Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes

Consultation du 24/07/2018 au 14/08/2018 - 11041 contributions

Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, deux arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans les Ardennes.

L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison.

Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant la date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, le préfet délivre les arrêtés d’autorisation individuelles.

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Commentaires

  •  Il faut arrêter ses pratiques cruelles et d’un autre temps !, le 27 juillet 2018 à 10h53

    La tenderie aux vanneaux
    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.

    La tenderie au brancher
    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  Une chasse d’un autre âge, le 27 juillet 2018 à 10h53

    Tout piégeage ou capture par glu d’animaux vivants doit être interdit comme mode de chasse, tout simplement parce que autoriser ce type de chasse sous prétexte de chasse traditionnelle n’est plus un argument recevable de nos jours, où l’on accorde aux animaux le statut d’êtres sensibles.

    La torture aussi était considérée comme une tradition, et à ce titre tolérée, il y a quelques dizaines d’années !

  •  Non à la cette pratique ! , le 27 juillet 2018 à 10h50

    Non à cette pratique !
    Il y a moins d’insectes, donc moins d’oiseaux ! Imaginez un monde où ils ne chanteront plus !
    Il est temps d’arrêter çà, de devenir responsable de notre terre pour nos générations futures.

  •  Stop…, le 27 juillet 2018 à 10h49

    Merci d’arrêter de faire de ce genre de pratique digne d’arriérés ne comprenant pas l’importance de l’écosystème global de la faune et la flore…
    Un peu d’harmonie avec la Nature ne ferait pas de mal à un bon nombre de gens !
    Des bisous

  •  Une tradition qui devrait disparaitre, inutile, cruelle et dangeureuse pour la biodiversité, le 27 juillet 2018 à 10h48

    La tenderie aux vanneaux
    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.

    La tenderie au brancher
    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau.

    La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

    La question ici n’est malheureusement pas d’arrêter ces pratiques de chasse ridiculement datées … (on a fini par arrêter d’écarteler les gens … mais pour les animaux … on semble tenir toujours se faire plaisir avec un peu de barbarie autorisée ?)

    A l’heure ou l’ensemble des espèces est en déclin, et que les scientifiques nous alertent sur la disparition inexorable de la biodiversité, maintenir l’autorisation de ces pratiques relève du crime contre l’environnement et la biodiversité. Un crime autorisé et encadré afin de satisfaire un minorité …. serai ce du clientélisme éléctoral ?

  •  Incontrôlable et cruel, le 27 juillet 2018 à 10h47

    Ces chasses sont dites « traditionnelles » car elles dérogent aux directives européennes, et en plus sont d’un autre temps. Elles datent d’une période où les populations rurales avaient besoin de se nourrir de protéines animales à bon compte. Ce n’est plus justifié aujourd’hui. D’autant que le piégeage est difficilement contrôlable, et les pratiques cruelles :
    • Difficilement contrôlable : qui va contrôler les bonnes pratiques et l’impact sur la population des oiseaux ?
    • Cruel : lors des opérations de contrôle qu’elles conduisent elles-mêmes, les associations ont souvent trouvé des oiseaux blessés voire même morts dans les pièges. Au stress s’ajoutent les heurts physiques du grillage, la souffrance des oiseaux collés par les pattes, par les plumes des ailes, par la queue ou par le corps, et lorsqu’ils sont décollés, aux stress des manipulations, à la violence des collets…

  •  Tradition barbare, le 27 juillet 2018 à 10h46

    Je suis absolument opposé à la reconduction des quotas dérogatoires relatifs aux chasses traditionnelles tenderie aux vanneaux et tenderie au brancher.
    Ces pratiques n’ont plus aucune justification :
    <span class="puce">- il est loin le temps où les paysans avaient besoin de ce type d’expédient pour compléter leur alimentation, dans un contexte de pénurie
    <span class="puce">- non sélectifs, ces modes de chasse détruisent de nombreux individus d’espèces autres que les espèces visées, et parfois protégées
    <span class="puce">- les oiseaux ne sont-ils pas désormais, aux yeux de la loi, des animaux "sensibles" ? Ils sont souvent retrouvés blessés, agonisants ou morts dans ce type de pièges
    <span class="puce">- les effectifs des grives et pluviers dorés notamment ont considérablement chuté depuis 30 ans, pour atteindre des seuils critiques

    Ce gouvernement, qui clame la défense de la biodiversité, ne doit-il pas faire preuve de cohérence, et non de complaisance électoraliste à l’égard de "l’Ancien Monde" ?

  •  Pensez aux futures générations !!, le 27 juillet 2018 à 10h46

    La tenderie aux vanneaux

    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.

    La tenderie au brancher

    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  contre toutes ces chasses cruelles, le 27 juillet 2018 à 10h45

    je suis contre toutes cruautés envers les animaux même au nom de la tradition. Humain devrait être au-dessus de cela et se bouger pour sauver notre planète et ne pas détruire tout ce qui s’y trouve (faune, flore, insectes utiles ou non mais qui nourrissent d’autres êtres). Sauvons notre globe et arr^tons les piégeages meurtriers.

  •  Arrêtez le Massacre ! , le 27 juillet 2018 à 10h44

    Pour le plaisir d’un petit nombre, on décime la nature… Les oiseaux sont en déclin. Foutez leur la paix ! Interdisait le glyphosate, laissez ces populations se refaire et trouvez d’autres amusements à ces sadiques. Make our planet great again qu’il disait !
    Le bon quota, c’est ZÉRO !

