Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

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Commentaires

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 23 février 2025 à 10h31

    Bonjour,
    Je suis totalement contre ce projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025, ceci pour les raisons suivantes :
    Tout d’abord, on y persiste à allouer aux plaisanciers un quota de seulement 1% alors que leur poids économique est bien plus important que celui de la pêche professionnelle.
    Or, il est clair que la qualité de cette pêche par les plaisanciers est, au plan du respect de la biodiversité et des espèces, bien plus sélective, responsable et respectueuse de l’environnement que les 99% que vous allouez à la pêche professionnelle. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait au minimum être de 3% ou 4% voire plus, et un nombre de bagues augmenté en conséquence, ne serait-ce que pour avoir au moins un poisson/une bague par bateau et par an ce qui est loin d’être le cas !
    Aujourd’hui en l’état, pour être équitable, nous devrions continuer à demander à chaque bateau inscrit dans notre Association d’attendre maintenant plus de 10 ans pour pouvoir pêcher un poisson ou lui allouer une bague chacun à son tour ! En effet, chaque année, le nombre de pêcheur souhaitant pêcher le thon rouge augmente, et le quota reste immuablement le même ce qui implique une baisse constante des possibilités de prélèvement d’un poisson par les adhérents.
    Nous passons pourtant notre temps, comme responsables dans nos Associations de pêcheurs plaisanciers, à promouvoir patiemment le respect réciproque et le dialogue entre les différents acteurs, à commencer avec les professionnels et également l’administration.
    Je suis à nouveau perplexe sur la démarche ici présentée en consultation, qui, avant même d’établir un dialogue ou une concertation sur l’évolution du quota au-delà des 1%, définit déjà en plus une répartition des bagues sur cette base, comme déjà figée, entre confédération et fédérations. Est-ce donc à nouveau une potentielle absence de dialogue tout en cherchant à diviser et neutraliser les acteurs ?
    Ces quotas sont en tout cas déconnectés du nombre réel de bateaux inscrits comme déjà constaté les années antérieures au plan local. Notons toutefois que certaines périodes de prise ont été adaptées ce qui semble aller dans un sens positif.
    Une administration à « l’écoute" est plus que nécessaire au moment où les citoyens, à défaut de cette attitude, ne font alors que marquer leur mécontentement via le vote des extrêmes dont la France n’a nul besoin ni à s’enorgueillir dans le contexte européen et international actuel.
    Il serait donc temps que les choses évoluent positivement car tous les ans, nous avons l’impression que l’accès à la mer et à la ressource nous sont peu à peu confisqués par la non prise en compte des arguments sans cesse mis en avant. Ce manque d’écoute et de dialogue devient pesant.

    En espérant que ces arguments seront enfin pris en compte.
    Bien cordialement.
    Frédéric ARTUR

  •  Pêche thon rouge 2025, le 23 février 2025 à 10h30
    Bonjour, Nous avons déjà vivement critiqué la répartition des quotas entre la pêche de loisirs et la pèche professionnelle, en espérant que vous prendrez en compte le poids économique de la pêche de plaisance lors des prochaines répartitions Il est inadmissible que d’un coté, vous fassiez un report de quota d’une année sur l’autre si le quota est dépassée sans prendre en compte un report de quota d’une année sur l’autre lorsque le quota n’est pas atteint. Ce point devrait figurer dans ce projet d’arrêté La fermeture au 10 octobre de la période de Kill me semble très tôt dans le calendrier. Une fermeture au 17 octobre me semble plus appropriée
  •  Projets d’arrêté encadrant la pêche au thon rouge2025, le 23 février 2025 à 10h11
    Comme depuis toujours le plaisancier est traité comme un parasite le quota de 1 pour cent est ridiculement imposé les périodes sont mal adapté par contre les professionnels n’ont aucunes contraintes la récupération si le poids n’est pas atteint pour les plaisanciers n’est pas récupéré. Jamais nos remarques sont injustement prises en compte Il y a une certaine discrimination due à une dictature envers les plaisanciers qui eux ne vident pas la mer
  •  Projet arrêté thon rouge loisir 2025, le 23 février 2025 à 10h09
    Bonjour, Nous avons déjà vivement critiqué la répartition des quotas entre la pêche de loisirs et la pèche professionnelle, en espérant que vous prendrez en compte le poids économique de la pêche de plaisance lors des prochaines répartitions Il est inadmissible que d’un coté, vous fassiez un report de quota d’une année sur l’autre si le quota est dépassée sans prendre en compte un report de quota d’une année sur l’autre lorsque le quota n’est pas atteint. Ce point devrait figurer dans ce projet d’arrêté La fermeture au 10 octobre de la période de Kill me semble très tôt dans le calendrier. Une fermeture au 17 octobre me semble plus appropriée
  •  pêche récréative au thon rouge, le 23 février 2025 à 09h36
    Comme tous les ans les pêcheurs amateurs sont lésés. Nous respectons les cotas, les tailles, le poids et les périodes d’ouverture alors que les professionnels font ce qu’ils veulent. Et pourtant le poids économique de notre passion est significatif.
  •  Sans titre, le 23 février 2025 à 09h08

