Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

Consultation du 11/09/2025 au 02/10/2025 - 1289 contributions

Le règlement (UE) 2023/2842 relatif au contrôle des pêches prévoit une évolution majeure avec l’enregistrement obligatoire dès le 10 janvier 2026 des pêcheurs de loisir dans le domaine maritime et de la déclaration de certaines captures d’espèces plus sensibles, via un système électronique.

La meilleure connaissance du secteur de la pêche de loisir en mer est un enjeu essentiel, qu’il s’agisse de documenter la population des pêcheurs concernés et les prélèvements des stocks de poissons. L’objectif est d’accroître la gestion scientifique des espèces afin de renforcer l’exploitation durable des ressources.

Dans ce contexte, une plateforme électronique actuellement en cours de développement par la Commission européenne RECFishing sera mise en place pour dématérialiser la procédure. La version finale de cette application sera disponible en décembre 2025 (ne correspond à la version actuellement disponible). Cette plateforme a également été choisie par neuf autres États membres de l’UE et permettra donc d’être au rendez-vous de janvier 2026. L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. Elle offrira différents services aux usagers comme la reconnaissance des espèces capturées sur photo.

L’article 55 du règlement (UE) 2023/2842 impose aux États membres de l’UE de disposer d’un système électronique pour l’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche, et selon le calendrier suivant :
a) A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture. L’actuelle version de la liste des espèces concernées est disponible en annexe de l’arrêté proposé à la présente consultation et dans l’encadré ci-dessous.
b) A compter du 1er janvier 2030, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer les espèces, les stocks ou les groupes de stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées par l’Union ou qui, en pêche professionnelle, sont couverts par un plan pluriannuel ou qui sont soumis à l’obligation de débarquement, et pour lesquels les avis scientifiques indiquent que la pêche récréative a un impact significatif sur la mortalité par pêche. La liste de ces espèces sera fixée en 2029.
La liste des espèces concernées par cette réglementation dépend des mesures mises en œuvre au niveau européen et sera donc de nature à s’étoffer, elle sera pour 2026, à ce stade, constituée de :
-  Lieu jaune (Pollachius pollachius) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Bar (Dicentrarchus labrax) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Thon rouge (Thunnus thynnus) : Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest, Manche et mer Méditerranée ;
-  Dorade rose (Pagellus bogaraveo) : zone CIEM 7 et 8 et en mer Méditerranée ;
-  Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : en mer Méditerranée.
L’application RECFishing permettra aux pêcheurs de sélectionner et déclarer les captures des espèces par leur nom commun (et non par le code FAO).

Les pêcheurs de loisir en mer ne ciblant pas les espèces listées ne seront pas concernés par cette obligation sur la façade Atlantique, dans la Manche et dans les régions ultrapériphériques (RUP). Cette liste pourra évoluer en fonction de la réglementation des stocks halieutiques au niveau européen.

Par ailleurs, la résolution de la Commission générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) n°CGPM45/2022/12 dispose que « d’ici au 1er janvier 2025, les parties contractantes mettent en place et tiennent à jour un programme d’autorisation ou d’enregistrement obligatoire couvrant tous les pêcheurs récréatifs." Cette disposition s’applique aux pêcheurs récréatifs à pied s’ils ciblent les espèces concernées. La façade méditerranéenne est donc dans l’obligation d’enregistrer tous ses pêcheurs de loisir, sauf pêcheurs à pied non concernés, dès le 1er janvier 2026 contrairement aux autres façades.

Le groupe de travail « pêche de loisir maritime » du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML) a été constitué le 14 décembre 2023 à l’initiative de la DGAMPA. Il est coprésidé par les sénateurs Alain Cadec et Pierre Medevielle, constitué des services de l’Etat, de représentants de la pêche de loisir (notamment la Confédération « Mer et Liberté »), des représentants industriels de la pêche de loisir (GIFAP), de l’Ifremer, de l’OFB, d’ONG, des régions et collectivités, ainsi que du CNPMEM. A sa création, ce GT a été consulté sur la mise en œuvre de l’enregistrement des pêcheurs, ainsi que sur la déclaration de leurs captures tel que prévu par l’article 55 du règlement (UE) n° 2023/2842. Ce dernier a eu l’occasion de se prononcer sur l’utilisation de RECfishing ainsi que sur les présentes dispositions de cet arrêté.

