Décret pris en application de l’article L. 110-4 du code de l’environnement et définissant la notion de protection forte et les modalités de la mise en œuvre de cette protection forte.

Consultation du 14/01/2022 au 05/02/2022 - 4087 contributions

La loi « climat et résilience » a inscrit dans le code de l’environnement (article L. 110-4) le principe de l’adoption d’une stratégie pour les aires protégées ainsi que les objectifs visés par cette stratégie, à savoir la couverture, par un réseau cohérent d’aires protégées en métropole et en outre-mer, sur terre et en mer, d’au moins 30 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou juridiction française. Ce réseau vise également la mise sous protection forte d’au moins 10 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction française.

Le présent décret a pour objectif de définir la notion de « protection forte », ainsi que les modalités de décompte des zones concernées par cette protection.

Le dossier de consultation comprend le projet de décret, un rapport de présentation détaillé et la stratégie nationale des aires protégées.

Partager la page

Commentaires

  •  Projet de décret : protection forte, le 27 janvier 2022 à 07h40
    Je considère que l’appauvrissement généralisé de la biodiversité dans les Aires Protégées françaises comme en dehors, n’a pas besoin d’un nouveau classement ou labellisation de nos Aires Protégées totalement artificiel. De plus, la distorsion entre Aires protégées qui, entre les régions, seront tantôt reconnues relevant de la « protection forte » ou n’en relevant pas, complexifiera encore notre système de protection. Enfin, utilisons déjà les outils de protection existants sans créer de nouveaux classements totalement arbitraires…
  •  NON au projet, le 27 janvier 2022 à 07h30
    Laissons au gens du cru la gestion de la nature et en aucun cas ne laissons prendre les décisions par des bureaucrates qui n’y viennent que pour les vacances.
  •  Monsieur , le 27 janvier 2022 à 07h13
    Comme d’habitude on entassent les réglementations sans appliquer celles déjà existantes pourquoi vouloir supprimer la vie traditionnelle de nos campagnes dont la chasse a toujours été paysan, populaire et héritée de la Révolution Française Au lieu d’opposer les défenseurs de la nature, gestionnaire, propriétaires, agriculteurs chasseur et écologistes non chasseurs, par des réglementations et autres lois pondues par le lobbying écologiste de bureau et des villes bien-pensants On ferait mieux de venir voir sur le terrain le travail réalisé par ceux qui vivent réellement avec la nature faites déjà appliqué ce qui existe Si aujourd’hui dans certaines régions et bien avant l’arrivée des neo ruraux écolos et bien pensants de la nature sans hommes , existe encore des zones de bio diversités et où le gibier et la faune prospèrent, c’est grâce à l’engagement des chasseurs sur le terrain et leurs implications dans la vie rurale et les campagnes
  •  Contre ce projet, le 26 janvier 2022 à 23h21
    Contre ce projet qui vient s ajouter aux sandwichs de zones de protection diverses et variées ou pour la plupart la biodiversité n’est pas plus sauvegardée. Commnencons déja par optimiser les zones déja existantes avant d’en créer de nouvelles limitant toujours plus le droit à la propriété et son exercice.
  •  Et si on laissait la nature faire …, le 26 janvier 2022 à 21h31

    Bonjour,

    le décret en l’état n’est pas suffisamment ambitieux pour garantir une protection forte de la nature. Il faut impérativement que dans ces futurs espaces de protection forte, la nature puisse évoluer librement, sans intervention humaine.
    Il faut laisser les dynamiques écologiques faire leur travail sans intervenir, c’est à dire interdire l’exploitation forestière, le pastoralisme, la chasse ou la pêche ; l’usage des herbicides, pesticides et fongicides. Sans cela, nous connaitrons la sixième extinction des espèces.

    Un espace de protection forte doit être une zone gouvernée par des processus naturels, et non pas une instrumentalisation et vision humaine.

    Les critères de classement de ces nouvelles zones doivent respecter en 1er lieu la vie de la faune sauvage et du vivant, leur habitat et leur déplacement en toute liberté, et interdir la chasse, la pêche, le pastoralisme ou la coupe de bois à minima.

    En outre des connexions réelles entre ces espaces doivent etre etablies, restaurees et/ou protegees à long terme : les trames vertes et bleus. Il faut en finir avec le grignotage des espaces naturels et et agricoles et la destruction des haies, des fosses et de la ripisylve.