    Bonjour
    Une fois de plus ce projet d’arrêté pour la pêche de loisir du thon rouge est en grande défaveur pour les pêcheurs de loisir.

    Il n’y a aucune raison argumentée qui explique pourquoi un si petit groupe de pêcheurs professionnels se voit allouer près de 90% du quota de pêche d’autant que leurs pratiques de pêche sont scandaleuses, capturer des animaux en très grande quantité et les déporter pour les nourrir avec des espèces qui maintenant doivent être surveillées pour contrôler leur déclin. Comment contrôle t on leur quota, à la capture ou après engraissement !
    1% pour les pêcheurs de loisir !
    2 lieus, 1 bar et pourquoi pas 3 maquereaux et 4 chinchards, quand on voit tout le gaspillage, le relâcher- mort, la pêche pendant la fraie pratiqués par des bateaux de tonnage démesuré par rapport à la véritable consommation des poissons.
    1 thon rouge par bateau autorisé et par saison avec obligation de contrôle par les autorités locales.
    Une fois de plus vous nous demandez notre avis pour la forme mais je ne vois une fois de plus aucune évolution dans votre arrêté en faveur d’une répartition plus équitable du quota pour la pêche de loisir.
    Pour quelle raison ?
    Cordialement
    Bonne pêche

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 23 février 2025 à 08h42

    Bonjour
    Je suis plaisancier, adhérent à un club de pêche dans le Morbihan et pratique en fin d’ été sur quelques sorties, la pêche au thon rouge. Pour les amateurs que nous sommes, les sorties de pêche de ce poisson sont toujours des moments forts qu’ ils soient avec capture ou sans capture (dans la majorité des cas) . Malgré tout, l’ espoir fait vivre et vous le savez bien cette passion crée un tissu économique oh combien important qui génère beaucoup d’emplois.
    La limitation pour la plaisance à 1% du tonnage année après années et alors que la ressource augmente entraine pour les club de pêche une gestion des bagues complexes générant parfois des tensions internes entre les membres, sans parler du crève-coeur du pécheur qui enfin touche un poisson qui se révèle trop gros et qu’ il va relâcher en période "kill" parce que sinon il ne restera plus de quota pour les collègues pêcheurs du Club. Donc de grâce il faut faire évoluer cette limitation afin de soutenir ce mode de pêche respectueux et qui encore une fois génère une très forte activité économique .

    Je me permets d’ ajouter un second point que je souhaiterais voir évoluer . En effet le thon doit être ramené entier ou éviscéré afin de permettre d’ établir sa "longueur fourche". Pour les pêcheurs amateurs que nous sommes , le trajet retour après capture est un moment que nous souhaiterions mettre à profit pour découper proprement et calmement le poisson afin de partage entre les pêcheurs. Pourquoi cela serait il interdit si on veut simplement mesurer la longueur fourche ? tête queue , arête et la bague peuvent être conservées d’ un seul tenant permettant cette mesure sans problèmes ?

