Consultation du public sur le projet de stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI)

Consultation du 03/07/2018 au 24/07/2018 - 2656 contributions

Contexte et objectifs

Suite à l’Accord de Paris, le gouvernement français s’est engagé dans l’axe 15 du Plan climati à publier « une stratégie nationale pour mettre fin à l’importation de produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation – y compris le changement d’affectation des sols indirect – ".

L’élaboration de cette stratégie est concomitante avec la présidence par la France des déclarations d’Amsterdam au premier semestre 2018. Signées par six États membres de l’Union européenne et la Norvège, ces déclarations ont pour objectifs d’éliminer la déforestation des chaînes d’approvisionnement de matières premières agricoles et de soutenir l’approvisionnement en huile de palme durable à l’horizon 2020. Ainsi les travaux menés dans le cadre de ces deux processus se sont nourris mutuellement et la SNDI permettra de répondre aux engagements pris dans le cadre des déclarations d’Amsterdam.

Plus globalement la SNDI a pour objectif d’identifier des leviers et de mettre en œuvre une combinaison d’actions destinées à engager un processus de transformation majeur en matière de lutte contre la déforestation.

Au travers cette stratégie nationale, le gouvernement français vise aussi à encourager les dynamiques européenne et internationale pour lutter contre la déforestation importée. L’Union européenne pourrait notamment jouer un rôle moteur en la matière en publiant un plan d’action européen sur le sujet.

Enjeux

Les données sur la déforestation inquiètent depuis des décennies. Selon la FAO la superficie forestières mondiale a été réduite de 129 millions d’hectares sur la période 1990-2015. La production agricole et l’élevage constituent la première cause de déforestation à l’échelle mondiale et un tiers de cette production est destinée à l’export. L’étude de 2013 de la Commission européenne sur l’impact de la consommation européenne sur la déforestation montre que les pays européens sont responsables de plus du tiers de la déforestation liée au commerce international de produits agricoles. Cette responsabilité importante justifie de prendre des mesures pour réduire l’impact de l’Union européenne (dont la France) sur les forêts tropicales.

La stratégie française va de pair avec une mobilisation accrue des acteurs privés et des organisations internationales. Elle vise à promouvoir une gestion durable des forêts et à réduire les impacts environnementaux et sociaux qui sont liés aux importations de matières premières donnant lieu à la déforestation dans le cadre d’un dialogue constructif et partenarial avec tous les pays producteurs.

Élaboration de la stratégie

Le processus d’élaboration de la SNDI est coordonné par l’Ambassadeur délégué à l’environnement, Xavier Sticker et piloté par plusieurs ministères : le Ministère de la transition écologique et solidaire, le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, le Ministère de l’économie et des finances et le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Les actions formulées dans la stratégie ont été nourries par les recommandations portées par trois groupes de travail issus du Groupe national sur les forêts tropicales (GNFT). Ces recommandations ont été présentées aux membres du GNFT le 16 février 2018 qui ont ensuite pu y apporter des commentaires et faire des propositions complémentaires qui ont également nourri les propositions formulées dans la stratégie.

Le projet de stratégie sera présenté aux membres du Conseil national pour la transition écologique le 12 juillet 2018.

Contenu de la stratégie

Le document fixe 16 objectifs et 26 mesures réparties en cinq grandes orientations :

  • Orientation 1 : développer, partager et valoriser les connaissances.
  • Orientation 2 : développer les actions de lutte contre la déforestation importée dans le cadre de coopérations internationales.
  • Orientation 3 : faire de nos politiques publiques un levier pour favoriser une demande française de produits durables.
  • Orientation 4 : favoriser et coordonner l’engagement des acteurs.
  • Orientation 5 : garantir l’atteinte des objectifs de la SNDI.

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Commentaires

  •  Préservons le poumon de la planete terre., le 11 juillet 2018 à 13h06

    La Commission européenne sur l’impact de la consommation européenne sur la déforestation montre que les pays européens sont responsables de plus du tiers de la déforestation liée au commerce international de produits agricoles. Cette responsabilité importante justifie de prendre des mesures pour réduire l’impact de l’Union européenne (dont la France) sur les forêts tropicales.
    Je suis pour la mise en place d’une stratégie nationale pour mettre fin à l’importation de produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation – y compris le changement d’affectation des sols indirect.

