Projet de décret portant diverses dispositions relatives aux mesures de protection des espèces animales non domestiques et végétales non cultivées (Consultation terminée)

La présente consultation, fondée sur l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, porte sur un projet de décret portant diverses dispositions relatives aux mesures de protection des espèces animales non domestiques et végétales non cultivées.

Consultation du 24/09/2025 au 19/10/2025 - 32190 contributions

Le contexte :

1) Au niveau international et de l’Union européenne :

La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (Convention de Berne) du 19 septembre 1979 a récemment été modifiée le 6 décembre 2024 afin de reclasser une espèce, le loup (Canis lupus), relevant du statut d’espèce de faune strictement protégée (annexe II) au statut d’espèce protégée (annexe III).

Cette modification de statut a également eu lieu au sein de la Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages (Directive Habitats Faune Flore) le 17 juin 2025 avec un passage de la même espèce de l’annexe IV « espèces animales et végétales (…) nécessitant une protection stricte » à l’annexe V « espèces animales et végétales (…) dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion »).

2) Au niveau national :

Le 1° du I de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, qui est relatif aux espèces protégées, prévoit que lorsqu’un intérêt scientifique particulier, le rôle essentiel dans l’écosystème ou les nécessités de la préservation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d’intérêt géologique, d’habitats naturels, d’espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats, sont interdits :

« La destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ».

L’article L. 411-2 du code de l’environnement dispose qu’un décret en Conseil d’État détermine les conditions dans lesquelles sont notamment fixées « les modalités de mise en œuvre des interdictions prises en application du I de l’article L. 411-1 ».

Or, à ce jour, l’article R. 411-3 du code de l’environnement, pris pour l’application de l’article L. 411-2 de ce même code, se contente de confier aux ministres chargés de la protection de la nature et de l’agriculture la compétence pour préciser, pour chaque espèce qu’ils déterminent, la « nature » des interdictions visées au 1°) de l’article L. 411-1 qui trouvent à s’appliquer à celles-ci.

En effet, l’article R. 411-3 du code de l’environnement précise que, pour chaque espèce, les arrêtés interministériels prévus à l’article R. 411-1 de ce code (notamment les espèces animales non domestiques faisant l’objet des interdictions définies par l’article L. 411-1 sont établies par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et soit du ministre chargé de l’agriculture) précisent :

  • 1° La nature des interdictions mentionnées à l’article L. 411-1 qui sont applicables ;
  • 2° La durée de ces interdictions, les parties du territoire et les périodes de l’année où elles s’appliquent.

L’article R. 411-3 du code de l’environnement ne prévoit actuellement pas les modalités de mise en œuvre des interdictions prises en application du I de l’article L. 411-1 de ce code et c’est pourquoi il est proposé de mettre en cohérence la partie législative et réglementaire du code de l’environnement.

Les objectifs :

La modification réglementaire envisagée vise à mettre en cohérence les articles L. 411-1, L. 411-2 et R. 411-3 du code de l’environnement et à permettre de procéder en droit français aux modifications du statut de l’espèce et de définir les règles de sa gestion.

Le dispositif envisagé :

Le projet de décret vise à modifier l’article R. 411-3 du code de l’environnement afin d’y ajouter que les arrêtés interministériels prévus à l’article R. 411-1 précisent, en plus de la « nature » des interdictions mentionnées à l’article L. 411-1, les « modalités de mise en œuvre » de ces interdictions, dans le but « d’assurer un état de conservation favorable des populations des espèces concernées et permettre leur coexistence avec les activités économiques existantes. ».

Cette modification permettra d’adapter le cadre juridique en vigueur applicable au loup aux évolutions récentes de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (Convention de Berne) du 19 septembre 1979 et de la Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.

Cette modification permettra, au-delà du seul cas du loup, en cas de changement d’annexe d’une espèce protégée, de pouvoir adapter la réglementation nationale.

S’agissant plus particulièrement du loup, ces prescriptions feront l’objet d’un arrêté cadre interministériel fixant les nouvelles modalités de gestion de l’espèce dans le cadre de son reclassement. Sa destruction restera mise en œuvre dans le cadre de la défense des troupeaux. Ce texte donnera lieu à une nouvelle consultation du public.

Consultations obligatoires :

Le projet de décret présentant un impact sur l’environnement, il doit être soumis à une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement.

La consultation du Conseil national de protection de la nature (CNPN) est facultative sur ce projet de décret, elle n’est pas requise conformément aux dispositions de l’article L. 134-2 du code de l’environnement.