  •   Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 23 février 2025 à 08h37

    Bonjour
    Je suis plaisancier, adhérent à un club de pêche dans le Morbihan et pratique en fin d’été sur quelques sorties, la pêche au thon rouge. Pour les amateurs que nous sommes, les sorties de pêche de ce poisson sont toujours des moments forts qu’ ils soient avec capture ou sans capture (dans la majorité des cas) . Malgré tout, l’ espoir fait vivre et vous le savez bien cette passion crée un tissu économique oh combien important qui génère beaucoup d’emplois.
    La limitation pour la plaisance à 1% du tonnage année après années et alors que la ressource augmente entraine pour les club de pêche une gestion des bagues complexes générant parfois des tensions internes entre les membres, sans parler du crève-coeur du pécheur qui enfin touche un poisson qui se révèle trop gros et qu’ il va relâcher en période "kill" parce ce que sinon il ne restera plus de quota pour les collègues pêcheurs du Club. Donc de grâce il faut faire évoluer cette limitation afin de soutenir ce mode de pêche respectueux et qui encore une fois génère une très forte activité économique .

    Je me permets d’ ajouter un second point que je souhaiterais voir évoluer . En effet le thon doit être ramené entier ou éviscéré afin de permettre d’ établir sa "longueur fourche". Pour les pêcheurs amateurs que nous sommes, le trajet retour après capture est un moment que nous souhaiterions mettre à profit pour découper proprement et calmement le poisson afin de partage entre les pêcheurs. Pourquoi cela serait il interdit si on veut simplement mesurer la longueur fourche ? tête queue , arête et la bague peuvent être conservées d’ un seul tenant permettant cette mesure sans problèmes ?

  •  Opposition au projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025, le 22 février 2025 à 22h43

    Madame, Monsieur,
    Je souhaite exprimer ma ferme opposition au projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.
    Bien que la protection du thon rouge soit essentielle, je considère que ce projet d’arrêté présente plusieurs inconvénients majeurs qui méritent d’être reconsidérés.
    1. Quotas inéquitables : Le projet prévoit que la pêche de loisir se verra attribuer seulement 1% de la dotation globale des quotas, une part minime comparée aux quotas alloués aux pêcheurs professionnels. Cette répartition inéquitable semble difficilement justifiable, d’autant plus que la pêche récréative contribue activement à la sensibilisation à la préservation de l’espèce et des écosystèmes marins. Limiter ainsi les possibilités de pêche pour les amateurs, tout en accordant des quotas nettement supérieurs aux professionnels, semble disproportionné.
    2. Absence de preuves scientifiques solides : Le projet d’arrêté ne repose pas sur des preuves scientifiques suffisantes concernant l’efficacité d’une telle régulation. Le décomptage des thons rouges morts après un relâché dans le cadre de la pêche de loisir n’a, à ce jour, pas démontré de réels bénéfices pour la conservation de l’espèce. Cette mesure pourrait donc pénaliser de manière injustifiée les pêcheurs amateurs sans pour autant avoir un impact significatif sur les populations de thons rouges.
    3. Impact négatif sur la pratique de la pêche de loisir et le commerce associé : L’introduction d’un décomptage obligatoire et des restrictions supplémentaires risquerait de décourager de nombreux pêcheurs amateurs, ce qui aurait également un impact direct sur l’économie locale et nationale liée à la pêche de loisir. Le secteur de la vente de bateaux, d’équipements marins, de matériel de pêche et des services associés est un pilier économique important. Toute mesure qui réduirait l’engouement pour la pêche de loisir entraînerait une baisse significative des ventes et affecterait les emplois liés à ce secteur.
    4. Proposition de solutions alternatives : Au lieu d’imposer des quotas plus sévères et un décomptage inutile, il serait plus pertinent de travailler en collaboration avec les associations de pêche de loisir pour renforcer la sensibilisation et les bonnes pratiques de relâché. Une approche davantage axée sur l’éducation et l’amélioration des pratiques, sans recourir à des régulations contraignantes, permettrait de concilier la protection de l’espèce et la préservation de l’activité économique qui soutient de nombreuses familles et communautés.
    Je vous invite donc à reconsidérer ce projet d’arrêté et à privilégier des solutions plus équilibrées qui permettent de concilier la protection du thon rouge avec le respect des pêcheurs récréatifs et des acteurs économiques liés à cette activité.
    Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

    Tugdual Blancho
    0615416310
    tmblancho@sfr.fr

  •  Opposition au projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025, le 22 février 2025 à 22h37