  •  Loisir stupide, le 27 juillet 2018 à 10h40

    Beaucoup d’entre nous pensent que par nature l’homme est violent et fait pour tuer. S’il lui arrive de le faire pour se défendre, faut-il qu’il continue à le faire par plaisir. Si le statut de l’animal n’est pas celui de l’Homme, pourquoi ce dernier s’arroge-t-il le droit de détruire inutilement, de réguler la présence des espèces. L’Homme est le plus puissant des prédateurs au point qu’il est en train de se détruire lui-même. On ne peut tenter de légiférer sur la préservation et la restauration de la biodiversité et continuer à laisser des Hommes détruire les espèces nécessaires à l’équilibre de la Vie sur terre. Nous n’avons plus besoin de chasser et de piéger pour nous nourrir, alors stop au massacre.

  •  Je suis contre cet arrêté ministériel , le 27 juillet 2018 à 10h40

    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  NON, le 27 juillet 2018 à 10h39

    La tenderie aux vanneaux
    En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.

    La tenderie au brancher
    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

  •  Une horreur, le 27 juillet 2018 à 10h36

    Mais pourquoi tuer les oiseaux, c’est incroyable, et les pièges à colle,la tenderie, c’est ignoble, il faut stopper ces pratiques atroces, les oiseaux sont merveilleux et laissez les vivre, vous n’avez aucun droit sur les animaux, que de souffrances sur cette terre. Pitié pour eux.

  •  Arrêtez cette barbarie d’un autre âge !, le 27 juillet 2018 à 10h36

    C’est honteux, à l’heure où la population des oiseaux est en déclin, toute cette souffrance et cette barbarie juste pour le plaisir de quelques irresponsables cruels !
    De quel droit les humains gardent autorité de vie ou de mort sur des êtres vivants, inoffensifs, utiles, beaux.
    La nature ne sera tranquille que lorsque l’homme aura réussi son extinction. On en n’est pas loin, tant mieux pour la tête et les animaux !
    Le mot tradition n’est qu’un leurre et personne n’est dupe. Un seul oiseau piégé c’est déjà trop. Je dis STOP et je ne suis pas la seule ! Tout ça me dégoûte.

  •  Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes, le 27 juillet 2018 à 10h34

    Avis favorable pour :
    Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes

  •  Des pratiques d’un autre âge ! , le 27 juillet 2018 à 10h34

    Je suis totalement contre ces pratiques révoltantes n’ayant nul intérêt dans la régulation des oiseaux ! Oubliez cet argument messieurs les chasseurs, les oiseaux se portent très bien sans votre aide ! Les effectifs sont en baisse constante évitons leur cette pression supplémentaire !

  •  NON !, le 27 juillet 2018 à 10h32

    Ces chasses sont dites « traditionnelles » car elles dérogent aux directives européennes. Elles datent d’une période où les populations rurales avaient besoin de se nourrir de protéines animales à bon compte. Ce n’est plus justifié aujourd’hui. D’autant que le piégeage est difficilement contrôlable, et les pratiques cruelles :

    Difficilement contrôlable : lorsque la police de la nature arrive sur place, si jamais elle arrive, il est souvent trop tard. Et quand bien même, lorsqu’un pinson ou un chardonneret est pris et que le garde arrive, le piégeur a beau jeu de dire qu’il allait le relâcher.
    Cruel : lors des opérations de contrôle qu’elles conduisent elles-mêmes, les associations ont souvent trouvé des oiseaux blessés voire même morts dans les pièges. Au stress s’ajoutent les heurts physiques du grillage, la souffrance des oiseaux collés par les pattes, par les plumes des ailes, par la queue ou par le corps, et lorsqu’ils sont décollés, aux stress des manipulations, à la violence des collets…

  •  Non à la chasse de tous les passereaux, le 27 juillet 2018 à 10h32

    Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?

    De plus, le nombre d’oiseaux dans nos campagnes françaises a diminué de moitié depuis les années 60. De très nombreuses espèces sont gravement menacées. La biodiversité s’écroule et en tant que française, en tant qu’habitante temporaire de cette planète, je suis indignée et je souhaite voir de réelles actions en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité. Je souhaite donc que la chasse des passeraux soit totalement interdite en France.Nous ne sommes plus au temps de Marcel Pagnol ou prélever quelques oiseaux n’avait pas de concéquences et ou cela pouvait faire parti des "belles traditions régonales ". La situation a changé et nous nous devons de changer les comportements à la mesure de la menace qui pèse sur ces espèces.

  •  réponse à la consultation, le 27 juillet 2018 à 10h32

    Lorsque le constat de la baisse de certaines espèces d’oiseaux paraît dans les médias, comment un gouvernement peut-il laisser continuer des pratiques accentuant le déclin d’une espèce animal sous couvert de pratiques ancestrales ? Comme pour la pisciculture, faisons des élevages pour la consommation et interdisons purement et simplement la pratique de chasse au gout douteux sur le bien-être animal. Aujourd’hui, le gouvernement cherche à légiférer pour le bien-être dans les abattoirs, un oiseau piégé à la glu ou avec un filet se refermant sur lui afin de le faire devenir appelant en tirant sur sa queue est-elle humaine ?

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