Projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon (Thunnus alalunga) et de l’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

Consultation du 28/05/2025 au 17/06/2025 - 332 contributions

Le présent projet d’arrêté vise à réglementer la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en méditerranée.

Le thon germon est une espèce de large répartition que l’on retrouve dans tous les océans et en mer Méditerranée. L’évaluation du stock réalisée en 2021 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) a conclu que le stock de thon germon en Méditerranée était surexploité. Il recommande un niveau de capture de 2.500 tonnes afin d’atteindre l’objectif de gestion de la Convention afin de permettre à la biomasse de se rétablir au niveau de B PME (estimation de biomasse du stock en production maximale équilibrée) avec une probabilité de 60% d’ici 2034. La CICTA recommande également ne de pas augmenter l’effort de pêche sur ce stock. Actuellement la pêche de loisir sur le thon germon est autorisée.

L’espadon est pêché avec le thon rouge et le thon germon dans un contexte de pêcherie mixte. L’évaluation de 2020 de la CICTA de l’espadon en Méditerranée indique que le stock est surexploité depuis le début des années 1990 en raison des prises élevées réalisées dans les années 1980 et du schéma de sélection qui capture de nombreux poissons immatures. En outre, le recrutement estimé est en baisse depuis 10 ans. Actuellement, seul le pêcher-relâcher est autorisé pour cette espèce pour la pêche de loisir .

Au niveau européen, le règlement (UE) 2025/202 du 30 janvier 2025 dispose que les captures mortes de la pêche de loisir doivent donc être imputées sur le quota national d’espadon et de thon germon en Méditerranée et sont déclarées séparément .

Au vu des quotas alloués aux pêcheurs professionnels, déjà fortement restreints pour ces deux stocks avec des mesures de gestion rigoureuses, et de l’état de la ressource, le présent projet d’arrêté vise à mener un moratoire la pêche de l’espadon et du thon germon en Méditerranée pour que la France soit en pleine conformité avec les obligations CICTA et afin de mieux contribuer à la reconstitution des stocks en allégeant la pression de pêche.

Dans le cas d’une capture accidentelle de ces deux espèces, un formulaire de déclaration (CERFA) devra être complété et transmis sous 48h à la direction de la Mer et du Littoral la plus proche.

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Commentaires

  •  Opposition projet d arrêté germon pêche recreative, le 30 mai 2025 à 14h04
    Je soussigné Daniel Bouniot, né le 26/12/1979 à Bastia, m’oppose à ce projet qui vise la pêche récréative pour une espèce pêchée massivement par les thoniers senneurs (une fois la campagne de thon rouge terminé), et qui mettent à mal cette ressource, alors qu’elle n’est capturé que de façon exceptionnel par les pêcheurs récréatifs. On ne saurait faire supporter encore une fois la surexploitation des professionnels, aux seuls pêcheurs récréatifs, qui ne jouent aucun rôle dans la diminution de cette ressource (idem pour l’espadon, capture exceptionnelle en pêche récréative, et pourtant interdit en Corse depuis de nombreuses années aux récréatifs, pourtant la ressource ne se porte pas mieux et des espadons sous la maille sont régulièrement capturés à la palangre dérivante en automne -des juvéniles- ).
  •  thon germon, le 30 mai 2025 à 13h32
    Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée.
  •  Contre le projet d arreté, le 30 mai 2025 à 13h23
    Je suis pour le partage des resources. Pourquoi seul les professionnel pourraient prélevé ? Mettons des chiffres en face. Si on donne le droit de prélever 1 poisson à chaque bateau qui en 2025 à fait sa demande no kill, quel pourcentage ça représente pour rapport au quota alloué au professionnel?
  •  opposition à ce projet d’interdiction , le 30 mai 2025 à 12h53
    Je soussigné Philippe PICCOLI membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Contre le projet arrêté , le 30 mai 2025 à 12h52
    Je suis plaisancier et je pêche de manière raisonnée
  •  Thon , le 30 mai 2025 à 12h29
    Je pratique la pêche de loisir et depuis trois ans je constate qu’il n’y a que des petits thons d’un mètre maximum pour moi il faut limiter les pêcheurs professionnels car à chaque port il y en a un installer malgré le peu de stock de poissons ça doit être rentable de pêcher peu de poissons comment vive t’il correctement je m’interroge ?
  •  Thon , le 30 mai 2025 à 12h28
    Je pratique la pêche de loisir et depuis trois ans je constate qu’il n’y a que des petits thons d’un mètre maximum pour moi il faut limiter les pêcheurs professionnels car à chaque port il y en a un installer malgré le peu de stock de poissons ça doit être rentable de pêcher peu de poissons comment vive t’il correctement je m’interroge ?
  •  Avis favorable, le 30 mai 2025 à 11h31

