Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge (Thunnus thynnus) dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 1164 contributions

La présente consultation est réalisée en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime. Le présent projet d’arrêté détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025.

Ce projet d’arrêté est pris en application de :

• La recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée ;
• Le règlement (UE) 2025/202 du Conseil du 30 janvier 2025 établissant, pour 2025 et 2026, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union, et modifiant le règlement (UE) 2024/257 en ce qui concerne les possibilités de pêche pour 2025

Il vise à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie de loisir du thon rouge ainsi que le respect du quota annuel alloué à la pêche de loisir de cette espèce.
La répartition de quota thon rouge loisir se fonde sur le quota alloué à la France de 6693 tonnes de thon rouge, conformément au règlement (UE) 2025/202 et sur l’application de la répartition de 1% du quota national dédié à la pêche de loisir. Il est donc établi à 67 tonnes pour l’année 2025.

Dispositions de l’arrêté :

Le projet d’arrêté présenté définit :
• La période de demande d’autorisation de pêche de loisir du thon rouge, que ce soit pour la capture ou le pêcher-relâcher, comprise entre le 02 avril et le 31 mai 2025 par voie postale, avec le CERFA pour l’année 2025, ou par téléprocédure (Télésisaap).
• Pour les demandes par voie postale, la date du cachet de la poste ne peut être antérieure au 02 avril 2025.
• Il est rappelé qu’une seule demande peut être effectuée par navire quel que soit le mode de dépôt sélectionné.
• La demande d’autorisation de pêche doit se faire auprès d’une des cinq Directions interrégionales de la mer concernées : Méditerranée, Sud Atlantique, Nord Atlantique-Manche Ouest, Manche Est Mer du Nord et Corse.
• La demande d’autorisation de pêche doit être adressée uniquement à l’autorité administrative compétente pour la région où est immatriculé le navire.
• La période au cours de laquelle la pratique du pêcher-relâcher est autorisée : du 1er juin au 15 novembre 2025.
• La période au cours de laquelle la capture, la détention à bord et le débarquement sont autorisés : du vendredi 11 juillet au vendredi 10 octobre 2025.
Le projet d’arrêté entend également :
• Rationaliser le nombre d’autorisations délivrées annuellement par les services déconcentrés de l’Etat (art. 3) en précisant, sur le fondement de l’article 38 de la recommandation n° 24-05 de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) établissant un plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée, que la pêche récréative et sportive du thon rouge doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire. Une seule autorisation est nécessaire par navire.
• Rappeler les modalités de bonne utilisation des bagues de marquage du thon rouge (art. 5). Il est précisé dans l’arrêté que la queue de chaque thon pêché doit être enserrée par la bague de marquage sans permettre aucun jeu. Il est à rappeler que la bague de marquage doit être entaillée immédiatement après sa pose, à la date de la capture (jour et mois), et ne peut faire l’objet d’aucune modification ou altération, en dehors des entailles pour indiquer la date de capture
• Préciser les modalités de déclaration des captures de thon rouge dans le cadre d’une pêche de loisir (remplissage du formulaire (CERFA) de déclaration de débarquement de thon rouge pour 2024). Ces modalités seront également décrites et précisées dans l’avis ministériel relatif aux conditions de dépôt de demande d’autorisation et de débarquement dans le cadre de la pêche de loisir du thon rouge pour l’année de gestion 2024.

• Mentionner la répartition des sous-quotas et des bagues entre les fédérations et les navires non adhérents à l’une de ces fédérations.

• Suite à une décision du Conseil d’Etat du 4 juillet 2024, les captures mortes issues du pêcher-relâcher devront également être déclarées et décomptées du quota thon rouge loisir. Le même CERFA utilisé pour les déclarations de captures devra être rempli et transmis à France Agrimer (un double sera transmis à la fédération d’appartenance le cas échéant).

LA CONSULTATION EST PROLONGÉE DE DEUX JOURS SUITE AUX ANOMALIES DE CONNEXION CONSTATÉES LES 4 ET 5 MARS 2025.