    Madame, Monsieur,
    Je souhaite exprimer ma ferme opposition au projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.
    Bien que la protection du thon rouge soit essentielle, je considère que ce projet d’arrêté présente plusieurs inconvénients majeurs qui méritent d’être reconsidérés.
    1. Quotas inéquitables : Le projet prévoit que la pêche de loisir se verra attribuer seulement 1% de la dotation globale des quotas, une part minime comparée aux quotas alloués aux pêcheurs professionnels. Cette répartition inéquitable semble difficilement justifiable, d’autant plus que la pêche récréative contribue activement à la sensibilisation à la préservation de l’espèce et des écosystèmes marins. Limiter ainsi les possibilités de pêche pour les amateurs, tout en accordant des quotas nettement supérieurs aux professionnels, semble disproportionné.
    2. Absence de preuves scientifiques solides : Le projet d’arrêté ne repose pas sur des preuves scientifiques suffisantes concernant l’efficacité d’une telle régulation. Le décomptage des thons rouges morts après un relâché dans le cadre de la pêche de loisir n’a, à ce jour, pas démontré de réels bénéfices pour la conservation de l’espèce. Cette mesure pourrait donc pénaliser de manière injustifiée les pêcheurs amateurs sans pour autant avoir un impact significatif sur les populations de thons rouges.
    3. Impact négatif sur la pratique de la pêche de loisir et le commerce associé : L’introduction d’un décomptage obligatoire et des restrictions supplémentaires risquerait de décourager de nombreux pêcheurs amateurs, ce qui aurait également un impact direct sur l’économie locale et nationale liée à la pêche de loisir. Le secteur de la vente de bateaux, d’équipements marins, de matériel de pêche et des services associés est un pilier économique important. Toute mesure qui réduirait l’engouement pour la pêche de loisir entraînerait une baisse significative des ventes et affecterait les emplois liés à ce secteur.
    4. Proposition de solutions alternatives : Au lieu d’imposer des quotas plus sévères et un décomptage inutile, il serait plus pertinent de travailler en collaboration avec les associations de pêche de loisir pour renforcer la sensibilisation et les bonnes pratiques de relâché. Une approche davantage axée sur l’éducation et l’amélioration des pratiques, sans recourir à des régulations contraignantes, permettrait de concilier la protection de l’espèce et la préservation de l’activité économique qui soutient de nombreuses familles et communautés.
    Je vous invite donc à reconsidérer ce projet d’arrêté et à privilégier des solutions plus équilibrées qui permettent de concilier la protection du thon rouge avec le respect des pêcheurs récréatifs et des acteurs économiques liés à cette activité.
    Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

