Projet de décret relatif aux modalités de mise en œuvre de la trajectoire nationale de réduction progressive des rejets aqueux de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées des installations industrielles

Consultation du 07/08/2025 au 05/09/2025 - 455 contributions

Contexte :

Plus connues sous le nom de PFAS, les per- et polyfluoroalkylées sont des substances aux propriétés chimiques spécifiques, utilisées dans de nombreux domaines industriels et produits de la vie courante. Ces substances sont extrêmement persistantes dans l’environnement.

Les sources d’émissions de PFAS dans l’environnement sont potentiellement nombreuses, sous différentes formes (rejets aqueux, rejets gazeux) : stations d’épuration des eaux usées des collectivités (en raison des produits utilisés par le grand public qui contiennent des PFAS), installations d’incinération et de traitement/recyclage des déchets, aéroports (en raison de l’usage des mousses anti-incendie pour les exercices ou en cas d’accident), zones de formation ou d’entraînement des services d’incendie et de secours (pour les mêmes raisons), sites militaires (notamment pour les mêmes raisons), friches industrielles, sites industriels, émissions par les objets ou produits de consommation courante lors de leur utilisation, usage en tant que produits phytosanitaires, etc.

Certains sites industriels fabriquent des PFAS, d’autres en utilisent en quantités plus ou moins importantes. Des PFAS se retrouvent alors dans les rejets aqueux de ces industries.

La loi no 2025-188 du 27 février 2025 visant à protéger la population des risques liés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) prévoit à son article 2 que la France se dote d’une trajectoire nationale de réduction progressive des rejets aqueux de PFAS des installations industrielles, de manière à tendre vers la fin de ces rejets dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi.

Le Gouvernement, sous l’égide du ministère de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche a, dès 2022, organisé l’action publique, pour notamment réduire à la source les émissions de PFAS dans l’environnement. Cette volonté politique s’est traduite par un plan d’action ministériel en janvier 2023. Elle a été ensuite renforcée et étendue à toutes les thématiques concernées par la présence de PFAS dans l’environnement au travers du plan d’action interministériel d’avril 2024.

Au regard du tissu industriel français, composé de plusieurs dizaines de milliers d’installations industrielles aux activités variées, potentiellement toutes exposées aux PFAS et de la disponibilité des bureaux d’étude à analyser ces substances, la capacité d’un suivi périodique exhaustif de l’ensemble de ces rejets aqueux industriels n’est pas acquise.

Par conséquent, avec ce manque de connaissance sur l’exhaustivité des sites industriels qui rejetteraient des PFAS, l’objectif de réduction à la source des émissions de PFAS a commencé, en 2023, par le lancement d’une campagne nationale de recherche des PFAS dans les rejets industriels, inédite à l’échelle internationale. Elle a consisté à rechercher l’éventuelle présence de PFAS dans les eaux résiduaires des activités industrielles, soumises à la réglementation des installations classées, les plus susceptibles d’être exposées à leur présence. Depuis fin 2023, c’est plus de 3000 établissements qui ont fait analyser leurs eaux résiduaires.

Les résultats de cette campagne montrent que près d’un établissement sur deux a retrouvé au moins une fois un PFAS dans ses eaux usées. Les PFAS mesurés ne sont pas nécessairement liés au procédé industriel, ils peuvent être présents dans l’eau d’alimentation du site. L’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) se mobilise fortement afin de s’assurer que les exploitants engagent les actions nécessaires pour identifier les sources afin de supprimer ou, à défaut, réduire à un niveau aussi bas que possible l’émission de PFAS.

À la faveur de cette action concrète, des réductions significatives des émissions de PFAS ont déjà été obtenues. Ces gestions au cas par cas et opérationnelles se poursuivent et sont pleinement compatibles avec l’objectif, fixé par le législateur, de tendre vers la fin de ces rejets.

En conséquence, en l’état des connaissances sur les rejets aqueux en PFAS des installations industrielles, issue notamment de l’action du Gouvernement engagée en 2023, le présent projet de décret définit une trajectoire de réduction globale, pour l’ensemble des sites industriels. Elle est inspirée par les informations et actions disponibles pour les sites industriels soumis à la campagne nationale PFAS, lancée en 2023 et concerne tous les composés chimiques qualifiés de PFAS, de manière à faire tendre les rejets aqueux industriels de ces substances vers zéro d’ici 2030.

Contenu du décret :

Le décret contient un article.

Il concerne les installations industrielles qui ont des rejets aqueux dans lesquels des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées sont présentes.

Toutes les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées sont concernées.

La trajectoire est précisée : elle consiste en une réduction des émissions de 70 % d’ici 2028 en prenant pour référence les émissions de 2023, telles que connues ou estimées, afin de tendre vers la fin de ces rejets en 2030.

