Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

Consultation du 11/09/2025 au 02/10/2025 - 1289 contributions

Le règlement (UE) 2023/2842 relatif au contrôle des pêches prévoit une évolution majeure avec l’enregistrement obligatoire dès le 10 janvier 2026 des pêcheurs de loisir dans le domaine maritime et de la déclaration de certaines captures d’espèces plus sensibles, via un système électronique.

La meilleure connaissance du secteur de la pêche de loisir en mer est un enjeu essentiel, qu’il s’agisse de documenter la population des pêcheurs concernés et les prélèvements des stocks de poissons. L’objectif est d’accroître la gestion scientifique des espèces afin de renforcer l’exploitation durable des ressources.

Dans ce contexte, une plateforme électronique actuellement en cours de développement par la Commission européenne RECFishing sera mise en place pour dématérialiser la procédure. La version finale de cette application sera disponible en décembre 2025 (ne correspond à la version actuellement disponible). Cette plateforme a également été choisie par neuf autres États membres de l’UE et permettra donc d’être au rendez-vous de janvier 2026. L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. Elle offrira différents services aux usagers comme la reconnaissance des espèces capturées sur photo.

L’article 55 du règlement (UE) 2023/2842 impose aux États membres de l’UE de disposer d’un système électronique pour l’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche, et selon le calendrier suivant :
a) A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture. L’actuelle version de la liste des espèces concernées est disponible en annexe de l’arrêté proposé à la présente consultation et dans l’encadré ci-dessous.
b) A compter du 1er janvier 2030, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer les espèces, les stocks ou les groupes de stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées par l’Union ou qui, en pêche professionnelle, sont couverts par un plan pluriannuel ou qui sont soumis à l’obligation de débarquement, et pour lesquels les avis scientifiques indiquent que la pêche récréative a un impact significatif sur la mortalité par pêche. La liste de ces espèces sera fixée en 2029.
La liste des espèces concernées par cette réglementation dépend des mesures mises en œuvre au niveau européen et sera donc de nature à s’étoffer, elle sera pour 2026, à ce stade, constituée de :
-  Lieu jaune (Pollachius pollachius) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Bar (Dicentrarchus labrax) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Thon rouge (Thunnus thynnus) : Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest, Manche et mer Méditerranée ;
-  Dorade rose (Pagellus bogaraveo) : zone CIEM 7 et 8 et en mer Méditerranée ;
-  Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : en mer Méditerranée.
L’application RECFishing permettra aux pêcheurs de sélectionner et déclarer les captures des espèces par leur nom commun (et non par le code FAO).

Les pêcheurs de loisir en mer ne ciblant pas les espèces listées ne seront pas concernés par cette obligation sur la façade Atlantique, dans la Manche et dans les régions ultrapériphériques (RUP). Cette liste pourra évoluer en fonction de la réglementation des stocks halieutiques au niveau européen.

Par ailleurs, la résolution de la Commission générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) n°CGPM45/2022/12 dispose que « d’ici au 1er janvier 2025, les parties contractantes mettent en place et tiennent à jour un programme d’autorisation ou d’enregistrement obligatoire couvrant tous les pêcheurs récréatifs." Cette disposition s’applique aux pêcheurs récréatifs à pied s’ils ciblent les espèces concernées. La façade méditerranéenne est donc dans l’obligation d’enregistrer tous ses pêcheurs de loisir, sauf pêcheurs à pied non concernés, dès le 1er janvier 2026 contrairement aux autres façades.

Le groupe de travail « pêche de loisir maritime » du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML) a été constitué le 14 décembre 2023 à l’initiative de la DGAMPA. Il est coprésidé par les sénateurs Alain Cadec et Pierre Medevielle, constitué des services de l’Etat, de représentants de la pêche de loisir (notamment la Confédération « Mer et Liberté »), des représentants industriels de la pêche de loisir (GIFAP), de l’Ifremer, de l’OFB, d’ONG, des régions et collectivités, ainsi que du CNPMEM. A sa création, ce GT a été consulté sur la mise en œuvre de l’enregistrement des pêcheurs, ainsi que sur la déclaration de leurs captures tel que prévu par l’article 55 du règlement (UE) n° 2023/2842. Ce dernier a eu l’occasion de se prononcer sur l’utilisation de RECfishing ainsi que sur les présentes dispositions de cet arrêté.

Comme chaque année, un arrêté spécifique précisera, en 2026, l’organisation des campagnes de pêches de thon rouge loisir.

