Projet d’arrêté fixant la liste des espèces végétales marines protégées sur l’ensemble du territoire national, et les modalités de leur protection
Consultation du 20/02/2023 au 13/03/2023 - 43 contributions
Enjeux
Certaines espèces et plus généralement certains écosystèmes marins sont dans un état de conservation défavorable. Ils sont protégés au titre de dispositions internationales et communautaires, mais ces dernières ne sont pas toujours transposées en droit national. Aussi, dans le cadre de la Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM), la France s’est fixé l’objectif de mettre à jour la liste d’espèces et d’habitats marins couverts par l’article L. 411 du code de l’environnement.
C’est dans ce contexte que le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires a travaillé à la rédaction d’un nouvel arrêté fixant la liste des espèces végétales marines protégées sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection. Cet arrêté abrogera l’arrêté du 19 juillet 1988 relatif à la liste des espèces végétales marines protégées. L’arrêté permet principalement de mettre à jour la liste d’espèces végétales marines protégées.
Distinction des listes d’espèces entre la métropole et les Outre-Mer
La révision de l’arrêté de 1988 ayant été engagée dans le cadre des travaux de la DCSMM, l’exercice de mise à jour des listes espèces s’est donc concentré pour l’instant sur les espèces présentes dans le territoire métropolitain uniquement. Un travail complémentaire et similaire à celui de la métropole sera ensuite mené pour les Outre-mer. Une fois réalisé, un arrêté modificatif sera pris pour mettre à jour les listes d’espèces protégées dans les outre-mer.
Aussi, pour ne pas retarder la protection des espèces situées en métropole, le choix a été fait d’insérer les interdictions dans le corps de l’arrêté et d’annexer la liste des espèces à protéger dans un tableau permettant d’indiquer pour chacune des espèces, la zone géographique de protection considérée. A défaut pour le moment, seules les espèces protégées au titre de du 19 juillet 1988 relatif à la liste des espèces végétales marines protégées sur l’ensemble du territoire font l’objet d’une protection sur l’ensemble du territoire national.
Travaux engagés en matière d’ajout de nouvelles espèces
Dans le cadre des travaux de révision de l’arrêté et à la demande du Ministère de la transition écologique, le Muséum National d’Histoire naturelle (MNHN) a travaillé sur la mise à jour de la liste des espèces à protéger à partir d’une extraction de la base de données « TAXREF » de l’Institut national de protection de la nature qui croise :
- Les espèces présentes dans la zone géographique considérée, c’est-à-dire relevant de taxon indigène ou taxon dont on ne sait pas s’il appartient à l’une des autres catégories (disparu ou introduit)
- L’inscription de ces espèces au titre de différents engagements internationaux et communautaires :
o Convention de Berne - Annexe II
o Convention de Barcelone - Annexe II
o DHFF - Annexe IV
o Convention d’OSPAR - Annexe V
o Convention de Bonn - Annexe I
La liste rouge nationale des espèces menacées établie selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a constitué un élément permettant d’abonder la réflexion afin d’établir la liste des espèces à protéger dans l’arrêté .
Le travail d’analyse mené par le MNHN en vue de la mise à jour de la liste des espèces a également pris en compte les contributions des Conseils scientifiques régionaux du patrimoine naturel (CSRPN), consultés dans le cadre de l’élaboration de cette liste, de même que celles de l’Office français de la biodiversité (OFB).
Certaines espèces protégées au titre des dispositions internationales ou proposées par les CSRPN et l’OFB ne figurent pas dans l’arrêté de protection ici proposé, ou font l’objet de dérogations particulières. Ces choix ont été faits suite aux consultations de différentes instances par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires et par le secrétariat d’Etat à la mer, co-signataire de l’arrêté. Le présent arrêté permet la protection de 36 espèces végétales marines contre 2 espèces auparavant.
