Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

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Commentaires

  •  contestation arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon, le 26 février 2025 à 21h28
    Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025. En effet, la qualité de cette pêche par les plaisanciers est plus sélective et respectueuse de l’environnement que la grande majorité de la pêche vous continuez à privilégier. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmentées. Ces quotas sont déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local.
  •  Projet d arrête concernant la capture du thon rouge « Thunnus Thynnus » saison 2025, le 26 février 2025 à 21h14
    Bonjour, Comme chaque année je confirme le NON au projet d.arrête du 19 02 2025 En voici les raisons : Vous nous octroyez 1% du quota ce qui est dérisoire pour nous pêcheurs de loisir affiliés à une fédération alors que nous demandons par le biais de celle-ci depuis de années 1 thon par bateau durant la saison de pêche. Nous sommes respectueux et sommes éco responsables de notre loisir ce qui n est en aucun cas le souci des professionnels qui n hésitent pas à puisez sur les frayères pendant la période alors que nous optons pour le repos biologique de ces espèces. Nous représentons un énorme poids économique, espérons que vous en ayez conscience. Espérant que ces doléances retiendront l attention de vos instances et que dans un avenir très proche nous pourrons bénéficier de d’avantages de complaisance. Bien à vous Pierre Toupenet FNPP club Pesca Club30 de Port Camargue
  •  Plan 2025 pour la pêche de plaisance du thon rouge , le 26 février 2025 à 20h21
    Je trouve que le quota alloué pour la pêche du thon rouge est ridicule en France . Il est très éloigné des préconisations de Bruxelles. D’autre part je tiens à souligner que la pêche professionnelle générant des prises dites (accidentelles) sont de moins en moins accidentelles mais de plus en plus organisées . Conclusion : Si le quota était supérieur il générerait plus d’attractivité pour cette pêche sportive de loisirs ceci éviterait une fuite de devises et inversement générait des rentrées de TVA à 20/100 .
  •  Projet de loi sur la pêche de plaisance du thon rouge , le 26 février 2025 à 19h33

    Bonjour,

    Je tiens à exprimer mon profond désaccord concernant le projet de loi récemment présenté visant à durcir la réglementation sur la pêche du thon rouge.

    Tout d’abord,e serait-il pas mieux de faire une refonte différente de cette loi ? Il ne serait pas préférable de modifié le système de quota afin de faire en sorte qu’une bague représente un poisson peu importe son poids ?

    Ensuite, si la capture du poison en « No kill » est bien effectuée le poisson repart très bien et sans dommage .

    Je vous encourage vivement à reconsidérer ce projet, en concertation avec les acteurs de terrain et les experts, afin d’éviter une réglementation trop rigide.

    Dans l’attente de voir ces inquiétudes prises en compte, veuillez agréer, l’expression de ma considération distinguée.