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Commentaires

  •  Projet d’enregistrement des pêcheurs de plaisance ciblant le lieu jaune et le bar, le 15 septembre 2025 à 08h34

    Si je salue l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource, contrairement à ce que laissent penser les professionnels.
    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que dans ce cas précis tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou Manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.
    Cependant, j’attire votre attention sur les conditions de mise en œuvre qui risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.
    Enregistrement des pêcheurs
    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte.
    Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.
    1. Déclaration des captures
    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime.
    L’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs, d’autant qu’en bateau de plaisance on ne se promène pas sur le pont avec son portable.
    Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne (notamment nombre de seniors qui sont loin d’être à l’aise avec les nouvelles technologies. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en délicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire.

    2. Marquage des engins
    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation, a ce titre il serait bon qu’une identification différente puisse avoir lieu entre filet et casier..
    3. Gouvernance et suivi
    La mise en œuvre de ce dispositif se doit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.
    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, à un enregistrement différé et non immédiat et à l introduction d’un marquage différent entre filet, casier, etc… sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants.

  •  commentaire sur le projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir, le 15 septembre 2025 à 08h28

    Je suis globalement d’accord avec l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource.

    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que dans ce cas précis tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.

    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    Enregistrement des pêcheurs
    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.

    1. Déclaration des captures

    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs, ne disposant pas nécessairement des moyens de communication informatique immédiats. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en délicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire.

    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.

    2. Marquage des engins

    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation.

    3. Gouvernance et suivi

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la pêche de loisir.

  •  Projet d’arrêté precisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime., le 15 septembre 2025 à 07h24
    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que dans ce cas précis tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application. Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif. A/Déclaration des captures La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), est disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en délicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire. B/Marquage des engins : L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Le marquage des bouées (nom, immatriculation) devrait rester le seul élément d’identification. C/Gouvernance et suivi : Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource. Ce systéme déclaratif étant pour partie le résultat de pressions de la part des pécheurs professionnels (Ligneurs de la Pointe de Bretagne, BLOOM….), à la lecture des données issues des déclaration de prises, les quotas dédiés à la plaisance devront être ré-étalonnés dans un soucis de justice. N’oublions pas que le domaine de la plaisance, non subventionné, est un secteur économique majeur sur nos littoraux . Les résultats obtenus devraient permettre une répartition équitable de la ressource entre la pêche professionnelle et la pêche de loisir. N’oublions pas que depuis quelques années nous assistons à un forte réduction du nombre de navires dédiés à la pêche-plaisance. Cet élément (déclaration) devraient être factuellement étudié pour évaluer les impacts socio-économiques de la destruction du secteur. Les pecheurs-plaisanciers sont aussi des contribuables auxquels il ne faudrait pas applique un système inique. Respectueusement
  •  Enregistrement des prises, le 14 septembre 2025 à 23h56
    Cet été j’ai voulu tester l’enregistrement immédiat des prises pêchées en bateau avec l’application FishFriender.C’est quasiment impossible !La Manche n’est ni un lac ni un étang,nos bateaux sont souvent petits.Tapoter sur un smartphone dans les conditions de mer qu’on rencontre souvent est de l’ordre de l’exploit.Mesurer la prise pour ne pas garder un poisson sous taille réglementaire et couper la caudale si on veut le garder sont bien assez acrobatique.A mon humble avis autoriser l’enregistrement au port ou au mouillage et à la voiture pour la pêche sous marine serait judicieux.
  •  Non, le 14 septembre 2025 à 19h15

    Une application qui va utiliser des serveurs qui contribuent au réchauffement climatique ! C’est ça que propose le ministère du développement durable ?

    Des espèces cibles pour lesquelles les pêcheurs professionnels ont des quotas mille fois supérieurs au plaisanciers, résultat du lobbying frénétique de la profession !
    Il y a quelques jours on a découvert des caisses de bars en dessous de la taille autorisée dans une criée du sud Finistère ! Plus de 500 kg ! Les coupables courent toujours et moi je dois pêcher un seul poisson par jour….
    Je suis CONTRE ce nouveau règlement.

  •  Photo declarative, le 14 septembre 2025 à 19h02

    Le projet de déclaration est effectivement une excellente idée car il permettrait de bien montrer l’impact de la pêche récréative sur la ressource et d’avoir une idée claire de ce qui est prélevé . La plupart des pêcheurs utilisent aujourd’hui un smartphone avec lequel ils prennent des photos qu’ils partagent aisément. Il faut impérativement éviter les déclarations sous la forme d’un CERFA ou d’un questionnaire qui rendent la démarche compliquée et chronophage.A l’heure de l’intelligence artificielle il est tout à fait réalisable et envisageable de demander aux pêcheurs de prendre simplement une photo de leur pêche du jour et les spécimens seront automatiquement comptabilisés et reconnus. Et simplifier le processus avec une appli téléchargeable sur Android Store ou l’App Store. Soit l’utilisation est facile et rapide et tout le monde jouera le jeu, sinon ça sera compliqué de faire adhérer au dispositif qui nous fera passer par les fourches caudines de la bureaucratie.