En revanche, conformément à l’article R. 411-2 du code de l’environnement, les arrêtés interministériels seront pris après avis du Conseil national de la protection de la nature.

Le projet de décret doit également être soumis à l’avis du Conseil d’État.


Merci de préciser, en intitulé de vos observations, votre positionnement sur le texte (FAVORABLE ou DÉFAVORABLE).

La consultation initialement ouverte du 24 septembre au 14 octobre est prolongée jusqu’au 19 octobre 2025 inclus en raison de problèmes techniques rencontrés lors du dépôt des contributions publiques sur la plate-forme.

Partager la page

Commentaires

  •  La survie du loup va dépendre du bon vouloir des ministères, c’est comme si on annulait sa protection , le 18 octobre 2025 à 15h23
    Je ne suis pas d’accord avec l’évolution de cette loi qui aura à 100 pourcent un impact négatif sur préservation du loup. Il suffira que le ministère veuille plaire aux chasseurs, aux agriculteurs, aux éleveurs pour justifier un massacre.Je n’ai encore jamais vu un ministre français doté d’une conscience de l’environnement et qui ne sert pas ses propres intérêts avant le bien commun ou qui prend à bras le corps le sujet de la biodiversité, de la chaîne alimentaire dans la nature ,du rôle du loup ou qui est au courant que dans certaines régions d’Europe , comme au nord de l’Italie, on apprend à vivre avec lui, parce qu’il fait partie de l’environnement naturel et on s’adapte. La France préfère éradiquer, éliminer, massacrer plutôt que s’adapter, Les bureaucrates ne connaissent rien à rien et agissent sans âme ni conscience.Ils ne prennent pas leurs informations là où ça fonctionne. Donc je suis contre cet assouplissement qui condamne certainement le loup.
  •  AVIS DEFAVORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h23
    Avis défavorable à ce projet de décret qui aura in fine, pour conséquence de faciliter la destruction des populations de loups en France.
  •  DEFAVORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h23
    Il y a des solutions…
  •  DÉFAVORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h22
    La responsabilité des pouvoirs publics devrait être de protéger les citoyens et donc leur environnement, et non de faire profiter toujours plus les entreprises.
  •  Avis DEFAVORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h22
    Je suis DEFAVORABLE à ce projet de loi car revenir sur des actions pour l’environnement serait un échec
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h21
    Détruire et toujours détruire, ce ne sont pas les activités économiques qui sauveront la planète quand il n’y aura plus rien dessus.
  •  POUR LA BIODIVERSITÉ , le 18 octobre 2025 à 15h19
    Je suis défavorable à ce décret qui affaiblit la protection des espèces protégées. Leur protection est essentielle pour maintenir un équilibre écologique et préserver la biodiversité. Ce projet privilégie des intérêts économiques à court terme au détriment de la conservation, ce qui n’est pas conforme à la directive européenne Habitats. Il est urgent de favoriser des solutions de cohabitation avec le vivant plutôt que de réduire la protection des espèces.
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h16
    Totalement contre ce projet de loi qui va à l’encontre de tout ce que l’on sait sur la nécessité de protection des écosystèmes !!
  •  AVIS DEFAVORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h15

    J’émets un AVIS DÉFAVORABLE à ce projet de décret dont l’objectif principal est de faciliter la destruction de loups, et également de toutes les espèces protégées par la Convention de Berne et la Directive “Habitats” qui verrait à son tour son niveau de protection dégradé.

    Aucune étude scientifique ne préconise de revoir à la baisse le niveau de protection du loup ; la décision de la Commission européenne de faire passer l’espèce de “strictement protégée” à simplement “protégée” est purement politique, prise sous la pression de lobbies agricoles et cynégétiques fermées à toute idée de cohabitation.

    A l’heure de la 6e extinction de masse, la France a l’opportunité de montrer l’exemple pour les générations futures en choisissant de maintenir une protection stricte du grand prédateur au sein de ses frontières et d’encourager de vraies solutions de cohabitation avec la vie sauvage.

    Un rapport de l’Office Français de la Biodiversité, du Muséum d’Histoire naturelle et du CNRS paru le 23 septembre alerte sur une potentielle décroissance de la population de loups dans les années à venir si la France maintient une pression d’abattage aussi élevée (19% de la population). Cette information, très alarmante, devrait à elle seule inciter l’Etat à revoir complètement sa politique de tirs létaux.

