Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

Consultation du 11/09/2025 au 02/10/2025 - 1289 contributions

Le règlement (UE) 2023/2842 relatif au contrôle des pêches prévoit une évolution majeure avec l’enregistrement obligatoire dès le 10 janvier 2026 des pêcheurs de loisir dans le domaine maritime et de la déclaration de certaines captures d’espèces plus sensibles, via un système électronique.

La meilleure connaissance du secteur de la pêche de loisir en mer est un enjeu essentiel, qu’il s’agisse de documenter la population des pêcheurs concernés et les prélèvements des stocks de poissons. L’objectif est d’accroître la gestion scientifique des espèces afin de renforcer l’exploitation durable des ressources.

Dans ce contexte, une plateforme électronique actuellement en cours de développement par la Commission européenne RECFishing sera mise en place pour dématérialiser la procédure. La version finale de cette application sera disponible en décembre 2025 (ne correspond à la version actuellement disponible). Cette plateforme a également été choisie par neuf autres États membres de l’UE et permettra donc d’être au rendez-vous de janvier 2026. L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. Elle offrira différents services aux usagers comme la reconnaissance des espèces capturées sur photo.

L’article 55 du règlement (UE) 2023/2842 impose aux États membres de l’UE de disposer d’un système électronique pour l’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche, et selon le calendrier suivant :
a) A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture. L’actuelle version de la liste des espèces concernées est disponible en annexe de l’arrêté proposé à la présente consultation et dans l’encadré ci-dessous.
b) A compter du 1er janvier 2030, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer les espèces, les stocks ou les groupes de stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées par l’Union ou qui, en pêche professionnelle, sont couverts par un plan pluriannuel ou qui sont soumis à l’obligation de débarquement, et pour lesquels les avis scientifiques indiquent que la pêche récréative a un impact significatif sur la mortalité par pêche. La liste de ces espèces sera fixée en 2029.
La liste des espèces concernées par cette réglementation dépend des mesures mises en œuvre au niveau européen et sera donc de nature à s’étoffer, elle sera pour 2026, à ce stade, constituée de :
-  Lieu jaune (Pollachius pollachius) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Bar (Dicentrarchus labrax) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Thon rouge (Thunnus thynnus) : Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest, Manche et mer Méditerranée ;
-  Dorade rose (Pagellus bogaraveo) : zone CIEM 7 et 8 et en mer Méditerranée ;
-  Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : en mer Méditerranée.
L’application RECFishing permettra aux pêcheurs de sélectionner et déclarer les captures des espèces par leur nom commun (et non par le code FAO).

Les pêcheurs de loisir en mer ne ciblant pas les espèces listées ne seront pas concernés par cette obligation sur la façade Atlantique, dans la Manche et dans les régions ultrapériphériques (RUP). Cette liste pourra évoluer en fonction de la réglementation des stocks halieutiques au niveau européen.

Par ailleurs, la résolution de la Commission générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) n°CGPM45/2022/12 dispose que « d’ici au 1er janvier 2025, les parties contractantes mettent en place et tiennent à jour un programme d’autorisation ou d’enregistrement obligatoire couvrant tous les pêcheurs récréatifs." Cette disposition s’applique aux pêcheurs récréatifs à pied s’ils ciblent les espèces concernées. La façade méditerranéenne est donc dans l’obligation d’enregistrer tous ses pêcheurs de loisir, sauf pêcheurs à pied non concernés, dès le 1er janvier 2026 contrairement aux autres façades.

Le groupe de travail « pêche de loisir maritime » du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML) a été constitué le 14 décembre 2023 à l’initiative de la DGAMPA. Il est coprésidé par les sénateurs Alain Cadec et Pierre Medevielle, constitué des services de l’Etat, de représentants de la pêche de loisir (notamment la Confédération « Mer et Liberté »), des représentants industriels de la pêche de loisir (GIFAP), de l’Ifremer, de l’OFB, d’ONG, des régions et collectivités, ainsi que du CNPMEM. A sa création, ce GT a été consulté sur la mise en œuvre de l’enregistrement des pêcheurs, ainsi que sur la déclaration de leurs captures tel que prévu par l’article 55 du règlement (UE) n° 2023/2842. Ce dernier a eu l’occasion de se prononcer sur l’utilisation de RECfishing ainsi que sur les présentes dispositions de cet arrêté.