    Cdlt,

  •  Le mille feuilles…, le 26 janvier 2022 à 21h01
    Bonjour, Je suis contre car rien que sur ma commune, un château classé sur la colline en face, un village classé, la montagne d’en face classée, le tout dans un PNR (Parc Naturel Régional) et par dessus une demande de classement à l’UNESCO….je pense que le mille feuilles a assez de couches.
  •  Contre ce projet, le 26 janvier 2022 à 20h59
    Différencier les activités de loisir comme la chasse qui a une empreinte écologique positive sur la biodiversité, et les activités et exploitations à caractère plus industriel serait à faire…
  •  Il faut suivre l’avis des experts et associations de protection de l’environnement, le 26 janvier 2022 à 20h46

    Le décret tel qu’il est publié ne me convient pas puisque la définition de la protection forte proposée à l’article 1er du décret n’est pas suffisamment ambitieuse en termes de protection.

    Je pense que dans les espaces de protection forte, la nature doit évoluer librement, sans intervention humaine. Il s’agit de créer les bonnes conditions pour que la nature reprenne son cours. Il faut laisser les dynamiques écologiques faire leur travail sans intervenir afin que la vie reprenne ses droits pour ensuite irriguer de vitalité les zones alentours. Je souhaite en effet que la protection forte française ne permette pas l’exploitation forestière, le pastoralisme, la chasse ou la pêche mais soit réservée exclusivement aux promenades de contemplation et aux sui et études scientifiques. C’est la seule façon de redonner de l’espace aux vivants non humains et de répondre en même temps aux deux urgences de notre planète : le changement climatique et la sixième extinction des espèces.

    Wild Europe en a donné une défition en 2012 : un espace de protection forte « est une zone gouvernée par des processus naturels. Il est non ou peu modifié et sans activité humaine intrusive ou extractive, habitat permanent, infrastructure ou perturbation visuelle.”

    Je suis cependant d’accord de conserver la notion de protection pérenne et de contrôle effectif des activités restantes, qui seraient uniquement de la balade de contemplation et des études scientifiques.

    Pour définir la protection forte à la française, je souhaite que l’on applique les critères de la classification internationale de l’UICN des catégories I et II (Aire protégée gérée principalement à des fins scientifiques ou de protection des ressources sauvages – Aire protégée gérée principalement dans le but de protéger les écosystèmes et à des fins récréatives).

  •  avis défavorable pour ce projet technocratique , le 26 janvier 2022 à 20h10
    Utilisons déjà les outils de protection existants sans créer de nouveaux classements totalement arbitraires…et arretons de vouloir mettre la nature sous cloche comme si l Homme n en faisait pas parti.
  •  il faut protéger encore plus, le 26 janvier 2022 à 19h58
    Dans les espaces de protection forte,(10%) il faut que la nature évolue sans intervention humaine (ni chasse, ni exploitation forestière, ni pastoralisme) afin de préserver des ilots de vie sauvage. Nous, les hommes , sommes responsables de grandes destruction de la vie sauvage par nos pollutions sur tout les milieux (terrestres et aquatiques). Lutter contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité est une urgence absolue qui conditionne notre propre survie. 10% de protection forte c’est vraiment le minimum ! Je souhaite donc les critères 1 et 2 de la classification internationale UICN Articles 2 et 4 : il ne faut pas compter en protection totale (et donc les retirer) les zones des parcs où l’on pratique des coupes de bois ou du pastoralisme. Ne pas respecter la vie sauvage , c’est fabriquer de nouvelles pandémies, comme nous le dénoncent les nombreux scientifiques interrogés par la courageuse journaliste Marie Monique Robin dans son livre "la fabrique des pandémies"
  •  Quelle protection forte ?, le 26 janvier 2022 à 19h49
    Premièrement cette protection forte doit être totale donc de la libre évolution. Deuxièmement Une protection intégrale de 10% du territoire me semble illusoire pour restaurer ce qui à déjà été détruit ni même préserver ce qui reste de biodiversité,(env 75% de la vie sauvage a déjà été détruite) Il est donc primordial de monter le niveau de protection des autres espaces y compris des terres agricoles, Car des îlots de biodiversité ne résisteront pas au milieu d’un désert. A savoir que c’est la densité maximum et la saturation de la vie sur la terre qui crée et préserve le climat.
  •  Non etr non, le 26 janvier 2022 à 19h40

    je partage completement ce point de vue, cela suffit car

    Parce que la protection de nos espaces ne doit pas se résumer à une mise sous cloche de quelques milieux disparates et servir de compensation à une urbanisation grandissante et à un droit à polluer.
    Parce que des hommes vivent dans ces milieux, y pratique l’agriculture, la chasse, la cueillette, l’exploitation forestière avec attention et préservation et que ce n’est pas à eux de supporter le rachat de conscience d’une majorité d’ignares des villes.
    Stop à la spoliation !
    Stop à l’échec de la mise sous cloche de l’environnement !