Le Conseil national de Protection de la Nature (CNPN), le Comité national des Pêches Maritimes et des Elevages marins (CNPMEM) et le Comité National de la Conchyliculture (CNC) ont été consultés sur ce projet d’arrêté.
En vertu de l’article L123-19-1 du code de l’environnement, cet arrêté fait l’objet d’une consultation publique pour trois semaines.
Commentaires
Le projet d’arrêté remet en cause la pérennité de l’activité conchylicole française. En effet, alors même que les producteurs constatent actuellement une progression nette et importante des zostères naines et marines sur leurs parcs, la présence des producteurs sur site lors du travail des poches pourrait être assimilée à de la destruction ou mutilation de l’espèce du fait d’un piétinement, pourtant moindre. Ainsi, le projet d’arrêté pourrait conduire à interdire toute création de nouvelle concession, voire à refuser tout renouvellement de concession, ou supprimer les concessions existantes, dès lors qu’il y a présence d’herbiers de zostères sur site.
Il est important de rappeler que l’espèce a connu une forte régression spatiale au début du 20ième siècle, dû à de multiples facteurs, dont notamment la dégradation de la qualité de l’eau. Cependant ces années dernières, elle s’est progressivement redéveloppée sur les côtes françaises, en cohabitant parfaitement avec les élevages conchylicoles. Les producteurs observent ainsi une recolonisation générale des herbiers dans les secteurs présentant de l’activité ostréicole en surélevé (tables ostréicoles).
Ces recolonisations sont favorisées par les structures ostréicoles qui créent des zones abritées plus favorables aux herbiers de zostères. Par ailleurs, il a également été noté que la présence de tables ostréicoles protège les herbiers de l’impact de certains usages notamment récréatifs.
D’autres interactions positives ont été identifiées, notamment par Barillé et al. (2010) :
- mise à disposition de quantités significatives de nutriments à l’interface eau/sédiment (grâce au fèces et pseudo fèces) qui favorise la croissance des herbiers ;
- à l’inverse, la décomposition des plantes relargue dans le milieu du carbone et de l’azote pouvant devenir une source de nourriture pour les bivalves
Nous avons la volonté de démontrer la compatibilité entre l’activité conchylicole et les herbiers de zostères naines comme marines.
Au vu des incidences positives de l’activité sur l’espèce, si ce texte venait à être adopté, nous demandons un régime dérogatoire pour les activités conchylicoles, sentinelles de la qualité du milieu.
Le Comité Régional de la Conchyliculture de Bretagne-Sud
Bonjour,
Je me permet d’écrire ce commentaire en réponse à l’aberration de ce projet d’arrêté. En effet, il est clair que le point de vue des véritables scientifiques n’est clairement pas pris en compte (une fois de plus). Encore une fois, on oublie de consulter les professionnels avant de prendre des mesures pour une soit disant "protection" pour un "développement durable" (ne trouvez-vous pas cela absurde ?).
C’est une aberration d’employer le terme de protection lorsqu’on est capable de prendre des mesures qui sont dangereuses pour la biodiversité marine. Je fais allusion (par exemple) à l’article 4 concernant la Posidonie (Posidonia oceanica) qui est, comme dit dans les commentaires précédents, une espèce endémique de la Méditerranée (et oui cela veut bien dire qu’on ne la trouve pas ailleurs).
De plus, elle est un trésor sous TOUTES ses formes et doit être protégée sous TOUTES ses formes (comme elle l’était jusqu’à maintenant) car, sous forme de banquette :
1) Elle protège contre l’érosion (si vous souhaitez qu’il reste encore des plages naturelles dans quelques années)
2) Elle alimente l’ensemble du réseau trophique (elle favorise donc la production de poissons, et est donc même un avantage pour les pêcheurs)
3) Elle n’est pas "sale" comme certains se l’imaginent et servait même de matelas à l’antiquité (donc sans risque pour la santé humaine). Elle ne représente donc aucune menaces, aucun danger, seulement des avantages
et si vous lisez bien vous remarquerez que j’ai fais un parallèle direct avec les intérêts humains, donc il faut arrêter de pondre des arrêtés et des lois sans queue ni tète.