Des PFAS peuvent être présents dans l’eau utilisée (eau prélevée dans un cours d’eau ou dans une nappe par exemple) par l’installation industrielle. Dans ce cas, pour l’appréciation du respect de cette trajectoire, la quantité de PFAS provenant de l’extérieur de l’établissement peut être déduite des rejets.

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Commentaires

  •  Principe de précaution. Santé publique., le 6 septembre 2025 à 01h20

    L’ensemble des PFAS doivent être interdit dans tout type d’utilisation, à minima par principe de précaution.

    La présence de PFAS dans l’eau potable doit être strictement contrôlée, les seuils abaissés et les rejets de PFAS dans l’eau sanctionné.

  •  Citoyenne concernée, le 5 septembre 2025 à 23h49
    Ce texte manque de précision au vu des dangers reconnus des PFAS, il n’y a pas d’objectif à mi-parcours pour initier rapidement une réduction des rejets, le champ d’application n’est pas bien défini et utiliser les émissions de 2023 comme année zéro laisse la possibilité à beaucoup d’acteurs de continuer à rejeter de grandes quantités de PFAS à court terme.
  •  Les PFAS tuent, le 5 septembre 2025 à 23h16
    De plus, il est nécessaire de modifier la définition des rejets considérés pour le calcul de la trajectoire, afin d’y inclure les PFAS issus des eaux d’approvisionnement de l’installation. L’exclusion de ces rejets ne se fonde sur aucune justification ni impossibilité technique ou scientifique liée à l’utilisation des procédés spécifiques de traitement des eaux. Dans une logique analogue à celles appliquées en droit des déchets, il est possible de considérer que les PFAS présents dans les eaux d’approvisionnement sont des déchets dont les industriels deviennent responsables (« détenteurs ») lorsqu’ils intègrent ces eaux à leurs process et les utilisent, et doivent ainsi les pré-traiter (ou du moins tendre vers le 0 rejet).
  •  PFAS industriels, le 5 septembre 2025 à 23h11
    Il faut cesser immédiatement cet empoisonnement de nos eaux, et les industriels doivent trouver immédiatement d’autres procédés pour palier à l’interdiction de ces PFAS. Allons nous laisser les populations se faire empoisonnées, comme avec le chlordécone aux Antilles. Ils fut un temps on punissait de mort les empoisonneurs, maintenant on les protèges ! On oubli de quantifier le coût de ces empoisonnements pour notre système de santé et c’est le citoyen qui paye et qui meurt , pour que des lobbies et les grosses fortunes s’enrichissent !
  •  PFAS INDUSTRIELS , le 5 septembre 2025 à 23h05

    Ce projet de décret n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. En effet, son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer de manière inadmissible.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance.

  •  Bien mais encore un trop faible encadrement des sources de pollution , le 5 septembre 2025 à 22h45
    Ce décret doit être rapidement accompagné de l’arrêté définissant toutes les valeurs restrictives et un agenda plus contraint pour limiter la source de pollution.
  •  décret pas du tout à la hauteur des risques, le 5 septembre 2025 à 22h38

    Ce projet de décret n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. En effet, son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer de manière inadmissible.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés. (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)

  •  Médecin, le 5 septembre 2025 à 22h37

    Sauvons notre population !
    Ce projet de décret n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. En effet, son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer de manière inadmissible.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés. (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)De plus, il est nécessaire de modifier la définition des rejets considérés pour le calcul de la trajectoire, afin d’y inclure les PFAS issus des eaux d’approvisionnement de l’installation. L’exclusion de ces rejets ne se fonde sur aucune justification ni impossibilité technique ou scientifique liée à l’utilisation des procédés spécifiques de traitement des eaux. Dans une logique analogue à celles appliquées en droit des déchets, il est possible de considérer que les PFAS présents dans les eaux d’approvisionnement sont des déchets dont les industriels deviennent responsables (« détenteurs ») lorsqu’ils intègrent ces eaux à leurs process et les utilisent, et doivent ainsi les pré-traiter (ou du moins tendre vers le 0 rejet). Dans le cas contraire, et donc en appliquant ce qui est actuellement prévu, ces rejets et leur gestion retomberont sinon sur les collectivités et les administrés.

  •  Principe de précaution. Santé publique., le 5 septembre 2025 à 22h32

    L’ensemble des PFAS doivent être interdit dans tout type d’utilisation, à minima par principe de précaution.

    La présence de PFAS dans l’eau potable doit être strictement contrôlée, les seuils abaissés et les rejets de PFAS dans l’eau sanctionné.

    Cordialement,

    Saïd Mazouzi

  •  Nécessité., le 5 septembre 2025 à 22h26
    Cette réduction des rejets est une nécessité. Elle doit être efficace.
  •  gestion des eaux de rejets : la responsabilité des industriels, le 5 septembre 2025 à 22h08
    Il faut de modifier la définition des rejets et inclure les PFAS issus des eaux d’approvisionnement des installations. L’exclusion de ces rejets ne se fonde sur aucune justification ni impossibilité technique ou scientifique. Il faut considérer les PFAS présents dans les eaux d’approvisionnement comme des déchets dont les industriels deviennent responsables lorsqu’ils intègrent ces eaux à leurs process et les utilisent. Il est à leur charge de les pré-traiter avant tout rejet. En ne faisant rien, ces rejets et leur gestion retomberont sur les collectivités et les administrés, ce qui inacceptable.
  •  STOP au PFAS - soyons ambitieux, le 5 septembre 2025 à 22h03

    Ce projet n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. Son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer.