Comme chaque année, un arrêté spécifique précisera, en 2026, l’organisation des campagnes de pêches de thon rouge loisir.

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Commentaires

  •  commentaire sur le projet d’arrêté Alain DUCREUX - FFPM, le 29 septembre 2025 à 09h24
    La proposition d’enregistrement des pêcheurs est une bonne chose tant que celle-ci reste dans l’objectif premier de la reconnaissance d’un pêcheur responsable qui s’enregistre volontairement. Le but étant de connaître le nombre que représentent les pêcheurs de loisir, pour que leur parole soit entendu et que soit reconnu le poids économique qu’ils représentent. • Débuter un arrêté en employant « l’enregistrement obligatoire » ne pourra que freiner ou du moins rebuter certains. Une obligation de plus alors que déjà, de nombreux pêcheurs ont vendu ou détruit leur bateau, car ils se sentaient privés de liberté alors qu’ils pratiquent une pêche qui porte le nom de loisir. L’obligation doit-être retiré de cet arrêté. La plateforme électronique est un système auquel aujourd’hui, nous ne pouvons échapper. Cependant à la lecture de « L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. » Cela laisse sous-entendre que dès la prise d’une espèce soumise à des mesures de gestion européennes, elle devra être enregistrée et déclarée. • Si c’est le cas, ce sera une obligation de plus, il faut savoir que dans les aires marines protégées en Méditerranée cette obligation a été levée, les pêcheurs peuvent remplir leur déclaration en arrivant au port ou à leur domicile. Pourquoi ne pas se référer à des systèmes qui existent et qui ont permis de retrouver une certaine sérénité ? Dans la liste émise dans ce projet d’arrêté, le Thon rouge (Thunnus thynnus) est cité, bien que l’espèce soit reconnue en forte progression. D’après l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), son statut de conservation est « Préoccupation mineure », la question se pose pour sa présence dans cette liste, le thon rouge est une espèce très suivie, les contrôles sont très fréquents. Les pêcheurs n’étant pas tous familiarisés à la pratique de la saisie par ordinateur, la déclaration de capture pour le thon rouge doit se faire dans les 48h au minimum. Alain DUCREUX - FFPM
  •  Pêche récréative, le 29 septembre 2025 à 07h56
    Vous nous emmerdez avec votre europe de merde. Je suis Français pas européen. Je ne déclarerai rien du tout. Si ça continue, on va vivre dans un pays pire que la corée du nord !!!! Allez vous faire foutre tous autant que vous êtes…..
  •  Pêche récréative, le 29 septembre 2025 à 07h56
    Vous nous emmerdez avec votre europe de merde. Je suis Français pas européen. Je ne déclarerai rien du tout. Si ça continue, on va vivre dans un pays pire que la corée du nord !!!! Allez vous faire foutre tous autant que vous êtes…..
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 29 septembre 2025 à 07h46

    La pêche de loisir comme son nom l ’indique doit rester une occupation de plaisir et in n’est en aucun nécessaire d’y ajouter des contraintes qui ne serviraient à rien car les quotas pour ces poissons sont déjà réglementés et les statistiques qui seraient enregistrées seraient totalement fausses.
    1 : Tout le monde ne participerait pas car trop de contraintes
    2 : Pas toujours de disponibilité d ’internet pour certains pêcheurs
    3 : Certains pêcheurs feraient de fausses déclarations
    4 : Quel est l’intérêt de sanctionner la pêche loisir/ professionnels qui eux représentent la quasi totalité des prises?

    Ce projet est donc à supprimer

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 29 septembre 2025 à 07h46

    La pêche de loisir comme son nom l ’indique doit rester une occupation de plaisir et in n’est en aucun nécessaire d’y ajouter des contraintes qui ne serviraient à rien car les quotas pour ces poissons sont déjà réglementés et les statistiques qui seraient enregistrées seraient totalement fausses.
    1 : Tout le monde ne participerait pas car trop de contraintes
    2 : Pas toujours de disponibilité d ’internet pour certains pêcheurs
    3 : Certains pêcheurs feraient de fausses déclarations
    4 : Quel est l’intérêt de sanctionner la pêche loisir/ professionnels qui eux représentent la quasi totalité des prises?

