Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

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Commentaires

  •  Pêche aux thons loisirs 2025, le 6 mars 2025 à 12h39

    Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025.
    L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication :
    Le quota de 1 % est inadmissible. Il décourage toute pratique sereine et tout développement de cette pêche, alors que la ressource est abondante. Il ne permet en pratique que la prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il empêche le développement d’une pêche de plaisance, du développement d’un tourisme halieutique, bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les industriels de la Pêche du thon qui s’approprient 89 % du quota). Cela pourrait même faire l’objet de procédures européennes pour "Atteinte au droit de la Concurrence" et "Abus de position dominante".
    Comment se fait-il qu’une branche industrielle de la pêche, peut s’approprier 89% d’une ressource qui appartient à tous.
    Il serait judicieux d’attribuer 10 % du quota pour la pêche de Loisir et "activités professionnelles de loisir", de façon à avoir "Une bague=1 poisson".
    Il serait bien plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues par exemple10 % du quota, sur le principe d’1 bague = 1 poisson afin de contrôler de manière efficace le nombre de poissons prélevés et donc de contrôler l’impact réel sur la ressource, et de moduler le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état de la ressource.
    L’argument qui consiste à dire qu’en domaine de pêche, le suivi des prises se fait sur le poids et non sur le nombre d’individus capturés, ne tient pas s’agissant du thon rouge : Les pêcheurs professionnels sont capables de compter jusqu’à 100 ou 200 après un coup de senne, en complément de la pesée au débarquement.
    - Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.

    Merci d’être à l’écoute des plaisanciers

  •  NON au Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025, le 6 mars 2025 à 12h33
    Je m’oppose à ce projet qui me semble en total décalage avec le poids de la pêche de loisir et sportive en France. Le quota de 1% n’est pas du tout satisfaisant, 5% serait un minimum nécessaire. La pêche plaisance permet une approche plus durable de la prise des thons rouges de part son mode de pêche à la canne. Permettre une prise par an et par bateau déclaré constituerait une bonne approche. La période de prise ne prend pas assez en compte le déplacement migratoire des thons rouges le long de nos cotes et crée une différence importante entre Méditerranée, Atlantique et Manche. Une consultation a pour but de faire évoluer les dispositions au regard des arguments débattus, mais il ne semble pas du tout en être ainsi, puisqu’au fil des ans les plaisanciers ne sont pas écoutés. Il serait temps que cela change. D.Auguet Président de l’Afup adhérant à la FNPP
  •  Spoliation habituelle de la mer par nos hommes politiques , le 6 mars 2025 à 12h16
    Comme a l habitude nos hommes politiques aidés par des pseudos scientifiques avident de subvention privatisent les ressources halieutiques mais le plus malheureux c est qu ils ne font que les appauvrir ….la pêche de loisir représente environ 10 % des prélèvements et meme en L interdisant cela ne réglerait pas le problème de la surpêche….c est encore une fois gérer par des politiciens de la ville qui ne connaissent rien a la pêche malheureusement et nous privent de la liberté de pêcher ….
  •  Pour la pêche du thon , le 6 mars 2025 à 12h05
    Le premier Bonjour, Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes : Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte. Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous semblez sinon continuer à privilégier sans partage. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas ! Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration. Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?… "on a suivi la procédure et « la consultation a bien eu lieu" mais qu’au final, « désolé", comme par le passé …"on ne tient pas compte des avis " Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif. Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel. Le second Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025. L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication : Le quota de 1 % est inadmissible. Il décourage toute pratique sereine et tout développement de cette pêche, alors que la ressource est abondante. Il ne permet en pratique que la prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il empêche le développement d’une pêche de plaisance, du développement d’un tourisme halieutique, bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les industriels de la Pêche du thon qui s’approprient 89 % du quota). Cela pourrait même faire l’objet de procédures européennes pour "Atteinte au droit de la Concurrence" et "Abus de position dominante". Comment se fait-il qu’une branche industrielle de la pêche, peut s’approprier 89% d’une ressource qui appartient à tous. Il serait judicieux d’attribuer 10 % du quota pour la pêche de Loisir et "activités professionnelles de loisir", de façon à avoir "Une bague=1 poisson". Il serait bien plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues par exemple10 % du quota, sur le principe d’1 bague = 1 poisson afin de contrôler de manière efficace le nombre de poissons prélevés et donc de contrôler l’impact réel sur la ressource, et de moduler le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état de la ressource. L’argument qui consiste à dire qu’en domaine de pêche, le suivi des prises se fait sur le poids et non sur le nombre d’individus capturés, ne tient pas s’agissant du thon rouge : Les pêcheurs professionnels sont capables de compter jusqu’à 100 ou 200 après un coup de senne, en complément de la pesée au débarquement.
    - Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.
  •  Propositions de la Fédération Française de Pêche en Apnée. , le 6 mars 2025 à 12h02

