Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025
Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions
La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.
Ce projet d’arrêté est pris en application de :
• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025
Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.
Dispositions de l’arrêté :
Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.
• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.
• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).
LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.
Commentaires
Je vous adresse ci-joint ma réponse à la consultation publique concernant le projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025. Le texte proposé me semble inacceptable pour plusieurs raisons, et je m’oppose à sa publication.
Tout d’abord, le quota de 1 % est totalement disproportionné et inapproprié. Il décourage tout développement de la pêche de loisir et limite de manière quasi totale les possibilités de prélèvement, alors même que la ressource en thon rouge est abondante. En pratique, cela ne permettrait qu’une prise tous les 10 ans par bateau. Ce quota bloque l’essor d’une pêche de loisir qui pourrait favoriser un tourisme halieutique respectueux de l’environnement, bien plus soucieux de la préservation de la ressource que les pratiques industrielles. Ces dernières, en capturant 89 % du quota, exploitent la ressource de manière excessive, et cela pourrait d’ailleurs être considéré comme un abus de position dominante ou une atteinte au droit de la concurrence sur le plan européen.
Il est incompréhensible qu’une industrie de la pêche s’arroge une part aussi importante d’une ressource commune, au détriment des pêcheurs de loisir. Afin de favoriser un meilleur équilibre, il serait plus judicieux d’allouer 10 % du quota à la pêche de loisir et aux “activités professionnelles de loisir”. Une approche basée sur le principe d’« 1 bague = 1 poisson » permettrait un suivi plus précis, en attribuant un nombre suffisant de bagues pour contrôler efficacement le prélèvement et évaluer l’impact réel sur la ressource. Cette mesure devrait également permettre d’adapter le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état des stocks.
Enfin, l’argument avancé par certains selon lequel le suivi des captures se ferait uniquement en fonction du poids des poissons ne tient pas dans le cas du thon rouge. Les pêcheurs professionnels sont parfaitement capables de compter les poissons, même lors de captures massives. De plus, les prises peuvent être enregistrées précisément en complément de la pesée lors du débarquement.
Il serait enfin temps que les remarques et suggestions formulées dans les consultations publiques, qui sont souvent pertinentes, soient réellement prises en compte par les autorités, et non simplement ignorées ou laissées sans réponse dans les archives d’un ministère.
Membre – TFDT BZH 44
Club de pêche de plus de 90 adhérents – Loire-Atlantique
Affilié FNPP (Fédération nationale de la plaisance et des pêches en
Mer)
Je vous adresse ci-joint ma réponse à la consultation publique concernant le projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025. Le texte proposé me semble inacceptable pour plusieurs raisons, et je m’oppose à sa publication.
Tout d’abord, le quota de 1 % est totalement disproportionné et inapproprié. Il décourage tout développement de la pêche de loisir et limite de manière quasi totale les possibilités de prélèvement, alors même que la ressource en thon rouge est abondante. En pratique, cela ne permettrait qu’une prise tous les 10 ans par bateau. Ce quota bloque l’essor d’une pêche de loisir qui pourrait favoriser un tourisme halieutique respectueux de l’environnement, bien plus soucieux de la préservation de la ressource que les pratiques industrielles. Ces dernières, en capturant 89 % du quota, exploitent la ressource de manière excessive, et cela pourrait d’ailleurs être considéré comme un abus de position dominante ou une atteinte au droit de la concurrence sur le plan européen.
Il est incompréhensible qu’une industrie de la pêche s’arroge une part aussi importante d’une ressource commune, au détriment des pêcheurs de loisir. Afin de favoriser un meilleur équilibre, il serait plus judicieux d’allouer 10 % du quota à la pêche de loisir et aux “activités professionnelles de loisir”. Une approche basée sur le principe d’« 1 bague = 1 poisson » permettrait un suivi plus précis, en attribuant un nombre suffisant de bagues pour contrôler efficacement le prélèvement et évaluer l’impact réel sur la ressource. Cette mesure devrait également permettre d’adapter le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état des stocks.