  •  Stop à la déforestation OUI à la reconstruction de ses espaces verts disparus, le 11 juillet 2018 à 12h24

    Stop à la déforestation : NON aux biocarburants, mauvaise solution car non pérenne à terme à tous les niveaux +++ ; Améliorons plutôt les transports en communs accessibles pour tous, y compris les moins aisés, et partout, y compris en zones peu urbanisées : bus, tram, métros, taxis, les transports propres (vélos, véhicules électriques…). Un jour, possiblement nous n’aurons plus le luxe que chaque foyer possède un véhicule, et il nous faut préparer cette transition ; à moins que l’essor des véhicules électriques se développent mais à condition que leur recyclage soit optimal ; Chaque nouvelle technologie doit impérativement avoir sa chaîne de recyclage créée, opérationnelle et réellement efficace. Nous devons fonctionner comme la nature, par cycle ; ce que nous sommes capables de créer et produire, nous devons être capable de le recycler pour ne pas créer de déchets inutiles. Une circulaire devrait être imposée pour toutes les entreprises créant du bien matériel : obligation de travailler avec l’entreprise de recyclage adaptée associée = de nv emplois et de la protection pour notre planète.
    <span class="puce">- Que les programmes de constructions immobilières soient plus encadrés au niveau légal - Créons des programmes de reforestation des zones détruites
    <span class="puce">- Arrêtons de penser en demi solutions, comme les biocarburants, qui ne vont rien résoudre le problème et créer encore plus de problèmes à terme ; C’est la sauvegarde de notre planète et de toutes les espèces qui y vivent qui est en jeu. L’économie mondiale est une chose, notre survie en est une autre. - Arrêtons définitivement les pesticides cancérigènes, qui accroissent la morbi-mortalité de la population et la dépense de santé publique (en terme de soins médicaux (chimiothérapie, radiothérapie, transfusions, autres traitements relatifs aux effets secondaires de ses traitements, ou soins associés), soins chirurgicaux, d’hospitalisation, de consultations spécialisées multiples, psychothérapie, arrêts de travail, invalidité etc)) : Utilisons beaucoup plus l’Entomologie pr la lutte contre les nuisibles des récoltes ; et acceptons les fruits/légumes non "parfaits" ;
    <span class="puce">- Trouvons des solutions alternatives à l’énergie nucléaire dont nous ne savons toujours pas comment solutionner le problème de ses déchets (les enfouir n’est pas une solution efficace, propre et pérenne). Ces solutions d’énergie alternatives doivent prendre en compte aussi d’emblée leurs modalités futures de recyclage.
    <span class="puce">- Arrêtons l’utilisation du plastique à grande échelle : stop aux sachets plastiques dans les magasins, stop aux emballages sous plastiques des fruits et légumes (surtout UK, espagne), stop aux bouteilles d’eau/jus de fruits/soda en plastique. Pourquoi ne pas revenir à des emballages en verre, que l’on renverrait après utilisation à une entreprise de lavage/stérilisation avant réemploi? Il y aurait encore bien d’autres points à aborder, bien d’autres choses à dire mais je me suis déjà beaucoup écarter du sujet. En conclusion, comme disait Bernard Kouchner : "Quand va t’on enfin penser en terme de prévention, qu’en terme de traitement curatif" car je crois que c’est là que réside la solution pour éviter notre propre autodestruction : le Cycle : créer-recycler-créer-recycler sans produire de déchets plus toxiques ou plus dangereux en terme de santé humaine et d’écologie ; Nous ne pouvons plus nous payer le luxe de penser seulement en terme d’économie mondiale, d’équilibre financier, nous n’en avons plus le temps nous risquons d’aller à notre perte dans le cas contraire ; Faisons le pour nos enfants, nos petits-enfants Mobilisons nous tous ensemble, nous sommes motivés !

  •  quand donc les seules voitures a hydrogene seront autorisées?, le 11 juillet 2018 à 12h06

    Tous les carburants issus du pétrole ou de l agriculture sont polluants, délitères pour le climat, j’attends impatiemment leur interdiction pure et simple . La voiture à hydrogene existe déjà !

  •  Limitons la casse, le 11 juillet 2018 à 11h39

    Une consultation publique pour le principe j’imagine vu les piètres convictions écologiques gouvernementales… Pourrez-vous pour une fois nous surprendre agréablement en limitant une énième catastrophe écologique ?

  •  air frais, le 11 juillet 2018 à 11h25

    J aimerais respirer un air frais et pas trop chaud jusqu à ma mort.
    Merci donc de faire le necessaire pour cesser la destruction de notre eco systeme.

  •  Pas de forêt, pas de vie, le 11 juillet 2018 à 11h13

    Ce n’est pourtant pas très difficile à comprendre, que ce soit à l’échelle d’un pays ou de la planète. Il faut prendre nos responsabilités et arrêter ces projets dévastateurs.

