Décret pris en application de l’article L. 110-4 du code de l’environnement et définissant la notion de protection forte et les modalités de la mise en œuvre de cette protection forte.

Consultation du 14/01/2022 au 05/02/2022 - 4087 contributions

La loi « climat et résilience » a inscrit dans le code de l’environnement (article L. 110-4) le principe de l’adoption d’une stratégie pour les aires protégées ainsi que les objectifs visés par cette stratégie, à savoir la couverture, par un réseau cohérent d’aires protégées en métropole et en outre-mer, sur terre et en mer, d’au moins 30 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou juridiction française. Ce réseau vise également la mise sous protection forte d’au moins 10 % de l’ensemble du territoire national et des espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction française.

Le présent décret a pour objectif de définir la notion de « protection forte », ainsi que les modalités de décompte des zones concernées par cette protection.

Le dossier de consultation comprend le projet de décret, un rapport de présentation détaillé et la stratégie nationale des aires protégées.

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Commentaires

  •  Oui aux chasses traditionnelles, le 28 janvier 2022 à 15h06
    Opposition au projet de protection forte.
  •  Pour mais…, le 28 janvier 2022 à 15h03
    D’accord pour 10% de zones à protection forte, mais uniquement si ces 10% sont laissées en libre évolution ! Une zone vraiment protégée doit permettre à la nature de s’épanouir et d’évoluer librement, tout en permettant aux humains le droit à la contemplation : qui dit libre évolution ne dit pas interdictions absolues et mise sous cloche définitive de la nature ! Il s’agit avant tout de changer de paradigme, d’accepter que l’humain est un vivant parmi les vivants, et qu’il est vital de rester humbles devant les richesses de la nature.Autrement dit, une zone en protection forte doit strictement et au minimum interdire la chasse, la pêche, la coupe de bois, la cueillette, le pastoralisme et les engins à moteur.
  •  décret définissant la notion de protection forte et les modalités de sa mise en œuvre, le 28 janvier 2022 à 15h02
    Parcs Nationaux, parcs régionaux, natura 2000, et aujourd’hui zone de protection forte. Quelle inventivité pour parvenir à interdire la chasse. Or, il est démontré scientifiquement que les pratiques de chasse ne sont pas incompatibles avec la protection de la faune et de la flore. Stop aux lobbies des intégro-radicaux-écologistes. La gestion doit rester à ceux qui vivent sur les territoires et ont à cœur de préserver tout ce qui permet la continuité de leurs passions. Je suis contre ce décret et je vais voter à toutes les élections.
  •  Moyens humains et financiers , le 28 janvier 2022 à 15h00

    De mon point de vue, une "protection forte" est une protection d’un espace où toute activité commerciale est proscrite, où les usages sont fortement limités (comme par exemple, seuls les moyens de mobilité douce sont acceptées) et où l’environnement est majoritairement en libre-évolution.

    Cependant, quels seront les moyens humains et financiers afin de répondre à la demande de sensibilisation et de surveillance ?
    Des postes seront-ils ouverts, par exemple, pour la police de l’environnement afin que ces aires protégées puissent l’être sereinement ?

  •   Pour le décret, le 28 janvier 2022 à 14h59
    Il faut des zones où il n’y ait aucune activité humaine.
  •  avis favorable, le 28 janvier 2022 à 14h59
    Je suis pour une VRAIE protection forte d’au moins 10% du territoire national, à savoir une nature en libre évolution sans exploitation par l’homme. On pourrait d’ailleurs commencer par respecter la notion de parc national en y interdisant la chasse et le pastoralisme. On s’apercevrait alors que les grands prédateurs ne sont pas un problème. Je pense que la solution serait la création d’un ministère de l’écologie …(2nd degré …)
  •  Contre ce projet, le 28 janvier 2022 à 14h58
    Bonjour, Je suis contre ce projet qui complexifie inutilement le système. Des démarches en plus pour notre administration en charge de la biodiversité déjà débordée et qui peine à appliquer les outils déjà existants. La bureaucratie tue l’action !
  •  defavorable, le 28 janvier 2022 à 14h57

    Ce texte n’est qu’une coquille vide et n’est pas du tout à la hauteur des défis titanesques auxquels est confronté l’Humanité du 21e siècle : la lutte pro-active contre le changement climatique et la disparition alarmante des espèces !