    Afin de respecter l’esprit de la loi, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun pour toutes les installations industrielles
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et doit intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés.

  •  Guy Bauguen - Hauts-de-France, le 5 septembre 2025 à 22h01

    Bonjour,

    L’état de l’eau est enfin devenu un sujet de préoccupation majeure en ce qui concerne la santé publique.
    Si la volonté affichée dans le décret est d’atteindre 70% de réduction des émissions de PFAS dans les rejets industriels d’ici à 2028, il me semble nécessaire de définir des objectifs ambitieux communs pour toutes les installations industrielles.
    Pour cela, il convient d’en clarifier le champ d’application en fixant :
    - un premier point de la trajectoire au milieu de 2026,
    - un dispositif obligatoire de surveillance plusieurs fois par an dans chaque installation afin de contrôler la réduction des émissions selon une méthode qui doit être définie par arrêté, en prenant en compte les 34 PFAS actuellement surveillés.(https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)

    De plus, il est nécessaire de reconsidérer la définition des rejets afin d’intégrer les PFAS issus des eaux d’approvisionnement des installations industrielles,qui sont des déchets dont la gestion doit incomber aux industriels et non aux citoyens.

    Cordialement

  •  Préconisations pour améliorer et préciser ce décret :, le 5 septembre 2025 à 21h59

    Ce projet de décret n’est pas à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles car son périmètre d’application est flou. En outre, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer avec toutes les conséquences connues sur la santé des populations riveraines et et sur les éco-systèmes.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles. En effet, l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années.
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés. (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)

  •  des précisions sont nécessaires, le 5 septembre 2025 à 21h53

    Le projet de décret n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles.
    Son périmètre d’application est flou,
    IL faut une trajectoire dynamique à court terme, mais le texte proposé ne le permet pas ; les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer .

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés. (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)

  •  Avis de Roxane Crottier-Combe, citoyenne soucieuse de la santé de tous, le 5 septembre 2025 à 21h48
    La feuille de route visant à la réduction des rejets aqueux de PFAS des industriels telle que décrite dans le présent décret est imprécise notamment en termes d’installations concernées, d’outils de mesure, de calendrier et d’objectifs quantifiables. Par exemple, les rejets de référence qui sont ceux de 2023, sont bien souvent non connus par les industriels. Le décret doit être plus détaillé et doit fixer un échéancier avec des objectifs mesurables en valeur absolue et non en pourcentage.
  •  application stricte de la loi PFAS, le 5 septembre 2025 à 21h46

    bonjour
    Ce projet de décret n’est pas du tout à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. En effet, son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer de manière inadmissible.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés. (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france)
    merci

  •  Demande corrections, le 5 septembre 2025 à 21h43
    Je souhaite que soient ajoutés : un premier point de la trajectoire à mi 2026 ; un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles à chaque point de la trajectoire ; une surveillance pérenne et un contrôle de la réduction des émissions de PFAS incluant a mimima les 34 PFAS actuellement surveillés. Notre Affaire à je souhaite aussi que soit modifié la définition des rejets considérés pour le calcul de la trajectoire, afin d’y inclure les PFAS issus des eaux d’approvisionnement.
  •  Famille Moster-Stephan, le 5 septembre 2025 à 20h11

    Ce projet de décret n’est pas à la hauteur des enjeux liés aux émissions de PFAS par les installations industrielles. En effet, son périmètre d’application est flou, la trajectoire proposée ne permet pas une dynamique à court terme, les méthodes de calcul ne sont pas explicitées de manière applicable et elle laisse les plus gros pollueurs continuer à polluer de manière inadmissible.

    Afin de respecter l’esprit de la loi à savoir une réduction significative et rapide des rejets de PFAS, je propose :
    - d’ajouter un premier point de la trajectoire à mi 2026
    - de mettre à chaque point de la trajectoire un objectif commun et ambitieux pour toutes les installations industrielles (l’objectif proposé basé sur les émissions 2023 laisse la possibilité aux plus gros pollueurs de continuer à polluer de manière inadmissible pendant encore plusieurs années)
    - d’ajouter un dispositif obligatoire de surveillance afin de contrôler la réduction des émissions dont la méthode doit être définie par arrêté et devra a minima intégrer les 34 PFAS actuellement surveillés.

  •  Stop aux PFAS, le 5 septembre 2025 à 19h59
    La loi doit être beaucoup plus exigeante pour interdire les PFAS le plus rapidement possible