    Au lieu d’augmenter dangereusement les atteintes à une espèce aussi précieuse pour l’équilibre des écosystèmes naturels, l’Etat devrait plutôt prendre des mesures pour renforcer la protection juridique du loup ainsi que toutes les espèces dont l’état de conservation est menacé par les activités humaines.

    Apprenons à cohabiter avec les autres espèces et à laisser sa place à chacune.

  •  DÉFAVORABLE , le 18 octobre 2025 à 15h14
    Je suis contre un retour en arrière et une modification des statuts des espèces protégées.
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h12
    Avis défavorable, ce décret ne fera qu’accentuer le déclin de la biodiversité qui est déjà en piteuse état
  •  Défavorable, la nature doit être protégée et prime sur les intérêts économiques , le 18 octobre 2025 à 15h11
    Je suis défavorable. La nature doit être protégée a tous prix. Le loup en particulier ne doit pas être sacrifié aux intérêts économiques des agriculteurs.nils doivent cohabiter avec les autres espèces et investir pour protéger leurs troupeaux autrement qu en détruisant d autres espèces que celle qu il eleve. Il en va de l avanir de la terre et de l humanité.
  •  Avis défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h08
    Avis défavorable. Il est nécessaire de protèger le vivant de la terre.
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h08
    Arrête de détruire la nature et les animaux !!!!!
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h07
    Avis défavorable
  •  Défavorable, le 18 octobre 2025 à 15h07
    Je suis contre ce projet de loi qui va à l’encontre de la protection des écosystèmes !
  •  Avis défavorable , le 18 octobre 2025 à 15h05
    J’émets un AVIS DÉFAVORABLE à ce projet de décret dont l’objectif final est de faciliter la destruction de loups, mais aussi de toute autre espèce protégée par la Convention de Berne et la Directive “Habitats” qui verrait à son tour son niveau de protection dégradé. Ces espèces sont indispensables à la biodiversité et à la vie humaine. Nous avons besoin d’elles pour vivre en équilibre avec la nature. Le loup est le meilleur exemple d’espèce indispensable à la régularisation d’espèces nuisibles. Laissons faire la nature qui sait bien ce qu’elle fait, contrairement à l’ homme.
  •  AVIS DEFAFORABLE, le 18 octobre 2025 à 15h01
    Je trouve ce décret trompeur puisqu’il ne s’agit pas que des loups. De plus, de nombreuses espèces sont déjà menacées et le taux de prélèvement actuel est déjà trop haut. Cordialement, K.Henrici
  •  Accéder au contenu Accéder au menu Accéder à la recherche Accéder au footer Ministères Aménagement du territoire Transition écologique Rechercher Menu Consultations publiques Ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche Voir le fil d’Ariane Projet de décret portant diverses dispositions relatives aux mesures de protection des espèces animales non domestiques et végétales non cultivées La présente consultation, fondée sur l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, porte sur un projet de décret portant diverses dispositions relatives aux mesures de protection des espèces animales non domestiques et végétales non cultivées. Consultation du 24/09/2025 au 19/10/2025 - 30644 contributions Le contexte : 1) Au niveau international et de l’Union européenne : La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (Convention de Berne) du 19 septembre 1979 a récemment été modifiée le 6 décembre 2024 afin de reclasser une espèce, le loup (Canis lupus), relevant du statut d’espèce de faune strictement protégée (annexe II) au statut d’espèce protégée (annexe III). Cette modification de statut a également eu lieu au sein de la Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages (Directive Habitats Faune Flore) le 17 juin 2025 avec un passage de la même espèce de l’annexe IV « espèces animales et végétales (…) nécessitant une protection stricte » à l’annexe V « espèces animales et végétales (…) dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion »). 2) Au niveau national : Le 1° du I de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, qui est relatif aux espèces protégées, prévoit que lorsqu’un intérêt scientifique particulier, le rôle essentiel dans l’écosystème ou les nécessités de la préservation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d’intérêt géologique, d’habitats naturels, d’espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats, sont interdits : « La destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ». L’article L. 411-2 du code de l’environnement dispose qu’un décret en Conseil d’État détermine les conditions dans lesquelles sont notamment fixées « les modalités de mise en œuvre des interdictions prises en application du I de l’article L. 411-1 ». Or, à ce jour, l’article R. 411-3 du code de l’environnement, pris pour