Projet d’arrêté relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

Consultation du 31/03/2023 au 21/04/2023 - 1413 contributions

Introduction

Ce projet d’arrêté s’inscrit dans le cadre du plan d’action ours brun 2018-2028, publié le 9 mai 2018, qui prend lui-même place dans la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la biodiversité. Il a pour objet de fixer les conditions et limites dans lesquelles des mesures d’effarouchement de l’ours brun (mesures dérogatoires) peuvent être accordées par les préfets, lorsqu’elles visent la prévention des dommages aux troupeaux domestiques par prédation.

En juin 2019, a été publié un premier arrêté permettant la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux lors de la saison d’estive 2019. Il prévoyait la mise en œuvre de mesures graduées pour répondre aux attaques d’ours : effarouchement simple via des moyens sonores, olfactifs, lumineux, puis effarouchement renforcé par tirs de cartouches à double détonation ou en caoutchouc. Le dispositif a été reconduit en 2020 puis en 2021, également de manière expérimentale. Des modifications significatives ont été apportées à l’arrêté de 2021 par rapport à celui de 2020, notamment pour renforcer les exigences en matière de formation pour les personnes habilitées à pratiquer l’effarouchement renforcé, apporter des précisions sur les conditions de réalisation des tirs, et réserver l’usage des munitions en caoutchouc aux situations où l’ours représente un risque en raison d’un comportement menaçant. En 2022, après 3 années de mise en œuvre expérimentale et après analyse des bilans annuels et du bilan triennal produits, il a été décidé de mettre en place ces mesures de manière pérenne, en introduisant toutefois de nouvelles évolutions, dont l’interdiction de mener des opérations d’effarouchement renforcé dans le cœur du Parc national des Pyrénées. Un nouvel arrêté-cadre a donc été publié le 21 juin 2022 (arrêté du 20 juin 2022 relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux).

Cependant, en raison de l’annulation, par décision du 31 octobre 2022 du Conseil d’Etat, des dispositions relatives à l’effarouchement renforcé figurant dans l’arrêté ministériel relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement pour l’année 2021, et compte-tenu de la similitude de cet arrêté avec l’arrêté ministériel du 20 juin 2022, il paraît nécessaire de renforcer l’encadrement de l’effarouchement renforcé au moyen d’un nouvel arrêté. La décision du Conseil d’État en date du 31 octobre 2022 motivait l’annulation par l’absence « de mécanisme encadrant la mise en œuvre du dispositif d’effarouchement renforcé auprès des femelles en gestation et suitées ». Aussi, des échanges entre les services de l’Etat, puis une consultation des membres du Groupe Ours Pastoralisme et Activités de Montagne (organisée par le nouveau préfet référent ours brun), ont permis d’envisager des modifications de l’arrêté du 20 juin 2022 susceptibles de répondre aux griefs du Conseil d’Etat, tout en confortant ces opérations demandées et attendues par les éleveurs : elles apportent des précisions sur le contexte (insertion de « considérant »), renforcent de manière conséquente les exigences quant à la mise en œuvre du dispositif, et clarifient le texte par divers ajustements et précisions. L’ensemble de ces évolutions est destiné à sécuriser juridiquement le dispositif, en minimisant la perturbation des ours, et spécifiquement celle des femelles suitées.

Contexte général

L’ours (Ursus arctos) est une espèce strictement protégée au niveau international (Convention de Berne), communautaire (directive dite « Habitat Faune Flore ») et français (code de l’environnement). À ce titre, toute perturbation intentionnelle des spécimens d’ours est interdite au titre de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, mais des dérogations sont prévues au titre de l’article L. 411-2 du même code pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population.

Il est par conséquent nécessaire de prendre un arrêté ministériel pour encadrer ces opérations d’effarouchement, réalisées auprès de troupeaux bénéficiant de mesures de protection, et les limiter dans le temps et dans l’espace. L’effarouchement comprend une série de dispositifs pouvant être utilisés pour éloigner l’ours des troupeaux quand les mesures de protection sont insuffisantes ou difficilement mobilisables. Il s’agit d’agir à proximité des troupeaux et pendant l’estive, afin d’éviter la survenance de dégâts.

