Projet de décret relatif à l’ouverture de la chasse anticipée du cerf élaphe

Consultation du public terminée

Consultation du 19/02/2025 au 13/03/2025 - 24629 contributions

Présentation du texte :

Le projet de décret modifie les articles R. 424-8 et R. 429-3 du code de l’environnement afin de prévoir une date de chasse anticipée du cerf élaphe.

Dispositif prévu :

Selon le droit en vigueur, la date d’ouverture spécifique de cette espèce est au plus tôt le 1er septembre. Le projet de décret vise à modifier cette date en la ramenant au 1er juin, tout en assortissant cette chasse anticipée du cerf élaphe de conditions spécifiques de chasse. En effet, le projet de décret prévoit qu’avant la date d’ouverture générale, ces espèces ne peuvent être chassées qu’après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse dans les départements dont la liste et les modalités sont fixées par arrêté du ministre chargé de la chasse.

Le décret modifie également l’article R. 429-3 du même code afin de rendre applicable cette date de chasse anticipée du cerf élaphe au 1er juin aux départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. En effet, ces départements sont régis par des dispositions spécifiques.

Contexte :

Le cerf élaphe (Cervus elaphus), dont le statut UICN est classé « préoccupation mineure » dans notre pays comme à l’échelle de l’union européenne, occupe le tiers de la superficie forestière nationale. Le nombre d’individus le plus bas a été atteint au XIX siècle. Depuis 1945, les repeuplements et la politique cynégétique notamment l’instauration d’un plan de chasse obligatoire ont conduit à la progression des effectifs de l’espèce.

L’Office français de la biodiversité établit que les densités de cerf trop fortes peuvent conduire au surpâturage et provoquer des dégâts agricoles et forestiers importants.

Consultations obligatoires :

Le projet de décret, ayant une incidence directe ou indirecte sur l’exercice de la chasse, nécessite un examen par le Conseil national de la chasse et de la faune Sauvage conformément à l’article L. 421-1 A du code de l’environnement. L’examen du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage le 7 février 2025 a mené à un avis majoritairement favorable (75% favorable).

Le projet de décret présente d’impact sur l’environnement et nécessite donc à ce titre une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement.

Une fois ces consultations effectuées, le projet de décret nécessitera un avis du Conseil d’Etat.

Afin de faciliter la prise en compte de votre contribution, il est fortement recommandé d’écrire « Favorable » ou « Défavorable » dans le titre de votre message.

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Commentaires

  •  défavorable, le 13 mars 2025 à 21h30
    étant du périgord vert la surpopulation de cervidé est dramatique pour le parc périgord limousin ou les jeunes arbre sont pellées sur 2 m de haut ce qui entraine une mortalité excessive dessus, mais au delà de cela avoir une vue sur les lâchées dans le secteur de troupeau et une diminution du prix du bracelet et surtout que la fédération de chasse de la dordogne est moins de poids sur le département et que les propriétaires et agriculteurs est plus de poids, serai une bonne chose et par ailleurs ce vote devrai être ouvert sur du local car chaque département non pas forcément les mêmes impact sur le territoire, faire voté des gens qui ne sont pas impactaient par les dégâts de gibiers et très aberrant, entre les lâchés de loups ou les anti chasses, cette consultations publiques a surtout était trouvé sur des sites anti chasse ou protectrice des animaux et je suis convaincue que beaucoup de personnes subissant les dégâts auraient du être informée. la durée est suffissament longue celle-ci serait une fausse bonne idée en période touristique pour la région.
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h29
    Cette proposition est absurde
  •  Defavorable, le 13 mars 2025 à 21h28
    Période de chasse déjà suffisante
  •  Défavorable, le 13 mars 2025 à 21h27
    Ce décret engendrerait une pression supplémentaire sur le cerf déjà exposé à de nombreux dérangements : l’espèce se retrouve régulièrement traquée par la chasse à courre et la chasse à tirs sept jours sur sept, y compris en période de brame ! De plus, cette période est celle de la reproduction et de la naissance des jeunes. Ce décret serait une atteinte volontaire à la biodiversité déjà si fragilisée par l’espèce humaine.
  •  Défavorable, le 13 mars 2025 à 21h26
    Il n’y a déjà plus de cerfs, il faudrait encore plus en abattre ? Ils ont de moins d’espace de vie, et on continue des les chasser… quel délire…
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h23
    CONTRE ce projet car POUR la protection des biches gestantes, des faons et des promeneurs estivaux.
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h21
    Défavorable à la chasse anticipée.
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h20

    Il est pénible de voir se réduire comme peau de chagrin, la période de tranquillité pour se balader en nature, au profit des chasseurs. Le nombre croissant d’accidents de chasse pourrait se voir accentué par cette ouverture précipitée en pleine période où les familles profitent de ces espaces pour se détendre ou se rafraîchir (les périodes de canicule se multiplient).

    Il est d’ailleurs étonnant que cette consultation publique ne fournisse pas des objectifs clairs concernant cette volonté de rallonger la période. De nombreux prélèvements exceptionnels (qu’ils en deviennent habituels) sont déjà largement accordés !