    L’article 1 du texte regroupe sous l’étiquette « protection forte » des espaces où les activités humaines sont « évitées, supprimées ou significativement limitées »… Tel qu’il est rédigé, cet article ne garantit donc en rien qu’une zone en protection forte sera vraiment protégée de toute activité humaine susceptible d’impacter la nature, puisqu’il sous-entend qu’il peut y avoir des exceptions et des dérogations…

    De fait, des activités comme la chasse, la pêche, la coupe de bois, le pastoralisme sont aujourd’hui autorisées dans de nombreuses aires « protégées » comme les Réserves naturelles ou les Parcs nationaux : or rien, dans ce projet de décret, n’indique que ces activités seront définitivement supprimées des zones à protection forte !

    l’État doit s’engager plus précisément, en nommant les activités prohibées dans une ZPF
    La nature ne connaît pas de frontières administratives !

    D’autre part, l’article 5 prévoit que les zones de protection forte terrestres seront soumises à autorisation préfectorale : en aucun cas la biodiversité ne doit être dépendante d’enjeux de pouvoir et d’influence régionale ou locale ! La sauvegarde de la biodiversité terrestre (de ses fonctionnalités, de ses services rendus à l’ensemble du vivant) ne peut être définie uniquement à l’échelle locale puisqu’elle répond à des réalités dépassant largement les limites administratives humaines.

    Que les pouvoirs régionaux participent à la définition des zones protégées, c’est évident, mais c’est la protection de la nature qui doit guider l’action collective, et permettre le développement des continuités écologiques entre les différents territoires.

    Seuls éléments a priori positifs du texte : la pérennité des mesures de protection et le « contrôle effectif » des activités. Mais la pérennité est sujette à interprétation, et qui dit contrôle, dit moyens adaptés… et des résultats !
    Oui pour 10 % de nature en libre évolution !

    La protection forte à la française doit tout simplement appliquer les critères de classification des aires protégées des catégories Ia et Ib de l’UICN, c’est-à-dire des aires gérées principalement à des fins scientifiques ou de protection des ressources sauvages.
    Autrement dit, une zone en protection forte doit strictement et au minimum interdire la chasse, la pêche, la coupe de bois, la cueillette, le pastoralisme et les engins à moteur.

    Ok pour 10% de zones à protection forte, mais uniquement si ces 10% sont laissées en libre évolution ! Une zone vraiment protégée doit permettre à la nature de s’épanouir et d’évoluer librement, tout en permettant aux humains le droit à la contemplation : qui dit libre évolution ne dit pas interdictions absolues et mise sous cloche définitive de la nature ! Il s’agit avant tout de changer de paradigme, d’accepter que l’humain est un vivant parmi les vivants, et qu’il est vital de rester humbles devant les richesses de la nature : notre propre survie en dépend.

