Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

Partager la page

Commentaires

  •  Consultation publique pêche récréative thon rouge 2025, le 9 mars 2025 à 22h37
    Je soussigné, Jules HACHE, membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •   Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 9 mars 2025 à 21h52

    Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025.

    L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication :

    Le quota attribué à la pêche de loisir est ridicule. le thon est présent en grande quantité depuis plusieurs années.
    la pêche du thon fait vivre toute une économie, vendeur de bateau, magasin articles pêches,…plus besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des poissons hors normes.
    Même si la majorité des pêcheurs que je connaisse essaye de pratiquer une pêche responsable en pratiquant des relâches, un quota de 1 thon par bateau me semblerait être plus approprié ou du moins 1 bague = 1 poisson.
    le suivit sur le nombre de prises y serait beaucoup plus simple.

    Cette formule serait bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les professionnel et industriels de la Pêche du thon qui s’approprient la majorité du quota national.

    Il serait judicieux d’attribuer plus de quota pour la pêche de loisir et réduire le quota des industriels.

    - Il serait bien de reconsidérer la pêche plaisance et prendre en compte tous les retours sur ce projet 2025, dont certains je pense sont pertinents.
    En espérant que les différents arguments soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.

  •  Thon , le 9 mars 2025 à 21h51
    Je soussigné Baziret Dylan m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025
  •   Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 9 mars 2025 à 21h42

    Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025.

    L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication :

    Le quota attribué à la pêche de loisir est ridicule. le thon est présent en grande quantité depuis plusieurs années.
    la pêche du thon fait vivre toute une économie, vendeur de bateau, magasin articles pêches,…plus besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des poissons hors normes.
    Même si la majorité des pêcheurs que je connaisse essaye de pratiquer une pêche responsable en pratiquant des relâches, un quota de 1 thon par bateau me semblerait être plus approprié ou du moins 1 bague = 1 poisson.
    le suivit sur le nombre de prises y serait beaucoup plus simple.

    Cette formule serait bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les professionnel et industriels de la Pêche du thon qui s’approprient la majorité du quota national.

    Il serait judicieux d’attribuer plus de quota pour la pêche de loisir et réduire le quota des industriels.

    - Il serait bien de reconsidérer la pêche plaisance et prendre en compte tous les retours sur ce projet 2025, dont certains je pense sont pertinents.
    En espérant que les différents arguments soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.

  •  Commentaire sur l’arrêté de pêche du thon rouge, le 9 mars 2025 à 21h09

    Bonjour,
    Je soussigné, Frédéric ARTUR, membre du CPPR et du COPERE, suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes :
    Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle.
    Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous allouez à la pêche professionnelle. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas !
    Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! En effet, chaque année, le nombre de pêcheur souhaitant pêcher le thon rouge augmente, et le quota reste immuablement le même ce qui implique une baisse constante des possibilités de prélèvement d’un poisson par les adhérents.
    Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration.
    Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?
    Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif.
    Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel.
    Il serait donc temps que les choses évoluent positivement car tous les ans, nous avons l’impression que l’accès à la mer et à la ressource nous sont peu à peu confisqués par la non prise en compte des arguments sans cesse mis en avant. Ce manque d’écoute et de dialogue devient pesant.