  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h19
    Inadmissible !
  •  DEFAVORABLE, le 13 mars 2025 à 21h18
    Je n’aime pas la chasse, ni les chasseurs. C’est une activité inutile et cruelle.
  •  Défavorable, le 13 mars 2025 à 21h17
    La période estivale est celle qui permet au plus grand nombre de profiter de la nature. Or la majorité de la population ne chasse pas. C’est donc au détriment de la plus grande part de la population que cette décision serait prise, multipliant les risque d’accidents. Le motif est fallacieux : on cherche à éviter une surpopulation de cette espèce, et simultanément, on décime les populations de loups, prédateur naturel. Si l’on veut éviter un trop grand nombre de cervidés, soutenons la population de loups ! De plus, la plupart des espèces ont besoin de calme pour pouvoir se reproduire. La chasse pendant cette période estivale serait un grand préjudice pour de nombreuses espèces de part le dérangement qui en découlerait.
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h15
    Défavorable à l’ouverture anticipée en juin de la chasse aux cerfs .
  •  Avis absolument défavorable, le 13 mars 2025 à 21h15
    Après la chasse à balles d’octobre à février, la chasse à courre de septembre à mars voilà une nouvelle extension du domaine de la chasse ? Trop c’est trop !!!!
  •  Défavorable à l’ouverture de la chasse anticipée du cerf élaphe, le 13 mars 2025 à 21h15
    Avis défavorable
  •  DÉFAVORABLE, le 13 mars 2025 à 21h14
    Il existe des moyens de protéger les arbres. Encore faut-il que l’ONF fasse son travail, et que ce ne soit pas, encore une fois, un moyen pour l’Etat de faire des économies de bouts de chandelles au détriment de la biodiversité : barrières physique (fencing, tred wraps, cages à arbres…) ; il suffit que le cerf sente dans les parages l’urine de ses prédateurs (est-il encore à prouver que le loup a son rôle à jouer dans la pérennité de la biodiversité ?…) ; épandage de répulsifs ( liquides, granules…) ; planter des plantes épineuses ou à forte odeur ; installer des dispositifs sonores ou visuels et/ou activés par le mouvement… Mais c’est exactement comme avec les éleveurs, qui ne veulent rien faire et se contentent de tuer le loup. La France gouvernée par les lobbies. Vive la démocratie.
  •  Défavorable à la chasse anticipée , le 13 mars 2025 à 21h11
    Défavorable à la chasse anticipée du cerf élaphe
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h10
    1. Chasser les cerfs alors que les femelles sont gestantes ou allaitantes est une hérésie. 2. Les cerfs ont un prédateur naturel, le loup. 3. Encore une fois, une minorité armée d’une arme létale va empêcher la population de se promener en sécurité.
  •  Non non et non, le 13 mars 2025 à 21h09

    Je m’oppose fermement à ce texte pour les raisons suivantes :

    1 - La chasse dès le 1er juin est déjà possible pour le chevreuil, le sanglier, le renard et le daim. Rajouter le cerf au tableau de chasse est une nouvelle atteinte inadmissible à la biodiversité en pleine saison des naissances, d’élevage des jeunes et de tranquillité de la faune sauvage dans son ensemble. Certains faons risquent également de se retrouver orphelins !

    2- L’Etat ne fait aucune mention quant au rôle de prédateur naturel des cerfs, à savoir le loup. Or, laisser les loups recoloniser durablement les territoires d’où ils ont été éradiqués permettrait de réguler et de disperser plus efficacement les cervidés, limitant ainsi les dégâts forestiers.

    3 - Plutôt que d’écouter les scientifiques, l’Etat cède une nouvelle fois au lobby de la chasse : alors que les loups apportent une solution naturelle, gratuite, il préfère favoriser le loisir des chasseurs davantage motivés par la quête du trophée qu’une véritable régulation efficace de l’espèce.

    4- L’Etat ne fait part d’aucune recherche ou mise en place de solution alternative non-létale pour limiter les populations de cerfs, ou pour protéger les cultures et plantations forestières, préférant simplement donner du « temps de jeu » supplémentaire aux chasseurs, sans obligation de résultat. Quand on voit ce que donne la gestion des sangliers par les chasseurs, cela laisse songeur !

    5 - Autoriser la chasse aux cerfs en juin risque d’augmenter l’attrait de la chasse d’été et donc le nombre de chasseurs armés de munitions dangereuses, à gros gibier, dans la nature. Cela accentuera ainsi le risque d’insécurité liée à la pratique de leur loisir, les règles de sécurité demeurant toujours aussi insuffisantes au niveau national.

    6 - Alors que les accidents et incidents de chasse continuent, saison après saison, de défrayer la chronique, il est inadmissible que l’Etat veuille privilégier le loisir dangereux d’une minorité aux dépens d’une écrasante majorité de Français. Les citoyens doivent pouvoir se balader en toute sérénité dans la nature sans avoir peur de se faire tirer dessus (eux ou leurs animaux de compagnie), de surcroit au printemps et en été !

  •  Defavorable, le 13 mars 2025 à 21h08
    Les cerfs sont deja suffisamment chassés au cours de l’année et les forêts devraient etre des lieux paisibles de promenade et d’observation de la nature
  •  Défavorable , le 13 mars 2025 à 21h08
    La plupart des chasseurs ne souhaitent pas tirer le cerf elaphe l été. Peu de chasseurs voudront prelever une biche accompagnée d un jeune faon. Pour diminuer les populations il faut prélever majoritairement les biches. La saison habituelle suffirait si les attributions des plans de chasse étaient cohérentes.