Partager la page

Commentaires

  •  Apposition au projet d’arrêté, le 11 mars 2025 à 18h10
    Je soussigné, Mr FUSTER S., membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge , le 11 mars 2025 à 18h09

    bonjour

    c’est souvent la pêche de loisir et les boutiques spécialisées qui paye les abus
    de la sur pêche

    en ce qui concerne la déclaration des NO KILL morts , je suis incapable de savoir
    si le poisson va reprendre son souffle ou pas , comme pour d’autres espèces .

    je souhaiterai des quotas en nombre de prise , du fait que l’on ne sait jamais
    quel sera le poids du thon que l’on est en train de pêcher et donc au final
    si le thon pêcher va dépasser le cota restant , on va le jeter pour nourrir les crabes

    alors peut être tant mieux pour les crabes

    par exemple

    10 bagues = 5 prises etc

    je suis aussi pour le NO KILL , comme beaucoup de mes collègues , mais svp
    laissez nous un peu l’occasion de déguster à la plancha

    amicalement

  •  peche thon rouge , le 11 mars 2025 à 18h06

    bonjour

    c’est souvent la pêche de loisir et les boutiques spécialisées qui paye les abus
    de la sur pêche

    en ce qui concerne la déclaration des NO KILL morts , je suis incapable de savoir
    si le poisson va reprendre son souffle ou pas , comme pour d’autres espèces .

    je souhaiterai des quotas en nombre de prise , du fait que l’on ne sait jamais
    quel sera le poids du thon que l’on est en train de pêcher et donc au final
    si le thon pêcher va dépasser le cota restant , on va le jeter pour nourrir les crabes

    alors peut être tant mieux pour les crabes

    par exemple

    10 bagues = 5 prises etc

    je suis aussi pour le NO KILL , comme beaucoup de mes collègues , mais svp
    laissez nous un peu l’occasion de déguster à la plancha

    amicalement

  •  Projet d’arrêté concernant les captures de thons rouges pour l’année 2025, le 11 mars 2025 à 17h51
    Bonjour, loin de moi l’idée de critiquer ou de m’insurger contre ce projet, mais je prends la respectueuse liberté de croire, dans le cadre de la pêche de loisir à qui il est accordé 1% du quota, que cela ne modifiera en rien le nombre de poissons pêchés si on applique la règle "une bague = un poisson". Le pêcheur amateur que je suis respecte à la lettre le rapport poids/taille minima du poisson quand j’ai le bonheur d’en pêcher un, et je ne peux qu’éprouver de la rancune quand je vois les "petits métiers" rentrer de pêche avec des thons juvéniles de quelques 50 cm en quantités. En vous remerciant par avance pour la bonne attention que vous voudrez accorder à mon commentaire. Sincères salutations. William Barbier. barbier.will@gmail.com
  •  Etienne MARIANI adhérant à la FFESSM : je suis contre ce projet d’arrêté, le 11 mars 2025 à 17h49

    Etienne MARIANI adhérant à la FFESSM : je suis contre ce projet d’arrêté

    - seul 1% est attribué à la pêche de loisir ce qui est insuffisant. Une fois de plus c’est la pêche industrielle qui rafle la quasi totalité des droits de prélèvement. Et je dis 1% mais en réalité il est de 0.8% puisque nous ne pouvons pas en bénéficier dans son intégralité puisque nous arrêtons à 80%

    - la déclaration obligatoire d’un poisson mort en no-kill est une absurdité incontrolable : l’initiateur de cette théorie n’a jamais pêché et n’est jamais monté sur un bateau de toute évidence. Qui vérifiera que les thon repartent en vie ou pas?

