette liste.
Quelle sera l’avenir dans ces zones ? l’interdiction de toutes activités humaines ?
L’entretien sera à la charges de qui lorsque toutes ces parties de terrains seront délaissés, encore à la charge des communes qui n’en non plus les moyens.
Messieurs du ministère, merci de prendre ne compte ses messages
La nature se partage avec tous les acteurs y compris les fédérations de chasse et de pêche….
Pierre
comme d’habitude on veut imposer une protection qui est déja de fait grace aux chasseurs et propriétaires de ces lieux depuis plus de 100 ans messieurs les bureaucrates venez sur le terrain voir et discuter avec les chasseurs et propriétaires
tous les animaux citées se porte bien,nous ne parlerons pas du rachat de certain marais sur la valle de somme,ou la le nettoyage et entretien laisse a desirer les arbres pousse , on sera bientot dans une foret ;
Connaissant ces marais arrière-littoraux picards, il est étonnant de voir les bécassines, les sarcelles d’été dans cette liste, étant donné les quantités aperçues dans ces marais. Idem cette année pour les spatules, les échasses, les butors et les hérons
A mon sens et au vu des divers observations et suivi des espèces , il ne me semble pas que la bécassine, la sarcelle et les chevaliers cités dans la liste soient en danger.
Ces espèces n’ont pour moi rien a faire dans cette liste, contrairement aux autres qui elles ne sont pas au mieux de leurs effectifs.
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, les chasseurs dont je fais parti, ne sont pas " idiots " au point de continuer à chasser des espèces qui seraient en difficulté, soit par des conditions climatiques très dures, soit par un état de conservation déficient.
Nous sommes les sentinelles, et nous sommes capables de gérer.
Arrêtez de vouloir toujours restreindre notre chasse.
Notre passion nous permets d’être présents du 1er Janvier au 31 Décembre pour entretenir nos marais, et surveiller notre faune, et notre flore.
Vous avez bien d’autres sujets d’occupation, notamment la pollution, mais aussi, et nous sommes prêts à travailler avec vous sur la disparition des zones humides.
Merci, de m’avoir permis de communiquer.
comment justifier certaines especes qui se portent tres bien pour un reclassement la sarcelle d ete et les becassines comme les pluviers ou chevaliers sont en tres bonne etat de conservation ces oiseaux chassables n ont rien a faire dans cette liste