Projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon (Thunnus alalunga) et de l’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

Consultation du 28/05/2025 au 17/06/2025 - 332 contributions

Le présent projet d’arrêté vise à réglementer la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en méditerranée.

Le thon germon est une espèce de large répartition que l’on retrouve dans tous les océans et en mer Méditerranée. L’évaluation du stock réalisée en 2021 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) a conclu que le stock de thon germon en Méditerranée était surexploité. Il recommande un niveau de capture de 2.500 tonnes afin d’atteindre l’objectif de gestion de la Convention afin de permettre à la biomasse de se rétablir au niveau de B PME (estimation de biomasse du stock en production maximale équilibrée) avec une probabilité de 60% d’ici 2034. La CICTA recommande également ne de pas augmenter l’effort de pêche sur ce stock. Actuellement la pêche de loisir sur le thon germon est autorisée.

L’espadon est pêché avec le thon rouge et le thon germon dans un contexte de pêcherie mixte. L’évaluation de 2020 de la CICTA de l’espadon en Méditerranée indique que le stock est surexploité depuis le début des années 1990 en raison des prises élevées réalisées dans les années 1980 et du schéma de sélection qui capture de nombreux poissons immatures. En outre, le recrutement estimé est en baisse depuis 10 ans. Actuellement, seul le pêcher-relâcher est autorisé pour cette espèce pour la pêche de loisir .

Au niveau européen, le règlement (UE) 2025/202 du 30 janvier 2025 dispose que les captures mortes de la pêche de loisir doivent donc être imputées sur le quota national d’espadon et de thon germon en Méditerranée et sont déclarées séparément .

Au vu des quotas alloués aux pêcheurs professionnels, déjà fortement restreints pour ces deux stocks avec des mesures de gestion rigoureuses, et de l’état de la ressource, le présent projet d’arrêté vise à mener un moratoire la pêche de l’espadon et du thon germon en Méditerranée pour que la France soit en pleine conformité avec les obligations CICTA et afin de mieux contribuer à la reconstitution des stocks en allégeant la pression de pêche.

Dans le cas d’une capture accidentelle de ces deux espèces, un formulaire de déclaration (CERFA) devra être complété et transmis sous 48h à la direction de la Mer et du Littoral la plus proche.

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Commentaires

  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée , le 9 juin 2025 à 08h54
    Je soussigné Ronan Hamon, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en méditerranée, le 8 juin 2025 à 18h22

    Je soussigné bellenger philippe, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en méditerranée, le 8 juin 2025 à 18h22

    Je soussigné bellenger philippe, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •  Avis défavorable au projet d arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l espadon en méditerranée. , le 8 juin 2025 à 18h15

    Je soussigné GINESTE PIERREADRIEN, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher.

  •  Avis défavorable au projet d arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l espadon en méditerranée , le 8 juin 2025 à 18h13

    Je soussigné GINESTE PIERREADRIEN, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •  Avis défavorable au projet , le 8 juin 2025 à 11h58
    Je suis contre ce projet
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée, le 8 juin 2025 à 10h44
    Je soussigné Guilhem Séranne, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Participation à la consultation Projet de d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon (Thunnus alalunga) et de l’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée., le 7 juin 2025 à 18h54
    Je suis défavorable au règlement interdisant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée. elan95
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche d e loisir de thon germon et de l’espadon en méditerranée, le 7 juin 2025 à 15h52

    Je soussigné ROBERT Cédric, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

    Cédric ROBERT

  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche d e loisir de thon germon et de l’espadon en méditerranée, le 7 juin 2025 à 15h51

    Je soussigné ROBERT Cédric, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

    Cédric ROBERT

  •  Espèce en danger = personne ne la pêche, le 6 juin 2025 à 21h36
    Si le germon est tant en danger que ça la pêche doit être interdite à tout le monde et pas uniquement à la pêche de loisir. Désolé mais là ça commence à se voir. Faut arrêter de nous prendre pour des lapins de 2 semaines !!
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 6 juin 2025 à 19h53
    Je soussigné pognant-gros patric, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  , « Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 6 juin 2025 à 17h25
    Je soussigné Lafille Jacques memebre du COPERE appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource.
  •  Pêcheurs loisir en colère 😠 , le 6 juin 2025 à 13h26
    Au lieux d’interdire la pêche loisir, attaquez vous plutôt aux destructeurs du milieu marin à savoir : 1 les usines de transformation du poisson 24/24 et 7/7😡 2 faites interdire le chalutage qui tue tout sur son passage. 3 interdire une période de reproduction aux professionnels destructeur afin de les contraindre à ne plus pêcher dans les frayéres 😡😡😡. Et là tout changera
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté des quotas du thon germon et de l’espadon, le 6 juin 2025 à 11h28

    Je soussigné Fougerat Mickael, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour lesquels l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, encadrée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et définie l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères objectifs, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et potentiellement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •   Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 6 juin 2025 à 11h16
    Je soussigné Pierre F., membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté règlementent la pêche de loisirs du thon germon et de l’espadon en méditerranée., le 5 juin 2025 à 21h07

    Je soussigné Mr Devalan Philippe, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour laquelle l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, réglementée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et défini l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et anormalement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •  Avis défavorable au projet d’arrêté règlementent la pêche de loisirs du thon germon et de l’espadon en méditerranée., le 5 juin 2025 à 21h06

    Je soussigné Mr Devalan Philippe, membre adhérent du Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF), organisation professionnelle représentante légale des éducateurs sportifs de la pêche de loisir auprès du ministère des Sports, exprime par le présent avis mon opposition ferme et motivée au projet d’arrêté instaurant un moratoire sur la pêche de loisir pour les espèces de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée.