    Tugdual Blancho
    tmblancho@sfr.fr
    0615416310

  •  avis sur consultation projet d’arrêté relatif à la pêche au thon saison 2025, le 22 février 2025 à 20h52
    objet : opposition à l’arrêté du 19 février 2025 encore un projet d’arrêté qui ne tient pas compte des avis bien intentionnés des pêcheurs plaisanciers, en l’état, le citoyen que je suis se positionne contre. 1% = inéquité…quota trop faible en effet, nos arguments pour une hausse de ce quota, exprimés année après année, ne semblent pas sensibiliser l’autorité. ou est l’égalité de traitement ? les pêcheurs de loisir (thon) ne sont pas moins dignes, respectueux et méritants que les pêcheurs professionnels. une bien meilleure écoute de nos représentants d’associations pêches permettrait de trouver une voie pour que l’attribution de bagues soit revue à la hausse. pourquoi ne pas leur faire confiance? il me semble possible que ces quotas puissent nous être augmentés. il est temps que cela évolue et qu’apparaisse un équitable et raisonnable traitement. nos valeurs valent autant que celles des pêcheurs professionnels : dans l’attente de vos courageuses propositions un peu plus favorables aux pêcheurs de loisir. merci de votre attention cordialement frédéric wintzer
  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 22 février 2025 à 17h29
    Bonjour, Je veux manifester mon opposition au projet d’arrêté du 19 février 2025 pour la pêche de loisir du thon pour la saison 2025. Le quota proposé aux plaisanciers reste ridicule avec 1% alors que leur poids économique est significativement plus élevé que celui de la pêche professionnelle. Les plaisanciers devraient en toute équité représenter près de 5% du quota annuel, permettant ainsi de pouvoir avoir au minimum 1 bague par bateau et par an.Beaucoup de plaisanciers se désespèrent de ne pouvoir obtenir ce droit, et, avec les autres restrictions qui se cumulent pour les différentes pratiques de pêche, beaucoup commencent à envisager de renoncer à toutes pratiques, avec les conséquences que cela implique pour cette filière économique. Il faut entendre cet appel des plaisanciers qui supportent mal des décisions quasiment arrêtées à l’avance malgré ce qui peut apparaitre comme des simulacres de consultation préalables à ces décisions qui nous sont très préjudiciables. Ph de Portzamparc
  •  Pêche thon rouge 2025, le 22 février 2025 à 16h58
    Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025. L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable et je suis contre sa publication : Le quota de 1 % est inadmissible. Il décourage toute pratique sereine et tout développement de cette pêche, alors que la ressource est abondante. Il ne permet en pratique que la prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il empêche le développement d’une pêche de plaisance, les tonnes de thon pêchés par les industriels de la Pêche du thon qui s’approprient 99% du quota). Cela pourrait même faire l’objet de procédures européennes pour "Atteinte au droit de la Concurrence" et "Abus de position dominante". Comment se fait-il qu’une branche industrielle de la pêche, peut s’approprier 89% d’une ressource qui appartient à tous. Il serait judicieux d’attribuer 10 % du quota pour la pêche de Loisir et "activités professionnelles de loisir", de façon à avoir "Une bague=1 poisson". Il serait bien plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues par exemple10 % du quota, sur le principe d’1 bague = 1 poisson afin de contrôler de manière efficace le nombre de poissons prélevés et donc de contrôler l’impact réel sur la ressource, et de moduler le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état de la ressource. L’argument qui consiste à dire qu’en domaine de pêche, le suivi des prises se fait sur le poids et non sur le nombre d’individus capturés, ne tient pas s’agissant du thon rouge : Les pêcheurs professionnels sont capables de compter jusqu’à 100 ou 200 après un coup de senne, en complément de la pesée au débarquement.
    - Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.
  •  Pêche au thon rouge, le 22 février 2025 à 16h39
    Concernant la pêche au thon rouge, la navigation de plaisance continue de se voir attribuer seulement 1% du quota attribué à la France, malgré une condamnation par le tribunal administratif. Il faut changer cela.
  •  Sans titre, le 22 février 2025 à 15h53
    L’arrêté 2025, tel qu’il est proposé est tout à fait irrecevable pour les raisons suivantes et je suis contre son acceptation : Le quota de 1 % est inadmissible. Il décourage toute pratique sereine et tout développement de cette pêche, alors que la ressource est plus qu’abondante. Il ne permet en pratique que la prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il empêche le développement d’une pêche de plaisance, fédératrice de passionnés, du développement d’un tourisme halieutique, bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon et prises accessoires pêchés par les industriels de la Pêche du thon qui s’approprient 89 % du quota). Cela pourrait même faire l’objet de procédures européennes pour "Atteinte au droit de la Concurrence" et "Abus de position dominante". Comment se fait-il qu’une branche industrielle de la pêche, peut s’approprier 99% d’une ressource qui appartient à tous. Il serait judicieux d’attribuer 10 % du quota pour la pêche de Loisir et "activités professionnelles de loisir", de façon à avoir "Une bague=1 poisson". Il serait bien plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues par exemple10 % du quota, sur le principe d’1 bague = 1 poisson afin de contrôler de manière efficace le nombre de poissons prélevés et donc de contrôler l’impact réel sur la ressource, et de moduler le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état de la ressource. L’argument qui consiste à dire qu’en domaine de pêche, le suivi des prises se fait sur le poids et non sur le nombre d’individus capturés, ne tient pas s’agissant du thon rouge : Les pêcheurs professionnels sont capables de compter jusqu’à 100 ou 200 après un coup de senne, en complément de la pesée au débarquement.
    - Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte et ne restent pas lettre morte dans les corbeilles des scrutateurs.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025, le 22 février 2025 à 14h06

    Bonjour

    Je suis contre ce projet et dénonce le faible pourcentage alloué à la pêche plaisance au vu de son importance économique et forte sélectivité.

    Il faut revoir vos critères d’attribution en fonction de l’importance économique et sociale de chaque type de pêche, et la pêche de plaisance est bien évidemment la grande perdante.