    Nicolas TEPHANY

    06 21 28 07 45

  •  défavorable, le 14 septembre 2025 à 15h57
    Je découvre par hasard ce projet. Habitant un peu loin de la mer , je pêche en moyenne deux à cinq fois fois par an. Je m’astreins à m’informer de la règlementation (tailles minimales, interdictions dans les différents quartiers maritimes, etc). J’observe que poursuivre cette activité en respectant le cadre règlementaire va m’obliger à des démarches. A condition que je m’équipe d’un nouveau téléphone, le mien ne me permettant pas d’utiliser la ou les applications d’enregistrement des prises. Aussi j’espère qu’une ou des associations sauront former un recours contre ces dispositions iniques imposant d’être propriétaire et porteur d’un smartphone en tout temps et tout lieu et introduisant de fait une inégalité des citoyens devant la loi. Je doute de plus de l’intérêt de ce dispositif bureaucratique.
  •  Consultation pêche de loisir, le 14 septembre 2025 à 14h57
    Une fois par an aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale. l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable faciliteraient une déclaration sincère et efficace. L’identification des engins dormants est justifiée Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) sont superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation. Il faut que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.
  •  Pêche, le 14 septembre 2025 à 14h44

    Je soutiens l’esprit de ce projet, essentiel pour mieux mesurer l’impact réel de la pêche de loisir sur la ressource. Tous les pratiquants, qu’ils soient en Méditerranée, Atlantique ou Manche, doivent pouvoir déclarer leurs captures, y compris accidentelles, et profiter en retour des informations fournies par l’application.

    Mais la réussite du dispositif dépendra de sa simplicité. Trop de contraintes risqueraient de décourager les pêcheurs :

    Enregistrement : il doit rester léger. Un rappel annuel, avec quelques questions simples sur la pratique et un accès clair aux informations réglementaires, suffirait.

    Déclarations : demander une saisie détaillée le jour même est irréaliste. Une procédure simplifiée (nom commun, taille, calcul automatique du poids et du code) et un délai plus souple – une semaine comme pour le thon – garantiraient des données plus fiables, notamment pour les pêcheurs moins à l’aise avec l’informatique ou pratiquant la pêche sous-marine.

    Marquage des engins : l’identification est utile, mais les normes imposées sont trop lourdes. Mieux vaut fournir des kits ou maintenir un marquage simple sur la bouée.

    Concertation : impliquer les fédérations est indispensable pour que le dispositif soit compris, accepté et réellement efficace.

    En résumé, ce projet est nécessaire, mais il doit rester accessible et proportionné. Sinon, il risque de décourager les pratiquants, de multiplier les non-déclarations et de donner l’image d’un contrôle excessif, à l’opposé de son objectif initial.

  •  Avis favorable , le 14 septembre 2025 à 09h53
    Protégeons l’environnement maritime et les espèces protégées
  •  contribution Roussel, le 14 septembre 2025 à 09h24

    J approuve l idee de projet qui va permettre de determiner l’impact de la pêche récréative sur la ressource.
    Mais nous devons preter une attention aux difficultes d utilisation de cet outil qui pourrait rebuter nomdre d adherents

    L’enregistrement des pêcheurs qui est a la base de l outil doit etre simple et a la portee de tous. Il doit permettre egalement de porter a connaissance les evolutionw en matiere de reglementation.
    Cet outil doit determiner a quantifier les prises realisees par la peche loisir. Cependant le delai de declaration le jour meme est beaucoup trop contraignant ainsi que les elements a fournirsur les prises.
    Il est primordial que cet outil soit developpe et diffuse avec l approbation des. federations de peche loisir.
    En conclusion une simplification des modalités pratiques du projet est nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables. Il est a noter que les plaisanciers representent une part non negligeable d electeurs.