Enfin, l’argument avancé par certains selon lequel le suivi des captures se ferait uniquement en fonction du poids des poissons ne tient pas dans le cas du thon rouge. Les pêcheurs professionnels sont parfaitement capables de compter les poissons, même lors de captures massives. De plus, les prises peuvent être enregistrées précisément en complément de la pesée lors du débarquement.
Il serait enfin temps que les remarques et suggestions formulées dans les consultations publiques, qui sont souvent pertinentes, soient réellement prises en compte par les autorités, et non simplement ignorées ou laissées sans réponse dans les archives d’un ministère.
Membre – TFDT BZH 44
Club de pêche de plus de 90 adhérents – Loire-Atlantique
Affilié FNPP (Fédération nationale de la plaisance et des pêches en
Mer)
Bonjour,
Je tiens à exprimer ma totale opposition au projet d’arrêté du 19 février 2025 concernant la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il est incompréhensible que les plaisanciers se voient allouer un quota aussi minime de seulement 1%, alors même que leur poids économique est bien supérieur à celui de la pêche professionnelle. De plus, l’impact social de cette activité est largement sous-estimé : la pêche de loisir touche un nombre considérable de familles et de pratiquants qui sont directement affectés par ces décisions. Le mécontentement généré par cette situation serait d’autant plus important si nos remarques restaient une nouvelle fois sans réponse.
En outre, il est indéniable que la pêche pratiquée par les plaisanciers, en termes de respect de la biodiversité et de gestion des espèces, est beaucoup plus sélective et responsable que celle opérée par les professionnels, qui capturent 99% du quota. Ce point devrait, selon moi, justifier une révision significative du quota alloué aux plaisanciers, qui devrait être porté à au moins 3% ou 4%, voire plus. Cela permettrait au minimum de garantir un poisson ou une bague par bateau et par an, ce qui est actuellement loin d’être le cas.
Aujourd’hui, pour que ce système soit réellement équitable, il serait nécessaire que chaque bateau inscrit dans notre association attende plus de 10 ans avant d’avoir la possibilité de pêcher un thon ou de recevoir une bague. Une telle situation est clairement insoutenable et ne reflète en rien l’équilibre que l’on devrait chercher à instaurer.
En tant que responsables dans nos associations de pêcheurs plaisanciers, nous œuvrons sans relâche pour favoriser le respect mutuel et le dialogue entre les différents acteurs de ce secteur, qu’il s’agisse des professionnels ou de l’administration. Cependant, je suis une nouvelle fois perplexe face à la démarche qui nous est présentée dans cette consultation. Avant même d’ouvrir un véritable dialogue sur l’évolution du quota au-delà des 1%, on nous propose déjà une répartition des bagues, apparemment figée entre la confédération et les fédérations. N’est-ce pas là une manière de montrer qu’aucune concertation réelle n’aura lieu, tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs concernés ? Il semble qu’une fois de plus, nous soyons invités à une consultation vide de sens, où les avis des parties prenantes seront ignorés, comme cela a déjà été le cas par le passé.
Enfin, il est évident que les quotas proposés ne tiennent pas compte du nombre réel de bateaux inscrits, comme cela a été observé lors des années précédentes. Toutefois, nous pouvons noter que certaines périodes de prise ont été adaptées, ce qui va dans le bon sens.
Dans un contexte où une administration réellement à l’écoute des citoyens est plus que nécessaire, il est regrettable de constater que, faute de cette attention, le mécontentement des citoyens se manifeste de manière de plus en plus forte, notamment par le vote pour des partis extrêmes. Ce phénomène n’est pas souhaitable et ne fait qu’aggraver la situation dans le contexte européen et international actuel.
Je vous prie d’agréer, l’expression de mes salutations distinguées.
Membre – TFDT BZH 44
Club de pêche de plus de 90 adhérents – Loire-Atlantique
Affilié FNPP (Fédération nationale de la plaisance et des pêches en
Mer)
Madame la Ministre,
En tant qu’adhérent de la Fédération Française de Pêche Sportive en Apnée (FFPSA) et employé de Beuchat, une marque française de matériel de pêche sous-marine, je souhaite apporter ma contribution à la consultation publique concernant l’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon rouge (Thunnus thynnus) en 2025. En tant que membre actif de la FFPSA et de la FFESSM, et père de famille, je suis particulièrement concerné par la gestion durable des ressources marines et la possibilité de nourrir ma famille de manière naturelle.
