Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

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Commentaires

  •  * Un scandale politique encore ! , le 2 mars 2025 à 11h30
    *Je comprends pas comment on peut dire cela, alors que soit disant le thon rouge est bien revenu ds nos mer et océan. Encore une supercherie politique pour contrer la passion des plansanciers. Par contre pour les quotas des professionnels pêcheurs il y a aucun problème. Toujours les mêmes qui doivent trinquer. Mais c est beau au moins il y aura en plus de monde au chômage ds ce pays. Ne changeons rien surtout. Bonne vision de la vie et de la peche. Est ce qu’à l etranger Portugal, Espagne, Canaries, etc…ils se posent autant de problème que nous. Merci
  •  Projet arrete thon rouge 2025, le 2 mars 2025 à 11h23
    Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. De plus, la concentration en thon ne fait que progressé d’années en années. Une demande de bague devrait être allouée obligatoirement dès lors qu’un plaisancier en fait la demande. La répartition ne devrait plus être la même et une demande en direct sans passer par une fédération devrait pouvoir se faire avec le même quota qu’une fédération. A l’heure actuelle il n’y a presque aucune chance de pouvoir avoir une bague en faisant la demande en direct. Un particulier devrait pouvoir avoir une bague obligatoirement et si le quota n’est pas atteint pourrait en avoir d’autres (jusqu’à 5 par an par exemple). Le poids ne devrait pas être déclaré mais seulement une taille minimum obligatoire. Afin de maximiser les chances en « pecher relacher », une information obligatoire gratuite devrait être dispensée auprès de nos guides de pêche locaux qui seraient rémunérés par l’état pour cette information auprès des plaisanciers. La durée de pêche devrait être plus grande : du 1er juillet au 31 mars de l’année suivante (la reproduction n’étant qu’en mai/juin) Le système de « prises accidentelles » pour certains professionnels me fait bien rire quand on voit l’équipement qu’ils ont pour pêcher le thon. On les voit sortir en mer sur chasse avec leurs cannes de trolling alors que normalement ils ne pèchent pas le thon. Ce n’est donc plus une prise accidentelle mais bien voulue. Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère. Cordialement
  •  Mécontentement de la gestion du thon rouge en France, le 2 mars 2025 à 11h22
    Bonjour, Je suis passionné de pêche depuis toujours et toute péche confondu. Je suis profondément atristé de voir la diminution de nos ressources au fil du temps. Nous les pecheurs de loisirs nous sommes les sentinelles de nos eaux, respectueux de nos cheptels avec un prélevement très raisonnable voir ridicule. Le constat est très simple vius accordez 99% des ressouces aux pecheurs proffessionnels queque soit l’espece, ils prélevent les juvéniles et les especes protégés en toute légalité, allez vous ouvrir les yeux un jour? Il est encore temps de corriger ces erreurs, réequilibrer les quotas, vous verrez que le biotope pourra se refaire. J’habites au Grau du Roi, la peche pro ici a presque tout détruit, comment voulez vous que les jeunes générations s’interressent a ce fabuleux loisir s il n’y a plus rien a prendre. Merci d’etre plus juste dans votre gestion. Lionel Luketa
  •  Projet arrêté thon rouge, le 2 mars 2025 à 11h21
    Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. De plus, la concentration en thon ne fait que progressé d’années en années. Une demande de bague devrait être allouée obligatoirement dès lors qu’un plaisancier en fait la demande. La répartition ne devrait plus être la même et une demande en direct sans passer par une fédération devrait pouvoir se faire avec le même quota qu’une fédération. A l’heure actuelle il n’y a presque aucune chance de pouvoir avoir une bague en faisant la demande en direct. Un particulier devrait pouvoir avoir une bague obligatoirement et si le quota n’est pas atteint pourrait en avoir d’autres (jusqu’à 5 par an par exemple). Le poids ne devrait pas être déclaré mais seulement une taille minimum obligatoire. Afin de maximiser les chances en « pecher relacher », une information obligatoire gratuite devrait être dispensée auprès de nos guides de pêche locaux qui seraient rémunérés par l’état pour cette information auprès des plaisanciers. La durée de pêche devrait être plus grande : du 1er juillet au 31 mars de l’année suivante (la reproduction n’étant qu’en mai/juin) Le système de « prises accidentelles » pour certains professionnels me fait bien rire quand on voit l’équipement qu’ils ont pour pêcher le thon. On les voit sortir en mer sur chasse avec leurs cannes de trolling alors que normalement ils ne pèchent pas le thon. Ce n’est donc plus une prise accidentelle mais bien voulue. Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère. Cordialement
  •  Participation à la consultation, le 2 mars 2025 à 11h20
    Bonjour, Je suppose que j’ai affaire à une personne physique et pas à une machine. A ce titre, pensez-vous raisonnable de laisser des navires usines pêcher dans des aires marines protégées et de limiter de manière drastique la pêche de loisir et plus particulièrement celle du thon rouge? 95% du quota distribué à quelques familles qui vont générer en quelques semaines leur chiffre d’affaires annuel. 4% du quota distribué aux petits métiers 1% du quota pour plus de 30000 personnes qui font prospérer tout un secteur de notre industrie, est-ce bien raisonnable? (celà représente 1 poisson tous les 10 ans par bateau). Dans la mesure où un quota est fixé et respecté malgré sa faible valeur, pourquoi fixer une période si restrictive alors que la période de présence de ce poisson est liée au secteur géographique? Le lobbying tel qu’il se pratique aujourd’hui n’amène rien de bon à la société qu’elle soit française ou européenne. C’est une source d’information, ne doit pas être une contrainte de décision. Enfin, il ne faut pas s’étonner de la montée des extrêmes lorsque les administrés se sentent floués par leurs représentants. La meilleure façon de contrer celà est certainement de fixer des limites raisonnables comme avec vos enfants. Penser aux générations futures, c’est aussi leur permettre d’autres activités que l’utilisation des tablettes, des GAFA et de l’IA.
  •  Commentaires liés à l’arrêté reculant la pêche du thon rouge, le 2 mars 2025 à 11h18

