Projet d’arrêté relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2019-2020
La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle : la chasse des grives et du merle noir à l’aide de gluaux dans le Sud-est, la chasse de l’Alouette des champs à l’aide de pantes et matoles dans le Sud-ouest, la chasse des grives, merle noir, Vanneau et Pluvier doré à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes.
L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le Ministre de la Transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.
Sur cette base, cinq arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses pour l’utilisation de gluaux, de pantes, de matoles et de tenderie.
Ces textes renvoient à des arrêtés ministériels annuels la détermination de quotas par département ainsi que, le cas échéant, « la détermination de spécifications techniques propres à un département ». Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets prennent les arrêtés d’autorisation individuelle.
Dans le cadre de la réflexion sur la chasse pilotée par le Gouvernement et afin d’assurer la protection de la biodiversité et de mieux prendre en compte la souffrance animale, le ministre a décidé en 2018 de limiter les nouveaux quotas de prélèvements aux captures effectivement réalisées en 2017.
Le projet d’arrêté maintient les quotas pour la saison 2019-2020 dans quatre départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, au même niveau que ceux de la précédente période de chasse.
Ce projet a fait l’objet d’un vote favorable lors du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (comité consultatif rassemblant des représentants de chasseurs, des acteurs scientifiques et associatifs) du 2 juillet 2019.
Ajout du 3/09/2019 : La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision sont publiés en bas de page, ainsi que les textes publiés au journal officiel de la République française
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Commentaires
Je suis totalement contre ces chasses cruelles qui appartiennent à l’ancien temps où la viande était hors de prix et nécessitait d’aller prélever des animaux sauvages avec les moyens d’alors.Les oiseaux subissent une dévastation liée à l’activité économique humaine.Prétendre que cela tisse du lien social et rural alors qu’il existe bien d’autres activités utiles est une fourberie.Qui a t-il à manger sur une alouette de 17à 55g,combien faut-il en tuer pour se faire une assiette??La chasse ne régule rien,c’est un pillage systématique organisé par le gouvernement Macron qui n’écoute pas ceux qui savent:la LPO qui a des comptages alarmants sur beaucoup d’espèces visées par la voracité des chasseurs.MILLE FOIS CONTRE !!
Je suis favorable à cette chasse traditionnelle qui n’impacte pas le niveau de population
Combien de temps allons nous encore autoriser ces pratiques sordides et cruelles, d’un autre âge, alors que notre biodiversité est très mal et que les alouettes des champs sont en forte régression. Il ne faut plus céder à ce lobby de la chasse, à ces gens pour qui la mort et la souffrance animale sont un plaisir. La tradition est un moyen commode pour justifier la banalisation de l’horreur, mais sortons de ces pratiques ignobles.
Je suis pour le maintient des chasses traditionnelles. Les prélèvements par des procédé tels que les gluaux sont clairement marginals en comparaison des prélèvements réalisé par arme à feu.
Pour pour le prélèvement de ces espèces, oui pour le maintient des chasses traditionnelles.
Oui a la chasse traditionnelle tant que les populations ne sont pas menacés, il faut une bonne gestion qui peut etre adaptative et surtout une rétablissement des milieux !!
pour le respect des chasses traditionnelles , battons nous plutôt pour l’aménagement des territoires et non contre la chasse
Les arrêtés et réglementations antérieures n indiquent pas et surtout ne quantifient pas les dégâts éventuellement causés par les alouettes , les merles noirs etc. Si ces oiseaux ne font pas de dégâts, quelle est la raison de les tuer? Si c est le plaisir de tuer, il conviendrait de mettre au programme de formation des chasseurs une séance relative à la souffrance animale. Il convient également, dès maintenant, de causer les demandes en les quantifiant, comme n importe quel dossier et non plus simplement au motif de pratiques ancestrales.
Les populations d’alouettes sont en régression mais encore nombreuses avec des chiffres de populations qui nous sont données qui vont du simple au 10 .
La chasse ne met pas en danger l’espèce et fait partie de notre culture .abandonner ces types de chasses serait aussi perdre un patrimoine culturel et des connaissances précieuses sur ces oiseaux
2200 dans les Pyrénées,
38600 en Gironde,
61600 dans les Landes
4100 dans le Lot…. cela fait au total 106500 alouettes détruites, pour le seul plaisir de chasseurs, minoritaires dans la société !
Quand on sait que cette espèce, (comme nombre d’espèce aviaires),est en constante diminution, et que cette chasse par pantes est loin d’être sélective…Comment peut-on admettre la destruction de 106500 d’individus ? !
Les habitats naturels sont détruits par le bétonnage,
Les insectes disparaissent par les pesticides, les oiseaux insectivores ou granivores disparaissent, par voie de conséquence.
Il est donc totalement irresponsable de permettre, en plus, leur destruction aussi massive !