    Madame la Ministre,

    Par la présente, je souhaite répondre à la consultation publique concernant l’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon rouge en 2025.

    Cette réponse se fait au nom de la Fédération Française de Pêche Sportive en Apnée (FFPSA).

    Nous avons pris connaissance de la décision de la DGAMPA, tout en constatant un déséquilibre de considération entre les différentes parties prenantes.

    La FFPSA obtiendrait, dans la répartition proposée dans cet arrêté, un quota annuel national de 388kg, soit 0.58% des 67 tonnes allouées à la pêche non commerciale en France en 2025.

    Concernant notre réponse à la consultation publique, veuillez trouver ci-après les positions et les propositions de la FFPSA.

    1. Concernant la répartition basée uniquement sur les antériorités de capture

    La méthode de répartition choisie pour la répartition et la distribution du quota est celle des antériorités de capture. Ainsi, compte tenu des captures effectuées par la FFPSA en 2023 (1119kg, 100% du quota consommé) et en 2024 (1056kg, 97,7% du quota consommé), le chiffre proposé pour notre fédération ne respecte pas ce principe des antériorités de capture. A noter qu’en 2023 et 2024, le quota alloué à la FFPSA représentait 1.65% du quota annuel national dédié à la pêche non commerciale.

    En 2024, nous avons appliqué une gestion transparente et exemplaire des déclarations de capture. De nombreuses communications, en interne ainsi que sous forme de prise de parole publiques de son président, ont été faites pour insister sur l’importance de déclarations de captures rapides et justes.

    Témoignage de l’efficacité de cette politique, le poids moyen des thons débarqués par la FFPSA (67,56kg), est proche du poids moyen déclaré par les détenteurs d’autorisations de capture non affiliés à une fédération (60,55kg). Ce poids moyen est par ailleurs comparable au poids des débarquements sous criée de la pêche pro illustrant la cohérence des déclarations de la fédération.

    La FFPSA a par ailleurs été la première et la seule Fédération à clore la période de pêche, avant consommation complète de son quota et avant la date de fermeture, afin d’éviter tout risque de dépassement. Pour rappel, à la même période, les autres fédérations avaient consommé seulement 50% du quota qui leur était attribué.

    Nous avons donc démontré nos capacités à gérer efficacement et de manière totalement transparente le quota alloué. Il n’y a donc pas de motivations objectives pour justifier la diminution de notre part de quota, au regard des antériorités de capture.

    Par conséquent, à titre principal et au vu des éléments ci-dessus exposés, il convient de préconiser a minima pour la FFPSA l’attribution d’un quota de thon rouge aligné sur ceux de 2023 et 2024, soit un quota de 1100kg pour la saison 2025.

    2. Concernant les spécificités de la pêche sous-marine pour la pêche du thon rouge

    Dans le cadre d’une pêche non commerciale et d’une consommation familiale, la capture d’un thon rouge en pêche sous-marine est parfaitement pertinente.