    Lartigue Gauthier

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 18h58
    Bonjour, Beaucoup trop d’incohérences dans ce projet et comme bien souvent une consultation des intéressés qui ne restera que théorique : Quotas non représentatifs de la réalité et trop faibles, Sanctions disproportionnées si léger dépassement en kg du quota, Fermeture du "no kill" dès que le quota est atteint… Cordialement. Serge M.
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 18h57
    Bonjour, Beaucoup trop d’incohérences dans ce projet et comme bien souvent une consultation des intéressés qui ne restera que théorique : Quotas non représentatifs de la réalité et trop faibles, Sanctions disproportionnées si léger dépassement en kg du quota, Fermeture du "no kill" dès que le quota est atteint… Cordialement. Serge M.
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 18h56
    Bonjour. Je suis contre ce projet. Il semble impensable, aujourd’hui, que le nombre croissant de pêcheurs de plaisance du thon rouge ne se voit attribuer qu’1% du quota total du poids de prélèvement autorisé. Ce quota ainsi attribué, si on fait une simulation au regard du nombre de pêcheurs et du poids n’autorise qu’un prélèvement d’un poisson tout les dix ans pour chacun des pêcheurs. De plus, ne serait-il pas pas plus judicieux d’attribuer un prélèvement d’un poisson par bague et de considérer des prises plutôt qu’un poids Les plaisanciers représente un poids économique qu’ il ne faut pas négliger profitant a toute une économie national et local est un facteur indiscutable qui devrait faire pencher la décision dans le sens que nous demandons.
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 18h53
    Bonjour, Je suis contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025 en tant que pêcheur plaisancier 1 thon par an est insignifiant comparé aux nombreux Chaluts qui en 1 coup de filet pêche des tonnes et des tonnes . ma démarche s’inscrit plus dans une consommation responsable que d’ acheter ou consommer des poissons pris dans les filets :
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 17h48
    Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025. L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable et je suis contre sa publication du thon rouge pour 2025. Pas de dialogue ou de concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1% entre toutes les parties Ces quotas sont totalement inacceptables au vu du nombre réel de bateaux inscrits dans nos associations un bateau = une bague = un thon = une déclaration pour une parfaite harmonisation des différents acteurs ou un minimum d’un quota de 6% voir à10%. Il va falloir sérieusement revoir vos copies Cordialement, Mr etMme C.
  •  Quota Pêche récréative de loisir du thon rouge, le 26 février 2025 à 17h24

    on limite le quota "pèche de loisir" à 1% du quota global donc 99% adressé aux professionnels. C’est inadmissible car les professionnels sont les premiers responsables de la destruction des stocks de poissons, coquillages. Le plus bel exemple et d’avoir limité considérablement le poids de la pêche professionnelle sur les stocks de coquilles saint jacques qui avaient disparus Ce n’était pas le poids de la pêche récréative qui était en cause et pourtant c’est bien les professionnels qui se réservaient le tout.
    Les professionnels sont des barbares capitalistes qui ne veulent rien partager et qui ne pensent pas à l’avenir des générations présentes ou futures et qui plus est sont les décideurs des quotas de la pêche récréative
    Le pêcheur récréatif a un droit qui ne peut être bafoué par une poignée de barbares. qui ne leur laisse la possibilité de prendre un thon qu’une fois toutes les décennies alors qu’eux mêmes se gavent au plus haut point.

    Un quota en poids et non en nombre de poissons est une autre ineptie du système.
    On tape toujours sur les loisirs alors qu’ils sont plus respectueux des ressources et de la biodiversité. Il faut que tout cela change et qu’ils soient tous entendus.