    Monsieur, Madame,

    Après lecture du projet de loi concernant l’arrêté de pêche du thon rouge en France, quelques points me font bondir, notamment à cause du manque de considération des années précédentes qui fut relativement fructueuses.

    Les poissons ont été présents en quantité, les pecheur récréatifs également.

    Cependant, je constate que la part des pêcheurs plaisanciers ne représente toujours 1% seul et pauvre pourcent du quota attribué. Des disparités existent entre les pêcheurs, les associations et les pêcheurs professionnels qui travaillent sur les mêmes zones.

    De plus, le taux de mortalité des poissons qui atteignent le bateau est prit en compte dans les quotas. Une hérésie. Qui sommes nous pour juger que le poisson repartira ou pas ? Un leger saignement dans la zone de la mâchoire est-il mortel ? Ce point est sensible et peu représentatif par rapport au nombre (stock) de poissons. Si vous souhaitez mettre ce dispositif en place : augmentez le quota récréatif significativement : 1% c’est déjà trop peu.

    Une piste d’optimisation pour la distribution des bagues :
    La taille légale de capture ne sert que dans le sud ouest et en méditerranée. Les poissons plus au nord sont à chaque fois plus grands / gros.
    Ainsi, lorsque la précieuse bague est attribuée, il est quasi évident qu’elle soit utilisée avec des poissons même de petite taille (le premier qui passe par la est saigné). Pour ma part, j’ai voulu sélectionner un gros poisson sans garantie de le croiser lors de la saison.

    Pourquoi ne pas changer le concept des mailles en les ajustant en fonction des zones (méditerranée, sud ouest, Bretagne sud, Bretagne nord, Normandie, hauts de france) pour ainsi les relever la où elle doit être et favoriser la prise des gros poissons pour les pêcheurs qui s’en donne les moyens ?

    Le système de bague actuel n’est pas du tout efficace et viable. Il y a de nombreux problèmes sur ces points. A commencer par la répartition inégale les bagues au sein du territoire.

    Au plaisir de continuer à avancer et proposer des solutions plus détaillées.