    En effet, la pêche sous-marine est une technique de pêche extrêmement sélective, extrêmement dépendante des conditions météorologiques, et particulièrement adaptée aux enjeux actuels en matière de conservation et de gestion des ressources. La pratique du pêcher-relâcher, avec les taux de survie aléatoires que cette pratique peut entraîner sur une espèce aussi fragile que le thon rouge, est par essence proscrite dans notre discipline. Chaque capture est unique, et ne peut faire l’objet d’un rejet en attendant la capture d’un autre spécimen d’une taille jugée plus convenable. En pêche sous-marine, la sélection se fait avant la capture, sans impacter d’autres spécimens que celui qui sera finalement conservé et donc décompté du quota.

    Etant ultra-dépendants des conditions météorologiques, le nombre de sorties possibles est réduit, et par la même occasion le dérangement de la ressource en thon mais également d’autres espèces.

    Il est constant que la pêche sous-marine figure parmi les modes de pêche les plus sélectifs, et démontre d’une incidence réduite sur l’environnement. Au surplus, il s’agit d’une méthode de pêche traditionnelle, présentant des connaissances, un savoir-faire, des techniques sélectives et préservées d’une génération à l’autre.

    3. Concernant l’application de la législation européenne et nationale

    Il convient de rappeler ici qu’en matière de pêche, au regard de l’article 3 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), l’Union dispose d’une compétence exclusive dans le domaine de la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche.

    Pour exercer cette compétence, elle peut adopter des règlements, qui sont de portée générale, obligatoires dans tous leurs éléments, et d’application directe dans tout Etat membre.

    Concernant la pêche récréative, celle-ci est une composante de la politique commune de la pêche, comme l’indique le règlement (UE) n°2023/2842 du 22 novembre 2023 dans ses considérants 51 et suivants. Elle relève donc de la compétence exclusive de l’Union Européenne.

    Concernant la pêche au thon rouge, le règlement (UE) 2023/2053 établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée, du 13 septembre 2023, modifié par le règlement 2024/897 du 13 mars 2024, s’applique à la pêche récréative comme le dispose son article 2.

    Au regard de l’article 23 de ce même règlement, les États membres ont la possibilité d’allouer un quota spécifique de thon rouge à la pêche récréative. Le cas échéant, l’article 24 dispose que cette pêche est soumise à autorisation, autorisations qui sont délivrées aux navires aux fins de la pêche récréative.

    L’autorisation de pêche doit en tout état de cause respecter des principes généraux de modalités d’attribution de pêche. Selon cette méthodologie, l’article 12 du règlement (UE) précité dispose que les États membres « utilisent des critères transparents et objectifs, y compris les critères à caractère environnemental, social et économique, et ils s’efforcent de répartir aussi les quotas nationaux équitablement entre les différents segments de flotte, en tenant particulièrement compte de la pêche traditionnelle et artisanale, et de proposer des incitations destinées aux navires de pêche de l’Union qui déploient des engins sélectifs ou qui utilisent des techniques de pêche ayant des incidences réduites sur l’environnement. ».

    Les dispositions précitées sont bien d’application direct (CAA de TOULOUSE, 1ère chambre, 28/03/2024, 21TL03940) l’arrêté du 10 février 2017 de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer "établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge" a été annulé sur ces fondement. Ainsi, il convient bien de favoriser les pratiques de pêches les plus alignées sur les critères du règlement européen précité.

    Enfin concernant les motivations, la FFPSA ne dispose pas des motivations de l’administration concernant la répartition des sous quotas notamment au regard des dispositions des articles R. 921-35 et suivants du code rural et de pêche maritime. Une telle approche s’apparente à une violation des dispositions de l’article R 921-40 du même code dans la mesure ou par analogie :

    "Lorsqu’un producteur rejoint une organisation de producteurs ou en démissionne, ses antériorités sont prises en compte pour le calcul de la part relative annuelle de cette organisation de producteurs à compter du premier jour de l’année de gestion du quota concerné. Il en va de même quand il n’était pas antérieurement adhérent à une organisation de producteurs ou qu’il démissionne d’une organisation de producteurs sans ré-adhérer à une nouvelle."