  •  Négatif , le 28 janvier 2022 à 14h56
    Encore des restrictions et des pénalités pécuniaires , donc non et non je vote contre
  •  je suis CONTRE ce projet, le 28 janvier 2022 à 14h52
    Je suis contre ce projet qui entraine trop de restrictions aux activités des ayants droits, propriétaires, détenteurs des droits et utilisateurs actuels de ces espaces. Avant de présenter de nouveaux projets il importe que les responsables soient aptes à faire respecter les lois existantes déjà bien nombreuses.
  •  Pour une protection maximale de la nature, le 28 janvier 2022 à 14h50
    Je suis pour une protection maximale de la nature avec toute sa biodiversité. L’être humain a fait suffisament de dégats irréparables sur cette planète. Il est grand temps que ses pouvoirs de nuisance soient abolis en l’occurence par des décrets de ce type promettant une protection forte.
  •  Contre ce projet , le 28 janvier 2022 à 14h49
    Ce projet n’apporte pas de plus value a l’arsenal de mesures existantes qu’il suffirait d’appliquer. A ce jour c’est du personnel pour mettre en application nos lois de protection de l’environnement.
  •  Pour la mise sous protection forte, le 28 janvier 2022 à 14h48
    Nous avons encore besoin d’aires protégées et c’est maintenant qu’il faut agir et vite !
  •  Contre ce projet..Ça va de soi.🙄, le 28 janvier 2022 à 14h48
    Trois choses les gens payés par le contribuable à pondre des textes comme celui ci,sont,soit incompétents, soit,ignorants ou sous occupés et obligés de justifier leur salaire..Peut être les trois..L’état et l’administration gèrent déjà ubuesquement et sans efficacité, en dépensant des fortunes pour les zones et territoires classés soit domaniaux,soit protégés et vous voudriez en rajouter.. Decidement dirigeants politiques et vous les fonctionnaires en charge,êtes vraiment complémentaires..
  •  Contre ce projet, adhère d’espace sanctuarisé en France, le 28 janvier 2022 à 14h48
    Je suis contre ce projet car il y a déjà suffisamment d’espaces protégés de toutes sortes en France (sites classés, zones natura 2000, réserves, parc nationaux et régionaux) avec chacun leur lot de contraintes, pas uniquement pour les habitants ou utilisateurs de ces espaces, mais aussi pour les collectivités locales qui doivent y administrer le reste de la vie locale. Par exemple, la reconstruction d’un mur de soutènement d’une route communale effondré dans un site classé a pris le double de délais que sur la même commune hors site classé et a coûté 30% plus cher ! pour effectuer des travaux légers sur une piste forestière existante à vocation unique de protection contre les incendies, il faut payer un bureau d’études environnementaliste avant même de démarrer les travaux puis attendre 5 mois la validation de la DREAL ; pendant ce temps la forêt peut brûler ! Mais on aura bien coché toutes les petites cases. on s’étonne du nombre croissant de fonctionnaires dans les collectivités locales (je ne dis pas qu’il n’y a pas de gaspillage, loin de là) mais une partie est recrutée pour répondre à de nouvelles demandes d’études , de bilans, etc… nécessité s par toutes ces nouvelles obligations.
  •  non contre le projet, le 28 janvier 2022 à 14h48
    encore un projet qui est pris par des personnes qui sont deconnectez de la realitee
  •  Contre ce projet, le 28 janvier 2022 à 14h47
    Sanctuariser des zones , les interdire à toutes activités humaines que ce soit des loisirs, des gestions de la ressource ne sert strictement à rien…La Nature se préserve , se gère et c’est l’objet de toutes les actions menées par des professionnels . Surtout pas de mesures totalement arbitraires de quelques extrémistes qui ne rêvent que de tout remettre en cause…Et qui visent particulièrement les chasseurs et pêcheurs… Il serait bien plus efficace de mettre plus de moyens pour assurer une gestion raisonnée de la ressource…..
  •  Pour une vraie protection forte, le 28 janvier 2022 à 14h43
    Quel est l’intérêt de parler de "protection forte" quand il y a des exceptions … ? Quand on sait que la chasse est autorisée dans la plus grande réserve naturelle de France … Toujours du vent, jamais de concret … Encore un simulacre de protection de la Nature !!!
  •  Contre ce décret , le 28 janvier 2022 à 14h43
    Je suis contre ce décret il faut impérativement protéger complètement ces aires dites protégées nous devons sérieusement nous occuper de défendre la faune et la flore partout en France
  •  Décret protection forte, le 28 janvier 2022 à 14h43
    Totalement contre, il y a déjà beaucoup trop d’interdit en France, pourquoi en ajouter.