l’application de l’article L. 411-2 de ce même code, se contente de confier aux ministres chargés de la protection de la nature et de l’agriculture la compétence pour préciser, pour chaque espèce qu’ils déterminent, la « nature » des interdictions visées au 1°) de l’article L. 411-1 qui trouvent à s’appliquer à celles-ci. En effet, l’article R. 411-3 du code de l’environnement précise que, pour chaque espèce, les arrêtés interministériels prévus à l’article R. 411-1 de ce code (notamment les espèces animales non domestiques faisant l’objet des interdictions définies par l’article L. 411-1 sont établies par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et soit du ministre chargé de l’agriculture) précisent : 1° La nature des interdictions mentionnées à l’article L. 411-1 qui sont applicables ; 2° La durée de ces interdictions, les parties du territoire et les périodes de l’année où elles s’appliquent. L’article R. 411-3 du code de l’environnement ne prévoit actuellement pas les modalités de mise en œuvre des interdictions prises en application du I de l’article L. 411-1 de ce code et c’est pourquoi il est proposé de mettre en cohérence la partie législative et réglementaire du code de l’environnement. Les objectifs : La modification réglementaire envisagée vise à mettre en cohérence les articles L. 411-1, L. 411-2 et R. 411-3 du code de l’environnement et à permettre de procéder en droit français aux modifications du statut de l’espèce et de définir les règles de sa gestion. Le dispositif envisagé : Le projet de décret vise à modifier l’article R. 411-3 du code de l’environnement afin d’y ajouter que les arrêtés interministériels prévus à l’article R. 411-1 précisent, en plus de la « nature » des interdictions mentionnées à l’article L. 411-1, les « modalités de mise en œuvre » de ces interdictions, dans le but « d’assurer un état de conservation favorable des populations des espèces concernées et permettre leur coexistence avec les activités économiques existantes. ». Cette modification permettra d’adapter le cadre juridique en vigueur applicable au loup aux évolutions récentes de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (Convention de Berne) du 19 septembre 1979 et de la Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Cette modification permettra, au-delà du seul cas du loup, en cas de changement d’annexe d’une espèce protégée, de pouvoir adapter la réglementation nationale. S’agissant plus particulièrement du loup, ces prescriptions feront l’objet d’un arrêté cadre interministériel fixant les nouvelles modalités de gestion de l’espèce dans le cadre de son reclassement. Sa destruction restera mise en œuvre dans le cadre de la défense des troupeaux. Ce texte donnera lieu à une nouvelle consultation du public. Consultations obligatoires : Le projet de décret présentant un impact sur l’environnement, il doit être soumis à une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement. La consultation du Conseil national de protection de la nature (CNPN) est facultative sur ce projet de décret, elle n’est pas requise conformément aux dispositions de l’article L. 134-2 du code de l’environnement. En revanche, conformément à l’article R. 411-2 du code de l’environnement, les arrêtés interministériels seront pris après avis du Conseil national de la protection de la nature. Le projet de décret doit également être soumis à l’avis du Conseil d’État. Merci de préciser, en intitulé de vos observations, votre positionnement sur le texte (FAVORABLE ou DÉFAVORABLE). La consultation initialement ouverte du 24 septembre au 14 octobre est prolongée jusqu’au 19 octobre 2025 inclus en raison de problèmes techniques rencontrés lors du dépôt des contributions publiques sur la plate-forme. Projet de décret (pdf - 112.6 kio) Note de présentation (pdf - 202.9 kio) Partager la page Partager sur Facebook Partager sur X Partager sur LinkedIn Partager par email Copier le lien de la page dans le presse-papier Déposer votre commentaire Commentaires Défavorable , le 17 octobre 2025 à 16h00 La biodiversité est attaquée de toute part, elle s’effondre partout. Que le législateur n’oublie jamais que c’est cette biodiversité qui garantit notre survie à tous et que les services ecosystèmiques que nous détruisons doivent être remplacés par des moyens humains et financiers. Je suis défavorable à ce projet de décret car il porte atteinte autant à notre avenir qu’à notre économie ! DEFAVORABLE, le 17 octobre 2025 à 16h00 Aucun projet d’intérêt public, politique publique ou encore moins une activité économique, ne justifie de diminuer le niveau de protection des espèces protégées au regard de l’effondrement actuelle de la biodiversité. Avis défavorable , le 17 octobre 2025 à 15h59 Les loups, comme de nombreuses espèces, ont toute leur place dans nos écosystèmes. Notre bonne santé dépend de celle de