    Cordialement.
    Frédéric ARTUR

  •  Consultation publique sur le projet d’arrêté sur la peche du thon rouge., le 9 mars 2025 à 21h08
    Gabin le dez membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Les quotas alloués pour les plaisanciers sont ridicules et les dates de prélèvements ne correspondent pas à la migration du thon rouge en Atlantique. Que dire de l’intérêt de déclarer les poissons mort en no kill hormis un fiasco annoncé !
  •  CONTESTATION PROJET D’ARRETE CAPTURE THON ROUGE, le 9 mars 2025 à 20h56
    Je suis contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 concernant la pêche aux thons rouges pour l’année 2025 pour les raisons suivantes : le quota de seulement 1% n’est pas assez élevé vu la bonne ressource du thon rouge ma pêche reste familiale et de loisir. Je ne comprend pas pourquoi la pêche de plaisance est de plus en plus restreinte. Je pense que 3 ou 4 % de quota pour la pêche aux thons rouges pour les plaisanciers serait plus approprié et le nombre de bagues augmenteraient en conséquence. PS : pour information 2 bateaux thoniers de l’Ile d’Yeu ont à eux 2 bientôt autant de quota que toutes la pêche plaisance de France, cela me paraît un peu injuste
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 9 mars 2025 à 20h41
    Bonjour Je suis contre l’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025. En effet, ce quota de 1% n’est pas acceptable.La ressource est abondante alors qu’il est possible qu’une prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il serait plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues. Nous consacrons beaucoup de notre temps et des moyens financiers. Ainsi nos efforts ne sont pas récompensés à la hauteur. Cordialement. Linda BOURGINE
  •  Pas d’accord , le 9 mars 2025 à 20h32
    Je suis contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025 . Nous sommes toujours brimés par des bureaucrates néophytes à nos pratiques de pêche , avec nos bateaux nous faisons vivres beaucoup de commerçants en tous genres, 1 pour cent de quota , c’est ridicule. , il faudrait un minimum de 4 a 5 % ce qui me paraît correct , nous les plaisanciers , nous sommes respectueux de la mer et de la pêche. Il faut abandonner les quotas au kilos et instaurer une bague - 1 poisson . Quand à la pêche du lieu c’est du grand n’importe quoi car quand vous remonter un lieu à la surface il meurt à 99% des cas , il y a des cerveaux bureaucrates qu’ils conseillent le no-kill !!! Ont marche sur la tête
  •  Avis , le 9 mars 2025 à 20h27
    un cotât ridicule accordé à la pêche de loisir au thon rouge que nous ne pouvons même pas atteindre car arrêter à 80% La pêche de loisir représente une activité qui anime de nombreux ports et qui représente une activité économique À la vue de ces quotas tous les navires ayant une autorisation de pêche au gros ne peuvent même pas prélever un poisson Et en plus maintenant l’on veut nous compter dans le quota les poissons relâché Je ne suis plus d’accord avec toutes ces contraintes de plus en plus nombreuses pour la pratique de la pêche de loisirs qui doit rester un moment de partage et de plaisir
  •  • Projet d’arrêté de pêche du thon 2025, le 09 mars 2025 à 20h00, le 9 mars 2025 à 20h25
    Bonjour, je tiens à exprimer ma désapprobation sur le quota d’attribution de 1% pour la pêche de loisir pour la saison 2025 qui me semble inéquitable en comparaison des quotas de la pêche professionnelle. Il faudrait réserver la pêche du Thon Rouge exclusivement à la "pêche à la ligne" y compris pour les "petits métiers" dans des zones suffisamment vastes (tout au moins sur l’arc Méditerranéen) durant un an ou deux ? Peut-être y verrions nous plus clair sur les responsabilités et l’impact de chacun sur la ressource. En bon pêcheur plaisancier éthique et responsable comme l’immense majorité des pêcheurs plaisanciers, je me suis toujours obligé à respecter les règles en vigueur pour toutes les pêches (en eau douce ou en mer). Je constate que les quotas diminuent régulièrement pour les plaisanciers malgré les dégâts qu’occasionne la pêche professionnelle et industrielle (hors petits métiers qui sont majoritairement respectueux des quotas et de leur environnement où zone de pêche). Je passe plus de temps à observer ce qui se passe lors de mes sorties, mon plaisir est souvent là… Bien évidemment, je suis pour que les contrôles soient fréquents et les infractions durement sanctionnées, je suis assez souvent contrôlé et cela se passe toujours très bien. J’ai bien conscience que la ressource est menacée mais mes observations me conduisent à penser que les plaisanciers sont bien les plus respectueux pour le maintien de cette précieuse ressource. Une augmentation à 10% des quotas plaisanciers compensée par une diminution de 10% des quotas pour les professionnels serait de nature à vérifier de quel côté se situent les excès. Il faudra pour cela accentuer les contrôles qui sont à mon sens trop peu nombreux et ne concernent que trop peu souvent les professionnels industriels. Les règles concernant la capture et la détention sont bien acceptées, une preuve par image localisée serait un plus pour permettre une gestion rigoureuse et responsable. La colère gronde sur les pontons et la quête d’une bague devient extrêmement difficile malgré la bonne volonté de chacun. La part marginale que représente le prélèvement de la pêche récréative ou de loisir ne peut être rendue responsable de la diminution des stocks mondiaux. Le no-kill est une bonne solution mais ne peut devenir « la règle ». Vous en souhaitant bonne réception. Rami la Boulange Frontignan
  •  laissez nous pêcher, nos prises sont infimes…, le 9 mars 2025 à 20h03
    le stock de thon rouge ne diminue pas et malgré cela nous n’avons que 1% des prises possible, restrictions a la fois dans le temps de pêche et dans le nombre de prises… ce n’est pas nous avec nos embarcations de loisir que risquons de faire disparaitre le thon rouge ou quelque autre poisson, c’est plus la pêche industrielle , les chaluts et autres filets dérivants qui ont un impact sur les stocks de poisson. Arrêtez de nous empêcher de pratiquer un loisir sain qui entraine des retombées économiques non négligeables, tout a fait d’accord pour punir sévèrement les abus mais pas que les nôtres, …
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge 2025, le 9 mars 2025 à 19h55