Comme chaque année, un arrêté spécifique précisera, en 2026, l’organisation des campagnes de pêches de thon rouge loisir.

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Commentaires

  •  Refus, le 29 septembre 2025 à 22h05
    L’ifremer est là pour s’assurer de la conservation de la ressource . Non? Laissez nous tranquille .
  •  Le scandale du numérique appliqué à la pêche de loisirs !, le 29 septembre 2025 à 21h54
    Ce n’est pas parce que le numérique peut permettre des remontées d’information qu’il faut en abuser et que cela devienne une atteinte à nos libertés ! Dans notre cas liberté de pêcher, en loisirs ! Nous ne sommes pas professionnels, nous ne représentons que 1 à 3% de la pêche ! Alors pourquoi nous ! Allez demander des comptes à la pêche professionnelle qui rejette 30 à 50% de leurs pêches, sachant qu’ils représentent 97% des prises, la pêche de loisirs est infime dans ce débat ! Et autrement a minima contrôlez la pêche dans nos eaux nationales !! Et interdisez les bateaux étrangers ! A oui mais c’est plus simple de faire un décret ou une loi contre le peuple, pour justifier son poste que d’aller battre campagne à la CEE ou contre les lobbyistes de la pêche ! Nous ne lâcherons pas nos libertés !
  •  Encore une restriction non fondée, le 29 septembre 2025 à 21h38

    Alors que la pêche professionnelle continue de faire des ravages (il n’y a qu’à regarder les étalages des poissonneries pour voir que peut importe la taille des poissons) , on voudrait nous faire croire que la pêche de loisir dépeuple les mers….et qu’il y a urgence à évaluer/comptabiliser cela. Ceci relève d’une méconnaissance totale de nos pratiques.

    Qui plus est cette nouvelle obligation est inapplicable en l’état. Alors que dans les aires protégées ou comme pour la pêche au thon rouge on dispose de 48 heures pour déclarer ses prises, il faudrait partout ailleurs avoir une restriction encore plus stricte et déclarer sur le champ ses prises au risque de se faire verbaliser !
    J’en appelle donc au bon sens de nos dirigeants pour amender fortement ce projet.

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 29 septembre 2025 à 21h36

    La pêche de loisir, c’est un espace de liberté, de détente et de transmission familiale.
    C’est un grand-père qui initie son petit-fils, une grand-mère qui apprend à sa petite-fille la patience,
    le respect de la mer et la joie d’une prise imprévue.

    Ce projet veut transformer ce moment simple en parcours administratif : enregistrement obligatoire,
    application numérique, déclarations quotidiennes. La lourdeur bureaucratique vient tuer la spontanéité
    qui fait tout le charme de la pêche récréative.

    À part le thon rouge, déjà très encadré, le pêcheur amateur ne cible pas une espèce. Il espère,
    il se laisse surprendre. Or, avec ces nouvelles règles, attraper par hasard un bar ou une dorade oblige
    à se plier à des démarches complexes. Et gare à la moindre erreur d’identification !
    Les pêcheurs récréatifs sont des amateurs, pas des biologistes marins.
    Par méconnaissance ou confusion, une déclaration peut être inexacte,
    et le pêcheur se retrouve coupable malgré lui.

    S’ajoute à cela une fracture béante : le fossé technologique. L’application imposée exclut de fait de nombreux anciens,
    qui n’ont ni smartphone dernier cri, ni maîtrise des outils numériques. Ces passionnés, garants d’une culture transmise
    de génération en génération, risquent d’être écartés de la mer, non par choix, mais par incapacité à suivre une procédure
    technologique imposée.