  •  Sans titre, le 26 février 2025 à 17h11
    Bonjour, L’administration française affiche un mépris flagrant envers les pêcheurs plaisanciers. Attribuer seulement 1 % du quota aux amateurs, tandis que l’industrie de la pêche s’arroge 89 %, est un véritable scandale. Cette répartition injuste freine le développement d’une pêche durable et du tourisme halieutique, pourtant bien plus respectueux des ressources maritimes que les pratiques industrielles destructrices. Les plaisanciers jouent un rôle économique et social majeur, bien plus important que ce que veulent admettre des bureaucrates déconnectés. L’impact économique tout confondu des plaisanciers halieutiques en France représente 2 milliards d’euros !!!!! Comparativement, le secteur professionnel de la pêche et de l’aquaculture en France produit près de 750 000 tonnes pour une valeur d’environ 1,8 milliard d’euros, selon des données de 2016. insee.fr Ces chiffres montrent que la pêche de loisir contribue de manière substantielle à l’économie nationale, rivalisant en termes de valeur économique avec le secteur professionnel. Une répartition des quotas basée sur leur impact économique serait une mesure de justice sociale élémentaire. Contrairement aux professionnels, les pêcheurs de loisir pratiquent une pêche sélective et responsable, qui limite l’impact sur les espèces. Il est inacceptable de les priver d’un accès équitable aux ressources maritimes. Un quota d’au moins 10 % est nécessaire pour garantir une répartition plus juste, en appliquant un principe simple et logique : "une bague = un poisson". Malheureusement, l’administration persiste à imposer des décisions arbitraires, sans concertation, en figeant la répartition des bagues. Le dialogue est inexistant : les représentants des plaisanciers sont ignorés, les décisions étant prises à huis clos, avant même d’être discutées. C’est une atteinte à la démocratie. Ces quotas sont totalement déconnectés de la réalité, ne tenant aucun compte du nombre réel de bateaux inscrits. Modifier légèrement les périodes de pêche ne suffit pas à masquer l’injustice flagrante de cette politique. L’État doit enfin entendre les revendications légitimes des pêcheurs de loisir. Continuer à les mépriser ne fera qu’attiser la colère et renforcer le rejet des institutions. Assez de décisions opaques et d’arrangements entre initiés ! Il est urgent de mener une réforme transparente et équitable de l’attribution des quotas de pêche de loisir.
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 15h54
    Bonjour, Je suis contre ce projet d’arrêté pour la pêche du thon rouge . Les quotas distribués 1% aux plaisanciers contre 99% pour les professionnels sont injustes et mal répartis. La répartition faite de ceux ci , a été faite sans discussion avec les fédérations et les adhérents de celles ci et sans concertation, ni écoute des besoins, des pêcheurs de loisirs. Je réclame une augmentation des quotas aux plaisanciers a 8%. Sachant que dans celui ci les guides de pêche sont intégrés dedans. Une autre solution serait d’avoir un thon par bateau sur une année. Cette répartition me semble plus juste et équitable pour tous.
  •  Restrictions , le 26 février 2025 à 15h22
    J’ai le privilège de l’age 82 ans , pécheur depuis toujours, je suis las de ces lois qui entravent notre liberté constamment qui changent a notre détriment, on ne peut pas nous laisser tranquille il ce trouve toujours un cerveau qui rêve de marquer un décret ,considérant que la clarté de la pensée est essentielle à la prise de decisions éclairées , il ce trouve que en 62 ans de pèche je n’ai pas pris la quantité d’un chalut en une demi journée , et en respectent la maille . cordialement Jacques Maubert
  •  projet d arrêté pêche de loisir du thon rouge, le 26 février 2025 à 15h21

    Bonjour,
    ne sachant pas si mes commentaires d hier sont parvenus à destination je préfère recommencer .

    1/ la consultation porte sur un projet sans alternatives et sans autres propositions constructives et semble arrêté sans consultations préalables d associations compétentes de plaisanciers et de pêcheurs de loisir chargées de représenter les usagers de la mer.

    2/Le 1% " réservé" à la pêche loisir semble dérisoire par rapport aux nombre effectif de plaisanciers pratiquant la pêche de loisir et n est pas justifié et ne semble pas correspondre à une étude pragmatique ( pourquoi pas 0,7 ou 2,4% ?).
    De plus en matière de développement durable ,la pêche de loisir s’oppose déjà largement aux méthodes de pêche industrielles actuelles dont celle du thon rouge pratiquée en atlantique ( Espagne et France sans doute…)où l’on voit une flottille entourer les bancs de thons rouges de toutes tailles avec leur filets étanches et fermé par le bas pour en faire une réserve -élevage ….pauvres bêtes.
    3/Le système de bagues est très utile comme pour d autres pêches mais quelle complexité tel qu’il est décrit.

    bien cordialement
    Yves Douguet

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 14h24
    Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous semblez sinon continuer à privilégier sans partage. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas ! Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?… "on a suivi la procédure et « la consultation a bien eu lieu" mais qu’au final, « désolé", comme par le passé …"on ne tient pas compte des avis " Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif. Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel. Cordialement
  •  Questions 2025 sur la pêche du thons rouges., le 26 février 2025 à 14h17

    Madame, Monsieur

    Le quota alloué à la France par l’Union Européenne est de 6693tonnes mais le quota alloué à la pêche de loisir de 1% par la France est-elle aussi une préconisation de l’UE?
    Si il y a une préconisation de l’UE, est elle respectée?

    Si le quota n’est pas atteint au 10 octobre, est -il possible de le reporter à l’année suivante ou d’allonger la période de capture comme il se fait pour les professionnels quand ils n’ont pas atteint leur quota, et donc comme on peut le voir sur les professionnels du Pays Basque qui épuisent leur quota 2024 en février 2025 en pleine période de reproduction?