La répartition proposée des quotas pour 2025 alloue à la FFPSA un quota annuel national de 388 kg, soit 0,58 % des 67 tonnes dédiées à la pêche non commerciale en France. Permettez-moi de vous exposer plusieurs points importants concernant cette répartition.
**Contexte et Répartition des Quotas :**
La méthode de répartition basée sur les antériorités de capture ne semble pas refléter les captures effectuées par la FFPSA en 2023 (1119 kg, 100 % du quota consommé) et en 2024 (1056 kg, 97,7 % du quota consommé). En 2023 et 2024, notre quota représentait 1,65 % du quota annuel national, et la FFPSA a démontré sa capacité à gérer efficacement et de manière transparente ces quotas.
Aujourd’hui, il n’y a pas assez de bagues pour les thons afin que tous les membres de ma fédération, la FFPSA, puissent en obtenir une par an. C’est pourquoi je demande que le quota soit augmenté au-delà des 1100 kg, afin de permettre à chaque membre de bénéficier de cette ressource de manière équitable.
**Gestion Transparente et Efficace :**
En 2024, la FFPSA a appliqué une gestion exemplaire des déclarations de capture, avec un poids moyen des thons débarqués de 67,56 kg, comparable à celui déclaré par les détenteurs d’autorisations non affiliés à une fédération. La FFPSA a été la première fédération à clore la période de pêche avant la consommation complète de son quota, évitant ainsi tout risque de dépassement.
**Spécificités de la Pêche Sous-Marine :**
La pêche sous-marine est une technique extrêmement sélective et respectueuse de l’environnement. Elle est particulièrement adaptée aux enjeux actuels de conservation des ressources. Contrairement à d’autres méthodes, la pêche sous-marine ne pratique pas le pêcher-relâcher, évitant ainsi des taux de survie aléatoires pour une espèce fragile comme le thon rouge. Chaque capture est unique et sélectionnée avant la capture, minimisant l’impact sur d’autres spécimens.
**Impact des Professionnels sur la Ressource :**
La pêche commerciale, bien qu’essentielle pour l’approvisionnement en produits de la mer, peut avoir des impacts négatifs significatifs sur les ressources marines. Les pratiques de surpêche, les rejets en mer, et la destruction des habitats marins sont des problèmes récurrents associés à la pêche commerciale. En revanche, la pêche récréative, en particulier la pêche sous-marine, a un impact environnemental beaucoup plus faible et est souvent plus durable.
**Avantages Écologiques et Économiques de la Pêche Récréative :**
La pêche récréative est un secteur économique important, avec des retombées estimées à 10,5 milliards d’euros en Europe. Elle encourage les particuliers à investir dans du matériel de pêche, soutenant ainsi une industrie qui favorise des pratiques durables. De plus, la pêche récréative contribue à la sensibilisation environnementale et à la préservation des écosystèmes marins.
**Argument Économique et Écologique :**
Sur le plan écologique et économique, il est préférable d’avoir des particuliers qui achètent régulièrement du matériel de pêche pour capturer un thon par an, plutôt qu’un professionnel qui capture plusieurs tonnes de thons par an. Cela réduit la pression sur les ressources halieutiques et favorise une économie locale durable.
**Demande d’Augmentation des Quotas :**
Au vu des éléments ci-dessus, je soutiens la demande d’augmentation du quota pour la FFPSA en 2025, au-delà des 1100 kg. Cette demande est justifiée par la gestion responsable et les spécificités écologiques de notre pratique, ainsi que par le besoin de permettre à chaque membre de la fédération de bénéficier de cette ressource de manière équitable.
Je vous remercie par avance pour l’attention portée à cette demande et reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de mes sincères salutations.