    La pêche de loisir n’est pas une menace pour les ressources.
    C’est une tradition populaire vivante, une école de patience et de respect de la nature.
    Ne la transformons pas en activité sous surveillance, compliquée et culpabilisante.
    🎣 La pêche de loisir : liberté, pas paperasse !
    👨👩👧👦 Transmettre à nos enfants, pas remplir des formulaires.
    📵 Nos anciens n’ont pas besoin d’une appli pour pêcher.
    🐟 Un pêcheur amateur n’est pas un coupable en puissance.
    🌊 La mer est un espace de liberté, pas de surveillance.
    ❌ Stop à la culpabilité pour une prise imprévue.
    ⚓ Respectons la tradition, refusons la bureaucratie.

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 29 septembre 2025 à 21h35

    La pêche de loisir, c’est un espace de liberté, de détente et de transmission familiale.
    C’est un grand-père qui initie son petit-fils, une grand-mère qui apprend à sa petite-fille la patience,
    le respect de la mer et la joie d’une prise imprévue.

    Ce projet veut transformer ce moment simple en parcours administratif : enregistrement obligatoire,
    application numérique, déclarations quotidiennes. La lourdeur bureaucratique vient tuer la spontanéité
    qui fait tout le charme de la pêche récréative.

    À part le thon rouge, déjà très encadré, le pêcheur amateur ne cible pas une espèce. Il espère,
    il se laisse surprendre. Or, avec ces nouvelles règles, attraper par hasard un bar ou une dorade oblige
    à se plier à des démarches complexes. Et gare à la moindre erreur d’identification !
    Les pêcheurs récréatifs sont des amateurs, pas des biologistes marins.
    Par méconnaissance ou confusion, une déclaration peut être inexacte,
    et le pêcheur se retrouve coupable malgré lui.

    S’ajoute à cela une fracture béante : le fossé technologique. L’application imposée exclut de fait de nombreux anciens,
    qui n’ont ni smartphone dernier cri, ni maîtrise des outils numériques. Ces passionnés, garants d’une culture transmise
    de génération en génération, risquent d’être écartés de la mer, non par choix, mais par incapacité à suivre une procédure
    technologique imposée.

    La pêche de loisir n’est pas une menace pour les ressources.
    C’est une tradition populaire vivante, une école de patience et de respect de la nature.
    Ne la transformons pas en activité sous surveillance, compliquée et culpabilisante.
    🎣 La pêche de loisir : liberté, pas paperasse !
    👨👩👧👦 Transmettre à nos enfants, pas remplir des formulaires.
    📵 Nos anciens n’ont pas besoin d’une appli pour pêcher.
    🐟 Un pêcheur amateur n’est pas un coupable en puissance.
    🌊 La mer est un espace de liberté, pas de surveillance.
    ❌ Stop à la culpabilité pour une prise imprévue.
    ⚓ Respectons la tradition, refusons la bureaucratie.

  •  projet trop compliqué, le 29 septembre 2025 à 20h42
    Je suis contre ce projet étant petit pêcheur du dimanche ce dispositif est trop complexe , compliqué, et bon nombre de pêcheurs n y comprennent rien du tout, alors que les chaluts raclent toutes les especes protégées ou non les trient en mer et rejettent à la mer les poissons morts
  •  projet trop compliqué, le 29 septembre 2025 à 20h41
    Je suis contre ce projet étant petit pêcheur du dimanche ce dispositif est trop complexe , compliqué, et bon nombre de pêcheurs n y comprennent rien du tout, alors que les chaluts raclent toutes les especes protégées ou non les trient en mer et rejettent à la mer les poissons morts
  •  Projet d’arrêté concernant la déclaration des prises par les pêcheurs de loisir, une solution trop complexe sans contrepartie pour les pêcheurs de loisir, le 29 septembre 2025 à 20h35

    Le projet d’arrêté relatif à la déclaration des captures marque une avancée très intéressante pour la pêche de loisir. Cependant les modalités pratiques prévues sont bien trop complexes et contraignantes.

    Concernant l’enregistrement des pêcheurs, qui est un préalable à la déclaration des captures, ne doit pas devenir une contrainte. Celà pourrait être l’occasion d’aider les pêcheurs à comprendre la réglementation et donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.

