Décret pris en application de l’article L. 110-4 du code de l’environnement et définissant la notion de protection forte et les modalités de la mise en œuvre de cette protection forte.

Consultation du 14/01/2022 au 05/02/2022 - 4087 contributions

La loi « climat et résilience » a inscrit dans le code de l’environnement (article L. 110-4) le principe de l’adoption d’une stratégie pour les aires protégées ainsi que les objectifs visés par cette stratégie, à savoir la couverture, par un réseau cohérent d’aires protégées en métropole et en outre-mer, sur terre et en mer, d’au moins 30 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou juridiction française. Ce réseau vise également la mise sous protection forte d’au moins 10 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction française.

Le présent décret a pour objectif de définir la notion de « protection forte », ainsi que les modalités de décompte des zones concernées par cette protection.

Le dossier de consultation comprend le projet de décret, un rapport de présentation détaillé et la stratégie nationale des aires protégées.

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Commentaires

  •  Favorable , le 2 février 2022 à 11h57
    La libre évolution n’est pas synonyme de mise sous cloche excluant l’humain du territoire, mais plutôt d’une présence pacifique où les activités autorisées sont la présence à pied sur des sentiers dédiés ainsi que les études scientifiques. Les activités intrusives et extractives, à savoir la chasse, la pêche, l’exploitation forestière ou minière, l’agriculture, le pastoralisme, la sur-fréquentation sont donc à proscrire sur les espaces en libre évolution. Entre humains, animaux et écosystèmes, il n’existe qu’une seule santé
  •  Avis très favorable, le 2 février 2022 à 11h55

    C’est parce que les animaux ne causent pas qu’il faut plaider leur cause.

    Szczepan Yamenski

  •  Message et priorités de Jean-Michel Cousteau , le 2 février 2022 à 11h50

    Bonjour,

    Nous vous prions de bien trouver ci-joint un message de notre président Jean-Michel Cousteau, invitant à accélérer l’ambition et à développer la matérialité de nos actions de préservation de l’océan.

    Bien à vous,
    L’équipe Green Cross France et Territoires

     

    Appel de Jean-Michel Cousteau, lancé le 6 décembre 2021 à 18h30

    « Sauvons nos Océans »

    Nos océans sont en danger, et la décennie à venir est cruciale pour les sauver.

    Je plonge depuis l’âge de 7 ans, et j’ai appris à connaître l’océan, à l’aimer, donc à le respecter et à le protéger. J’ai vu que nos activités humaines mettent l’océan en danger, chaque jour davantage. Nous sommes arrivés à un stade d’urgence tant écologique, climatique, économique que sanitaire.

    Si je m’adresse à vous maintenant, c’est que nous pouvons agir, maintenant. L’océan se répare dès lors que l’on en prend soin, et en le protégeant, on se préserve soi-même. Plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons, et notre alimentation quotidienne sont issus de l’océan. L’eau que nous buvons, c’est l’océan.

    La décennie pour l’océan voulue par les Nations-Unies est désormais ouverte. La communauté internationale se doit de passer des paroles aux engagements et aux actions, maintenant. Nous sommes ce que nous sommes en train de faire, et nos actions pourront faire la différence.

    L’année 2022 verra se tenir au moins 5 rencontres internationales sur l’océan, dont le One Ocean Summit à Brest du 9 au 11 février, la conférence Our Ocean à Palau les 16 et 17 février, la Monaco Ocean Week du 21 au 25 mars, le Blue Climate Summit Tetiaroa du 14 au 21 mai, la conférence des Nations-Unies sur l’Océan à Lisbonne du 27 juin au 1er juillet et probablement d’autres événements….Ce ne peut plus être du « bla-bla », demandons à nos dirigeants d’agir, maintenant, fermement.

    C’est pourquoi je lance un appel aujourd’hui pour que, à l’occasion de la présidence française de l’Europe, 10 engagements soient pris dès maintenant et mis en œuvre d’ici à décembre 2022, le plus tôt étant le mieux :

    · Zéro plastique : la fin effective du plastique jetable et un engagement pour que zéro plastique ne finisse dans l’océan,

    · Zéro pêche illégale commercialisée : l’arrêt de la commercialisation du produit de la pêche illégale, et de toute pêche menacée au sens de l’UICN, avec affichage obligatoire et systématique du statut de l’espèce commercialisée,

    · Zéro cétacé en captivité : la fin de l’enfermement des cétacés et autres mammifères marins, et le développement de sanctuaires pour la fin de vie des mammifères marins actuellement enfermés,

    · Zéro exploitation minière des grands fonds : la signature et la ratification du moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins proposée à l’UICN lors du Congrès de Marseille,

    · Une Méditerranée et un Pacifique Sud préservés : la classification en zone ECA (haute qualité de l’air) de l’ensemble de la Méditerranée et au moins 5 % de la Méditerranée en Aires Marines Protégées (AMP) budgétées et correctement gérées en 2022, puis 10 % d’AMP correctement gérées en 2024, une gestion de la Mer de Corail à la hauteur des enjeux évoqués par son plan de gestion en 2014 et non encore mis en place, et la mise en réseau de nouvelles AMP y compris en Haute Mer dans le Pacifique Sud, par une coopération régionale accrue,

    · Moins de bruit sous-marin : un plan d’urgence priorisant la lutte contre le bruit sous-marin, en particulier sur le littoral,

    · Des eaux de qualité : une sanctuarisation de la qualité des eaux littorales, dans la continuité des #GreenCrossAct4Water,

    · Un transport de marchandise basse émission et novateur : la labellisation d’un transport de marchandises maritime « basses émissions », visible du donneur d’ordre comme du consommateur, qui deviendrait la norme en Europe avant 2030, et le développement du transport maritime à la voile comme moyen de propulsion principal ou secondaire par un plan de soutien opérationnel sur les 3 prochaines années,

    · Des plans de relance écologiquement ambitieux : la priorisation des financements des plans de relance sur la préservation de l’océan et du littoral, et l’arrêt définitif sur les marchés intérieurs et à l’exportation du tout financement public aux énergies fossiles et fissiles.