S’agissant des dommages, en 2021, 486 dossiers d’indemnisation ont été enregistrés, totalisant 723 victimes, principalement des ovins (pour mémoire, un maximum avait été atteint en 2019, où 738 attaques avaient été signalées, faisant 1620 victimes). Sur ces 723 animaux, 569 correspondent à des cas de prédations où la responsabilité de l’ours n’est pas écartée, et 154 à des cas de mortalités de cause indéterminée, indemnisées après examen en commission, au bénéfice du doute. L’Ariège reste le département qui connaît le plus grand nombre de dommages chaque année, soit environ 80 % du total du massif. Après une année 2019 marquée par 5 dérochements d’ampleur, dont 4 en Ariège et un dans le parc national des Pyrénées (avec 3 événements imputables à l’ours, soit 500 ovins morts), les années 2020 et 2021 ont vu les chiffres relatifs à l’indemnisation baisser, tout en restant à un niveau conséquent.

Concernant la population d’ours brun sur le massif pyrénéen, d’après le dernier bilan annuel du Réseau Ours Brun, portant sur l’année 2021, les effectifs sont en augmentation (effectif minimum détecté de 70 individus, contre 64 l’année précédente et 58 en 2019).

Enfin, les bilans annuels et pluriannuels témoignent, d’une part, de l’absence d’effets négatifs apparents sur la population ursine et sa répartition, et d’autre part, d’une certaine efficacité concernant l’évitement de la déprédation, particulièrement s’agissant de l’effarouchement renforcé. L’effarouchement simple a permis de repousser l’animal à de nombreuses reprises, et l’effarouchement renforcé, à une exception près, a mis en fuite tous les ours observés, avec échec de la tentative d’approche du troupeau dès mise en œuvre de tirs à effet sonore (parfois répétés pour conduire à la fuite du prédateur). Les opérations ont ainsi eu pour conséquence l’absence de déprédation constatée sur les troupeaux regroupés sous la protection des effaroucheurs. Aucun ours n’a manifesté de comportement agressif, aucun ourson n’a été séparé de sa mère et il n’a jamais été besoin de recourir aux balles en caoutchouc. Par ailleurs, le déploiement des effarouchements s’est accompagné d’une évolution importante de la mise en place des mesures de protection, condition nécessaire à la réalisation des effarouchements. En outre, pour les éleveurs et les bergers, les effarouchements, en particulier renforcés, sont considérés comme une mesure complémentaire aux mesures de protection, dont ils contribuent indirectement au déploiement.
Depuis la première année d’expérimentation, le bilan de la mise en œuvre des mesures d’effarouchement simple est le suivant :
-  en 2019, sur l’ensemble du massif, 13 autorisations ont été délivrées (12 en Ariège et 1 en Haute-Garonne) ;
-  en 2020, 27 autorisations ont été accordées (18 en Ariège, 2 en Haute-Garonne et 7 en Hautes-Pyrénées) ;
-  en 2021, 22 autorisations ont été délivrées (17 en Ariège, 2 en Haute-Garonne et 3 dans les Hautes-Pyrénées) ;
-  en 2022, 14 autorisations ont été délivrées (11 en Ariège, 1 en Haute-Garonne et 2 dans les Hautes-Pyrénées).

Quant à l’effarouchement renforcé, il a été principalement mis en œuvre en Ariège sur les 4 années (seules 2 opérations ont été réalisées dans les Hautes-Pyrénées en 2020 et 2 autres en Haute-Garonne en 2021). Il convient également de préciser qu’en 2022, suite à plusieurs requêtes en référé-suspension, l’exécution des arrêtés préfectoraux autorisant les opérations d’effarouchement renforcé a été suspendue dès le début du mois d’août 2022. Le bilan 2022 ne porte donc pas sur une saison complète. Le bilan de la mise en œuvre est le suivant :
-  en 2019, sur 15 nuits d’intervention, 5 ont vu un contact avec l’ours (29 nuits avaient été programmées mais une partie a dû être annulée en raison de conditions météorologiques défavorables) et aucun effarouchement n’a nécessité l’utilisation de munitions de caoutchouc ;
-  en 2020, 34 opérations programmées ont donné lieu à 70 nuits d’effarouchement dont 13 ont fait l’objet d’au moins un contact avec un ours (pour un total de 24 contacts) ; ainsi, 13 opérations ont donné lieu à l’effarouchement d’au moins un ours au moyen de cartouches à effet sonore (113 munitions employées) et aucun effarouchement n’a nécessité l’utilisation de munitions de caoutchouc ;
-  en 2021, 37 opérations ont été réalisées, totalisant plus de 93 nuits d’intervention ; au cours de 18 opérations, un effarouchement (d’un ou plusieurs individus) a été pratiqué à l’aide de munitions à double détonation (74 munitions employées) et, à aucun moment, l’usage de munitions de caoutchouc n’a été nécessaire.
-  en 2022, 20 opérations ont été réalisées, totalisant 40 nuits d’intervention ; au cours de 6 opérations, un effarouchement (d’un ou plusieurs individus) a été pratiqué à l’aide de munitions à double détonation et, à aucun moment, l’usage de munitions de caoutchouc n’a été nécessaire.
Pour réaliser les effarouchements, l’OFB a créé en 2020 une brigade de 6 personnes, rattachée à la Brigade Grands Prédateurs, dont l’effectif a été porté à 8 personnes en 2021 afin de répondre aux besoins.