    Il ressort que la fédération dispose bien du quota qu’elle a consommé lors des précédentes sessions et qu’au surplus la confédération mer et liberté doit à cet effet être amputé des mêmes quotas.

    Par conséquent, dans le cadre de la mise en place au niveau national d’un quota spécifique de thon rouge alloué à la pêche récréative, il est constant que la pratique de la pêche sous-marine est alignée avec les dispositions de l’article 12 précité.

    Dès lors, à titre subsidiaire, il apparait essentiel de quantifier l’attribution du quota à la FFPSA en tenant compte des spécificités de la pratique telles que considérées par le droit de l’Union.

    Je tiens à vous remercier par avance pour votre considération, et me tiens naturellement à votre disposition pour tout besoin d’information complémentaire. Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de mes sincères salutations

    Éric GERAULT
    Président

  •  Pêche au thon pêche loisir , le 6 mars 2025 à 11h51
    Serait ce une blague 1% pour la pêche de loisir ? L’aspect économique que génère la plaisance vous y pensez ? Votre but est d’arrêter la plaisance ? Vous pensez à l’aspect écologique de la façon dont pêche les professionnels ? Il serait temps de sortir de vos bureaux et prendre en compte la realitée !
  •  Projet thon rouge 2025, le 6 mars 2025 à 11h48
    Bonjour Je suis totalement en désaccord avec ce projet qui n’évolue pas d’une année sur l’autre malgré nos remarques répétées. Les quotas de 1% pour la pêche sportive et récréative sont toujours insuffisants car cela ne représente en moyenne qu’un thon pour 4 bateaux. Il faudrait que ce quota puisse passer à 4ou 5% soit une bague par bateau. Il n’est nullement mentionné la taille ou le poids minimal du thon .Il est donc possible de prélever pour cette année des thons à partir de 8kg comme les professionnels ? Les captures mortes issues d’un pêcher relâcher doivent faire l’objet d’une déclaration alors la détention à bord et le débarquement est interdit est une mesure qui ne vise qu’à punir et réduire les quotas … Voilà succinctement mes oppositions à ce projet qui risque comme les autres années de ne servir à pas grand-chose
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge, le 6 mars 2025 à 11h46
    Je soussigné, EUSEBE Dominique, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Je dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. Il est inadmissible que des pêcheurs professionnels se servent sur le quota des plaisanciers La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. La date de fermeture au 10 octobre est trop tôt pour les pécheurs de la Manche et Nord atlantique
  •  consultation pêche récréative thon rouge, le 6 mars 2025 à 11h42
    Bonjour, Je pratique la chasse sous-marine depuis plus de quarante ans sur la Corse, je peux vous affirmer que j’observe très fréquemment des individus de grosse taille dans moins de 20 mètres de fond et près du bord surtout en hiver et printemps. Je ne comprends pas pourquoi l’accès à cette ressource désormais abondante est aussi réduite pour les pêcheurs récréatifs. Donc je ne suis pas favorable à ce projet d’arrêté en l’état. Il faudrait (comme cela ne se fait jamais) consulter les pratiquants et les associations. Comme pour le corb, les mérous, la langouste, le homard, les décisions sont prises sous la pressions des lobbies et d’études scientifiques orientées. Sincères salutations
  •  Avis très défavorable à ce projet d’arrêté , le 6 mars 2025 à 11h40
    Encore 1 année supplémentaire où vous proposez la spoliation de la ressource, par la pêche professionnelle ! Ce quota de 1% est inadmissible au regard du poids sociaux économique que représente la pêche du thon rouge par la plaisance ! Pêche qui de surcroît est largement plus ecoresponsable que la pêche professionnel (chalut et senne) ! 1 minimum de 10% du quota alloué à la pêche de plaisance serai cohérent et permettrai à chaque bateau de prélever 1 poisson par an sans critère de poids ou de taille !!! Les dates de pêche sont inadmissible également pourquoi les professionnels(hormis la senne)n’ont plus de restriction de dates, pourquoi nous pénaliser et nous punir vis à vis des professionnels ! De plus pourquoi les pêcheurs non fédérés ont droit à si peu de bague alors qu’ils sont majoritaires ! La répartition des bagues doit être plus équitable. Enfin pourquoi ne pas créer 1 application mobile type "chasseadapt" qui marche très bien pour la chasse ou on pourrait déclarer la prise avant même le retour à quai, le suivi du quota ou du nombre de poisson pêché serai en temps réel pour les services de l’état sans avoir à gérer toute cette paperasse et ces bagues….
  •  Thon rouge, le 06/03/2025, le 6 mars 2025 à 11h20
    Madame, Monsieur L’arrêté 2025 pour la pêche du thon rouge dénigre encore de la pêche de loisirs et de la petite pêche. Quota d’un 1% inadmissible au vue de du nombre de bateau et de la manne financière apportée par la pêche de loisirs dans les caisses de l’état. Arrêt de la pêche à 80% : oui, peut-être mais à ce moment là, re-définition de la date de fermeture, il faut prolonger pour atteindre les 100%, comme en 2023 ou comme ce fût le cas pour les pêcheurs professionnels qui ont eu une rallonge de 0.5t par bateau artisanaux l’an dernier alors qu’il avait épuisé leur quota. Comptabilisé le no-kill : le poisson, s’il arrive rapidement au bateau repart dans des bonnes conditions. Par contre, faire la chasse sur les réseaux sociaux à ce qui le monte sur le bateau pour le relâcher serait plus judicieux. Comptabilisé les thons capturés pour être mis en nasse en Méditerranée : comment se fait-il que ce quota ne rentre pas dans les quotas des senneurs? Déséquilibre pour la répartition des bagues entre la région Atlantique et Méditerranée, adapter les périodes de capture pour la région Atlantique qui est pénalisée au vu des dates de migration de ce poisson qui reste tard sur la partie atlantique nord française avant de migrer. Cordialement PA
  •  Arrêté pêche de loisir, le 6 mars 2025 à 10h59
    Bonjour je tiens a donner mon ais sur le nouvel arrêté de pêche de loisir au thon rouge encore une année de plus je suis contre cette arrêté qui n attribue que 1 % du quota de pêche la répartition est relativement injuste . Sans compter l impact économique de la pêche de loisir. 1 poisson par ans et par bateau serai plus juste.
  •  Pêche récréative au thon, le 6 mars 2025 à 10h55
    Ce projet veut limiter encore un peu plus la pêche de loisir avec un quota déjà ridicule. La FNPP à laquelle j,adhère, gère cette pêche de manière consciencieuse pour éviter tout abus. Notre association ( 25 inscrits au thon) a un quota de moins d’une centaine de kilo par ans soit un thon, aussi nous ne risquons pas de mettre la ressource en peril. Sans vouloir s’opposer à la pêche professionnelle il faut reconnaître qu’elle n’est pas sélective.
  •  Consultation publique pêche récréative thon rouge 2025, le 6 mars 2025 à 10h23
    Je soussigné, JANISCZAK Philippe, membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge., le 6 mars 2025 à 10h04