J’en appelle au bon sens des autorités de notre pays, pour mettre fin à cette hécatombe injustifiable !
je suis pour la chasse de l’alouette au moyen traditionnel
La chasse n’est plus jamais responsable de la disparition d’une espèce ! on peut même dire l’inverse, plus un type de chasse se développe plus le gibier chassé prolifère puisque ses chasseurs vont tout faire pour le chasser plus et mieux (plans de chasse, limites personnelles…) Ont le voit pour les sangliers qui prolifèrent contre l’avis des agriculteurs qui souhaitent que les chasseurs tuent toujours plus… Par contre le mode de vie de 99% de nos compatriotes nuit fortement à la biodiversité : urbanisation à outrance (constructions individuelles, constructions d’infrastructures sociales, sportives, culturelles…), multiplications des routes et autoroutes…, présence continuelles de promeneurs ou sportifs dans la nature (vtt, stations de ski, randonnées…) La souffrance animale,ny pensez-vous quand des animaux sont broyés dans des machines agricoles, écrasés sur les routes, dévorés par les chiens de promeneurs, les nichées abandonnées mortes de faim à cause des parents effrayés par les motos, 4x4 ou autres montgolfières ?
Maintenons les chasses traditionnelles au nom de la biodiversité des espèces mais aussi de la diversité des rapports que l’homme entretien avec la nature.
Une fois de plus le monde écologiste se trompe de combat sous prétexte de défendre la biodiversité et la vie.
A quand une consultation publique pour lutter contre la disparition de quelques 60 000 hectares par an de terres agricoles, de forêts et autres terrains naturels sous le béton des lotissements, des supermarchés, des infrastructures routières ?
A quand une lutte contre la disparition des insectes dont la biomasse diminue de 2,5% par an depuis 30 ans et dont 40% des espèces sont en déclin ?
On peut interdire la chasse sous le lobbing des écologistes mais si on ne lutte pas tous ensembles contre les vrais problèmes que rencontrent toutes les espèces animales comme végétales c’est tous nos écosystèmes qui vont s’effondrer et avec eux extinction de toutes les espèces, l’homme y compris.
Au lieu de lutter les uns contre les autres, essayons de travailler ensemble sur le maintien de milieu naturel. Sur une chasse responsable, durable et respectueuse de son environnement comme des animaux qui sont prélevés.
Favorable à ces arrêtés. Il y a marre de toutes ces personnes qui croient connaître tout sur tout. Quelles sont les études de la lpo, quelle rigueur scientifique ? Quels suivis ? Trop triste de lire des avis d extrémistes qui ne font Rien et surtout ne dépensent pas 1 €pour préserver la nature. Si les populations d alouettes où autres oiseaux entre autres disparaissent, ce n est pas là faute de ka chasse mais bel et bien de la destruction des milieux et du réchauffement Climatique généré par l homme.
Devrons-nous toujours demander des comptes à des personnes qui ne connaissent rien à la nature si ce n’est ce qu’elles en ont vu dans les dessins animés de leur enfance ! les animaux ne parlent pas ! les animaux ne réagissent pas comme des humains ! les animaux ne se font pas de cadeaux entre eux, les prédateurs chassent des proies et les dévorent, quelques fois sans attendre leur mort ! Sans être aussi cruel, ne renions pas notre condition animale ! Des limites et des quotas oui mais uniquement si les espèces concernées sont menacées et pas par uniquement par sensiblerie et anthropomorphisme…
tout à fait d’accord avec ce projet d’arrêté.
Il faut que ces chasses traditionnelles perdurent il font partie de notre patrimoine. De plus il reste très peu d’adeptes de cette chasse et les prélèvements sont dérisoires
Il me semble que le ministère du développement durable ne sert qu’à valider les désirs des chasseurs .
La biodiversité en France devrait être représentée par des gens qui ne pensent pas qu’à tuer des animaux !!!
Les populations d’alouette des champs connaissent un déclin important en France et en Europe. La chasse de cette espèce doit être interdite purement et simplement dans un souci de sauvegarde de la biodiversité.
L’argument des chasses traditionnelles ne tient pas non plus. Ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et sont d’un autre âge. Les chasseurs doivent adapter leurs comportements à l’état de la biodiversité et abandonner certaines pratiques.
Non à la chasse, oui à la protection des animaux.
Alors que les population d’oiseux s’effondre partout, nos traditionalistes vivent sur autre planète !
Au nom de quelles traditions d’une société rurale aujourd’hui disparue faut il continuer de détruire les alouettes dont on sait qu’elles sont en déclin un peu partout.
Moratoire pour ces chasses d’un autre temps.
Ce n’est pas parceque sur le Titanic en train de couler, l’orchestre continuait de jouer qu’il faut continuer avec des chasses traditionnelles alors que notre biodiversité s’effondre.
Oui à une gestion cynégétique des espèces, non à une chasse irresponsable.