  •  Projet pêche thon rouge , le 11 mars 2025 à 17h48
    C’est tout à fait inacceptable je suis contre l’arrêté, Le quota de 1 % est totalement inadmissible
  •  Projet d’arrêté concernant les captures de thons rouges pour l’année 2025, le 11 mars 2025 à 17h48
    Bonjour, loin de moi l’idée de critiquer ou de m’insurger contre ce projet, mais je prends la respectueuse liberté de croire, dans le cadre de la pêche de loisir à qui il est accordé 1% du quota, que cela ne modifiera en rien le nombre de poissons pêchés si on applique la règle "une bague = un poisson". Le pêcheur amateur que je suis respecte à la lettre le rapport poids/taille minima du poisson quand j’ai le bonheur d’en pêcher un, et je ne peux qu’éprouver de la rancune quand je vois les "petits métiers" rentrer de pêche avec des thons juvéniles de quelques 50 cm en quantités. En vous remerciant par avance pour la bonne attention que vous voudrez accorder à mon commentaire. Sincères salutations. William Barbier
  •  Me LEDUDAL 29160 Crozon , le 11 mars 2025 à 17h38
    Il serait judicieux de donner des quotas en nombre de bagues plutôt qu’en poids,et de stopper le No Kill qui fait mourir les poissons
  •  Consultation thon rouge , le 11 mars 2025 à 17h22
    Je soussigné, WYNS Jonathan , membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  Pêche artisanale et de loisir, le 11 mars 2025 à 17h16
    Bonjour. Merci pour l’initiative nous permettant de poster des commentaires. Je suis originaire de camaret-sur-mer et petit fils de pêcheur. J’attache une importance particulière à la pêche traditionnelle, de loisir et ayant d’une maniere generale un impact limité sur l’environnement Bien entendu je ne suis pas contre la pêche industrielle qui reste nécessaire et apporte des gains de productivité evidents, mais qui doit être limitée afin d’éviter tout impact négatif sur l’éco système. Pourquoi restreindre autant les quotas pour les plaisanciers pour la peche au thon rouge au profit quasi exclusif des professionnels ? La pêche de loisir est écologique avec un circuit court, sociale (pas d’intermédiaires pour tapporter un poisson chez soi) Je suis conscient des enjeux et difficultés des pêcheurs professionnels, mais à vouloir les privilégier systématiquement, nous détruisons la ressource. Merci d’avoir pris le temps de lire mon message. Nicolas Tephany
  •  Pêche artisanale et de loisir, le 11 mars 2025 à 17h14
    Bonjour. Merci pour l’initiative nous permettant de poster des commentaires. Je suis originaire de camaret-sur-mer et petit fils de pêcheur. J’attache une importance particulière à la pêche traditionnelle, de loisir et ayant d’une maniere generale un impact limité sur l’environnement Bien entendu je ne suis pas contre la pêche industrielle qui reste nécessaire et apporte des gains de productivité evidents, mais qui doit être limitée afin d’éviter tout impact négatif sur l’éco système. Pourquoi restreindre autant les quotas pour les plaisanciers pour la peche au thon rouge au profit quasi exclusif des professionnels ? La pêche de loisir est écologique avec un circuit court, sociale (pas d’intermédiaires pour tapporter un poisson chez soi) Je suis conscient des enjeux et difficultés des pêcheurs professionnels, mais à vouloir les privilégier systématiquement, nous détruisons la ressource. Merci d’avoir pris le temps de lire mon message. Nicolas Tephany
  •  Projet d’arrêté déterminant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de gestion des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée pour l’année 2025., le 11 mars 2025 à 16h43
    Je suis un pêcheur de loisirs, membre d’une association qui, chaque année, sollicite une demande de bagues pour la pêche au thon rouge. Une fois de plus, je m’oppose à cet arrêté ministériel qui, à mon sens, ne prend toujours pas en compte, le droit des plaisanciers à pouvoir exercer un loisir, en limitant de manière drastique le quota attribué, au profit des professionnels pour lesquels on ne connait pas vraiment la destinée des prises réalisées : on entend, par exemple, que ces thons sont ensuite élevés en cage de grossissement pour alimenter le marché japonais. Bonjour l’écologie ! Je considère donc que le quota attribué aux pêcheurs de loisirs devrait être augmenté, afin de mieux satisfaire une demande, logique de la part de ces derniers, de pouvoir satisfaire à une pratique loyale et respectueuse et d’avoir une chance d’opérer, à une occasion, une telle pratique. Je tenais à souligner également, le rôle important que cette pratique, hors norme dans le quotidien des pêcheurs de loisirs, joue sur les aspects sociaux, conviviaux et relationnels établis au sein de l’association. Enfin, il me semble également utile de signaler le rôle économique que représente cette activité pour l’industrie nautique (achat de matériels…). Je me permets également de signaler que j’ai beaucoup de mal à comprendre la raison pour laquelle ces quotas sont attribués sous la forme d’un grammage. Ne serait-il pas plus judicieux et moins polémique, d’attribuer, aux fédérations et donc aux associations, un nombre de bagues pouvant être utilisées pendant la campagne ? Enfin, je suis étonné de la décision de fermeture du quota (article 4, alinéa 2) dès lors que "80 % du quota ou du sous-quota aura été consommé (sic)." L’expérience prouve que l’an dernier, ceci a donné lieu à un "pataquès" et, en conséquence, une non atteinte de notre quota, en ce qui concerne notre Association. Laissez-nous un peu de liberté , dans une période bien établie, pour gérer notre planning de sorties à notre manière et donc en fonction des aléas climatiques et des disponibilités des plaisanciers. Je vous remercie de prendre en considération cet avis émanant d’un pêcheur de loisirs soucieux de pouvoir pratiquer légalement ce type de pêche récréative.
  •  Arrêté pêche thon rouge, le 11 mars 2025 à 16h25