J’ai pour ambition de devenir chercheuse et de défendre la connaissance et non pas ce genre de décisions déprimantes pour notre avenir a tous.
PS. protéger ou retirer la protection d’une espèce de manière non réfléchie n’est pas un cadeau pour la biodiversité, faire ça pour faire joli sur un papier ne rime à rien et peut même être dangereux.
Donc s’il vous plaît, pour notre avenir à tous, écoutez les connaisseurs, c’est à dire les scientifiques spécialisés dans le domaine comme ceux qui ont publiés les commentaires précédents (et qui étudient ces espèces depuis de nombreuses années) avant de prendre ce genre de décision (comme vous irez vous faire soigner par votre médecin et non pas par votre boulanger, même si celui ci est compétent dans ce qu’il fait).
Merci bien.
Le Conseil du Comité National de la Conchyliculture a rendu un avis négatif sur ce projet d’arrêté fixant la liste des espèces végétales marines protégées sur l’ensemble du territoire national, et les modalités de leur protection en septembre 2022. Cet avis a été transmis à la DGAMPA.
Le projet d’arrêté fixant la liste des espèces végétales marines protégées est problématique pour le maintien et le développement des activités conchylicoles.
De la même manière, au vu du point 1 de l’article 2, les cultures marines peuvent être incriminées comme générant la destruction, la coupe, la mutilation, l’arrachage, la cueillette ou l’enlèvement même accidentelle de certaines espèces indiquées en annexe 1.
Nous alertons notamment sur la présence des 2 espèces de zostères (Zostera marina et Zostera noltei) dans l’annexe 1. Dans certains départements littoraux, les zostères sont très présentes à proximité des concessions conchylicoles et sur des concessions déjà existantes. Chaque mouvement de concession (agrandissement, changement de technique, création, …) nécessite aujourd’hui une vérification de la présence d’herbiers alors même que les professionnels constatent un développement surfacique des herbiers sur leurs concessions, ce qui remet aussi en question les futurs renouvellements. Le piétinement engendré par l’activité conchylicole ou bien les élevages à plat sont souvent mis en cause par les services environnementaux. Pourtant, ces actions n’impactent par l’herbier de façon durable du fait de la forte résilience de l’espèce comme l’a démontré un suivi scientifique mené au Croisic (taux de recouvrement de quasiment 100% de l’herbier 1 an après le passage d’une récolteuse à palourdes ayant mis le sol à nu).
En plus, des blocages pour renouveler et créer de nouvelles concessions en présence de zostères, les opérations de nettoyage des concessions demandent de la vigilance. Par exemple, le PNM du Bassin d’Arcachon a défini au sein des zones à réhabiliter des zones d’exclusion de toute intervention d’engin de nettoyage pour cause de présence de zostères. Cependant, peuvent se retrouver au sein de ces zones d’exclusion des récifs d’huîtres conséquents qui compromettent l’efficacité de la réhabilitation globale des zones et en même temps les capacités de la zostère à s’y développer. En ce sens, le PNM BA mène actuellement une étude sur les interactions entre les herbiers et l’activité ostréicole.
Ainsi, à terme, avec l’application de ce projet d’arrêté, l’exploitation des concessions conchylicoles ou la création de nouvelles concessions avec présence de zostères seront impossibles.
Enfin, nous rappelons que certaines espèces de laminaires comme Laminaria ochroleuca sont autorisées à l’élevage par les schémas des structures en Bretagne sud suite à l’avis du CSRPN de Bretagne sur les espèces d’algues éligibles à l’algoculture dans les schémas de structures conchylicoles. Ainsi, comment est-ce possible de développer les élevages d’algues pour des espèces protégées ?