  •  Participation à la consultation Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir, le 2 mars 2025 à 11h16
    Bonjour, Je suppose que j’ai affaire à une personne physique et pas à une machine. A ce titre, pensez-vous raisonnable de laisser des navires usines pêcher dans des aires marines protégées et de limiter de manière drastique la pêche de loisir et plus particulièrement celle du thon rouge? 95% du quota distribué à quelques familles qui vont générer en quelques semaines leur chiffre d’affaires annuel. 4% du quota distribué aux petits métiers 1% du quota pour plus de 30000 personnes qui font prospérer tout un secteur de notre industrie, est-ce bien raisonnable? (celà représente 1 poisson tous les 10 ans par bateau). Dans la mesure où un quota est fixé et respecté malgré sa faible valeur, pourquoi fixer une période si restrictive alors que la période de présence de ce poisson est liée au secteur géographique? Le lobbying tel qu’il se pratique aujourd’hui n’amène rien de bon à la société qu’elle soit française ou européenne. C’est une source d’information, ne doit pas être une contrainte de décision. Enfin, il ne faut pas s’étonner de la montée des extrêmes lorsque les administrés se sentent floués par leurs représentants. La meilleure façon de contrer celà est certainement de fixer des limites raisonnables comme avec vos enfants. Penser aux générations futures, c’est aussi leur permettre d’autres activités que l’utilisation des tablettes, des GAFA et de l’IA.
  •  Augmentation du cota pêche de loisir , le 2 mars 2025 à 11h14

    Bonjour
    Nous ne sommes pas satisfaits des nouvelles mesures.

    Nous souhaiterions une augmentation du cota pêche de loisir sur une période plus longue.
    Merci de prendre en considération nos demandes.

    Jérémy Aberouette

  •  Arrete du 19 fevrier 2025, le 2 mars 2025 à 11h09
    Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous semblez sinon continuer à privilégier sans partage. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas ! Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?… "on a suivi la procédure et « la consultation a bien eu lieu" mais qu’au final, « désolé", comme par le passé …"on ne tient pas compte des avis " Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif. Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel.
  •  Arrete du 19 fevrier 2025, le 2 mars 2025 à 11h08
    Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous semblez sinon continuer à privilégier sans partage. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas ! Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?… "on a suivi la procédure et « la consultation a bien eu lieu" mais qu’au final, « désolé", comme par le passé …"on ne tient pas compte des avis " Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif. Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel.
  •  Réponse à l’arrêté 2025 concernant la pêche de plaisance du thon rouge, le 2 mars 2025 à 11h04

    Madame, Monsieur,

    Je me permets de vous faire part de ma position concernant l’arrêté 2025 relatif aux restrictions de la pêche de plaisance du thon rouge. Si la préservation des stocks de thon rouge est un objectif essentiel et que nous comprenons bien l’importance des mesures prises pour garantir un avenir durable à cette espèce, il convient également de prendre en compte les réalités de la pêche de plaisance, ainsi que les efforts de régulation déjà fournis par les pêcheurs récréatifs.

    Les restrictions d’année en année ne doivent pas déboucher sur une interdiction totale dans les années à venir (kill et no kill)Une approche plus souple et adaptée aux dynamiques des populations de thon pourrait offrir une solution bénéfique pour la fois à la conservation de l’espèce et à la pratique de la pêche de loisir.

    Sachez que les pêcheurs de plaisance son sûrement les plus respectueux de cette pêche et de cette espèces.
    Cependant, une sensibilisation pourrait être effectuée sur les technique et le matériel à utiliser pour relâcher le poisson en parfaite santé.

    Nous pouvons affirmer également que la population de thon rouge est en augmentation permanente d’année et année.

    La pêche de plaisance représente une activité appréciée par de nombreux pratiquants et constitue également un facteur important pour l’économie locale, en particulier dans les régions littorales. Trouver un compromis qui concilie conservation et maintien de cette activité est crucial pour l’avenir de notre environnement marin et pour les générations futures.

    Cette réponse met l’accent sur un équilibre entre la préservation de l’espèce et la pérennité de la pratique de la pêche de plaisance, tout en soulignant la nécessité d’une approche flexible et collaboratif pour éviter une interdiction totale à long terme.

    Cordialement.