    Ce projet est donc à supprimer

  •  M.TOCHON Michel, le 29 septembre 2025 à 07h45
    Je suis contre ce projet de règlementation
  •  Le thon rouge n’a pas sa place dans ce projet, le 29 septembre 2025 à 07h45
    La proposition d’enregistrement des pêcheurs est une bonne chose tant que celle-ci reste dans l’objectif premier de la reconnaissance d’un pêcheur responsable qui s’enregistre volontairement. Le but étant de connaître le nombre que représentent les pêcheurs de loisir, pour que leur parole soit entendu et que soit reconnu le poids économique qu’ils représentent. • Débuter un arrêté en employant « l’enregistrement obligatoire » ne pourra que freiner ou du moins rebuter certains. Une obligation de plus alors que déjà, de nombreux pêcheurs ont vendu ou détruit leur bateau, car ils se sentaient privés de liberté alors qu’ils pratiquent une pêche qui porte le nom de loisir. L’obligation doit-être retiré de cet arrêté. La plateforme électronique est un système auquel aujourd’hui, nous ne pouvons échapper. Cependant à la lecture de « L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. » Cela laisse sous-entendre que dès la prise d’une espèce soumise à des mesures de gestion européennes, elle devra être enregistrée et déclarée. • Si c’est le cas, ce sera une obligation de plus, il faut savoir que dans les aires marines protégées en Méditerranée cette obligation a été levée, les pêcheurs peuvent remplir leur déclaration en arrivant au port ou à leur domicile. Pourquoi ne pas se référer à des systèmes qui existent et qui ont permis de retrouver une certaine sérénité ? Dans la liste émise dans ce projet d’arrêté, le Thon rouge (Thunnus thynnus) est cité, bien que l’espèce soit reconnue en forte progression. D’après l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), son statut de conservation est « Préoccupation mineure », la question se pose pour sa présence dans cette liste, le thon rouge est une espèce très suivie, les contrôles sont très fréquents. Les pêcheurs n’étant pas tous familiarisés à la pratique de la saisie par ordinateur, la déclaration de capture pour le thon rouge doit se faire dans les 48h au minimum.
  •  Declarer le poisson, le 29 septembre 2025 à 07h30
    Vous n en avez pas marre d’ennuyer les pauvres gents. On respect la pêche. Vous allez au bout du bout de votre méchanceté.
  •  Consultation peche, le 29 septembre 2025 à 06h55

    Sensible à la préservation des espéces, je suis favorable à cette démarche qui doit rester simple d’application, meme pour les vieux pecheurs comme moi.
    Souhaitons que les bons compromis soient trouvés pour continuer de pecher avec plaisir !

    Gilles PETTAZZONI

  •  Projet d’arrêté réglementant la pêche de loisir dans le domaine maritime. , le 29 septembre 2025 à 06h24
    Je soussigné(e) GRAINDORGE Daniel, membre du COPERE, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime , le 28 septembre 2025 à 23h09

    Je vous remercie de cette initiative qui contribuera à mieux appréhender la réalité des chiffres concernant différentes espèces dont les stocks sont à quantifier et concernées par la pêche de loisir, sur les zones CIEM 7 et 8.
    L’ensemble des pêcheurs opérant sur ces zones pourront ainsi renseigner leurs prises, que les espèces concernées (bar, lieu, dorades rose et coryphène, thon rouge) soient ciblées ou non.
    Il est également important qu’au-delà de cet enregistrement, tout pêcheur ait également accès aux résultats détaillés ou synthétiques du traitement de ces données.
    Compte-tenu des profils et pratiques des pêcheurs de loisirs, non-professionnels par définition et parfois peu familiers des usages numériques, je me permets d’attirer votre attention sur plusieurs points qui constituent autant d’écueils sur la voie du succès de ce dispositif.
    1. Enregistrement du pêcheur
    L’enregistrement préalable du pêcheur doit être au maximum allégé dans ses modalités techniques et réglementaires afin de ne pas créer d’obstacle à la bonne et complète participation de chacun, faute de quoi les chiffres obtenus manqueraient singulièrement de réalisme, rendant leur exploitation hasardeuse.
    Un accompagnement est sur ce plan utile afin d’interroger les pêcheurs sur leurs pratiques, de même qu’un accès facilité à l’ensemble des règlementations nationale et européenne.
    2. Déclaration des captures
    Dans cet esprit, il est nécessaire de simplifier la saisie déclarative
    -  que ce soit au niveau des délais : quel est l’intérêt de connaître l’information en temps réel, pour quelle finalité ? L’essentiel est que les données puissent être collectées sur l’année en cours, me semble-t-il ;
    -  que ce soit au niveau des informations techniques à saisir. Beaucoup de pêcheurs sont déjà équipés d’un outil de mesure (type mètre ruban) afin de se conformer à la réglementation existante. C’est la seule donnée utile à saisir. La mesure de poids devrait être estimée automatiquement en tenant compte des connaissances scientifiques disponibles (source Ifremer ou autre).
    3. Marquage des engins
    L’identification des engins dormants est utile, toutefois là aussi évitons les sources de confusion, la complexité et les surcoûts. Le marquage doit être normalisé par l’administration qui fournira aux pêcheurs les kits appropriés, et fournira aux industriels les éléments normatifs clairs pour les fabriquer - en Europe si possible - à faible coût de manière standardisée.
    4. Gouvernance et suivi
    Je souhaite que la mise en œuvre de ce dispositif soit déployée en concertation et dans la transparence avec les fédérations des pêcheurs de loisir, à même de déployer la pédagogie nécessaire sur le terrain, de manière à améliorer son appropriation par la base ; cela permettra aussi la remontée d’informations sur les points de difficultés et l’amélioration en continu du système.