    Bonjour,

    Je souhaite exprimer mon mécontentement concernant le projet d’arrêté du 19 février 2025 sur la pêche de loisir du thon rouge pour la saison 2025. Nous sommes nombreux à nous inquiéter pour l’avenir de notre loisir, que nous pratiquons avec passion et respect de l’environnement. Cependant, l’arrêté nous accorde seulement 1 % du quota, bien que nous soyons de plus en plus nombreux à pratiquer cette pêche chaque année.

    Notre association compte une centaine d’adhérents, et beaucoup commencent à se lasser de ces règles inappropriées. Nous sommes des milliers en France à pratiquer ce loisir, avec un impact significatif sur l’économie locale (concessionnaires de bateaux et remorques, commerces nautisme, détaillants d’articles de pêche, ports de plaisance, etc.). Notre activité est bien plus responsable et sélective que la majorité des pêches professionnelles, qui reçoivent la quasi-totalité du quota.

    Il serait judicieux de réattribuer une partie du quota des pêches professionnelles non sélectives et peu respectueuses de l’environnement à la pêche de loisir. De plus, il serait pertinent de compter les prises de thon rouge en nombre d’individus plutôt qu’en poids, avec une règle simple une bague égale un poisson.

    Nos réclamations et inquiétudes sont légitimes, et j’espère une prise de conscience de la part de nos autorités étatiques.

    Bien à vous,

    Jérôme LEMESTRE

  •  projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, le 9 mars 2025 à 19h48

    Bonjour à tous
    Je suis contre le projet d’arrêté tel qu’il est pour les raisons suivantes :

    1 : les pêcheurs plaisanciers représentent qu’une faible quantité des prélèvements réalisés par les professionnels et les moyens techniques à leurs dispositions aujourd’hui, sans parler des bateaux usines qui évitent le retour au port pour certains…

    2 : les périodes de pêches ne correspondent pas à la présence des poissons pour toutes les régions de France, par exemple, sur Antibes ou je réside, les plus gros poissons approchent nos cotes en mars, avril, mai, juin , le "no kill" est interdit et la capture avec une bague est fermée.

    3 : La France fait partie de l’Europe, nos voisins directs pratiquent la pêche toute l’année avec une capture par jour autorisée à débarquer, de plus, nul besoin d’envoyer des documents, un simple appel à la VHF au port d’attache suffit.

    4 : la taille de capture légale est à 115 cm , 30 kilos pendant la période autorisée, ce qui veut dire qu’il est possible de conserver un géniteur qui a réussi à passer au travers des mails des filets ou des hameçons plutôt qu’un poisson de taille inférieur dont le nombre est en croissance permanente jusqu’à nuire à la présence de certaines espèces près de nos cotes.

    5 : je rejoins aussi mes confrères pêcheurs à propos de la fermeture de la période légale un vendredi, effectivement il existe des pêcheurs actifs et de plus en plus jeunes ( tant mieux ), fermer un Dimanche serait le bienvenu et un début d’écoute de nos réclamations.

    Je comprend que la mer est l’outil de travail pour certains mais n’oublions pas qu’elle est aussi un espace de liberté pour d’autres, le partage et le respect de celle-ci appartient à chacun avec le respect que nous devons lui rendre en retour pour sa générosité.