- le site Algaebase pour la synonymie actuelle et la biogéographie générale
- l’INPN pour la biogéographie de détail
- 5 noms d’espèces doivent être corrigés
- la biogéographie fantaisiste (copié-collé d’une ligne complète) rend ce document invalide en l’état.
Les zostères naines se développent dans le bassin d’Arcachon sur la majorité de l’estran qui représente 115 km2 sur les 155 km2. Votre projet laisse donc craindre l’interdiction de la plaisance, la pêche amateur et professionnelle et la pêche à pied sur la majeure partie du bassin d’Arcachon. Avez-vous fait une analyse d’impact de votre projet ?
Pour votre information le Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon, qui n’a pas été associé à votre projet, mène déjà des actions avec les parties prenantes pour restaurer les herbiers à des surfaces et à des fonctionnalités écologiques équivalentes à celles du début des années 2000.
Bonjour ;
Je suis très étonnée par l’article 4, les banquettes de posidonies sont un élément majeur de lutte contre l’érosion des plages. Leur présence est plus que nécessaire pour lutter contre ce phénomène. De plus, il représente un écosystème à part entier de transition entre la mer et la terre, qui a toute son importance.
Depuis des années le travaille de gestionnaire et de scientifiques se fait en ce sens. Il existe au sein même du réseau Natura 2000 des financement de la DREAL pour la protection de ces banquettes. Pourquoi faire un tel pas en arrière dans la protection de la plante marine la plus importante de la Méditerranée ! De plus, il n’est pas nouveau que cette plante marine est une plante endémique de Méditerranée, et qu’elle ne se trouve pas dans les autres zones du territoire citées en annexe.
De même pour les algues, il réside de nombreuses fautes dans votre annexe qui est à revoir complètement. Il est bien malheureux de ne pas consulter en amont des spécialistes qui sont réputés et reconnus pour leurs travaux en la matière, notamment au sein de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO).
Merci pour votre attention
Bonjour,
Quelques observations sur le projet d’arrêté :
1. La mention "dont la case est cochée dans la liste annexée à cet arrêté" à l’article 2 et la présentation de l’annexe 1 (colonne 1 en particulier) apportent de la confusion au champ territorial de la protection. En effet, la protection prévue à l’article 2 porte sur "tout le territoire national", peu importe donc où se trouve l’espèce, mais l’annexe 1, telle que rédigée, ainsi que la mention "dont la case est cochée" semblent restreindre la protection aux seuls territoires sur lesquelles se trouvent l’espèce (ce qui est plus restrictif et ne permet pas de contrôler, par exemple, le commerce entre l’outre-mer et la métropole).
Aussi, mieux vaudrait ôter la mention "dont la case est cochée" de l’article 2 qui pourrait renvoyer uniquement à l’annexe 1, laquelle pourrait lister les espèces et indiquer les territoires dans lesquels elles sont présentes et supprimer la première colonne "Ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction française" qui prête à confusion.
2. Saint-Martin, collectivité d’outre-mer, est régie par le droit national de l’environnement. Au même titre que la Guadeloupe ou la Martinique, si les espèces visées sont présentes dans ce territoire, une colonne pourrait utilement lui être dédiée.
3. L’article L.411-1 du Code de l’environnement offre aussi la possibilité de protéger les habitats des espèces protégées contre la destruction, la dégradation et l’altération. Pour que cela soit interdit, il faut nécessairement que l’arrêté le prévoit (cf. arrêtés espèces animales protégées). Pourquoi ne pas l’envisager ici ?
4. L’emploi du terme "altération" dans la liste des interdictions de l’article 2 est habituellement dédié à l’habitat des espèces et non à l’atteinte directe au spécimen comme c’est le cas dans le projet. N’y a-t-il pas une confusion?
Bonjour
Comme je ne sais pas si c’est la même personne qui lira ce message que celui sur les invertébrés, je reprends une partie du commentaire sur la messagerie sur les invertébrés.