    Concernant la déclaration des captures, la nécessité de mieux connaître les prélèvements est légitime. Cependant, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs de loisir. Un formats simple (nom commun, taille) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le thon) faciliteraient la déclaration, notamment pour ceux qui ne maîtrisent pas l’informatique et qui devront passer par une tierce personne.

    Concernant le marquage des engins, la norme (taille, matériau, fixation des étiquettes) génère des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation.

    Pour la gouvernance et le suivi, je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables.

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables.

  •  Contre , le 29 septembre 2025 à 20h30
    Bonjour, au lieu de contrôle ou surveille les pêcheurs plaisancier qui pêche pour leur plaisir. Faite plutôt quelques chose pour les chalutiers qui pêche du poisson trop petit qui sont racheté crevé. Pour info aujourd’hui pêche un bar de 42 remis a l eaux…..
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 29 septembre 2025 à 20h28
    Je suis un pécheur occasionnel (pécheur vacancier), j’émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté.
  •  Commentaire d’un modeste pêcheur de loisir , le 29 septembre 2025 à 20h22
    Afin que cette avancée ne devienne pas une contrainte excessive pour les pratiquants, je demande instamment que le dispositif soit adapté à la réalité de terrain : Accessibilité : mise en place de solutions simples pour les personnes peu à l’aise avec l’informatique (passer par les associations, personnes morales). • Souplesse : une déclaration hebdomadaire au lieu de journalière, qui reste tout à fait suffisante pour garantir la fiabilité scientifique sans décourager la pratique (cf Thon Rouge). • Simplicité : abandon de l’étiquetage complexe des engins de pêche, lourd et inutile pour la pêche de loisir. L’immatriculation sur la bouée est suffisante. • Information : une administration qui met en place un accès unique lors de cet enregistrement à toute information légale nationale et locale ou à toute autre élément utile aux pêcheurs lors de l’enregistrement. • Reconnaissance : un engagement des Autorités à enfin mieux tenir compte des efforts des plaisanciers pour une bonne gestion de la ressource en ajustant dès la prochaine échéance certains quotas ou certaines contraintes de façon plus équitable et en veillant à ce qu’elles soient appliquées par tous les partenaires.
  •  Contre, le 29 septembre 2025 à 19h59
    Contre un projet qui ne fait que nous enlevez notre liberté alors que des bateaux usine font ce qu’ils veulent et ne subissent aucun contrôle et pour savoir la réalité des prises peut être faudrait il encore du personnel pour contrôler les déclarations qui seront faites . Pour une réglementation oui pour du contrôle qui deboulera sur une taxe ou un permi non c’est encore celui qui n’auras pas les moyens qui sera pénalisé
  •  AVIS, le 29 septembre 2025 à 19h17

    En tant que membre du Centre de Pêche Camarguais, je souhaite vous faire part de mes observations concernant le projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir.
    La Direction et les membres du club partagent pleinement l’objectif de durabilité et de préservation des ressources halieutiques.
    Toutefois, certaines dispositions suscitent de fortes inquiétudes parmi nous ainsi que nos autres amis pratiquant la pêche de loisir.
    1. Enregistrement obligatoire et complexité administrative
    o Cette nouvelle obligation va à l’encontre du concept de loisir et de libre pratique en mer. Les pêcheurs de Méditerranée sont tous concernés quelle que soit l’espèce, en Atlantique seuls ceux qui pêchent certaines espèces et aucun en Outre-Mer ; où se retrouve l’égalité des citoyens français devant la loi. Un très grand nombre de pêcheurs méditerranéens en bateau ne pêchent jamais le thon, daurade rose ou coryphène mais devront se signaler tout de même ; c’est une véritable discrimination
    o L’obligation d’enregistrement préalable sur des plateformes européennes (RECFishing, Catchmachine) risque de décourager de nombreux pêcheurs, en particulier les personnes âgées ou peu habituées au numérique.
    o Une inscription la veille d’une action de pêche et durant douze mois nous semble superfétatoire pour tous les pêcheurs de loisir, membres d’une Fédération à travers laquelle ils sont identifiés.
    o Nous proposons que des solutions nationales simplifiées (déclarations via associations ou fédérations) soient mises en place pour tous les pratiquants membres de Fédérations
    2. Déclarations systématiques des captures
    o La déclaration obligatoire de chaque capture avant 23h59 paraît disproportionnée et difficilement applicable pour des pêcheurs de loisir ; tous les bateaux ne rentrent pas systématiquement le jour même de l’action de pêche et peuvent se trouver en zone sans connexion possible à toute application.
    o Une déclaration dans les 24h du retour au port via une application simple en français ou par email semblerait plus réaliste, tout en permettant le suivi scientifique.
    3. Marquage des engins
    o Si l’identification des engins peut se justifier, les modalités prévues (taille des étiquettes, double marquage) apparaissent trop contraignantes pour une activité de loisir.
    o Une règle simplifiée (ex. nom + numéro unique attribué lors de l’enregistrement) serait plus adaptée.

