Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

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Commentaires

  •  Pêche thon rouge, le 7 mars 2025 à 12h53
    Juste pour informer que je suis contre ce projet .Voilà 2 ans que je ne peux pêcher ce poisson car pas toujours disponible en début de saison ,et , quand je veux reessayer ,plus possible car quota épuisé . Les 1% qui nous est donné est vraiment insufisant et en plus ,cette année on ne pourra utiliser que 80% du quota . Je ne penses pas que ce soit les plaisanciers qui mettent l’espèce en danger . Cordialement .
  •  projet d’arrêté pêche loisir thon rouge 2025, le 7 mars 2025 à 12h19
    Je soussigné, Duval Paul, membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’année précédente éditée par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  je m oppose au projet d arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l année 2025, le 7 mars 2025 à 12h16
    la pêche de loisirs a sa petite échelle permet de faire vivre les différents acteurs du monde nautique,elle permet d échanger avec d autre passionné leur expériences de pêche. de s informer sur ce loisirs récréative. je ne pense pas piller les ressources que la mer nous offre,voila pourquoi je trouve cette décision très injuste,cette pêche très occasionnel et très réglementé, va devenir très rare et réservé au professionnels exclusivement. ce nouveau quota, est incompréhensible. j espère que votre décision final sera revu a la hausse, cordialement un petit pécheur de loisirs
  •  consultation thon rouge, le 7 mars 2025 à 12h14

    Bonjour,
    Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes :
    On y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que non seulement le poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle, mais aussi par son impact social large et familial qui multiplie le mécontentement provoqué s’il advenait qu’une fois de plus nos commentaires resteraient lettre morte.

    Il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous semblez sinon continuer à privilégier au niveau de la pêche professionnelle en particulier les senneurs et pélagiques, sans partage. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 5% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas !

    Concernant la maille de ces poissons pourquoi les canneurs et pécheurs à la ligne professionnels bénéficient d’une maille à 8 kg contre 30 KG pour les autres??? encore une discrimination de plus. une maille à 15 kg pour tous serait plus appropriée et permettrais de laisser les plus gros sujet gros reproducteurs plus tranquilles.

    Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour !

    Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration.
    Je suis totalement perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations.

    c’est purement une consultation de forme car vous semblez n’avoir aucune envie d’écouter qui que ce soit même si l’ensemble des avis sont négatifs…Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?… "on a suivi la procédure et « la consultation a bien eu lieu" mais qu’au final, « désolé", comme par le passé …"on ne tient pas compte des avis "

    Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif.

    Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire, une administration qui n’écoute pas seulement les lobbies.

  •  Consultation thon rouge, le 7 mars 2025 à 12h00
    Je soussigné, …TEISSEIRE Eric .., membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  Propositions de la Fédération Française de Pêche Sportive en Apnée, le 7 mars 2025 à 11h22

    Madame la Ministre,

    Par la présente, je souhaite répondre à la consultation publique concernant l’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon rouge en 2025.

    Cette réponse se fait au nom de la Fédération Française de Pêche Sportive en Apnée (FFPSA).

    Nous avons pris connaissance de la décision de la DGAMPA, tout en constatant un déséquilibre de considération entre les différentes parties prenantes.

    La FFPSA obtiendrait, dans la répartition proposée dans cet arrêté, un quota annuel national de 388kg, soit 0.58% des 67 tonnes allouées à la pêche non commerciale en France en 2025.

    Concernant notre réponse à la consultation publique, veuillez trouver ci-après les positions et les propositions de la FFPSA.

    1. Concernant la répartition basée uniquement sur les antériorités de capture

    La méthode de répartition choisie pour la répartition et la distribution du quota est celle des antériorités de capture. Ainsi, compte tenu des captures effectuées par la FFPSA en 2023 (1119kg, 100% du quota consommé) et en 2024 (1056kg, 97,7% du quota consommé), le chiffre proposé pour notre fédération ne respecte pas ce principe des antériorités de capture. A noter qu’en 2023 et 2024, le quota alloué à la FFPSA représentait 1.65% du quota annuel national dédié à la pêche non commerciale.

    En 2024, nous avons appliqué une gestion transparente et exemplaire des déclarations de capture. De nombreuses communications, en interne ainsi que sous forme de prise de parole publiques de son président, ont été faites pour insister sur l’importance de déclarations de captures rapides et justes.