la biodiversité dans son ensemble et nous nous devons de la préserver du mieux que nous pouvons. Avis défavorable à ce décret qui abaisse le niveau de protection des espèces, le 17 octobre 2025 à 15h59 Il y a dans ce décret des dispositions qui n’existent pas dans la directive européenne Habitats Faune Flore . Et surtout la notion de coexistence avec des activités économiques. Le décret doit être révisé pour être conforme à la directive européenne. Non à la modification , le 17 octobre 2025 à 15h58 Arrêtons de pédaler en arrière, il faut absolument continuer à protéger le vivant, y compris celui qui dérange. Je souhaite que les espèces visées par le projet de modification conservent leur statut. Défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h57 Chaque être humain, chaque animal, chaque insecte, chaque plante a le droit de vivre et se développer ! Défavorable , le 17 octobre 2025 à 15h56 Sauver les loups et désarmer les chasseurs. Nous faisons partie de la biodiversité et nous devons la préserver plutot que la ruiner. Défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h55 Décret contre productif et déconnecté de la réalité de terrain. DEFAVORABLE, le 17 octobre 2025 à 15h53 L’Homme est un invité sur cette belle planète et il se permet de détruire toute cette beauté qui l’entoure ! Quelle honte ! Remercier la nature de nous accueillir au lieu de la détruire Défavorable , le 17 octobre 2025 à 15h53 Les loups on leur place comme tout vivant sur terre AVIS DÉFAVORABLE, le 17 octobre 2025 à 15h52 Il est essentiel de continuer à protéger le loup et autres espèces , de sanctionner et empecher les actes de destructions de la flore et de la faune qui ont considérablement été saccagés. C’est nous que nous menaçons en même temps. Merci de protéger et de prendre des mesures rapides et courageuses en faveur de la préservation de notre environnement. Avis très défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h52 Bonjour, Un avis du Conseil national de protection de la nature aurait été nécessaire et l’État est encore en capacité de le faire. Les loups ne sont pas les seuls concernés malgré ce qu’induit la note explicative. Toutes les espèces protégées, y compris celles strictement protégées sont concernées et ce n’est tout simplement pas acceptable. Vous travaillez pour nous avec notre argent. Merci de faire votre le travaillez pour lequel nous vous payons et de le faire bien. DÉFAVORABLE , le 17 octobre 2025 à 15h49 Les loups ont toujours fait partie du paysage forestier Apprenons à vivre ensemble avec toute notre faune Défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h49 Laisser des espace naturelles pour la vie sauvage Avis défavorable , le 17 octobre 2025 à 15h48 À l’heure où la nature et la biodiversité sont plus menacés que jamais, ce projet vient faciliter leur destruction. Il faut essayer de mieux protéger la nature, pas mieux la détruire. Contre, le 17 octobre 2025 à 15h48 Des mesures abjecte contre le vivant, alors que nous devrions en être les gardiens ! Défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h46 C’est une régression pour le vivant, pour l’humanité. La "fin du/des monde(s) est un concept sans avenir". Avis défavorable, le 17 octobre 2025 à 15h46 Cessez ces atteintes à la biodiversité ! C est désespérant de bêtise ! Avis défavorable , le 17 octobre 2025 à 15h46 Quand l’homme arrêtera t’il de s’approprier tous les espaces !? ! Le monde animal voit ses territoires se réduire,ceux là même qui leur sert de reserve de chasse . Participation à la consultation Projet de décret portant diverses dispositions relatives aux mesures de protection des espèces animales non domestiques et végétales non cultivées, le 17 octobre 2025 à 15h46 Avis très défavorable. En cette époque où la biodiversité de la planète subit un effondrement drastique, ce projet de loi appararît être à contre courant de toute mesure raisonnable visant à limiter ce phénomène. Première page Page précédente … 67 … Page suivante Dernière page Ministères Aménagement du territoire Transition écologique Ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation et Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche info.gouv.fr service-public.fr legifrance.gouv.fr data.gouv.fr Plan du site Glossaire Mentions légales Accessibilité : partiellement conforme Données personnelles et cookies Contacts Sauf mention contraire, tous les contenus de ce site sont sous licence etalab-2.0, le 18 octobre 2025 à 15h00
    Avis défavorable à cet article, non fondé
  •  Défavorable , le 18 octobre 2025 à 14h59
    On a pas besoin d’une énième entreprise agroalimentaire… Si vous êtes à ce point égoïste, pensez que le désastre écologique toucherait tout le monde, même vous et votre entourage, par pitié mettez votre et surtout NOTRE argent ailleurs, nous ne voulons pas participer à un nouveau drame…