    Enfin, il nous semble essentiel de rappeler que la pêche de loisir a un impact extrêmement faible sur les ressources halieutiques et sur les fonds marins, contrairement à la pêche industrielle qui elle est dévastatrice.
    La pêche de loisir contribue de manière importante à la vie sociale, économique et touristique de nos territoires.
    Un encadrement trop lourd risquerait de décourager les pratiquants, de mettre en difficulté les associations ainsi que tous les nombreux professionnels qui dépendent de cette activité.

    Nous demandons donc que ce projet d’arrêté soit adapté afin de :
    • Maintenir un équilibre entre protection des ressources et accessibilité de la pratique,
    • Garantir la simplicité et la lisibilité des démarches pour les pêcheurs,
    • Assurer une concertation renforcée avec les associations locales avant toute mise en application.

    Nous vous remercions de l’attention portée à ces observations et restons disponibles pour participer à tout échange constructif.
    Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

    Mr Maurice PICHELIN
    Licencié FFPM
    Membre du Centre de Pêche Camarguais

  •  AVIS CONSULTATION PUBLIQUE , le 29 septembre 2025 à 19h10

    En tant que membre du Centre de Pêche Camarguais, je souhaite vous faire part de mes observations concernant le projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir.
    La Direction et les membres du club partagent pleinement l’objectif de durabilité et de préservation des ressources halieutiques.
    Toutefois, certaines dispositions suscitent de fortes inquiétudes parmi nous ainsi que nos autres amis pratiquant la pêche de loisir.
    1. Enregistrement obligatoire et complexité administrative
    o Cette nouvelle obligation va à l’encontre du concept de loisir et de libre pratique en mer. Les pêcheurs de Méditerranée sont tous concernés quelle que soit l’espèce, en Atlantique seuls ceux qui pêchent certaines espèces et aucun en Outre-Mer ; où se retrouve l’égalité des citoyens français devant la loi. Un très grand nombre de pêcheurs méditerranéens en bateau ne pêchent jamais le thon, daurade rose ou coryphène mais devront se signaler tout de même ; c’est une véritable discrimination
    o L’obligation d’enregistrement préalable sur des plateformes européennes (RECFishing, Catchmachine) risque de décourager de nombreux pêcheurs, en particulier les personnes âgées ou peu habituées au numérique.
    o Une inscription la veille d’une action de pêche et durant douze mois nous semble superfétatoire pour tous les pêcheurs de loisir, membres d’une Fédération à travers laquelle ils sont identifiés.
    o Nous proposons que des solutions nationales simplifiées (déclarations via associations ou fédérations) soient mises en place pour tous les pratiquants membres de Fédérations
    2. Déclarations systématiques des captures
    o La déclaration obligatoire de chaque capture avant 23h59 paraît disproportionnée et difficilement applicable pour des pêcheurs de loisir ; tous les bateaux ne rentrent pas systématiquement le jour même de l’action de pêche et peuvent se trouver en zone sans connexion possible à toute application.
    o Une déclaration dans les 24h du retour au port via une application simple en français ou par email semblerait plus réaliste, tout en permettant le suivi scientifique.
    3. Marquage des engins
    o Si l’identification des engins peut se justifier, les modalités prévues (taille des étiquettes, double marquage) apparaissent trop contraignantes pour une activité de loisir.
    o Une règle simplifiée (ex. nom + numéro unique attribué lors de l’enregistrement) serait plus adaptée.