    Témoignage de l’efficacité de cette politique, le poids moyen des thons débarqués par la FFPSA (67,56kg), est proche du poids moyen déclaré par les détenteurs d’autorisations de capture non affiliés à une fédération (60,55kg). Ce poids moyen est par ailleurs comparable au poids des débarquements sous criée de la pêche pro illustrant la cohérence des déclarations de la fédération.

    La FFPSA a par ailleurs été la première et la seule Fédération à clore la période de pêche, avant consommation complète de son quota et avant la date de fermeture, afin d’éviter tout risque de dépassement. Pour rappel, à la même période, les autres fédérations avaient consommé seulement 50% du quota qui leur était attribué.

    Nous avons donc démontré nos capacités à gérer efficacement et de manière totalement transparente le quota alloué. Il n’y a donc pas de motivations objectives pour justifier la diminution de notre part de quota, au regard des antériorités de capture.

    Par conséquent, à titre principal et au vu des éléments ci-dessus exposés, il convient de préconiser a minima pour la FFPSA l’attribution d’un quota de thon rouge aligné sur ceux de 2023 et 2024, soit un quota de 1100kg pour la saison 2025.

    2. Concernant les spécificités de la pêche sous-marine pour la pêche du thon rouge

    Dans le cadre d’une pêche non commerciale et d’une consommation familiale, la capture d’un thon rouge en pêche sous-marine est parfaitement pertinente.

    En effet, la pêche sous-marine est une technique de pêche extrêmement sélective, extrêmement dépendante des conditions météorologiques, et particulièrement adaptée aux enjeux actuels en matière de conservation et de gestion des ressources. La pratique du pêcher-relâcher, avec les taux de survie aléatoires que cette pratique peut entraîner sur une espèce aussi fragile que le thon rouge, est par essence proscrite dans notre discipline. Chaque capture est unique, et ne peut faire l’objet d’un rejet en attendant la capture d’un autre spécimen d’une taille jugée plus convenable. En pêche sous-marine, la sélection se fait avant la capture, sans impacter d’autres spécimens que celui qui sera finalement conservé et donc décompté du quota.

    Etant ultra-dépendants des conditions météorologiques, le nombre de sorties possibles est réduit, et par la même occasion le dérangement de la ressource en thon mais également d’autres espèces.

    Il est constant que la pêche sous-marine figure parmi les modes de pêche les plus sélectifs, et démontre d’une incidence réduite sur l’environnement. Au surplus, il s’agit d’une méthode de pêche traditionnelle, présentant des connaissances, un savoir-faire, des techniques sélectives et préservées d’une génération à l’autre.

    3. Concernant l’application de la législation européenne et nationale

    Il convient de rappeler ici qu’en matière de pêche, au regard de l’article 3 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), l’Union dispose d’une compétence exclusive dans le domaine de la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche.

    Pour exercer cette compétence, elle peut adopter des règlements, qui sont de portée générale, obligatoires dans tous leurs éléments, et d’application directe dans tout Etat membre.

    Concernant la pêche récréative, celle-ci est une composante de la politique commune de la pêche, comme l’indique le règlement (UE) n°2023/2842 du 22 novembre 2023 dans ses considérants 51 et suivants. Elle relève donc de la compétence exclusive de l’Union Européenne.

    Concernant la pêche au thon rouge, le règlement (UE) 2023/2053 établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée, du 13 septembre 2023, modifié par le règlement 2024/897 du 13 mars 2024, s’applique à la pêche récréative comme le dispose son article 2.
    Au regard de l’article 23 de ce même règlement, les États membres ont la possibilité d’allouer un quota spécifique de thon rouge à la pêche récréative. Le cas échéant, l’article 24 dispose que cette pêche est soumise à autorisation, autorisations qui sont délivrées aux navires aux fins de la pêche récréative.
    L’autorisation de pêche doit en tout état de cause respecter des principes généraux de modalités d’attribution de pêche. Selon cette méthodologie, l’article 12 du règlement (UE) précité dispose que les États membres « utilisent des critères transparents et objectifs, y compris les critères à caractère environnemental, social et économique, et ils s’efforcent de répartir aussi les quotas nationaux équitablement entre les différents segments de flotte, en tenant particulièrement compte de la pêche traditionnelle et artisanale, et de proposer des incitations destinées aux navires de pêche de l’Union qui déploient des engins sélectifs ou qui utilisent des techniques de pêche ayant des incidences réduites sur l’environnement. ».

    Les dispositions précitées sont bien d’application direct (CAA de TOULOUSE, 1ère chambre, 28/03/2024, 21TL03940) l’arrêté du 10 février 2017 de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer "établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge" a été annulé sur ces fondement. Ainsi, il convient bien de favoriser les pratiques de pêches les plus alignées sur les critères du règlement européen précité.