  •  Les forêts les poumons du monde, le 11 juillet 2018 à 10h57

    Arrêtez la déforestation, il est temps de protéger cette nature qui ne nous apporte que de bonnes choses. Cela devient urgent maintenant, il est tant de réagir. Sans une politique ferme, nous n’arriverons à rien.
    Alors allez-y…

  •  SNDI et engagement SNR-i, le 11 juillet 2018 à 10h04

    La déclaration d’Amsterdam, signée en 2015 sur les engagements zéro-déforestation, a permis l’émergence de nombreuses initiatives pour des chaînes d’approvisionnement sans déforestation. En amont de cette déclaration, en 2014, naissait une initiative sur le caoutchouc naturel durable, appelée Sustainable Natural Rubber Initiative (SNR-i), élaborée dans le cadre de l’IRSG (International Rubber Study Group), organisation inter-gouvernementale composées de parties prenantes productrices et consommatrices. Vous trouverez via le lien ci-dessous les engagements des parties prenantes : http://www.snr-i.org/index.php.
    Cet engagement a été signé par les principaux manufacturiers de pneumatiques (Bridgestone, Michelin, Goodyear, Continental, Pirelli, Yokohama, Apollo, Nokian) dont la part de marché mondiale cumulée dépasse les 50 % (données 2016). Ces entreprises transforment annuellement 40 % du caoutchouc naturel produit.

    Le SNCP (Syndicat National des Caoutchouc et Polymères), membre de l’ETRMA, rappelle son engagement auprès du programme SNR-i dans sa déclaration de soutien continu au Global Compact ainsi que sa proximité avec le CIRAD et les ONG sur ces sujets : https://www.unglobalcompact.org/what-is-gc/participants/51641#cop.
    La lutte contre la déforestation est un volet majeur de cet accord qui définit et garantit la protection / conservation des aires protégées ainsi que la promotion des meilleures pratiques.
    Ce lien entre pays fournisseurs et utilisateurs de la chaine d’approvisionnement est donc déjà réalisé et ne demande qu’à être valorisé, voire étendu. En effet, le SNCP suggère que le SNDI soit envisagé au niveau international plutôt que déclinée uniquement au niveau français afin de ne pas créer de différences entre les pays.

    Le SNCP se tient à votre disposition pour vous présenter cette démarche, qui s’inscrit naturellement dans le cadre de la Stratégie Nationale contre la Déforestation Importée.

  •  En finir avec son soutien absurde aux agrocarburants, le 11 juillet 2018 à 09h19

    La France doit en finir avec son soutien absurde aux agrocarburants ! Elle ne doit plus subventionner de manière directe ou indirecte les agrocarburants sur son territoire et aller progressivement vers leur interdiction pure et simple ! Cet objectif doit être inscrit clairement dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.

    Pour contrer les effets dévastateurs de notre modèle d’élevage sur les forêts, la SNDI doit permettre une réduction des importations de protéines végétales destinées à l’alimentation animale et se donner un objectif de promotion de campagnes de sensibilisation sur la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers.

  •  Ce qu’il ne faut pas faire…, le 11 juillet 2018 à 08h56

    Ce qu’il ne faut pas faire c’est par exemple ce que la France a fait avec TOTAL en accordant à cette entreprise le droit d’importer massivement de l’huile de palme à des fins de bio-carburant. L’hyprocrisie c’est de faire semblant de croire ou de faire croire que cela n’aura aucun impact ailleurs sur la déforestation… Au-delà des mots et des belles promesses c’est sur les actes que l’on juge l’action des autorités compétentes. Cette décision scandaleuse devrait être remise en cause immédiatement afin d’assainir le débat et d’y amener de la cohérence.

  •  la foret est un écosystème, le 11 juillet 2018 à 08h22

    Les forets ne sont pas un décor mais un écosystème à part entière. Correctement gérées, elles participent à la conservation de la biodiversité animal et végétale indispensable à l’Homme et son agriculture. Elles sont aussi indispensables au bon fonctionnement du climat au niveau mondial comme au niveau local par la régulation thermique et hydrique. Elles ont un role économique losqu’elles sont gérer durablement par l’utilisation du bois notamment. Egalement elles ont un role sociale losqu’on les utilise pour se promener et apprendre d’elles. Elles ont un role scientifique car nous ne savons en réalité que peut de choses sur leurs fonctionnement, les symbioses et leurs moyens de communication. Elles ont enfin un role médical, car les médicaments de demain s’y trouvent déja.