  •  Désaccord avec la consultation relative à la pêche de loisir du thon rouge en 2025, le 2 mars 2025 à 11h03
    Madame, Monsieur, Ce projet d’arrêté est une fois de plus inenvisageable, le quota des pêcheurs plaisanciers ne pouvant être calculé sur un pourcentage du quota des pêcheurs professionnels. Cela reviendrait a comparer l’incomparable, comme si l’on basait dans ce cas le montant de la licence de football des enfants du village, sur le salaire des stars de l’équipe nationale… L’allocation d’un quota, en nombre et pas en poids serait enfin plus que souhaitable pour les pêcheurs plaisanciers (1 bague = 1 poisson par an et par bateau) qui ne font pas commerce de leur activité, et participent à l’essor de la vie économique du littoral français.
  •  Avis sur le projet , le 2 mars 2025 à 10h56
    Une nouvelle année difficile pour le loisir pêche ce profile ,la poids économique que représente la pêche loisir est énorme et n’est toujours pas respecté , triste avenir pour notre loisir
  •  Projet arrêté pêche thon rouge en méditerranée , le 2 mars 2025 à 10h56
    Pas d accord avec ce projet qui est trop réducteur et pénalise abusiment, par le très faible prélèvement autorisé, les pêcheurs de loisir de thon rouge
  •  Pêche Thons rouges en Méditerranée , le 2 mars 2025 à 10h54

    Je suis contre le projet de l’arrêté du 19/02/2025 !!!!

    1/ Vous pensez octroyer le quota de 1 poisson aux pêcheurs sportifs alors qu’une réévaluation serait plus adaptée aux vue du cheptel qui augmente.

    2/ Les pêcheurs plaisanciers respectent les espèces à la différence des pêcheurs professionnels qui ne sont attirés que par le gain sans se soucier des espèces.

    3/ Vous ne prenez jamais en compte nos revendications

    4/ jamais vous ne consultez les associations pour s’entendre avec elles

    5/ Pensez au tissus économique engendrés par cette passion qui pousserez les générations futures à vivre avec la nature et sortir des écrans ( sujet important pour le gouvernement me semble t’il)

    DUPLAN Loïc
    Pesca Club 30

  •  pêche au thon 2026, le 2 mars 2025 à 10h54
    Etant pecheur au rhon depuis 1981 je vous serai gré de nous donner au moins l’autorisation de pêcher au moins un thon dans les dates autorisées. M.Cocault Dominique
  •  Avis sur le projet , le 2 mars 2025 à 10h53
    Bonjour , je suis stupéfait par le futur arrêté en effet encore une fois la pêche loisir et balayé au profit des pro, pourtant le poids économique que représente la pêche de loisir est colossal et bien supérieur à celui de la pêche professionnelle …. Une nouvelle année difficile pour le loisir pêche ce profile , avec le temps vous allez tué le mot loisir dans ce pays
  •  Avis sur le projet , le 2 mars 2025 à 10h52
    Bonjour , je suis stupéfait par le futur arrêté en effet encore une fois la pêche loisir et balayé au profit des pro, pourtant le poids économique que représente la pêche de loisir est colossal et bien supérieur à celui de la pêche professionnelle …. Une nouvelle année difficile pour le loisir pêche ce profile , avec le temps vous allez tué le mot loisir dans ce pays
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 2 mars 2025 à 10h50
    je suis contre car c’est vraiment injuste pour la pêche récreative
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 2 mars 2025 à 10h48
    je suis contre ce projet car la part attribuée à la pêche récréative est beaucoup trop faible. Nous devrions avoir au moins 5% du quotat global au vu du nombre de pêcheurs pratiquant cette activité. En effet , Tristan Rouyer, expert français du thon rouge au sein de l’IFREMER disait il y a qq mois lors d’une conférence en interne que l’espèce était revenue au niveau du stock de 1970, soit plus du tout menacé. Il faut donc revenir au limitation de cette époque pour la pêche récréative : 1 poisson maxi par jour et par bateau. Le prix de vente moyen au kilo est de 8 euros sorti des cages d’engraissement. une misère !!! l’enjeux économique n’est plus un argument à ce tarif. C’est vraiment scandaleux qu’on nous confisque cette ressource abondante. Le thon rouge présent sur nos côtes consomme une quantité extremement importante de petits poissons très varié, donc des juvéniles de bars et de lieus. autoriser son prélèvement serait plus utile que de limiter la pêche du bar et du lieu.