    Enfin concernant les motivations, la FFPSA ne dispose pas des motivations de l’administration concernant la répartition des sous quotas notamment au regard des dispositions des articles R. 921-35 et suivants du code rural et de pêche maritime. Une telle approche s’apparente à une violation des dispositions de l’article R 921-40 du même code dans la mesure ou par analogie :

    "Lorsqu’un producteur rejoint une organisation de producteurs ou en démissionne, ses antériorités sont prises en compte pour le calcul de la part relative annuelle de cette organisation de producteurs à compter du premier jour de l’année de gestion du quota concerné. Il en va de même quand il n’était pas antérieurement adhérent à une organisation de producteurs ou qu’il démissionne d’une organisation de producteurs sans ré-adhérer à une nouvelle."

    Il ressort que la fédération dispose bien du quota qu’elle a consommé lors des précédentes sessions et qu’au surplus la confédération mer et liberté doit à cet effet être amputé des mêmes quotas.

    Par conséquent, dans le cadre de la mise en place au niveau national d’un quota spécifique de thon rouge alloué à la pêche récréative, il est constant que la pratique de la pêche sous-marine est alignée avec les dispositions de l’article 12 précité.

    Dès lors, à titre subsidiaire, il apparait essentiel de quantifier l’attribution du quota à la FFPSA en tenant compte des spécificités de la pratique telles que considérées par le droit de l’Union.

    Je tiens à vous remercier par avance pour votre considération, et me tiens naturellement à votre disposition pour tout besoin d’information complémentaire. Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de mes sincères salutations

    Éric GERAULT
    Président

  •  Quota de 1% et décompte des poissons déclarés mort dans le quota., le 7 mars 2025 à 11h20
    Le quota de 1% est insuffisant et créé de la frustration dans les équipages. Les regroupements nécessaires de pêcheurs pour obtenir une bague dépasse le nombre d ocupants permit dans les petites embarcation ce qui créé une inégalité entre les grosses embarcations des équipages plus aisés et les plus modestes. Cette augmentation du quota pourrait être compensée par une augmentation de la maille pour les pêcheurs professionnels, alignée sur celle imposée aux particuliers. Un juvénile reste un juvénile quelque soit le pêcheur. Concernant le décompte du quota des poissons morts en période de no kill, c’est irréalisable et non contrôlable. Par définition il est inutile d’interdire ce que l’on ne peut pas contrôler. Augmenter les quota de pêche et la période de pêche avec capture limiterait le nombre de poissons morts en no kill.
  •  Consultation au projet de pêche du thon rouge 2025, le 7 mars 2025 à 10h33
    Adhérent à la FNPP et membre d’une association de plaisanciers de pêche de loisir, je m’oppose à ce projet. Le quota de 1% alloué aux pêcheurs plaisanciersest insuffisant, il serait plus judicieux et équitable de l’augmenter à 5%par rapport au quota des professionnels. Les mesures de déclarations de pêche sous 48h me semblent inefficaces et inciteraient à la fraude. Privilégier la déclaration immédiate de la prise ou du rejet par photo D. Maître
  •  Prd’arrête de la pêche du thon rouge , le 7 mars 2025 à 10h32
    Bonjour je sous signé mr Diego didier Je ne suis pas d’accord avec le cotat de 1 % attribué au pêcheurs de loisirs. En effet la pêche de loisirs génére une économie bien plus importante ( bateau, acastillage, matériel, guides, séjours… ) que la pêche professionnelle du thon rouge, cette pêche professionnelle enrichi une centaine de personnes tout au plus. C’est pourquoi je demande l’attribution d’une bague par bateau ce qui correspond à un poisson par bateau en ayant fait la demande sans distinction de poids. Scientifiquement comme pour la gestion de toutes espèces c’est bien le nombre d’individus qui doit être comptabilisé et pas le tonnage final.
  •  Pêche thon rouge, le 7 mars 2025 à 10h29
    Juste pour informer que je suis contre ce projet .Voilà 2 ans que je ne peux pêcher ce poisson car pas toujours disponible en début de saison ,et , quand je veux reessayer ,plus possible car quota épuisé . Les 1% qui nous est donné est vraiment insufisant et en plus ,cette année on ne pourra utiliser que 80% du quota . Je ne penses pas que ce soit les plaisanciers qui mettent l’espèce en danger . Cordialement .
  •  Pêche thon rouge, le 7 mars 2025 à 10h27
    Juste pour informer que je suis contre ce projet .Voilà 2 ans que je ne peux pêcher ce poisson car pas toujours disponible en début de saison ,et , quand je veux reessayer ,plus possible car quota épuisé . Les 1% qui nous est donné est vraiment insufisant et en plus ,cette année on ne pourra utiliser que 80% du quota . Je ne penses pas que ce soit les plaisanciers qui mettent l’espèce en danger . Cordialement .
  •  quota thons rouges manche, le 7 mars 2025 à 09h32