Axel Karakachian
Adhérent, FFPSA et FFESSM
Employé chez Beuchat, fabriquant français de matériel de pêche sous marine
Bonjour ,
1% du quota national attribué par l’Union Européenne est alloué par notre ministère à la pêche de loisir, c’est trop peu , et ridicule au vu du nombre de bateaux et pêcheurs de loisir déclarés , quand on doit restreindre l’effort de pêche en difficulté on affiche dans les arrêtés (par exemple bar et lieu jaune récemment) que la pêche de loisir a un impact non négligeable sur la ressource (sans aucune justification)
Quand il s’agit de ré-autoriser sous conditions de quotas et donc de limitation de captures on attribue à la pêche de loisir des miettes !
Pour mon club, 46 bateaux autorisés en prélèvement et no-kil, quota de 88kg, vu la taille des poissons pêchés dans la Manche, cela représente un poisson pêché tous les 46 ans !
L’obligation de déclarer les captures pêche de loisir en no-kil des poissons morts afin de les comptabiliser dans le quota est une utopie, lorsqu’on pêche un poisson , il est fatigué, mais rarement mort, soit on a une bague et on le monte à bord , soit ont le laisse rapidement repartir sans savoir si il restera vivant ! Il en est de même pour pour tous poissons pêchés en no-kil.
C’est comme si on demandait à la pêche professionnelle de comptabiliser leurs tonnages de rejets de poissons hors taille, broyés par les chaluts, ou rejeté car le quota de prises accessoires est dépassé !
L’arrêté qui sort depuis 4 ans est adapté à la Méditerranée concernant la taille et la période de pêche , mais pas à l’Atlantique et la mer de la Manche ou les thons sont bien plus gros (minimum 70kg) et passent bien après le mois de juillet observés jusqu’en novembre au nord de nos côtes en 2024.
Merci de prendre en compte mon observation.
Je suis membre d’une association de pêche de loisir. Ma motivation première était de pouvoir réaliser et réussir ma passion pour la mer et pour la pêche de loisir.
Je ne comprends pas cet arrêté qui mène une inégalités considérable pour nous, pêcheur.
- Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère. il n’y a aucune amélioration dans cet arrêté. je suis évidemment contre. La sagesse voudrait que soit autorisé : un poisson maillé par bateau et par an. Pourquoi arrêter la pêche à 80 % de la consommation du quota. Dans notre région nous suivons au jour le jour les prises dans la dernière semaine . Nous n’avons jamais dépassé le quota. La PCP qui reconnaît la pêche des amateurs en tant que pêcherie demande de tenir compte du poids économique de toutes les sortes de pêcheries. Ce n’est pas le cas en France : pourtant la pêche de loisir pèse au moins autant économiquement que la pêche professionnelle. La pêche des amateurs respecte l’environnement et, à ce titre, ne bouleverse pas la biodiversité des écosystèmes contrairement aux filets des professionnels. Son résultat est toujours le même : le projet devient définitif sans modification après la consultation publique. Il n’y a pas de dialogue entre les professionnels, les services de l’État et la confédération mer et liberté qui représente les pêcheurs plaisanciers. c’était pourtant déjà écrit dans la Charte d’engagements et d’objectifs signée en 2010 par 2 ministères et toutes les parties prenantes ! Tel quel, à ce stade, cette consultation est une vraie démonstration de fausse démocratie ! les bagues ne devraient être accordées qu’ aux seuls pêcheurs plaisanciers membres des fédérations de pêche de loisirs affiliées à la Confédération Mer et Liberté. Le 10/03/2025 Claude Mulcey Président association Plaisance et Pêche AUPPM33
Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025.
L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication :
Le quota attribué à la pêche de loisir est ridicule. le thon est présent en grande quantité depuis plusieurs années.
la pêche du thon fait vivre toute une économie, vendeur de bateau, magasin articles pêches,…plus besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des poissons hors normes.
Même si la majorité des pêcheurs que je connaisse essaye de pratiquer une pêche responsable en pratiquant des relâches, un quota de 1 thon par bateau me semblerait être plus approprié ou du moins 1 bague = 1 poisson.
le suivit sur le nombre de prises y serait beaucoup plus simple.
Cette formule serait bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les professionnel et industriels de la Pêche du thon qui s’approprient la majorité du quota national.