Contenu du texte

Le présent projet vise à renforcer l’encadrement du dispositif d’effarouchement des ours brun en réponse aux décisions du Conseil d’État. Le texte pourra être révisé à l’avenir si les bilans d’application annuels mettaient en évidence la nécessité de procéder à de nouveaux ajustements, ou si les décisions pendantes du Conseil d’Etat et du tribunal administratif de Toulouse (saisi de requêtes visant à l’annulation des arrêtés préfectoraux autorisant les effarouchements renforcés) conduisaient à revoir le dispositif.
L’arrêté examiné reprend en grande partie les termes de l’arrêté pérenne pris en 2022, en introduisant néanmoins plusieurs évolutions.

Plusieurs « considérant » ont été rédigés afin de préciser :
-  le contexte dérogatoire général (le motif de la dérogation, la mise en place préalable obligatoire des mesures de protection, les estives concernées à savoir celles ayant subi des dommages caractérisés malgré les protections, l’efficacité du dispositif mis en œuvre de manière expérimentale, l’absence d’atteinte au maintien de la population dans son aire de répartition naturelle, les personnes autorisées à mettre en œuvre les effarouchements renforcés) ;
-  et spécifiquement, l’absence d’effets connus sur les femelles gravides et suitées.

L’article 1 précise que ces dispositions sont applicables sans limite temporelle et sont distinctes de celles mises en œuvre dans le cadre du protocole « ours à problèmes ».
La formule « nourriture d’origine humaine » figurant dans les arrêtés précédents, est remplacée par « nourriture dont l’origine est anthropique », afin de clarifier sa signification.
Dans cet article, et à toutes les occurrences du projet d’arrêté, le terme « prédation » est remplacé par « déprédation » qui inclut la notion de dommages.

L’article 2 précise les 2 catégories de mesures d’effarouchement :
-  des mesures d’effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux, qui constituent le premier niveau ;
-  des mesures d’effarouchement renforcé, mises en œuvre par des personnes qualifiées, qui se réalisent à l’aide de tirs à effet sonore, qui constituent un second niveau. Dans l’ensemble du nouveau projet d’arrêté, une modification sémantique est ainsi effectuée : l’expression « tirs non létaux » est remplacée par « tirs à effet sonore », afin de mieux caractériser leur finalité.
Les mesures d’effarouchement ne peuvent être autorisées que pour des troupeaux pour lesquels des mesures de protection sont mises en œuvre. Elles ont vocation à être activées à proximité des troupeaux et pendant la saison d’estive. En outre, dans le nouveau projet de texte est supprimée la possibilité d’autoriser les opérations d’effarouchement simple et renforcé dans les cas où les troupeaux sont reconnus comme ne pouvant être protégés (cette possibilité offerte jusqu’alors n’avait par ailleurs jamais été utilisée).