    bonjour,

    Tout d’abord je souhaite saluer la gestion du thon rouge, le plan de gestion a permis de recouvrer des stocks significatifs, c’est un succès,

    Pêcheur en manche ouest, nous avons en 2024 croisé de nombreuses chasses de thons rouges, c’est extraordinaire !!

    Le quota attribué, ne nous permet pas de prélèvement (2024 - 680kg) entre Brest et Dieppe, la méditerranée se partage 23 tonnes, chaque bateau en méditerranée prend traditionnellement un thon !!

    Du fait de cet écart énorme et de la ressource présente en manche, il serait bon de revoir sérieusement à la hausse les quotas de manche

    Vous remerciant

  •  Opposition au projet de plan de gestion du thon rouge 2025, le 7 mars 2025 à 09h31

    Je m’oppose fermement à ce projet pour plusieurs raisons.

    Premièrement, en demandant de déclarer les poissons morts attrapés dans le cadre du attraper-relâcher afin de les inclure aux quotas, vous reconnaissez implicitement l’impact de cette pratique sur la mortalité des poissons. Impact que nous, pêcheurs de loisir, connaissons depuis fort longtemps. De fait, vous admettez ouvertement qu’il est préférable qu’un poisson accidentellement mort soit remis à l’eau plutôt que consommé. Quel gaspillage ! Quelle honte ! Ceci résume à merveille toute l’ironie de la situation et la mainmise de la pêche professionnelle sur les décisions de nos dirigeants : il est visiblement préférable que les pêcheurs de loisir aient encore moins que rien, tant que cela sert la pêche professionnelle.

    Concernant la part du quota attribué à la pêche de loisir, soit 80% de 1% du quota total, autant dire RIEN. Ceci menant à l’attribution d’une seule bague de prélèvement pour 5 licenciés…. A titre de comparaison, savez-vous quelle est la règle générale opérant de l’autre côté de l’atlantique, pour ce même poisson ? Il est autorisé de prélever un poisson par jour et par bateau. Comment, pour une même espèce de poisson, nous pêcheurs de loisir Français, disposons d’un telle répartition des quotas ?

    De plus, je tiens à attirer votre attention sur le fait que pendant la période de capture, le thon rouge pêché par NOTRE flotte de pêche professionnelle le long de NOS côtes ne se retrouve pas sur nos étales ! Bien évidemment, il est vendu au plus offrant, majoritairement étrangers. On se retrouve donc à voir nos ressources naturelles pillées par quelques gros armateurs sans que la population puisse en profiter de quelque manière que ce soit. Est-ce normal ?

    Tout ceci est scandaleux. Un jour ou l’autre, nous demanderons des comptes, croyez moi.

    Je demande donc à ce que le sous-quota alloué à la pêche de loisir soit suffisant afin de mettre en place une politique de capture équivalente à ce qui se pratique pour ce même thon rouge chez nos voisins Américain, à savoir l’autorisation de prélèvement d’un poisson par jour et par bateau. Au passage, ceci règlerait le problème des poissons “relâchés” morts…