    Enfin, il nous semble essentiel de rappeler que la pêche de loisir a un impact extrêmement faible sur les ressources halieutiques et sur les fonds marins, contrairement à la pêche industrielle qui elle est dévastatrice.
    La pêche de loisir contribue de manière importante à la vie sociale, économique et touristique de nos territoires.
    Un encadrement trop lourd risquerait de décourager les pratiquants, de mettre en difficulté les associations ainsi que tous les nombreux professionnels qui dépendent de cette activité.

    Nous demandons donc que ce projet d’arrêté soit adapté afin de :
    • Maintenir un équilibre entre protection des ressources et accessibilité de la pratique,
    • Garantir la simplicité et la lisibilité des démarches pour les pêcheurs,
    • Assurer une concertation renforcée avec les associations locales avant toute mise en application.

    Nous vous remercions de l’attention portée à ces observations et restons disponibles pour participer à tout échange constructif.
    Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

    Mr Yves COLOMINA
    Licencié FFPM
    Membre du Centre de Pêche Camarguais

  •  Les conditions d’exercice de la pêche de loisir sur le domaine maritime., le 29 septembre 2025 à 18h57
    Nous sommes que des pêcheurs de loisir. Ma saison de pêche ne dure que quatre mois dans une année, qu’on me laisse ces quatre mois sans contrainte c’est du loisir. Imposer de déclarer nos prises sur un smartphone à mon âge, mon téléphone me sert que pour les affaires personnelles. Investir dans un nouveau téléphone pour simplement enregistrer mes prises de pêche me parait une dépense inutile.
  •  un recensement uniquement pour faire de la règlementation ?, le 29 septembre 2025 à 18h35
    La connaissance de la ressource est certainement nécessaire mais le système en place doit pouvoir orienter les contrôles, notamment ceux vers les professionnels lesquels sont responsables de la grande majorité des prélèvements. Pour ma part, j’ai constaté une forte baisse régulière de la population de bars, dans un secteur où le chalutage était allègrement opéré au mépris des interdictions. Donc d’accord pour renseigner sur les prises, mais si cela conduit à des actions correctives et non à alimenter des statistiques ou de nouvelles règlementations non contrôlées.
  •  déclaration pêche récréative, le 29 septembre 2025 à 18h19
    il me semble qu’une déclaration hebdomadaire devrait être mise en place pour éviter ,le erreurs , et pour avoir des données fiables
  •  Incroyable , le 29 septembre 2025 à 18h11
    Il ne faut pas remonter longtemps en arrière pour trouver une époque où la pêche en mer était libre de toute contrainte.L’Europe a bon dos pour nous imposer ce flicage en temps réel. Vivre en Absurdistan ne sera pas une partie de plaisir. Je suis contre ces mesures liberticides. Philippe Laplanche
  •  Je soussigné(e)Jean-Louis FAVRY, membre du COPERE, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté., le 29 septembre 2025 à 17h47
    De plus faudra -t -il internet sur le téléphone? Personnellement je n’en veux pas.
  •  Projet d’arreté sur les conditions d’exercice de la peche de loisir en domaine maritime, le 29 septembre 2025 à 17h21
    Avant de controler les pécheurs de loisir qui ont un impact insignifiant sur les prélevements il faudrait peux etre controler les professionnels qui prélevent des milliers de tonnes et souvent des especes protégées D’autre part une grosse majorité des pecheurs de loisir sont des seniors qui maitrisent mal l’utilisation des smart phones donc cela va générer des verbalisations non justifiées