  •  La chasse au trésor, le 14 septembre 2025 à 03h12
    Bonjour je suis président des pécheurs plaisanciers de Merrien APPM de Moelan sur mer vous êtes véritablement en peine d’argent ,la solution c’est peut être de se mettre au boulot plutôt que de scruter les poches des plaisanciers votre démarche est trop simpliste en demandant le poids la race l’endroit du prélèvement les pièges et le bateau sans voire débouler dans les plus brefs délai les taxes jointent a la pêche je suis contre votre projet
  •  Contribution de l’Organisation de Producteurs SATHOAN à la consultation publique sur le projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 13 septembre 2025 à 12h53

    Contribution de l’Organisation de Producteurs SATHOAN à la consultation publique sur le projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

    Madame, Monsieur,

    En tant qu’Organisation de Producteurs représentant plus d’une centaine de navires en Méditerranée française, la SATHOAN souhaite apporter les observations suivantes dans le cadre de la consultation publique sur le projet d’arrêté relatif à l’enregistrement et à la déclaration des captures des pêcheurs de loisir.

    Nous sommes favorables à l’encadrement et au suivi renforcé de la pêche de loisir, qui constitue une forme de prélèvement au même titre que la pêche professionnelle, et qui doit donc être suivie avec la même rigueur.

    Cependant, pour que les dispositifs prévus soient pleinement efficaces, il nous semble indispensable que l’arrêté intègre les éléments suivants :

    Accessibilité des règles dans l’application
    L’application RECFishing (ou Catchmachine en Méditerranée) doit donner accès, en ligne et hors ligne, à l’ensemble des règles applicables aux pêcheurs de loisir :
    - zones autorisées et interdites,
    - périodes d’ouverture et de fermeture,
    - tailles minimales réglementaires,
    - tailles minimales de capture,
    - quotas journaliers et limitation d’engins.

    Cette intégration garantirait que chaque usager dispose des informations essentielles et actualisées au moment de son activité.

    Fonctionnement technique universel : Il est essentiel que l’application fonctionne de manière fluide sur tous types de smartphones et qu’elle soit entièrement utilisable hors connexion, afin de couvrir les situations de pêche en mer sans réseau.

    Traçabilité renforcée pour le thon rouge : Pour la pêche de loisir du thon rouge, nous insistons sur la nécessité que l’application intègre l’obligation d’enregistrer les numéros de bagues délivrées (par les fédérations ou les pêcheurs habilités hors fédération), aussi bien pour les captures conservées que pour les captures relâchées.
    Cela garantirait une traçabilité complète et une vision claire des prélèvements et remises à l’eau, indispensable à la bonne gestion de cette pêcherie.

    Adaptation aux campagnes spécifiques thon rouge : Les campagnes annuelles de thon rouge loisir, encadrées par arrêtés spécifiques, doivent être intégrées à l’application (RECFishing ) sous forme de modules dédiés : suivi des bagues, quotas alloués, règles de capture et de relâcher, zones et périodes spécifiques.

    Fonctions pédagogiques et bonnes pratiques : Enfin, l’application pourrait comporter des éléments pédagogiques - ou des liens pour informer des sujets suivants :
    - guides pratiques de bonne manipulation et relâcher des poissons,
    - outils d’aide à l’identification des espèces sensibles,
    - rappels sur l’importance de la durabilité des pratiques.

    En conclusion, nous saluons l’initiative de l’arrêté et la mise en place d’un système d’enregistrement et de déclaration obligatoire. Toutefois, pour en assurer l’efficacité et l’acceptabilité, nous recommandons vivement que les points précités soient intégrés.