    En conclusion, je souhaite qu’il soit possible de :
    -  simplifier les modalités pratiques du dispositif, de manière à assurer son succès par l’exhaustivité des contributions et la qualité des données recueillies ;
    -  associer les pêcheurs au pilotage du système et au bénéfice des connaissances ainsi générées ;
    -  éviter l’introduction d’une couche de contrôle administratif supplémentaire, pour une activité qui doit rester un loisir et un plaisir pour ses pratiquants.

  •  pêche , le 28 septembre 2025 à 22h59
    Bonjour je suis un ancien pecheur professionnel sur les chalutiers j ai passé ma carrière professionnelle a détruire la ressource maintenant je suis a la retraite j ai un petit bateaux peche promenade de 5m je pense que vous vous trompé de cible c est pas les plaisanciers qui détruisent le poisson Cordialement
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 28 septembre 2025 à 22h55

    L’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche : il n’est pas tenu compte de ceux navigant à la voile plusieurs jours, avec impossibilité d’avoir des liaisons internet !

    De même pour ceux en bateaux à moteur pêchant la nuit au large ou en côtier, et ne rentrant que le lendemain matin (par exemple en pêchant le thon) : impossibilité de s’inscrire et indiquer les prises !

    A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture : est ce à dire qu’e la pêche pour ceux de moins de 16 ans leur est interdite ? inadmissible.

    Taille de capture : les tailles de capture doivent être les pour les professionnels et pour les pêcheurs de loisir (il est inadmissible, par exemple de voir la taille de capture du Maigre à 30 cm pour les pros , et d’être à 50 cm pour les pêcheurs de loisirs ; idem pour le bar , à 36cm pour les pros, et 42 cm pour les pêcheurs de loisir.
    Nécessité de respecter les périodes de reproduction, et les tailles de reproduction.

    La pêche de loisir a un fort impact économique, tant pour l’achat des matériels de pêche, que des équipements personnels (vêtements…), et surtout pour l’achat des bateaux, et pour les chantiers navals, pour l’entretien des navires, etc … toutes ces nouvelles contraintes sous-entendent que les plaisanciers seraient la cause des impacts sur ces espèces de poissons ciblés par ce projet . Nécessité de coordination avant toute promulgation avec la "Confédération Mer et Libertés" réunissant les fédérations de pêche maritime de loisirs, de tenir compte des observations.

    Pour éviter les chiffres souvent erronés du nombre de pêcheurs de loisir, le fait de s ’inscrire une seule fois par an serait suffisant dans un listing officiel tenu par la Confédération Mer et Libertés , et la DGAMPA, comme cela a été souvent évoqué auprès des instances officielles, lors des congrès des fédérations (à l’instar des pêcheurs en eaux intérieures, mais par contre avec enregistrement gratuit). Cela pourrait permettre de confronter la réalité des chiffres du nombre de pêcheurs, face aux discours parfois exagérés ou mensongers.