  •  La croissance et la profusion ne rendent pas les gens des pays développés heureux, rapprochons nous de la nature, le 11 juillet 2018 à 07h42

    En France, nous sommes lancés dans une course à la profusion. Profusion de viande, profusion de loisirs, plus grande liberté possible de déplacement avec des transports à moteur polluant… Mais est ce que cette profusion nous rend heureux? Combien de personnes en quête de sens? Combien de dépression?
    A cette l’heure les gens n’ont plus l’air de penser par eux mêmes. La déforestation en attriste certains mais combien agissent?
    Face à ce manque de réactivité, les associations telle Greenpeace sont essentielles pour transmettre le message de quelques uns, ceux qui pensent au futur de cette planète encore riche de vie.
    Il est temps pour l’homme de faire la paix avec ses origines, de ne plus dénigrer un mode de vie simple. Rapprochons nous de la nature, agissons ensemble à notre échelle pour stopper cette course folle

  •  soja, huile de palme, bois exotiques et forêts primaires…, le 11 juillet 2018 à 01h32

    la Cop 21 pour le climat semble avoir été vite oubliée, l’utilisation de pesticides ne cesse de croître, le feu vert à Total pour sa raffinerie d’huile de palme… Aujourd’hui, l’atteinte d’objectifs concret doit passer par des actes forts d’interdiction d’importation de tous produits contribuant à la déforestation. Arrêter d’importer du soja pour nourrir les bovins, de l’huile de palme dans l’industrie agro alimentaire ou les bio carburants,interdire les accords commerciaux avec tous fabricants dont l’origine du bois n’est pas identifié clairement…. Nous devons favoriser la préservation des forêts primaires, nous empruntons la terre le temps d’un court passage, nous avons le devoir de laisser une nature préservée pour les générations futures.

  •  Protégeons les forêts tant que cela est encore possible., le 11 juillet 2018 à 00h16

    La France doit en finir avec son soutien absurde aux agrocarburants ! Elle ne doit plus subventionner de manière directe ou indirecte les agrocarburants sur son territoire et aller progressivement vers leur interdiction pure et simple ! Cet objectif doit être inscrit clairement dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.

  •  Merci de protéger la Forêt, le 10 juillet 2018 à 23h49

    L’arbre est une forêt à lui seul,mais ne saurait vivre sans ses semblables …. Il en est de même pour l’homme et l’Humanité…

  •  L’arbre c’est la vie…., le 10 juillet 2018 à 22h57

    Stop à la déforestation abusive…protéger la forêt c’est protéger toutes les espèces animales (dont l’homme) c’est protéger la planète entière en luttant contre le réchauffement climatique aggravé par la déforestation ! Tout est lié…

  •  Il n’y a pas que la forêt !, le 10 juillet 2018 à 22h49

    Bonjour,
    Le développement du bien-être de nos civilisations occidentales se fait en déforestant de vastes zones mais aussi en utilisant des ressources biologiques.
    Les actions de reforestation ne doivent pas être des entreprises de mono-culture forestière qui créent autant de déséquilibres qu’elles sont censées en résoudre et qui sont des cultures non vivrières pour les habitants et l’ecosystème.
    Pour se nourrir, pour alimenter nos industries nous consommons beaucoup de ressources qui ne sont pas poussées au stade arboré avec, souvent, pour conséquence l’épuisement ou l’intoxication des sols. Tout d’abord, il serait important que les nouvelles importations prennent en compte les techniques culturales mises en œuvre. Ensuite, il est donc nécessaire de restaurer ce que nous avons détruit.
    Au-delà, il s’agit d’une entreprise de reconquête. La lutte contre le réchauffement climatique implique de revégétaliser toutes les surfaces possibles :
    - les fiches industrielles ou les environnements pollués peuvent être dépollués avec des plantes, des bactéries ou une combinaison des deux.
    - Les sols usés, dégradés peuvent être reconstitués doucement, progressivement par des cultures régénérantes.
    - les zones pré-désertiques peuvent être reconquises par une maîtrise de l’hygrométrie et des techniques culturales adaptées. Elles permettent de fixer le désert puis de reconquérir. Elles fixent les populations.
    Planter des arbres c’est facile au plan marketing, c’est gratifiant. Le plus efficace, ce sont les cultures d’herbacées, d’arbustif. La forêt pousse spontanément quand ces premières strates sont installées. Implanter ces cultures herbacées et arbustives nécessite davantage de main d’œuvre ; un bon terrain d’exercice pour le Service National en France et à l’étranger.
    C’est une nouvelle économie à développer.

  •  c’est trop !, le 10 juillet 2018 à 22h01

    nous avons besoin des arbres ,ils contribuent à réguler le climat,nous procurent notre oxygène . Je suis contre ce projet .

  •  Arrêter le double discours , le 10 juillet 2018 à 21h42

    Comment peut-on de lutte contre la déforestation et accepter des projets tels que celui de total et son biocarburant à base d’huile de palme ? Arrêtons de scander "make our planet our great again" et prenons de vrais responsabilités

  •  On ne veut pas laisser faire, le 10 juillet 2018 à 21h24

    Je suis totalement contre ce projet nous avons tous besoin des arbres et de la nature sans elle nous mourrons tous !!!!Nous vivons grâce à elle Préservons la