Bonjour
Je me permets d’intervenir car je suis Professeur des universités en écologie marine(Aix-Marseille université), je travaille au MIO. Le service Patrinat du MNHN, La Dreal, le Ministère de l’écologie, l’OFB, me sollicite très souvent pour des avis, comme nombre de nos collègues mais bizarrement cette fois-ci les spécialistes du domaine n’ont jamais été consultés. Peut-être ne sommes nous pas assez compétents pour donner notre avis sur ces listes de protection ?
La distribution de la plupart des espèces est fausse voire ridicule (et je pèse mes mots), je ne prendrais que l’exemple de Posidonia oceanica qui est une espèce endémique de Méditerranée et que vous placez partout sur la planète. Est-ce une blague que le ministère nous fait ?
Caulerpa ollivieri cette espèce n’existe pas !
La distribution de toutes les anciennes Cystoseira sont fausses (Ericaria, Gongolaria, Cystoseira, Sargassum) pour le coup c’est ma spécialité j’ai commis a peu près 50 articles sur ces espèces ! je vous recommande de lire (c’est en français) Blanfuné et al., 2021. Les forêts marines de France et de Méditerranée. Guide de détermination des espèces-ingénieures. PUP édition, (21€ chez Amazon ou Decirtre ou autre !). Je pense être à l’origine de cette demande protection.
Des espèces n’existent pas France !
A part pour une poignée d’espèces l’état de conservation des espèces de cette liste est inconnue.
L’article 4 pose un énorme problème. Je suis désolé de vous le dire comme cela, mais cet article est une insulte à plus de 40 de travail des chercheurs et des gestionnaires de l’environnement qui se sont battus et se battent toujours pour que les banquettes de Posidonies restent sur les plages. Ne savez-vous pas que c’est le seul rempart contre l’érosion du littoral, ne connaissez-vous pas leur rôle écologique ? est-ce encore une blague que vous vous faîtes ? ou est-ce bien plus grave ?
Il serait de bon ton de consulter réellement les scientifiques concernés (nous ne sommes pas nombreux vous nous trouverez facilement) avant de vous lancer dans l’établissement de ce type de liste.
Au plaisir de vous lire urgemment
Pr. Thierry THIBAUT
Aix Marseille Université
MIO Camus de Luminy
Tel 06 25 28 88 10
Bonjour,
A la lecture de votre projet, je constate que vous souhaitez protéger les Zostères naines en sanctuarisant les zones où elles poussent en imposant une liste d’interdiction qui rendra inaccessible ces zones.
Savez-vous que celles-ci poussent sur l’estran de l’ensemble des bassins tel que celui du Bassin d’Arcachon.
L’application de ce texte interdira la plaisance, la pêche amateur et professionnelle et la pêche à pied sur 60 % du bassin qui est déjà protégé à 20 % par d’autres restrictions (Réserve Naturel, Zone protégés…). Vous favorisez la navigation sur les 20 % du plan d’eau qui reste accessible sans arrêt possible. Vous transformez ces plans d’eau en Autoroute et ainsi, vous augmentez la pollution de ces zones.
Il vous faudra aussi penser à éliminer ceux qui détruisent ces zones. Nous avons environ 40 000 individus cette année, ce sont des oies Bernaches. Interrogez-les ostréiculteurs qui vous raconteront comment ces oiseaux se mettent en ligne et détruisent les zones de zostères. Pauvres oies, elles sont si belles, mais si nombreuses depuis qu’elles ne sont plus chassées.
Même si votre démarche est compréhensible, vous ne connaissez pas les spécificités des territoires et vous imposez une loi intolérable.
Mais pourquoi ne laissez-vous pas les Parcs Marins étudier ces sujets et, en concertation avec les usagers des lieux, décider des mesures à prendre. Cela serait plus efficace et moins polémique.
Attendez-vous à une forte mobilisation, car vous allez tuer l’économie qui tourne autour de la plaisance et mobiliser toutes les personnes qui fréquentaient ces lieux