L’article 3 précise les modalités de mise en œuvre des mesures d’effarouchement simple. Afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, est pris en compte le nombre d’attaques survenues sur l’estive précédemment à la demande (survenance d’au moins une attaque sur l’estive dans les 12 derniers mois, ou d’au moins quatre attaques cumulées sur l’estive au cours des deux années précédant la demande, ou de plus de dix attaques par an en moyenne lors des trois saisons d’estive précédentes).
La dérogation est délivrée par le préfet de département pour une durée maximale de 8 mois, afin de pouvoir couvrir l’intégralité de la durée de la saison d’estive. Une autorisation n’est valable que pendant la saison d’estive au cours de laquelle elle est sollicitée : un renouvellement doit s’effectuer chaque année pour vérifier les conditions de survenance d’attaques.
Les bénéficiaires d’autorisation sont tenus d’envoyer au préfet en fin de saison (date butoir du 30 novembre) un document unique compilant l’ensemble des comptes rendus d’opération. Le paragraphe consacré au compte-rendu des opérations d’effarouchement simple est légèrement remanié dans ce projet d’arrêté.
Le nouveau projet de texte précise que les indices témoignant de la présence récente de l’ours brun doivent avoir fait l’objet d’une analyse par l’Office français de la biodiversité, permettant de valider la présence récente d’un individu.

L’article 4 précise les modalités de mise œuvre des mesures d’effarouchement renforcé (effarouchement par le recours à des tirs à effet sonore). Leur utilisation est ciblée sur les estives les plus prédatées, celles ayant subi des attaques malgré la mise en œuvre effective de moyens d’effarouchement simples, hors Parc national des Pyrénées où l’effarouchement renforcé est interdit. La durée de validité des dérogations est identique à celle des dérogations délivrées pour l’effarouchement simple. Les conditions de mise en œuvre sont définies afin de garantir la sécurité des opérateurs et des ours effarouchés : calibre des fusils, direction des tirs, conditions pour faire usage des cartouches à double détonation. Chaque opération fait l’objet d’un compte-rendu détaillé envoyé au préfet.
Cet article comporte les principales modifications du texte par rapport à l’arrêté publié en 2022, destinées à mieux encadrer les opérations et à minimiser la perturbation des ours, notamment les femelles suitées.
Dorénavant, seuls les agents de l’OFB sont autorisés à réaliser des opérations d’effarouchement renforcé (avec rappel de l’obligation de formation technique et réglementaire préalable des agents). Les éleveurs, bergers, lieutenants de louveterie et chasseurs ne sont plus autorisés à les mettre en œuvre (8° du III de cet article).
Une nouvelle condition de mise en œuvre de l’effarouchement renforcé est ajoutée si une femelle suitée est identifiée (9° du III). En complément de la règle générale identifiée au 6° du III de l’article 4 (tirs réalisés tant que le prédateur persiste dans un comportement intentionnel de déprédation), il est introduit une règle spéciale pour recourir à l’effarouchement renforcé des femelles suitées : le tir à effet sonore ne peut intervenir que lorsque la déprédation apparaît comme certaine.
Le recours aux munitions en caoutchouc n’est plus mentionné dans cet article et fait l’objet d’un article à part, l’article 5 (cf. ci-dessous).

L’article 5 précise que lors des opérations d’effarouchement renforcé, en cas de comportement menaçant d’un ours envers les opérateurs, ces derniers peuvent recourir aux munitions en caoutchouc. La création de cet article est destinée à distinguer les modalités de l’effarouchement renforcé (les tirs à effet sonore) des tirs utilisant des cartouches en caoutchouc, dont l’usage est réservé aux seules situations où l’ours présenterait un comportement dangereux pour les agents de l’OFB.

L’article 6 indique que les mesures prévues par l’article 3 du présent arrêté (les effarouchements simples) peuvent s’appliquer dans la zone cœur du Parc national des Pyrénées, conformément aux dispositions du IV de l’article 3 du décret du 15 avril 2009.
Le directeur du Parc national des Pyrénées est destinataire du compte-rendu d’exécution des opérations ayant lieu sur ce territoire, pour assurer sa bonne information et celle de ses équipes.

L’article 7 abroge l’arrêté du 20 juin 2022.

L’article 8 prévoit la réalisation d’un bilan annuel de l’application de ces mesures par le préfet coordonnateur, comportant également une dimension pluriannuelle afin d’analyser les évolutions de la mise en œuvre et l’efficacité des opérations. Le projet d’arrêté précise que le bilan annuel des opérations accorde une attention particulière aux femelles suitées (meilleur suivi).
La date butoir de transmission du bilan aux ministres en charge de l’environnement et de l’agriculture (le 15 février) permet de s’assurer, avant la préparation de la saison d’estive, de la bonne mise en œuvre des opérations l’année précédente.