    Comment se fait-il que les thons rouges pêchés par les senneurs méditerranéens, transportés par voie maritime et enfermés dans des cages en pleine mer pour être engraissés ne font pas parti des quota alloués à la pêche professionnelle?

    Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées

    PF

  •  Pêche du thon, le 26 février 2025 à 13h04

    Bonjour,
    Le quota de pêche récréative du thon rouge en plaisance et beaucoup trop inférieure
    à la pêche industrielle
    Si vous appliquer votre loi, c’est toute une économique qui en aura des conséquences désastreuses.

    Le volume de pêche de loisir doit être calculé au poids et non à l’unité
    Ce qui est beaucoup plus logique.
    Merci

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 12h22
    En tant que président du Thon Club Salanquais représentant la trentaine de nos adhérents, j’ai pris connaissance du projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour la saison 2025. Après en avoir délibéré entre nous, je formule un avis négatif sur ce projet de texte que je motive pour les raisons énumérées ci-après. Le quota de thon rouge de 67 tonnes alloué à la pêche de loisir pour l’année 2025 est encore identique à celui alloué en 2024. Il est inadmissible que le pourcentage attribué à la pêche de loisir soit maintenu depuis plusieurs années à ce taux famélique de 1% du quota global autorisé. Au niveau de notre association qui s‘est vu attribuée en 2024 un quota de pêche autorisé de 50kg pour 24 bateaux, cela équivaut à chaque bateau d’être autorisé à pêcher un thon tous les 24 ans. Ce chiffre est absolument ridicule. Cela ne nous encourage pas en tant que membre de notre association de pêcheurs plaisanciers à remplir nos missions pour promouvoir le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. C’est donc une nouvelle mesure discriminante que vous prenez à l’égard de nos adhérents qui doit être revue. C’est pourquoi je persiste à demander de disposer d’une bague par bateau et pour toute la période de pêche autorisée. Ce taux de 1% qui nous est alloué n’est absolument pas représentatif du poids économique que représente le tourisme dans notre département des Pyrénées Orientales lorsqu’on le compare à celui de la pêche professionnelle. En effet comme le montre la stratégie de développement du tourisme pour les années de 2024 à 2030 publiée par le Département des Pyrénées Orientales (classé 7e au plan national), le tourisme génère dans notre seul département, 1,3 milliards de chiffre d’affaires et emploie 10600 salariés représentant 11% des emplois du département (source : https://www.ledepartement66.fr/wp-content/uploads/2024/04/SDDTL_Mars2024_BrochureA4_Final_SD.pdf ). Ces chiffres sont à mettre en rapport à ceux connus de la pêche professionnelle qui sont recensés au niveau national à un effectif de 5500 maris pêcheurs (chiffres donnés sur Qui sommes-nous ? | France Terre de Pêches ). On voit donc que le taux alloué de 1% est à reconsidérer comme nos organisations associatives le réclament depuis plusieurs années. Je voulais également dénoncer le principe d’allocation des bagues de marquage que vous développez aux annexes 2 et 3 du présent projet d’arrêté. En effet en annexe 2 vous décidez d’allouer un total de 7299 bagues de marquage, ce qui équivaut à un quota de 9,18Kg par bague. Ce chiffre est absolument ridicule et n’est absolument pas représentatif du poids moyen d’un thon rouge. Enfin je ne comprends pas pourquoi c’est le législateur qui effectue la répartition de ces bagues comme cela est prévu à l’annexe 3. Pourquoi cette répartition n’est-elle pas laissée à la décision des différentes fédérations de pêche ? Dans le projet d’arrêté, la période de pêche avec réalisation de captures serait autorisée du 11/07 au 10/10/2025. Je revendique que cette plage soit étendue du 1er juin au 15 Novembre et que soit créé dans le nouvel arrêté 2025 des conditions spécifiques réservées aux petits clubs de pêche de moins de 30 adhérents en leur allouant une bague par bateau sans aucune restriction d’utilisation dans cette plage allant du 1er Juin au 15 Novembre. Par contre je propose que nous resterions soumis à respecter le poids minimum de 30kg pour pêcher le thon rouge et à effectuer les obligations déclaratives. Je fais cette proposition en considérant qu’en représentant de si faibles quantités de prises de thons rouge, la pêche de loisir n’a pas à rentrer dans les quotas globaux. En effet si on la compare aux 99% que vous allouez à la pêche professionnelle, les prises de thons rouge par les pêcheurs de loisirs des clubs de moins de 30 adhérents représentent des quantités tellement infinitésimales qu’elles n’ont aucune raison d’être prises en compte statistiquement dans vos comptabilisations annuelles. Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous maintenez encore une fois cette année le principe de fermeture anticipée de la période de pêche pour la pêche récréative dès lors que 80% des sous quotas aura été atteint alors que vous n’attribuez qu’un pourcent à la pêche récréative. C’est encore une fois une mesure totalement discriminante à notre encontre. Cela va encore réduire automatiquement la période d’activité sportive de la pêche de loisir et ne permettra même pas d’utiliser la totalité des maigres quotas de bagues que vous avez concédés à la pêche de loisir. Je demande que la pêche de loisir soit dispensée d’appliquer cette disposition. Une nouvelle fois je déplore ce simulacre de consultation publique que vous mettez en place chaque année avant de publier le décret annuel qui n’est ensuite qu’un copié/collé de celui de l’année précédente qui ne tient jamais compte des avis que nous nous astreignons chaque année de déposer. Pourtant je persiste à croire encore à une possibilité de dialogue entre l’administration et les citoyens qui devrait être à « l’écoute" d’autant que dans la période actuelle je pense qu’il est plus que nécessaire que les citoyens soient plus entendus afin qu’ils ne s’engagent pas à manifester leur mécontentement en votant pour les partis extrêmes comme c’est de plus en plus le cas en France. Je pense qu’il est primordial que subsiste au niveau national un meilleur consensus entre notre administration et ses citoyens pour éviter que l’on bascule vers des régimes politiques extrêmes que l’on voit poindre dans tant d’autres pays actuellement
  •  Contre l’arrêter de capture du thon rouge en 2025, le 26 février 2025 à 12h15
    Bonjour Je suis contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisirs du thon pour la saison 2025 pour ces raisons 1% du quota alloué aux plaisanciers n’est pas assez alors que notre poids économique est plus important que la pêche professionnelle. Nous respectons la biodiversité de l’espèce en pratiquant une pêche de qualité. Je pense que 3% a 4% de quota serait plus juste
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 26 février 2025 à 11h50
    En tant que membre du Thon Club Salanquais, j’ai pris connaissance du projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour la saison 2025. Après en avoir délibéré entre nous, je formule un avis négatif sur ce projet de texte que je motive pour les raisons énumérées ci-après. Le quota de thon rouge de 67 tonnes alloué à la pêche de loisir pour l’année 2025 est encore identique à celui alloué en 2024. Il est inadmissible que le pourcentage attribué à la pêche de loisir soit maintenu depuis plusieurs années à ce taux famélique de 1% du quota global autorisé. Au niveau de notre association qui s‘est vu attribuée en 2024 un quota de pêche autorisé de 50kg pour 24 bateaux, cela équivaut à chaque bateau d’être autorisé à pêcher un thon tous les 24 ans. Ce chiffre est absolument ridicule. Cela ne nous encourage pas en tant que membre de notre association de pêcheurs plaisanciers à remplir nos missions pour promouvoir le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. C’est donc une nouvelle mesure discriminante que vous prenez à l’égard de nos adhérents qui doit être revue. C’est pourquoi je persiste à demander de disposer d’une bague par bateau et pour toute la période de pêche autorisée. Ce taux de 1% qui nous est alloué n’est absolument pas représentatif du poids économique que représente le tourisme dans notre département des Pyrénées Orientales lorsqu’on le