    Bonjour,

    avis favorable afin de participer aux efforts cote loisir comme coté professionnel.
    Reste une question : eaux françaises et les autres eaux ?
    cdlt

  •  Pour un moratoire, voire une interdiction , le 30 mai 2025 à 09h23
    L état de la biodiversité est tel qu’il est indispensable de prendre toute mesure pour sa protection qui doit être la norme et non l’exception.
  •  avis défavorable au Projet de d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon (Thunnus alalunga) et de l’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée, le 30 mai 2025 à 08h11
    Je soussigné Mario CRESSENT, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon, le 30 mai 2025 à 00h05
    Je soussigné Lydia MACIA, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon, le 30 mai 2025 à 00h02
    Je soussigné Lydia MACIA, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 29 mai 2025 à 23h50

    Je soussigné Anthony MACIA, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir.

    Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles.

    Je dénonce :

    1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir

    Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée.

    2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel

    Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource.

    3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion.

    Ce projet d’arrêté :

    - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ;

    - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon.

    4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer

    En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS).

    Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens.

    En résumé :

    Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs.

    J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.

  •  Projet de d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon (Thunnus alalunga) et de l’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée. | Consultations publiques, le 29 mai 2025 à 20h17
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 29 mai 2025 à 18h58

    Je soussigné Patrick VALDIVIA, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir.
    Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles.

    Je dénonce :
    1. Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir

    Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée.

    2. Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel

    Avec le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource.

    3. Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion.

    Ce projet d’arrêté :
    - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ;
    - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon…
    4. Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer
    En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’Etat Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS).
    Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens.

    En résumé :
    Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs.
    J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.

  •  Pour une conservation du pêcher-relâcher des espèces ! , le 29 mai 2025 à 18h02
    Depuis 2017, la pêche sportive est pourtant strictement encadrée : des périodes de fermeture ont été mises en place, et seules les pratiques en no-kill sont autorisées. Pourquoi continuer à durcir les règles ? La France dispose toujours d’un quota stable de 109 tonnes d’espadon méditerranéen, inchangé pour l’année 2025. À ce jour, l’ICCAT ne recommande aucunement l’interdiction de la pratique du pêcher-relâcher pour cette espèce. Alors, pourquoi ajouter encore une restriction de plus ? Les efforts consentis par les pêcheurs sportifs seraient-ils ignorés, voire inutiles ? Il est peut-être temps de se poser les bonnes questions : la pêche récréative est-elle réellement responsable de la pression sur les stocks ? Même lorsqu’elle se limite au pêcher-relâcher ? Vous pouvez également vérifier que le pêcher-relâcher fonctionne très bien avec tout les poissons taggués (tag ou sat-tag) ! Que ce soit les poissons à rostre ou même le thon rouge !
  •  Encore et encore des restrictions et ce même sur le pêcher-relâcher (no-kill) !!! Pourquoi interdire le no-kill ? , le 29 mai 2025 à 17h57
    la France dispose toujours d’un quota stable de 109 tonnes d’espadon méditerranéen, inchangé en 2025. L’ICCAT ne recommande nullement l’interdiction du pêcher-relâcher de l’espèce … alors pourquoi encore une restrictions de plus ? Depuis 2017, la pêche sportive est réglementée avec des périodes de fermeture et uniquement en No-kill… pourquoi encore sévir ? Est-ce que les efforts de la pêche sportive restent en vain ? A un moment il faut se poser les bonnes questions… Est-ce vraiment la pêche récréative qui fait du mal aux ressources ? Même en pêcher-relâcher ?
  •  Encore et encore des restrictions et ce même sur le pêcher-relâcher (no-kill) !!! Pourquoi interdire le no-kill ? , le 29 mai 2025 à 17h57
    la France dispose toujours d’un quota stable de 109 tonnes d’espadon méditerranéen, inchangé en 2025. L’ICCAT ne recommande nullement l’interdiction du pêcher-relâcher de l’espèce … alors pourquoi encore une restrictions de plus ? Depuis 2017, la pêche sportive est réglementée avec des périodes de fermeture et uniquement en No-kill… pourquoi encore sévir ? Est-ce que les efforts de la pêche sportive restent en vain ? A un moment il faut se poser les bonnes questions… Est-ce vraiment la pêche récréative qui fait du mal aux ressources ? Même en pêcher-relâcher ?
  •  FAVORABLE, le 29 mai 2025 à 10h07
    La pêche " récréative " de ces espèces s apparente à la corrida et à la chasse en général. Le plaisir de tuer, de capturer au détriment de la nature et de ce que nous laisserons à nos petits enfants : un océan vide. C est un moratoire, qu’il faudra absolument prolonger.J aimerais connaitre l’avis de ceux qui seront favorables : montrer ses gros biceps? Epater de tristes nénettes mal éduquées?
  •  Contribution de l’Organisation de Producteurs SATHOAN à la consultation publique sur l’arrêté interdisant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée, le 28 mai 2025 à 16h17