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge , le 7 mars 2025 à 09h04
    Bonjour, Comme depuis plusieurs années je m’élève à nouveau contre ce projet réglementant la pêche de loisir de prises de thon rouge en Méditerranée et comme toujours mon avis ainsi que ceux de nombreux autres pêcheurs ne sont pas pris en compte puisqu’aucun changement dans l’attribution des quotas n’a été constaté. En effet le quota de 1% alloué à la pêche de loisir est bien trop peu important en regard du quota de 99% permis aux professionnels. La pêche au thon est une activité amicale, convi- viale basée sur le respect du produit pêché et des espèces protégées. Un quota de 3 ou 4% ne pénaliserai en rien les professionnels, d’autant plus que selon les statistiques le nombre de thon est en augmentation en Méditerranée et ainsi il pourrait être attribué une bague par poisson pêché et non plus 10 bagues pour 70 ou 80 kg, ce qui est le cas actuellement. Je souhaiterais que les doléances émises par les " petits pêcheurs " soient enfin prises en compte et aboutissent à un résultat constructif et positif auprès de l’Administration chargée de la répartition des quotas.
  •  Allocation des quotas pour la pêche de loisir, le 7 mars 2025 à 08h59
    Bonjour, Pêcheur sous-marin affilié en club sur Rennes depuis de nombreuses années et encadrant, je m’étonne du très faible quota alloué à la pêche de loisir. Une répartition 90-10 serait plus équilibrée que 99-1 proposé actuellement. Pourquoi mettre un quota en tonnage et non pas en nombre d’individu pêché pour la pêche de loisir? Enfin la pêche sous-marine est une des méthodes de pêche les plus sélective et avec le moins d’impact sur le milieu naturel. Pourquoi ne pas mettre en avant ces méthodes de pêche?
  •  Participation à la consultation , le 7 mars 2025 à 08h59
    Je soussigné, …………………………………………, membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025, le 7 mars 2025 à 08h46
    Je sous signé, Mario CRESSENT, secrétaire de l’ADIC (association de défense des intérêts du COPERE) m’oppose à ce projet d’arrêté. Il est inadmissible qu’une consultation publique se déroule de la sorte, deux jours inaccessibles, bug sur bug, on ne sait pas si le commentaire est passé ou non, vous auriez voulu lasser pour ne pas dire écœurer le public d’y participer que vous n’auriez pas fait autrement. La seule pièce nécessaire à la bonne appréhension de la situation : la synthèse éditée par France Agrimer de la saison 2024 n’est encore une fois pas présente (en totale opposition à vos obligations définies par le code de l’environnement qui régit les règles des consultations publiques). Une consultation publique n’a de sens que si elle est facilement accessible et fluide dans sa mise en oeuvre et là force est de constater que ce n’est pas du tout le cas. Je demande donc qu’à l’avenir que toutes les consultations publiques d’une part soient normalisées (même méthode), centralisées par un seul service (un coup DIRM un coup DGAMPA, un coup DREAL, un coup DRIET…), accessibles par une adresse mail simple d’utilisation et que chaque document publique (ce qui est le cas de la synthèse de la saison 2024 de France Agrimer ) issu des données collectées par les premiers concernés par ce projet soient disponibles depuis le site au même titre que le projet d’arrêté en lui même. Il s’agit là de simplification administrative et de respect du code de l’environnement.
  •  cotat,et arret premature, le 7 mars 2025 à 08h41
    nous demandons une bague par autorisation, et pas d arrêt alors que les cotât sont pas atteint .
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 7 mars 2025 à 07h09
    Bonjour Monsieur, Je m’oppose au projet d’arrêté 2025 encadrant la pêche de loisir du thon rouge 2025.En effet après avoir frisé la catastrophe pour cette espèce avec des prélèvements inconsidérés des pêcheurs professionnels notamment en Méditerranée , après une période de fermeture et de repos biologique, les stocks ont commencés à se reconstituer. Aujourd’hui les thons sont revenus en nombre ( même s’il faut toujours surveiller la ressource ) , avec une aire de répartition toujours plus grande s’étalant du Sénégal à la Norvège et toujours plus gros ( donc de meilleur reproducteurs). Ces thons rouges, même s’ils sont de grands migrateurs, sont par le biais des balises GPS inféodés à des zones bien précises ; les thons présents en Europe ne côtoient pas ceux d’Amérique , ni ceux d’Océanie. C’est donc grâce à une bonne gestion Européenne que nous avons aujourd’hui la possibilité de revoir ces formidables poissons sur nos côtes. Le poids économique de la pêche de loisir dépasse désormais celle des professionnels, comment peut-on attribuer après de nombreuses années où les amateurs ont montré leur implication pour la connaissance de cette espèce (pose de tags) et leur respect de la réglementation , gracieusement 1% des quotas. La pêche à l’hameçon à toujours été une pêche écologique sans destruction des milieux, sans prélèvement délirant .La senne d’un pélagique capture sans discernement , ce que des centaines de pêcheurs à la ligne auraient pu prélever sur toute une saison. L’Irlande a bien compris le potentiel de la pêche de loisir et nombre de guides de pêche Français en ont fait leur fond de commerce alors que 10 ans auparavant , ils ne connaissaient cette espèce . Cordialement
  •  Je m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025., le 7 mars 2025 à 06h50
    la pêche de loisir ça développe des emplois pour le matériel,les bateaux,le tourisme,les déplacements dans des régions, pour des familles des groupe de personnes etc …)