    Notre organisation souhaite attirer l’attention de l’administration que ce projet écrit sans concertation, porte gravement atteinte à notre pratique professionnelle, pour laquelle l’encadrement de sorties de pêche dite sportive constitue une activité déclarée, légitime, réglementée réglementairement, et génératrice de retombées économiques et touristiques significatives pour les territoires littoraux.

    Ce projet d’interdiction, écrit sans exception, ni aménagement pour les éducateurs sportifs diplômés d’État de l’encadrement, l’animation et l’enseignement de la pêche de loisir, constitue une entrave manifeste à la liberté d’entreprendre et à la libre prestation de services et un excès de pouvoir caractérisé.

    Contrairement à ce que prétend l’administration dans l’exposé des motifs, aucune disposition des recommandations de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) ne préconise l’interdiction de la pêche de loisir, ni de la pêche sportive dans ses formes sélectives. La CICTA recommande au contraire la déclaration des navires pratiquant l’activité et défini l’instauration de quotas journaliers applicables à la pêche récréative, à raison de :

    - un espadon par jour et par navire ;

    - trois thons germons par jour et par navire.

    Ces mesures de bon sens sont totalement ignorées par ce moratoire au profit d’une interdiction généralisée sans aucun fondement scientifique.

    En niant toute distinction entre pêche professionnelle industrielle et pêche sportive encadrée, le projet d’arrêté contrevient aux principes de proportionnalité, d’égalité devant la loi et d’objectivité posés notamment à l’article 17 du règlement (UE) n°1380/2013 sur la politique commune de la pêche, qui exige des critères, transparents et équitables dans la répartition des possibilités de pêche.

    Le SMGPF considère que ce texte, s’il venait à être signé en l’état, engagerait immédiatement :

    - un recours en annulation devant le tribunal administratif pour excès de pouvoir et violation du droit européen ;

    - un recours devant la commission européenne pour entrave au droit d’exercer ;

    - une saisine du défenseur des droits pour discrimination institutionnelle dans l’accès à une ressource publique ou à l’exercice d’une profession réglementée ;

    - une plainte pénale auprès du tribunal correctionnel pour discrimination économique, excès de pouvoir et entrave à l’exercice d’une profession réglementée.

    J’appelle donc solennellement l’administration à retirer ce projet d’arrêté inadapté et anormalement illégal, et à engager une concertation sérieuse avec les représentants des acteurs professionnels de la pêche sportive et récréative, afin de garantir un accès encadré, durable et équitable à la ressource et aussi a libre exécution de nos prestations de service en pêcher relâcher

  •  Opposition , le 5 juin 2025 à 20h06
    Je soussigné habert Hervé membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir du thon germon et de l’espadon en Méditerranée., le 5 juin 2025 à 19h05
    Je soussigné EUSEBE DOMINIQUE, membre du COPERE, exprime ma ferme opposition au projet d’arrêté visant à interdire les captures de thon germon (Thunnus alalunga) et d’espadon (Xiphias gladius) en Méditerranée pour la pêche de loisir. Cette mesure, présentée comme une réponse aux obligations internationales et à l’état des stocks halieutiques, masque en réalité une politique discriminatoire et arbitraire de gestion de la ressource, fondée sur une exclusion injustifiée des pêcheurs récréatifs au profit exclusif des intérêts des pêcheries professionnelles. Je dénonce : 1 - Une mesure disproportionnée, sans fondement scientifique appliqué à la pêche de loisir Aucun élément contenu dans les recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ne désigne la pêche de loisir comme facteur significatif de la surexploitation du thon germon ou de l’espadon en Méditerranée. 2 - Une politique de confiscation de la ressource au profit d’un monopole professionnel Comme le COPERE, je dénonce une tendance récurrente de l’administration française à instrumentaliser la gestion des quotas pour favoriser de manière exclusive les intérêts d’une minorité de navires professionnels, en excluant systématiquement les pêcheurs récréatifs de l’accès à la ressource. 3 - Un texte arbitraire, sans évaluation d’impact, contraire aux principes de bonne gestion. Ce projet d’arrêté : - n’est précédé d’aucune étude d’impact spécifique sur la pêche récréative ; - n’apporte aucune justification quantifiée sur la part réelle des prélèvements récréatifs dans les captures totales de thon germon ou d’espadon. 4 - Une atteinte grave aux libertés et aux droits collectifs des usagers de la mer En interdisant l’accès à la ressource à une catégorie de citoyen, l’État Français se comporte comme le propriétaire de la ressource, au mépris du statut de la ressource (RES NULLIUS). Ce projet d’exclusion du citoyen à la conservation d’une ressource n’appartenant à personne est une atteinte grave aux libertés individuelles et au principe d’égalité entre tous citoyens. En résumé : Je dénonce une consultation publique biaisée, opaque et manifestement expéditive, sans communication réelle auprès des premiers concernés, l’ensemble des pêcheurs récréatifs. J’appelle au retrait immédiat de ce projet d’arrêté et à l’ouverture d’un dialogue structuré avec les représentants des pêcheurs récréatifs dont le COPERE fait partie, pour définir des règles de gestion équilibrées, basées sur des données scientifiques et sur un véritable partage de la ressource halieutique.