  •  Oui bien sur !, le 26 janvier 2022 à 19h39
    C’est 2022, faut protéger la nature au maximum contre pollution et sur-chasse !
  •  Laisser une place à la nature …, le 26 janvier 2022 à 19h36
    L’homme en a besoin …ne pas tout dominer et contrôler…respecter le monde végétal et animal pour vivre en harmonie avec soi-même en prenant de la distance avec les cruelles lois du marché international qui nous emprisonnent, corps et âme, méprisant notre recherche d’humanité.
  •  Sauvons nos vies liées à la bonne santé des écosystèmes, le 26 janvier 2022 à 19h29

    Je ne suis pas d’accord avec ce décret car la notion de protection doit permettre à la nature une libre évolution
    La nature doit pouvoir reprendre ses droits et ainsi restaurer un équilibre de l’écosystème qui sera ainsi bénéfique aux zones périphériques
    Les leçons que nous avons à tirer de cette pandémie c’est de respecter les zones naturelles (forêts,prairies,zones humides rivières,fleuves et espaces maritimes etc)pour permettre à la faune de se diversifier et de bénéficier d’espaces de vie adaptés et peut être ainsi éviter une trop grande proximité avec le genre humain et donc limiter les pandémies

    En ce qui concerne le terme “significativement limitée” dans l’article 1er je crains le pire dans son interprétation ,en effet ce type de formulation laisse libre cours à des interprétations qui peuvent porter préjudice à la mise en place d’une réelle action de rénovation des espaces naturels
    la définition de Wild Europe de 2012 : un espace de protection forte « est une zone gouvernée par des processus naturels. Il est non ou peu modifié et sans activité humaine intrusive ou extractive, habitat permanent, infrastructure ou perturbation visuelle.”est beaucoup plus précise et nous devons respecter les préconisations des scientifiques"libres" quant à leurs constats et préconisations

  •  CONTRE, le 26 janvier 2022 à 18h32
    une définition de « la protection forte » à géométrie variable selon les interprétations, va encore amplifier la dérive du contentieux que nous connaissons …
  •  Projet de décret pris en application de l’article L. 110-4 du code de l’environnement et définissant la notion de protection forte et les modalités de la mise en œuvre de cette protection forte., le 26 janvier 2022 à 18h05
    Je vote contre car il faut laisser les ruraux libre de faire ceux qu’ils veulent. Libertée !!!!
  •  Protection forte - Avis défavorable , le 26 janvier 2022 à 17h44
    Une définition des zones de protection forte à multiples interprétations. La complexité va encore engendrer de nombreux contentieux. DÉFAVORABLE.
  •  Avis défavorable, le 26 janvier 2022 à 17h30
    Il existe déjà de nombreux statuts de protection, je ne vois pas la plue-value de cet outil supplémentaire. De plus, on peut s’interroger sur l’impact de ces statuts sur la biodiversité car bien souvent, ce sont des espaces qui deviennent moins riches dans le temps. Est-ce dû à la gestion que l’on en fait, très certainement ! De plus, l’administration française est déjà submergée par les dispositifs, n’est ce pas là un ajout supplémentaire sans moyens humains et financiers. Sans compter que ce qui se gère bien par des détenteurs ou gestionnaires coûte moins cher à la collectivité. Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à ce projet.
  •  Fausse bonne idée !, le 26 janvier 2022 à 16h46

    Contre cette proposition, car les outils de zonage de protection existent déjà.
    Natura2000, Parc Naturel Régionaux, Parc Naturel Nationaux, Réserve Biotope, Site UNESCO naturel, …

    On rajoute encore à l’existant, c’est très français comme fonctionnement et au final cela brouille encore plus la lecture. Peut-être qu’il serait plus pertinent de rappeler ce qui est déjà en application et de mobiliser des moyens financiers et humains pour que les acteurs des aires protégés, puissent mener à bien leur mission.

    Il faut de la pédagogie, du temps, des moyens. Ce n’est pas la création d’un énième type de zonage qui va d’un coup être là solution miracle.