    Confronter la réalité de nos pêcheurs face aux accusations de certains professionnels, qui tendent à surestimer notre impact sur la ressource ou à ceux qui cherchent à minimiser les efforts effectifs consentis par les pêcheurs de loisir depuis de nombreuses années pour une pêche durable ;
    aux erreurs d’analyse de l’Ifremer, souvent fondées sur des projections homothétiques non adaptées à la typologie de nos associations ou des hypothèses non vérifiées ; et
    aux attaques d’associations écologistes.

    Je suis membre de la FNPP longtemps

  •  restrictions de la peche de loisir, le 28 septembre 2025 à 22h22
    en tant qu’adhérent de l’organisation FNPP CD29 j’approuve ses commentaires ; il est donc inutile de les répéter. j’ajouterais qu’il faut revoir la taille minimale des prises en fonction de leur maturité. plus on augmente les tailles plus il faut aller pecher loin, avec les conséquences que ça implique.
  •  Participation condition d’exercice de la pêche de loisir, le 28 septembre 2025 à 22h21

    Bonjour à tous j’ai bien pris connaissance du projet d’évolution des réglementations de l’activité de pêche en mer de "loisir" .
    Je précise loisir , parce qu’avant tout ce n’est qu’un loisir il ne faut pas l’oublier !!!

    Outre les abus connus de certains , le braconnage pratiqué par des individus connu pour lesquels rien ne changera …
    la grande majorité des pêcheurs participent énormément à l’économie locale (Magasin de sports nautiques , loueurs d’embarcations ,articles de pêche, accessoires et équipements de navigation, carburants assurances, adhésions diverses payantes ) trop de contraintes ne risquent elles pas de "refroidir" certains passionnés ?
    Un cota oui , une déclaration des pêches pourquoi pas mais le plus simplement possible tel que l’immatriculation des bouées uniquement , un rapport des prises en fin de semaine, de séjour ou de saison entre autre est un impératif pour ne pas décourager les tout jeunes et les anciens . Le trop plein de contraintes tuent les motivations liées à cette activité .
    Il est normal de connaître notre avenir en terme de stock halieutique ,
    les contrôles sont utiles , mais au risque de me répéter : "Que la pêche de loisir reste avant tout un loisir" indispensable à tous et pour le bien de tous . On en a besoin .

    Sincèrement je ne pense pas que le danger vienne des petits pêcheurs de plaisance , des vacanciers de passage . Bien cordialement

  •  restrictions de la peche de loisir, le 28 septembre 2025 à 22h21
    en tant qu’adhérent de l’organisation FNPP CD29 j’approuve ses commentaires ; il est donc inutile de les répéter. j’ajouterais qu’il faut revoir la taille minimale des prises en fonction de leur maturité. plus on augmente les tailles plus il faut aller pecher loin, avec les conséquences que ça implique.
  •  restrictions de la peche de loisir, le 28 septembre 2025 à 22h20
    en tant qu’adhérent de l’organisation FNPP CD29 j’approuve ses commentaires ; il est donc inutile de les répéter. j’ajouterais qu’il faut revoir la taille minimale des prises en fonction de leur maturité. plus on augmente les tailles plus il faut aller pecher loin, avec les conséquences que ça implique.
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 28 septembre 2025 à 22h15
    Je soussigné Jean Pottier, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté.
  •  Eric LAMBLIN, le 28 septembre 2025 à 21h35

    Bonjour

    Je comprends parfaitement la nécessité de mieux maîtriser les prélèvements dans nos mers.
    Je trouve néanmoins qq peu aberrant de cibler les pêcheurs de loisirs au regard des excès évidents et impensables des prélèvements faits par des méthodes que je qualifierai aisément d’ « INDUSTRIELLES ».
    En effet, les méfaits rencontrés sont trés très très largement issus, hors les questions de pollutions évidentes, de prélèvement réalisés par des bateaux usines aux tailles toujours plus conséquentes et chalutages qui détruisent TOUT sur leurs passages.
    Alors, si nous pouvions, nous, pêcheurs amateurs, être libres de ce type de suivi inadapté au sujet ;

    Merci

  •  Pêche, oisir, le 28 septembre 2025 à 21h27
    Recenser les pêcheurs plaisancier en premier.. Carte de pêche gratuite Et ensuite, quels poissons doivent être retenus pour le prélèvement.