    Je soussigné Edouard COUTEL, pêcheur sous-marin licencié à la FFESSM, m’oppose à cet arrêté pour les raisons suivantes :

    Seuls 1 % du tonnage total de cette pêche sont alloués à la pêche de loisir, ce qui est largement insuffisant.
    L’obligation de déclarer un poisson mort en no-kill, avec une remise à l’eau imposée, entraîne une réduction automatique de notre quota déjà très limité.
    L’interruption de la pêche à 80 % du quota réduit encore davantage notre part disponible.
    La gestion inefficace des bagues DIRM, qui ne suit pas le même cadre que celui des fédérations, permet un dépassement systématique du quota par les non-fédérés, accélérant ainsi l’atteinte du seuil des 80 % et impactant directement notre activité.

    Cordialement
    Edouard COUTEL

  •  Préservons la pêche de loisir, le 11 mars 2025 à 16h23
    Je soussigné, Thibault SIMON, pêcheur sous-marin licencié à la FFESSM, me prononce contre cet arrêté pour les raisons suivantes :
    - 1% seulement du tonnage total de cette pêche est attribué à la pêche de loisir, c’est nettement insuffisant
    - la déclaration obligatoire d’un poisson mort en no-kill (et remise à l’eau du poisson mort obligatoire !) et son décompte du quota total va de part le fait diminuer notre déjà très faible quota de loisir.
    - l’arrêt de la pêche à 80% du quota nous fera encore perdre du quota
    - l’atteinte des 80% du quota accéléré par la "non" gestion des bagues DIRM qui n’est pas calquée sur celui des fédérations et qui autorise le dépassement systématique du quota pour les non fédérés avec une fois de plus un impact significatif sur l’atteinte des 80% du quota.
  •  projet d’arrêté pour la pêche au thon rouge, le 11 mars 2025 à 16h11
    je suis contre ce projet d’arrêté car le déséquilibre entre le quota alloué à la pêche professionnelle et la pêche de loisir est beaucoup trop important, et illogique. La pêche à la canne du thon rouge , n’est en aucune mesure comparable aux techniques de la pêche professionnelle et ne peut donc être brimée aussi sévèrement. La pêche à la canne par les plaisanciers respecte la biodiversité et les espèces, contrairement aux techniques de pêche professionnelles non sélectives et donc destructrices. Ce quota alloué aux plaisanciers devrait être revu à la hausse aux environs de 3% ou 4% , et un nombre de bagues augmenté en conséquence, pour permettre l’ctroi d’une bague minimum par bateau
  •  Avis contre l’arrêté, le 11 mars 2025 à 16h07
    Je soussigné, Germain Guichaoua, pêcheur sous-marin licencié à la FFESSM, me prononce contre cet arrêté pour les raisons suivantes :
    - 1% seulement du tonnage total de cette pêche est attribué à la pêche de loisir, c’est nettement insuffisant
    - la déclaration obligatoire d’un poisson mort en no-kill (et remise à l’eau du poisson mort obligatoire !) et son décompte du quota total va de part le fait diminuer notre déjà très faible quota de loisir.
    - l’arrêt de la pêche à 80% du quota nous fera encore perdre du quota
    - l’atteinte des 80% du quota accéléré par la "non" gestion des bagues DIRM qui n’est pas calquée sur celui des fédérations et qui autorise le dépassement systématique du quota pour les non fédérés avec une fois de plus un impact significatif sur l’atteinte des 80% du quota. "
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir réalisant des captures de thon rouge, le 11 mars 2025 à 16h00
    Veuillez trouver ci-joint ma réponse sur la consultation publique : projet d’arrêté encadrant la pêche de loisir du thon rouge pour 2025. L’arrêté, tel qu’il est proposé est tout à fait inacceptable pour les raisons suivantes et je suis contre sa publication : Le quota de 1 % est inadmissible. Il décourage toute pratique sereine et tout développement de cette pêche, alors que la ressource est abondante. Il ne permet en pratique que la prise d’un thon par bateau tous les 10 ans. Il empêche le développement d’une pêche de plaisance, du développement d’un tourisme halieutique, bien plus respectueux de la ressource que les tonnes de thon pêchés par les industriels de la Pêche du thon qui s’approprient 89 % du quota). Cela pourrait même faire l’objet de procédures européennes pour "Atteinte au droit de la Concurrence" et "Abus de position dominante". Comment se fait-il qu’une branche industrielle de la pêche, peut s’approprier 89% d’une ressource qui appartient à tous. Il serait judicieux d’attribuer 10 % du quota pour la pêche de Loisir et "activités professionnelles de loisir", de façon à avoir "Une bague=1 poisson". Il serait bien plus judicieux d’allouer un nombre suffisant de bagues par exemple10 % du quota, sur le principe d’1 bague = 1 poisson afin de contrôler de manière efficace le nombre de poissons prélevés et donc de contrôler l’impact réel sur la ressource, et de moduler le nombre de bagues en fonction de l’évolution de l’état de la ressource. L’argument qui consiste à dire qu’en domaine de pêche, le suivi des prises se fait sur le poids et non sur le nombre d’individus capturés, ne tient pas s’agissant du thon rouge : Les pêcheurs professionnels sont capables de compter jusqu’à 100 ou 200 après un coup de senne, en complément de la pesée au débarquement.