    Bien cordialement,

    Hugo LIDOUREN.

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 22 février 2025 à 13h52

    Bonjour,
    Ci joint mes remarques sur le projet d’arrêté thon loisir 2025.
    Je suis contre le texte de ce projet d’arrêté compte tenu des éléments mentionnés ci dessous :
    La date de pêche No Kill est fantaisiste car nous parlons de l’année 2025 et non de l’année 2024 ( article 4-1)
    Concernant les captures : c’est inadmissible d’accepter les captures en dehors des périodes de capture ( article 4-1). No Kill c’est No Kill et non capture,
    Concernant la période de No Kill : c’est inadmissible de fermer la période de No Kill dès que le quota capture est atteint (article 4-1)
    C’est inadmissible d’allouer un quota pour nous en retirer 20 % dès que nous aurons atteint 80 % (article 4-2).
    Que deviendra le quota non consommé dès que nous atteindrons 80 % et qui en profitera ?
    Une fois de plus nous constatons que le quota alloué n’est pas représentatif de la réalité : poids économique le la filière pêche de loisir, nombre de pratiquants, respect de la nature et de la mer.

    Salutations.
    Belpeer Jean Claude

  •  Projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025, le 22 février 2025 à 13h46
    Bonjour J’aimerais vous faire part de quelques remarques concernant la pêche de loisir notamment celle du thon en Méditerranée
    - pourquoi les petits pêcheurs professionnels peuvent pêcher des thon de moins de 10kg ?
    - pourquoi les quotas alloués au loisirs sont si faible (moins de 1% selon les informations sur internet)
    - ce poisson migrateur n’est pas toujours présent sur nos côtes méditerranéennes pendant les périodes définies par vos règles J’espère que vous serez sensible à ces remarques de bon sens Merci pour votre considération
  •  Thon rouge 2025, le 22 février 2025 à 13h31
    Bonjour Je viens de prendre connaissance du projet d’arrêté concernant la pêche du thon rouge pour 2025 Je constate encore une fois que le quota alloué à la pêche de loisir est le parent pauvre de cette discipline Mais l’application de l’arrêté de juillet 2024 est un summum de la bêtise des règles a appliquer et on peut constater que ces directives sont prises sans concertation avec les pêcheurs En effet, ou se trouve le plaisir d’un pêcheur plaisancier d’adapter le no Kill en sachant qu’il sera impacté sur le quota pour la période en Kill ? Et il n’aura pas le plaisir d’utiliser sa plancha par exemple ! Et je n’aborde pas l’aspect économique de cette directive car sur la période ouverte et en partant du principe que le quota sera atteint plus vite ,il y aura moins de sortie en mer donc moins de carburant, moins de matériel car moins de casses ou pertes, moins de convivialité entre pêcheurs, moins de redevances de mise à l’eau pour les semi rigides, ect Tout cela pour dire que s’il y avait un vote je serais résolument contre ce projet dans sa rédaction actuelle Bonne fin de journée à vous
  •  Le loisir est-il encore possible aujourd’hui ?, le 22 février 2025 à 13h04
    De contrainte en contrainte, reste-t-il une place pour le bon sens ? Le pêcheur de loisir est-il aujourd’hui devenu une sorte de délinquant aux yeux de l’administration ? On peut se poser la question, tant suspicions, menaces et sanctions pèsent sur lui. Il faut à tout prix limiter, voire faire disparaître ce prédateur, qui nuit à la préservations des espèces marines… Opposer quelque part la pêche professionnelle et la pêche de loisir, en imposant un 99% et un 1% est une manoeuvre assez grossière pour diviser les différents acteurs. Ceux qui entrent dans cette polémique ne voient plus l’essentiel. C’est vrai qu’il faut des limites, qu’il faut protéger et limiter mais stigmatiser le loisir au point de le restreindre à 1% d’un quota national devient vexatoire, tant il constitue en soi une punition. Encore faudrait-il avoir fauté ! La réalité d’un pêcheur de loisir, en bateau par exemple, c’est quoi réellement : d’innombrables contraintes, météo, techniques, humaines, saisonnières, présence du poisson, coût etc… Cela réduit drastiquement les captures naturellement, sans y ajouter des règlementations restrictives .