    Organisation de Producteurs SATHOAN

  •  pécheur plaisencier, le 13 septembre 2025 à 10h47
    quand est -il pour les professionnels et leurs chaluts qui ravagent toutes nos cotes ?
  •  Réponse à la consultation sur la pêche de loisir , le 13 septembre 2025 à 05h28
    Tout d’abord, si l’idée en soit est compréhensibles, on sait d’avance le résultat…à) une structure d’analyse et de suivi qui coûte, donc rapidement un « droit de pêche payant » B) une structure qui por exister, imposera des quotas plus ou moins légitimes mais toujours sous influence de politiques ou de lobbys professionnels C) une méconnaissance du « terrain ». Quel est le profil des pêcheurs aujourd’hui ? Si nos parents 1950 pouvaient rechercher la quantité, plus personne ne pêché dans cet esprit aujourd’hui ou à de très rares exceptions et ces mêmes exceptions ont honte de paraître et d’en parler… il y a donc une auto censure sur le sujet et une normalisation des comportements D) comment allez vous gérer les différences culturelles d’un pays à l’autre ? Certains bons élèves vont déclarer et être sanctionnés, d’autres vont culturellement fuir la contrainte publique et avoir des quotas plus importants ???? E) comment gérer la « surprise » qui est un des plaisirs de la pêche. L’espère inattendue? L’interdire ??? F) tout un pan économique dépend de la pêche loisir … les contraintes « environnementales « ont fait leur preuves comle destructrices économiques et industrielles . On laisse la place aux industries à bas coût puis on découvre que nos calculs étaient inadaptés ( voiture hybrides notamment et industrie automobile…) G) pouvez vous vous engager en fin de consultation à rendre publique, en temps réel, sans possibilité d’ingérence, les chiffres de prises de la pêche loisir ? Si tel est le cas, peut être il y aura t il confiance ( peut être), dans le cas contraire il y aura défiance car tout le monde commence à comprendre que les contraintes et quotas imposés sont le fruit de négociations politiques entre des fonctionnaires et des lobby de la pêche professionnelle pour s’assurer que le pêcheur loisir revienne en poissonnerie … ! Tout réglementer sous prétexte que le decliniste panique est une erreur qui conduira à des conflits societaux . Le monde vit, nous ne sommes qu’un organisme de passage qui devront laisser notre place le moment venu sur une planète en permanente évolution et reconstruction ( j’avoue que cela est plus philosophique que consultatif….
  •  Pêche de loisir, le 12 septembre 2025 à 18h44
    Comme de coutume, cet arrêté est fait à la va vite, des informations nous seront fournies mi décembre pour application début janvier ???? Comment allez vous vérifié que les pêcheurs font bien les déclarations ?? Ce n’est pas sérieux et digne de nos "chers" Enarques…
  •  Pêche de loisir, le 12 septembre 2025 à 18h42
    Comme de coutume, cet arr^été est fait à la va vite, des informations nous seront fournies mi décembre pour application début janvier ???? Comment allez vous vérifié que les pêcheurs font bien les déclarations ?? Ce n’est pas sérieux et digne dents chers Enarques…
  •  limitation des ^peches, le 12 septembre 2025 à 17h31

    comme toujours on suspecte les plaisanciers de piller la mer et ne pas respecter notre systeme ecologique.
    la mer et les sorties peche ont été sourcede formation de l ecologie pour mes enfants.

    quand est il des pecheurs professionnels qui chalutent a la cote , la nuit :il est coutumier de voir en alternance des feux rouges et verts ( tregor) et des kilometres de filets et casiers des la sortie de passe de port blanc, en penvenan ( 22710) pretextant que le cout du gazole les empeche d aller plus au large.
    si on ajoute les autorisations de peche pour les pros dans les frayeres, alors qu il serait simple d interdire la vente du bar et du lieu jaune entre fevrier et fin mars
    depuis 3 ou 4 ans les plaisanciers font des ronds dans l eau et le kilo de maquereaux leur coute 3 x celui des poissonneries des grandes surfaces.
    pourquoi ne pas interdire les filets puisqu on ne peut controler les prises et le poisson est souvent moribond quand on le remonte, et il faut le rejeter à la mer s’il ne fait pas la taille, ( ou le planquer pour s en servir boeté)
    le cout moyen des bateaux ( hivernage, entretien, achats materiels , carburant etc , doit avoisinner 1500 euros par an. l activité autour de la peche récréative represente 1 manne financiere pour la région, que vous etes en train de tuer.
    comme toujours on tape sur la majorité des pecheurs recreatifs plutot que qques pros qui ne respectent pas notre ecosysteme
    bertrrand callec plaisancier jusqu a aujourd hui

  •  Avis sur le projet de décret, le 12 septembre 2025 à 11h48
    Ok sur le principe de maîtriser les informations sur le prélèvement des poissons pour certaines espèces. Ne pas complexifier le dispositif pour réaliser l’enregistrement du pêcheur et les déclarations des prises, afin que tout le monde puisse y avoir accès, compte tenu du niveau de l’appropriation de la pratique de l’informatique. Définir un délais raisonnable (2 à 3 jours) pour réaliser les déclarations en cas de prises.
  •  Pêche récréative, le 12 septembre 2025 à 10h42
    La pêche récréative pratiquée en bateau devient de plus en plus contraignante et coûteuse pour nombre de pêcheurs. le poisson se fait plus rare dans la limite des 6 mille nautiques. avec de nouvelles restrictions s’ajoutant aux sélections imposées sur le bar et le lieu jaune, le maquereau reste la seule variété à être remontée à bord et dans la limite du raisonnable. Il faudrait surtout rendre plus contraignante , jusqu’à interdire la pêche pélagique qui ne respecte aucune sélection et détruit tous les fonds marins. jusqu’à s’interroger sur le bien fondé de ce genre de pêche destinée à transformer les poissons en farine pour d’autres poissons.