    · Une humanité préservée : la réaffirmation que la dignité de l’humanité passe par le respect des droits humains et des écosystèmes en mer, que ce soit dans les zones sous juridiction ou en haute mer.

    Nous ne pouvons rester dans l’inaction, ni face au climat, ni face à l’océan. Les jeunes nous poussent à agir, ce sont eux qui ont raison.

    Parce que je vais continuer à plonger et à préserver l’océan encore et encore, je vous rendrai compte de cet appel « Sauvons nos Océans », que j’adresse formellement ce jour aux chefs d’Etats et aux dirigeants d’entreprises de la Planète, et en particulier au Président de la République Emmanuel Macron qui présidera et ouvrira le One Ocean Summit, premier sommet international de l’année, à Brest et sous présidence française et européenne, le 11 février 2022.

    Jean-Michel Cousteau, Président-fondateur de Ocean Futures, Président de Green Cross France et Territoires

  •  avis defavorable, le 2 février 2022 à 11h46
    cela suffit les règlementations pour faire vivre des associations halte !! nous sommes les mieux placés pour gérer les espèces et cela depuis des décennies
  •  projet decret protections fortes, le 2 février 2022 à 11h44
    Avis très défavorable, Cette mise sous cloche de nos espaces où s’exercent nos activités traditionnelles qui n’ont jamais impacté notre environnement mais souvent protégé, est inadmissible. L’écologie et le respect de la biodiversité doivent être intégrés à toutes nos activités et territoire. Arrêtons de nous écarter de la nature en croyant nous en rapprocher et en devenant des contemplatifs…qui n’en font plus partie … Signé : Un acteur promeneur, chasseur, pêcheur, cueilleur et …protecteur.
  •  Avis favorable, le 2 février 2022 à 11h30
    Bonjour à tous, je tiens à rassurer les opposants à ce décret. Le but n’est pas de mettre sous cloche mais bien de protéger ensemble le peu d’espaces naturels qu’il nous reste et pour lesquels nous avons le devoir de les maintenir. Il est tout à fait envisageable de se promener, de pêcher, de chasser, d’exploiter la terre, d’exploiter le bois, etc…, il faut simplement apprendre à avoir les bonnes pratiques. Je suis favorable à ce décret, même s’il n’invente rien !!!!
  •  Honte , le 2 février 2022 à 11h28
    L homme est le seul responsable des dérèglements environnementaux. La destruction de l habitat des animaux a son profit à conduit à la situation actuelle, de soi disant surpopulation de gibier, et à leur présence en ville entre autres. Ou voulez vous qu ils aillent se nourrir puisque l homme leur enlevé leur territoire. Des pays, européens, arrivent à vivre en harmonie avec la nature, sans chasse. La France et ses dirigeants sont donc totalement stupides et irresponsables de ne pas s inspirer de ses modèles, la fierté u l ego sans doute. Honte d être française… point
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h28
    Contre ce Décret, pour que la Chasse, les traditions et la vie rurale, qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui perdurent.
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h24
    Vive la Chasse, les traditions et la vie rurale, qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui perdurent, contre ce Décret.
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h23
    Pour que la Chasse, les traditions et la vie rurale, qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui perdurent, contre ce Décret.
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h19
    Pour la Chasse et les traditions rurales, qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui vivent, contre ce Décret
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h17
    Pour qui les traditions rurales et la Chasse, qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui vivent, contre ce Décret
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h15
    Pour qui les traditions rurales qui ont fais ce que la nature est aujourd’hui vivent, contre ce Décret
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h14
    Pour qui les traditions rurales vivent, contre ce Décret
  •  Contre ce projet de décret tel qu’il est rédigé. , le 2 février 2022 à 11h12
    L’objectif à atteindre de 10% (des 30%) de zones de protection forte en 2030 peut l’être en s’appuyant sur ce qui est déjà reconnu comme tel dans l’alinéa I de l’article 2 pour les espaces terrestres. Nul besoin d’aller ouvrir la boîte de Pandore de l’alinéa II. Les espaces maritimes visés à l’article 3 alinéa II y sont placés d’emblée sans aucune analyse d’impact. C’est inadmissible.
  •  NON AU PROJET, le 2 février 2022 à 11h12
    Faut laisser aux gens compétents et responsables tels que les chasseurs et agriculteurs,gérer leur territoire. Ils en connaissent toutes leurs spécificités et leurs enjeux. Ils sont plus écologiques que certaines personnes qui se disent écolos, et qui n’ont aucune connaissance de la réalité du terrain.
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h12
    Pour qui les traditions vivent, contre ce Décret
  •  AVIS DEFARORABLE, le 2 février 2022 à 11h10
    Utilisons déja les outils de protection existants sans en créer de nouveaux.
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h09
    Contre ce Décret, Pour que vivent les Ruraux de leur passions
  •  Avis très défavorable, le 2 février 2022 à 11h08
    Contre ce Décret, marre des anti tout