    L’OP SATHOAN, représentant plus de 120 navires de pêche professionnelle artisanale sur la façade méditerranéenne, souhaite faire part de sa position favorable à la mesure de moratoire prévue par ce projet d’arrêté.

    L’OP SATHOAN dispose d’une pêcherie doublement éco-certifiée EPPM pêche durable et MSC (Thon Rouge) et est en charge d’une partie majoritaire des navires dépositaires d’une AEP Espadon Med et Germon Med. L’OP est donc légitime pour apporter son avis lors de cette consultation.

    En effet, le thon germon et l’espadon sont tous deux soumis à des plans de reconstitution ou de gestion adoptés dans le cadre de la CICTA (ICCAT), en raison de leur état de surexploitation en Méditerranée. L’interdiction de leur pêche de loisir, y compris la pratique du pêcher-relâcher, apparaît donc cohérente avec les objectifs de durabilité et de protection des stocks partagés, auxquels la France a souscrit au niveau international.

    Cependant, nous attirons l’attention des autorités sur plusieurs points pratiques qui nécessitent des précisions ou améliorations :

    Captures accidentelles inévitables : malgré l’interdiction, il est probable que des captures accidentelles d’espadon ou de thon germon puissent survenir, notamment dans le cadre de pêches autorisées ciblant d’autres espèces, comme la pêcherie récréative de thon rouge. Dans ces cas, les pratiquants peuvent être confrontés à des situations où les poissons sont remontés blessés ou morts. Il est donc essentiel de clarifier les modalités de traitement de ces cas (obligation de remise à l’eau même en cas de mortalité ?).

    Suivi des captures accidentelles : l’article 2 de l’arrêté prévoit une déclaration sous 48h via un formulaire CERFA, mais le lien n’est pas disponible, ce qui est en contradiction avec l’objectif de traçabilité. Il est impératif de garantir l’accessibilité immédiate de ce formulaire, et d’en assurer la diffusion claire auprès des pêcheurs de loisir, via les canaux associatifs et institutionnels.

    Amélioration des données sur le relâcher : dans les cas où un poisson est relâché vivant, il conviendrait de prévoir une collecte d’informations sur l’état de vitalité, afin de mieux estimer les taux de mortalité post-capture dans les statistiques, et affiner ainsi les futures décisions de gestion.

    En conclusion, l’OP SATHOAN soutient pleinement l’objectif de protection des espèces concernées. Toutefois, pour assurer une application réaliste, efficace et acceptée de l’arrêté, il est indispensable que les dispositifs de déclaration soient opérationnels, et que les situations de captures involontaires soient mieux encadrées et reconnues dans le droit applicable.