    - Il serait temps que les commentaires, dont certains je pense sont pertinents, et qu’on revoit tous les ans dans la consultation publique, soient pris en compte par les autorités, et non archivés quelque part dans les tiroirs d’un ministère.
  •  projet de loi sur la peche du thon, le 11 mars 2025 à 15h50
    bonjour ,je trouve malheureux que les pécheurs de loisir n’ai que 1° du quota de pêche défini par vos services. la pêche de loisir n’est pas destructive comme la pêche professionnelle et la puissance commerciale est plus grande avec les pêcheurs de loisir il me semble plus équitable de donner plus de quota aux fédérations de pêche de plus les antériorités de pêche devrait disparaitre pour les pêcheurs professionnels.de plus votre système de répartition des quotas est très opaque comme la si bien redit la commission européenne et le parlement européen a demandé une communication publique des méthodes de distribution.je pense qu’il faut tout remettre sur la table et trouver un compromis qui pénalise moins les pêcheurs amateurs. merci pour votre attention
  •  Consultation publique pêche récréative thon rouge 2025, le 11 mars 2025 à 15h31
    Je soussigné, SGARBI Valentin, membre du COPERE, m’oppose au projet d’arrêté de pêche de loisir du thon rouge pour l’année 2025 au motif qu’il ne répond pas aux exigences obligatoires en termes de transparence et d’objectivité imposées par la réglementation européenne et le code rural et de la pêche maritime. Le COPERE dénonce la faiblesse du quota alloué aux pêcheurs récréatifs et la spoliation de leur quota par l’administration des pêches au profit des professionnels. L’opacité et la non objectivité dans la répartition des sous quotas entre pêcheurs récréatifs, conjuguées au système déclaratif mis en place par le SPMAD ne peuvent inéluctablement que conduire à une généralisation des fraudes. La nouvelle mesure retenue pour déclarer des poissons morts en pêcher relâcher sur la « bonne foi » du pêcheur est une mesure inefficiente qui vise uniquement à punir les pêcheurs récréatifs en réduisant leur faible quota et en détruisant inutilement une denrée alimentaire. L’OFB a mis en évidence l’inefficacité de la déclaration sous quarante-huit heures qui a conduit à une fraude massive de fausses déclarations. La meilleure façon de faire correspondre la réalité de la capture (prélèvement ou rejet) avec sa déclaration, consiste en une déclaration instantanée du prélèvement ou du rejet, avec photo de la capture et identification de sa bague posée. Le COPERE constate que l’administration ne présente aucune méthode pour estimer le poids des captures. Le COPERE exige que la synthèse des données des captures de l’années précédentes éditées par France AGRIMER soit portée à la connaissance du public pour chaque nouveau projet d’arrêté. Le COPERE exige que la répartition du quota alloué au loisir soit établie à partir de critères objectifs et transparents et que les pêcheurs non fédérés ne soient plus spoliés de leur droit à détenir un nombre de bagues proportionnel au nombre de demandes faites hors fédérations. Le COPERE exige une déclaration instantanée de tous les poissons avec photo du thon bagué. Le COPERE exige de l’administration un abaque de déclaration poids/taille joint à l’arrêté et faisant foi en cas de contrôle.
  •  triche généralisée, le 11 mars 2025 à 14h21
    La pêche du thon rouge par les pêcheurs récréatifs est juste un scandale. Il s est instauré depuis le début des autorisations de la pêche du thon rouge par les plaisanciers une triche généralisée, les poids déclarés sont la plupart du temps minimisés et ce au début sur recommandation de certains représentants de fédération, depuis c est une habitude, la plupart déclarent des poids de poissons bien en dessous de la réalité. il faut interdire la pêche du thon rouge par les plaisanciers tant qu’il n y a pas de possibilités de déclaration immédiate des captures, bien sur interdire le no kill.