    Pour le bien de tous…
    DEDOU / ANTIBES

  •  Mécontentement face au projet du nouvel arrêté, le 9 mars 2025 à 19h34
    Ce projet est à mon sens inadapté. Le quota est trop faible pour la plaisance. Il est déjà compliqué d’obtenir une bague. Ce projet et la déclaration des poissons morts défalqués du quota sans aucune vérification va engendrer de fausses déclarations (personnes anti pêche, personnes jalouses et n’ayant pas obtenu de bague). A long terme, il n’y aura même plus de no kill possible.
  •  Peche du thon , le 9 mars 2025 à 19h27
    Il y a un problème pour moi dans la répartition des quotas au vu du temps que l’on passe sur l’eau et de la quantité de poissons présents sur les différentes zones. Une augmentation du quota seraitune bonne chose.
  •  Pêche du thon rouge, le 9 mars 2025 à 19h17
    Il serait nécessaire d’augmenter le quota pour la pêche de loisirs pour éviter que certains poissons qui sont pêchés en no kill et qui sont fatigué à la suite de combat se retrouve mort pour rien de plus limité ce combat à 45 minutes permettrait de relâcher plus facilement des poissons viables
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir de thon rouge pour 2025, le 9 mars 2025 à 19h14

    Bonjour,

    Je suis contre ce projet d’arrêté. Il ne tient pas compte des pêcheurs de loisir mais uniquement que des industriels. La distribution des quotas doit être revue pour un partage plus équitable de la répartition. Les pêcheurs de loisir pourraient, au minimum, avoir tous la possibilité d’une prise, le quotas d’un poisson par bateau et par an n’est pas exagéré.
    Cordialement,
    Laurent PEIGNON

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 9 mars 2025 à 19h05

    Madame, Monsieur,

    Je suis opposée à l’arrêté tel qu’il est aujourd’hui rédigé.
    En effet les quotas proposés, et seulement 1% distribué aux pécheurs de loisirs ne reflètent en rien la réalité économique de cette activité. La pêche de loisir, si elle était prise en compte au "réel" des pratiquants, révèlerait une part économique considérable. Il faut en effet arrêter de ne voir que les lobbies et la puissance des industriels mais bien ce qui se passe DANS LA VRAIE VIE !!! La pêche de loisir entraine toute une dynamique économique (achat du matériel de pêche, du bateau et tout ce qui en découle, l’activité de pêche récréative à un impact conséquent sur les activités portuaires par exemple), sociale ( maintien voir développement du tourisme halieutique qui maintien parfois nos littoraux en vie) et environnementale (la pêche de plaisance, est par définition moins polluante que la pêche industrielle et souvent beaucoup plus respectueuse des milieux).
    Il est grand temps que vous entendiez les citoyens et que vous acceptiez de prendre en compte leurs remarques.
    NON a cet arrêté en l’état, OUI à une distribution plus équitable du quotas basé sur le nombre de bateau, 1 bague pour 1 poisson pour 1 bateau.
    Cordialement,
    Emilie Peignon

  •  Arrêté thon rouge , le 9 mars 2025 à 19h04

    Pour commencer :
    - au jour d’aujourd’hui la pêche loisir représente que 1% du quota français … Pourquoi ? En sachant que la pêche loisir rapporte bien plus au niveau économique ( achat bateau , achat matériel, place au port pour le bateau , essence pour le bateau , mécanicien pour l’entretien moteur … Sans oublier la plaisance paye tous TTC et non pas HT …

    Deuxièmement vous souhaitez rendre obligatoire la déclaration d’un poisson pêché en no kill et relâcher mort , le but du no kill c’est de pêcher et de relâcher un poisson vivant …
    De plus vous compter déduire ces poissons mort déclaré et relâcher du quota des 1% de la pêche loisir kill … C’est aberrant … Déjà que vous arrêtez la pêche kill quand elle atteint 80% du quota , donc 1% du quota français pour la pêche plaisance c’est plutôt 0,8% maintenant plus les soient disant thon mort relâcher reparti nager …
    Si vous souhaitez qu’il y est plus de pêche plaisance faut le dire maintenant se serait plus simple …
    Et il ne faut pas oublier qu’il y a une atteinte des 80% par la non gestion des bagues DIRM et le dépassement systématique de ce quota non fédéré…

    Cordialement
    Jérémy Jacob
    Si sa continue vos règlementations, je vais préférer vendre mon bateau.