Consultations obligatoires :
• Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a été consulté le 22 mars 2023 et s’est prononcé défavorablement (avis en pièce jointe et consultable sur le site www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr)
• La consultation du public est ouverte du 31 mars au 21 avril 2023 inclus. En application du dernier alinéa du II. de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.

Pièce jointe :
-  Projet d’arrêté relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux ;
-  Avis du CNPN sur le projet d’arrêté relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux.

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Commentaires

  •  OUI à l’effarouchement, le 20 avril 2023 à 06h35
    Je suis pour la reprise de ces mesures, qui n’ont pas pu être maintenues à cause de décisions administratives arbitraires et vides de sens. Nous sommes conscients que ces mesures d’effarouchement ne sont pas assez efficaces mais il s’agit actuellement d’une des seules solutions pour se protéger contre la prédation. Oui au maintien de nos activités dans nos montagnes. Oui au contrôle strict et à l’arrêt de l’introduction des grands prédateurs. Oui au projet d’arrêté relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux.
  •  Sans titre, le 20 avril 2023 à 06h16
    Oui aux mesures d’effarouchement .
  •  POUR l’effarouchement, le 20 avril 2023 à 00h00

    Mesures indispensables pour permettre aux éleveurs transhumants de continuer leur métier dans des conditions acceptables et poursuivre leur mission d’entretien des estives.
    l’enjeux dans les Pyrénées est de préserver ces espaces domestiqués, sauvegarder et promouvoir une agriculture durable, sauvegarder une vie rurale et montagnarde ainsi que toute l’économie qui y est associée ( tourisme vert, agriculture, elevage et production de haute qualité …)

    la sauvegarde de l’ours Brun est un enjeux de protection d’espèce mondial qui peut s’atteindre sur des zones de l’europe et du monde plus sauvages et plus appropriées au regard des concessions que cela impose dans les Pyrénées.

    Ne nous trompons pas de combat et sortons du Dogme de l’ours. En restant pragmatique, on a plus a perdre qu’a y gagner.

  •  OUI, je suis favorable à la mise en place de mesures d’effarouchement des Ours, le 19 avril 2023 à 23h08

    Les paysans n’en peuvent plus d’assister à l’Ensauvagement des Pyrénées. Les Ours sont synonymes de terreur et de désolation dans les estives. Ils ont causé la mort de plus de 10000 animaux depuis leur réintroduction, il y a 26 ans. Pourquoi les Associations qui sont contre la maltraitance animale ne s’apitoient pas devant la Souffrance des milliers de moutons, vaches et chevaux Morts suite aux attaques des Ours ? incompréhensible !

    Il faut savoir que des bergers et éleveurs qui retrouvent leurs animaux morts ou agonisants subissent un choc traumatique tel qu’ils ne s’en remettent pas et qu’ils sont suivis médicalement par la MSA.
    Les Ours sont là. Il faut bien qu’ils mangent ! Entre des baies et un mouton…l’Ours va choisir le mouton, bien sûr ! Se remplir l’estomac avec des myrtilles ! n’importe quoi !

    L’Ours est un animal sauvage, puissant et dangereux. La preuve : le 4 avril, un randonneur italien de 26 ans a été tué par un Ours… un DRAME ! on se croirait revenu 100 ans en arrière ! Tous ceux qui ont oeuvré pour la réintroduction des Ours doivent avoir la Mort de ce jeune homme, qui avait la vie devant lui… sur la conscience.
    Les Pyrénées sont devenues un ZOO grandeur nature dans lequel évoluent des Fauves… des animaux domestiques, des bergers et des randonneurs sans défense.
    Un jour, un berger, un randonneur ou une Famille de randonneurs seront victimes d’une attaque d’Ours. Qui sera responsable ? Ceux qui ont reintroduit les Ours là où Nos ancêtres pyrénéens les avaient éliminés…
    Le danger est bien réel. Il y a risque d’accident mortel pour les utilisateurs de la montagne. Des Ours en liberté … c’est sacrifier le pastoralisme ; ce qui aura des effets dévastateurs sur la biodiversité montagnarde, embroussaillement et incendies à répétition ! Pourtant le Pastoralisme est reconnu d’utilité publique par sa contribution à la biodiversité et comme pilier de l’économie de montagne.
    Et le pastoralisme risque de disparaître à cause de la présence des Ours et des Loups.
    Il y a incompatibilité entre le Pastoralisme et le Tourisme avec la présence des prédateurs dans les montagnes. La cohabitation est impossible. Je suis P O U R l’Effarouchement.