Il serait judicieux d’attribuer plus de quota pour la pêche de loisir et réduire le quota des industriels.
- Il serait bien de reconsidérer la pêche plaisance et prendre en compte tous les retours sur ce projet 2025, dont certains je pense sont pertinents.
En espérant que les différents arguments soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.
Je soussigné, Marc TRINQUÉ, pêcheur sous-marin licencié à la FFESSM, me prononce contre cet arrêté pour les raisons suivantes :
- 1% seulement du tonnage total de cette pêche est attribué à la pêche de loisir, c’est nettement insuffisant
- la déclaration obligatoire d’un poisson mort en no-kill (et remise à l’eau du poisson mort obligatoire !) et son décompte du quota total va de part le fait diminuer notre déjà très faible quota de loisir.
- l’arrêt de la pêche à 80% du quota nous fera encore perdre du quota
- l’atteinte des 80% du quota accéléré par la "non" gestion des bagues DIRM qui n’est pas calquée sur celui des fédérations et qui autorise le dépassement systématique du quota pour les non fédérés avec une fois de plus un impact significatif sur l’atteinte des 80% du quota
Avez vous déjà de pêcher un thon rouge en apnée. Pour comprendre l’absurdité de ce projet d’arrêté, je vous propose d’essayer une fois dans votre vie !
Bonjour,
Je souhaite vous faire part de mon mécontentement concernant l’arrêté du 19 février 2025 relatif à la pêche de loisir du thon pour la saison à venir. Ce projet soulève de vives inquiétudes parmi les pratiquants, et je fais partie de ceux qui s’interrogent sur son impact.
Le thon rouge est une passion que nous partageons avec un profond respect pour notre environnement. Pourtant, l’arrêté proposé continue de nous accorder une part infime du quota – 1 %. Nous, pêcheurs de loisir, sommes de plus en plus nombreux, et cette part ne fait que se réduire chaque année.
Je représente une association de passionnés qui regroupe une centaine de membres. Beaucoup d’entre nous sont désormais lassés par ces règles contraignantes et injustifiées, qui ne tiennent pas compte de l’évolution de notre activité.
Nous ne devons pas oublier l’impact positif que la pêche de loisir a sur l’économie locale : elle soutient des secteurs comme la vente de matériel, la location de bateaux, et bien d’autres. Cela représente une véritable source de revenus pour les régions côtières.
Paradoxalement, une grande partie du quota est attribuée à des pêches professionnelles qui ne sont pas toujours aussi respectueuses de l’environnement que notre pratique. Il serait peut-être judicieux de réévaluer cette répartition et d’attribuer davantage de quota à la pêche de loisir, plus sélective et responsable.
De plus, l’argument concernant le suivi des prises en poids n’est pas pertinent pour la pêche du thon rouge. Plutôt que de comptabiliser le poids des captures, il serait plus logique de mettre en place un quota basé sur le nombre d’individus, en appliquant par exemple le système “Une bague = 1 poisson”.
Nos préoccupations sont légitimes, et j’espère que vous prendrez conscience de l’importance de revoir cette répartition des quotas.
Cordialement,
Patrick Guillo
Membre – TFDT BZH 44
Club de pêche de plus de 90 adhérents – Loire-Atlantique
Affilié FNPP (Fédération nationale de la plaisance et des pêches en
Mer)
Je, soussigné Sylvain Paquet, pêcheur sous-marin licencié auprès de la FFESSM, m’oppose à cet arrêté pour les raisons suivantes :
La pêche de loisir ne représente que 1 % du tonnage total alloué, ce qui est largement insuffisant.
L’obligation de déclarer un poisson mort en no-kill (avec remise obligatoire à l’eau) et son décompte dans le quota global réduisent encore davantage notre faible quota.
L’arrêt de la pêche à 80 % du quota entraînera une perte supplémentaire pour les pêcheurs de loisir.
La gestion inefficace des bagues par la DIRM, non alignée avec celle des fédérations, permet aux non-fédérés de dépasser systématiquement le quota, accélérant ainsi l’atteinte des 80 % et impactant négativement les quotas restants.