    Bonjour,

    Voici quelques années que je suis membre d’une association de pêche de loisir. Ma motivation première était de pouvoir réaliser et réussir ma passion pour la mer et pour la pêche de loisir, à travers l’expérience des autres et le partage des connaissances, et ce pour la préparation des générations futures. j’ai tout de suite observé que nous partagions tous cette idée de mieux comprendre la mer, et son environnement économique (pêche professionnelle), la vie animale et végétale, l’éco système qui la composent.
    Autrement dit, je partage avec beaucoup d’autres, le respect de cette nature et donc les cadres et règlementations qui en régissent les contours.
    Seulement depuis quelques temps la législation ne cessent d’être restrictive, voire punitive, tellement contraignante et perd de son sens. Ce monde de l’interdit, des règles à outrance, de la culpabilité, à force, finit par faire disparaitre les engagements sincères de la plupart d’entre nous.
    Dans l’exemple du thon rouge, et ce n’est pas le seul, alors que sa population augmente, la pêche de loisir se trouve limitée dans des proportions inadmissibles, comme si le quota allouée à cette activité (0,1% de l’ensemble), devenait la solution au problème de la sur-pêche, dont la pêche de loisir serait responsable???? Allons ! un peu de bon sens, un peu moins de politiquement correct, et un peu moins de duperie. Qui peut croire que l’attribution d’un nombre de bague est un gage de bonne intention?
    Sur cette même affaire, à quoi ressemble cette idée du no-kill???? rejeter un poisson mort dans l’eau n’a aucun sens.
    Il y a des choses simples, comme le respect des périodes de reproduction (pour tout le monde), la taille des poissons( pour tout le monde), des datas fiables (pour tout le monde).
    Cordialement
    B.G