  •  pour l’effarouchement, le 19 avril 2023 à 22h46
    Je suis ici consterné par les avis divers. est ce que les commentateurs ont pris le temps de lire le projet d’arrêté? En tant qu’éleveur, je suis pour toute forme de protection de mon outil de travail. En tant qu’ancien berger, j’approuve toute forme de moyen sécurisant le poste de travail. le code du travail stipule que les moyen collectif, puis individuel, doivent garantir la sécurité du salarié. L’opposition aux moyens d’effarouchements, nous expose a des droits de retrait de la part des bergers. Quand sera t il de la prédation sans les bergers. En tant que père de famille, j’exige que les pouvoirs publics fasse le nécessaire et mettent les moyens pour la sécurité de mes filles. il y a deux un berger a du se réfugier plusieurs heure dans sa cabane face a un ours. A ce rythme, dans peu de temps ce sera le tour d’un promeneur l’état devra prendre ses responsabilités.
  •  Contre l’effarouchement des Ours, le 19 avril 2023 à 22h44
    Concentrons nous sur la cohabitation plutôt que de repousser le problème, l’effarouchement ne montre aucune réel utilité à long terme. Au lieu de gaspiller de l’argent, placez le intelligemment !
  •  CONTRE !, le 19 avril 2023 à 22h39
    Je suis contre l’effarouchement car jusqu’ici il a été constaté que cela n’a jamais eu aucun effet. Les mesures conseillées de chiens de berger et de rondes nocturnes n’ont pas été mises en place. Pourquoi? C’est pourtant un préalable ! Les mesures d’effarouchement sont très nocives pour les ours et notamment sur les femelles qui vont donner naissance à leurs petits. Pourquoi ne pas nous adapte à la nature plutôt que de vouloir toujours la soumettre à nous??
  •  Oui pour l’effarouchement, le 19 avril 2023 à 22h34
    Si on veut que nos campagnes vivent il faut des agriculteurs actifs avec leurs animaux dans nos montagne . Les prédateurs ne peuvent pas avoir leurs places au milieu de nos troupeaux ,il faut choisir l’élevage ou les prédateurs mais je pense que cet dernier n’auront pas la fonction d’entretient du paysage . Si les paysages ne sont plus entretenu ils vont ce fermer . Donc pour protéger le paysage il est indispensable de pouvoir effaroucher les prédateurs
  •  oui à l’effarouchement, le 19 avril 2023 à 22h29
    je suis favorable à l’effarouchement des ours . L’activité humaine qui participe à l’entretien du milieu et au maintien de toute la biodiversité doit ètre préservée .Donc oui au pastoralisme et à l’élevage ,non à l’expansion continue et non maitrisée des grands prédateurs . j’adore l’idée que ces animaus soient présents dans nos milieux naturels mais il faut raison garder et faire en sorte qu’ils cohabitent à distance respectable du pastoralisme.
  •  CONTRE L’EFFAROUCHEMENT, le 19 avril 2023 à 22h23
    Je m’oppose à ses mesures d’effarouchement. Il devient urgent d’agir pour et avec la nature et non pas aller à son encontre. Les ours sont tout aussi essentiels à la biodiversité et méritent d’être protégés. Réapprenons à cohabiter avec la vie sauvage.
  •  pour l effarouchement, le 19 avril 2023 à 21h50
    les éleveurs doivent travailler en sécurité pour eux et leurs bêtes, comment la montagnes serait si belle si des personnes ne l’entretenez pas . avec l’ours et le loup c’est la disparition d’un milieu ouvert et de tout d’un écosystème
  •  Je suis favorable aux tirs d’effarouchement, le 19 avril 2023 à 21h47
    garantissons le Bien-Etre de nos juments et de nos poulains qui ne croiseront pas un ours !
  •  Non à l’effarouchement, le 19 avril 2023 à 21h37