compare à celui de la pêche professionnelle. En effet comme le montre la stratégie de développement du tourisme pour les années de 2024 à 2030 publiée par le Département des Pyrénées Orientales (classé 7e au plan national), le tourisme génère dans notre seul département, 1,3 milliards de chiffre d’affaires et emploie 10600 salariés représentant 11% des emplois du département (source : https://www.ledepartement66.fr/wp-content/uploads/2024/04/SDDTL_Mars2024_BrochureA4_Final_SD.pdf ). Ces chiffres sont à mettre en rapport à ceux connus de la pêche professionnelle qui sont recensés au niveau national à un effectif de 5500 maris pêcheurs (chiffres donnés sur Qui sommes-nous ? | France Terre de Pêches ). On voit donc que le taux alloué de 1% est à reconsidérer comme nos organisations associatives le réclament depuis plusieurs années. Je voulais également dénoncer le principe d’allocation des bagues de marquage que vous développez aux annexes 2 et 3 du présent projet d’arrêté. En effet en annexe 2 vous décidez d’allouer un total de 7299 bagues de marquage, ce qui équivaut à un quota de 9,18Kg par bague. Ce chiffre est absolument ridicule et n’est absolument pas représentatif du poids moyen d’un thon rouge. Enfin je ne comprends pas pourquoi c’est le législateur qui effectue la répartition de ces bagues comme cela est prévu à l’annexe 3. Pourquoi cette répartition n’est-elle pas laissée à la décision des différentes fédérations de pêche ? Dans le projet d’arrêté, la période de pêche avec réalisation de captures serait autorisée du 11/07 au 10/10/2025. Je revendique que cette plage soit étendue du 1er juin au 15 Novembre et que soit créé dans le nouvel arrêté 2025 des conditions spécifiques réservées aux petits clubs de pêche de moins de 30 adhérents en leur allouant une bague par bateau sans aucune restriction d’utilisation dans cette plage allant du 1er Juin au 15 Novembre. Par contre je propose que nous resterions soumis à respecter le poids minimum de 30kg pour pêcher le thon rouge et à effectuer les obligations déclaratives. Je fais cette proposition en considérant qu’en représentant de si faibles quantités de prises de thons rouge, la pêche de loisir n’a pas à rentrer dans les quotas globaux. En effet si on la compare aux 99% que vous allouez à la pêche professionnelle, les prises de thons rouge par les pêcheurs de loisirs des clubs de moins de 30 adhérents représentent des quantités tellement infinitésimales qu’elles n’ont aucune raison d’être prises en compte statistiquement dans vos comptabilisations annuelles. Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous maintenez encore une fois cette année le principe de fermeture anticipée de la période de pêche pour la pêche récréative dès lors que 80% des sous quotas aura été atteint alors que vous n’attribuez qu’un pourcent à la pêche récréative. C’est encore une fois une mesure totalement discriminante à notre encontre. Cela va encore réduire automatiquement la période d’activité sportive de la pêche de loisir et ne permettra même pas d’utiliser la totalité des maigres quotas de bagues que vous avez concédés à la pêche de loisir. Je demande que la pêche de loisir soit dispensée d’appliquer cette disposition. Une nouvelle fois je déplore ce simulacre de consultation publique que vous mettez en place chaque année avant de publier le décret annuel qui n’est ensuite qu’un copié/collé de celui de l’année précédente qui ne tient jamais compte des avis que nous nous astreignons chaque année de déposer. Pourtant je persiste à croire encore à une possibilité de dialogue entre l’administration et les citoyens qui devrait être à « l’écoute" d’autant que dans la période actuelle je pense qu’il est plus que nécessaire que les citoyens soient plus entendus afin qu’ils ne s’engagent pas à manifester leur mécontentement en votant pour les partis extrêmes comme c’est de plus en plus le cas en France. Je pense qu’il est primordial que subsiste au niveau national un meilleur consensus entre notre administration et ses citoyens pour éviter que l’on bascule vers des régimes politiques extrêmes que l’on voit poindre dans tant d’autres pays actuellement.