  •  Thon rouge , le 6 mars 2025 à 09h55

    Suite à la parution des arrêtés pour la pêche de loisir du Thon rouge, je me permets de vous adresser quelques remarques sur la pertinence de ces articles.
    Il y a un déséquilibre très important entre le quota alloué à la pêche professionnelle et la pêche de loisir . Je ne pense pas que pêchant à la canne le thon rouge , l’ensemble des pêcheurs de loisir risqueraient de faire disparaitre l’espèce à la différence de la pêche professionnelle au chalut et autres moyens de pêche professionnelle.

    Les périodes de pêche ne correspondent pas à la migration des rouges qui se fait en fin de saison pour l’atlantique ( de mis aout à début novembre)

    Déséquilibre pour la répartition des bagues entre la région Atlantique et Méditerranée .

    Le projet d’introduire dans les quotas les thons morts en no kill que l’on doit remonter à bord et déclarer , amenuisera les quotas loisir (article 4) . En effet lorsque l’on ramène un thon au bateau et qu’on le relâche sans le monter à bord on ne peut savoir s’il est mort ou s’il est simplement fatigué !!!

    Je pense qu’il serait nécessaire et important de rectifier les quotas , la répartition des bagues entre Atlantique et Méditerranée , de modifier les périodes de capture à bord pour la région Atlantique qui est pénalisée au vu des dates de migration de ce poisson ,et de supprimer l’introduction dans les quotas les poissons morts en No kill .

    Je vous prie d’accepter l’expression de mes salutations distinguées .

    Rudy ATTAL

  •  Projet thon rouge pour 2025, le 6 mars 2025 à 09h47
    Pourquoi si peu de quota pour les pécheurs plaisanciers ? Pour encourager le braconnage ? Pour dissuader les particuliers de profiter également de la mer et de ses ressources ? Faudra-t-il obtenir l’indépendance de la Bretagne pour obtenir du pouvoir jacobin quelques considération concernant les demandes légitime du peuple ?
  •  Avis sur arrêté , le 6 mars 2025 à 09h38
    Je suis contre car ce projet ne prend pas en compte les pros.
  •  projet d’arrete pour la peche au thon rouge, le 6 mars 2025 à 09h34
    il n’y a aucune amelioration dans cet arrete. je suis évidemment contre la sagesse voudrait que soit autorise : un poisson maille par bateau et par an Pourquoi arreter la peche a 80 % de la consomation du quota .Dans notre region nous suivons au jour le jour les prises dans la derniere semine .Nous n’avons jamis depasse le quota .Je suis bien place pour le dire c’est moi qui tient les comptes pour PACA depuis 2 ans Je suis au comite directeur de la FNPP et je ne pense pas que vous ayez beaucoup de probleme avec notre federation.
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 6 mars 2025 à 09h32
    Ce projet est une ineptie faite par des bureaucrate Tout d’abord alloué 1% au plaisancier : on ne fait pas l’aumône , le quota eu égard au nombre de club et plaisancier ferait qu’à minima on irait pêcher un thon tous les 5 à 10 ans Ce n’est pas comme cela que l’on protègera l’espèce en permettant au industriel de la pêche une destruction massive du thon rouge , systématiquement mort y compris quand ils en prennent trop . Je demande perso 5 % de quota et une diminution pour les destructeurs .