    Alors que les précédentes « expérimentations » d’effarouchement ont toutes été déclarées illégales par la justice en 2019/2020 et 2021 et que leurs efficacités n’ont pas pu être convenablement prouvées puisqu’elles n’ont été que peu utilisées je m’interroge sur l’utilité de pérenniser ce dispositif, d’autant que nous ne savons rien des risques qu’il peut présenter pour les ours, les autres animaux, l’environnement en général et pour nous. Nous ne savons rien de l’impact que peut avoir ce dispositif sur le comportement des ours vis-à-vis de notre espèce, les ours ont peur des humains mais ces actions ne risquent elles pas le rendre agressif parce qu’il serait chassé de sa zone de vie, nous n’en savons rien. Comment se comporterons les mères suitées, et les oursons ne risquent ils pas de se séparer d’elles, nous n’en savons rien. Ce qui est sûr c’est que les détonations seront un dérangement supplémentaire à tous ceux, déjà causés par nos multiples activités, à la faune sauvage et donc à tout l’environnement dans lequel il sera mis en place. Si les éleveurs sont légitimes à souhaiter que leurs troupeaux soient protégés, les autres citoyens sont légitimes aussi à souhaiter une cohabitation apaisée avec la faune sauvage.
  •  OUI à l’éffarouchement, le 19 avril 2023 à 21h18
    OUI à l’éffarouchement
  •  Oui à ´l’efarouchement , le 19 avril 2023 à 21h02
    Protéger l’ours c’est mépriser le travail des éleveurs et ne pas aimer la montagne. Tout ces ecolo de merde ne savent pas ce que veut dire gagner la vie en travaillant et ne comprennent rien à l’équilibre de la nature Comme par hasard l’accident dramatique qui a coûté la vie à un jeune randonner italien n’a jamais été mentionné dans les médias
  •  non à l’effarouchement, le 19 avril 2023 à 19h14
    Ces prédateurs participent à l’équilibre biologique des espèces animales sauvages. Nous ne nions pas les problèmes douloureux des éleveurs. Eux aussi tout comme la faune de tous les continents, subissent surtout les effets des déréglements d’une humanité galopante qui ne sait pas plus maîtriser sa démographie que gérer les énormes problèmes relationnels inter-spécifiques qui en découlent
  •  CONTRE L’éffarouchement , le 19 avril 2023 à 18h27
    Les mesures d’effarouchement proposés sonores ou visuelles sont nuisibles pour toutes les espèces dans des environnements ou le fonctionnement des écosystèmes doit être préservé en limitant au maximum les interventions (souhaitées ou non) humaines, y compris pour la jouissance par les populations humaines de ces espaces encore préservés - l’intérêt particulier de quelques uns ne doit pas être privilégié, l’intérêt commun est dans une adaptation des pratiques d’élevage. Le meilleur moyen d’effaroucher les ours sans risque est l’utilisation de chiens de protection. Ils sont autonomes, peu chers et très efficaces quand ils sont bien éduqués, en nombre suffisant et dans de bonnes conditions (troupeaux regroupés la nuit). L’Etat et l’Europe aident les éleveurs à les acquérir et à les entretenir. Hors cas exceptionnel, c’est le seul mode d’effarouchement acceptable.
  •  Contre l’effarouchement des Ours brun dans les Pyrénées , le 19 avril 2023 à 18h12
    Je pense qu’il devient primordiale de protéger la biodiversité et les espèces menacés… Ce sont les Hommes qui devraient être effarouchées pour empiétement permanent des espaces sauvages ! Nous devons réapprendre à cohabiter avec la vie sauvage et arrêter de construire à tout vas au détriment de la nature et donc de l’avenir des générations futur…
  •  projet d arrêté relatif aux mesure d’effarouchement de l ’ours brun , le 19 avril 2023 à 18h12
    CONTRE Je suis contre les mesures d’effarouchement des ours dans les Pyrénées. ces mesures sont illégales et inefficaces. Une citoyenne qui défend la loi et la démocratie.
  •  Effarouchement des ours dans les Pyrénées, le 19 avril 2023 à 18h05
    Je m’oppose à cette mesure qui vient perturber une espèce menacée de disparition, dans un contexte de changement climatique et de perte de biodiversité, alors que nous devrions protéger ces espèces "signal" en danger.