(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015
(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Consultation du 22/05/2014 au 15/06/2014 - 1266 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉS
Ces deux projets d’arrêtés feront l’objet d’une présentation devant le Conseil national de protection de la nature, en vue du recueil de son avis lors du comité plénier du 11 juin 2014.

1) Le premier projet d’arrêté fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Pour la période 2014-2015, le plafond proposé se présente comme suit :
♦ Le I de l’article 1er du projet d’arrêté le fixe à vingt-quatre spécimens, reconduisant ainsi le plafond déterminé pour la période 2013-2014 dans un arrêté ministériel du 16 mai 2013.
Le II du même article introduit un principe de révision possible de ce nombre, “dans la limite de douze spécimens supplémentaires”.
Dans tous les cas ce nombre, tel que fixé au I ou tel qu’éventuellement révisé en application du II tient compte des préoccupations relatives à l’état de conservation de la population de loups, en ce qu’il a été déterminé en prenant appui sur une méthodologie scientifique dont une description détaillée est disponible en page 34 du plan loup 2013-2017. Cette méthodologie, conçue comme un outil d’aide à la décision politique, permet notamment :

  • de modéliser à court terme (un à deux ans) l’évolution la plus probable des effectifs de loups, compte tenu de la croissance observée ainsi que de sa variation au cours des années passées ;
  • et de disposer d’une mesure explicite des risques associés à la prise de décision, en terme d’évolution de la population de loups après mise en œuvre des prélèvements par rapport à un niveau attendu (notion de “croissance résiduelle”).

♦ Afin de s’assurer du respect du plafond ainsi fixé, l’article 2 interdit les tirs de prélèvement encadrés par l’arrêté ministériel DEVL1312136A du 15 mai 2013, à compter de la date éventuelle à laquelle le nombre de spécimens détruits s’élèvera au maximum fixé à l’article 1er, diminué de deux spécimens.
Afin de permettre aux éleveurs dont les troupeaux resteraient exposés à cette même date au risque de prédation du loup, la mise en œuvre de tirs de défense pourra continuer d’être autorisée, dans les conditions décrites dans l’arrêté cadre du 15 mai 2013.

2) Le deuxième projet d’arrêté fixe la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).
La liste de ces départements est susceptible d’évoluer en fonction du classement ou du déclassement de certains secteurs en Zones de Présence Permanente ou ZPP (zones hébergeant un ou plusieurs individus ou meutes sédentarisés, au sujet desquels au moins trois indices de présence ont été relevés pendant au moins deux hivers consécutifs, avec une confirmation génétique lors d’au moins un des deux hivers).
Les conclusions du suivi hivernal 2013-2014 de la population de loups conduisent à proposer :

  • Le maintien de l’inscription des départements suivants, au titre des ZPP (nouvelles autant qu’anciennes) y étant recensées : Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse, Vosges ;
  • L’inscription des départements suivants pour tenir compte de la dimension trans-départementale établie de ZPP existantes : l’Ariège et l’Aude au titre des ZPP dites Carlit et Madres-Boucheville (partagées avec les Pyrénées-Orientales), les Bouches-du-Rhône au titre de la ZPP dite Ouest Var (partagée avec le Var)
  • L’inscription des départements suivants, pour tenir compte de la mise en évidence de nouvelles ZPP : l’Ardèche, au titre de la ZPP dite de Tanargue-Gardilles (partagée avec la Lozère), la Haute-Marne et la Meuse, au titre de la ZPP dite de "Haute-Marne – Vosges-Meuse" (partagée avec les Vosges)

Il apparaît important de rappeler les éléments suivants, afin que l’absence ou la présence d’un département dans ce projet d’arrêté ne fasse pas l’objet d’interprétations erronées :
♦ Les territoires potentiels d’intervention ne sont pas forcément limités, du fait de la prise d’un tel arrêté, aux départements ici évoqués.
Comme indiqué dans le plan loup, “Les départements ne figurant pas dans la liste fixée par [cet] arrêté ne sont nullement exclus de la réglementation fixant les conditions et limites dans lesquels des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordés par les préfets” (plan loup 2013-2017, page 34).
Les conditions de déclenchement et de déroulement des opérations diffèrent simplement selon que l’opération se déroule sur un territoire situé ou non en unité d’action.
♦ L’inscription d’un département ne signifie pas non plus pour autant que des opérations d’intervention auront forcément vocation à être mises en œuvre sur ce territoire durant la période 2014-2015.
C’est bien le respect d’une combinaison de critères qui conduit les autorités préfectorales à délivrer ou non les dérogations sollicitées sur le fondement des différents arrêtés ministériels composant le “protocole technique d’intervention” (cf. plan loup, page 33).
Ce projet d’arrêté ministériel apparaît ainsi comme l’une des illustrations du principe de gestion différenciée selon les situations, sur lequel repose notamment le plan loup.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Mise à jour du 1er juillet 2014 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  Non à la destruction des loups, le 7 juin 2014 à 22h36

    Je suis plutôt pour l’éradication des chasseurs et des chiens errants.

  •  Non à la destruction des loups , le 7 juin 2014 à 22h29

    Stop aux multiples concertations. Le loup est une espèce protégée et utile.

  •  demande d’interdiction totale d’assassinat des loups, le 7 juin 2014 à 16h42

    Bonjour,
    Le loup ? Avez-vous oublié qu’il s’agit d’une espèce protégée !
    Je suis totalement opposé à ces projets d’arrêtés visant à assassiner des loups sous le prétexte qu’ils "dérangent".
    Ils dérangent qui ? Ne peut-on envisager de meilleures protection des troupeaux ? Ne peut-on imaginer une vraie volonté de mise en place d’une information, de moyens conséquents, de formations sur les pratiques d’élevage ?
    Faîtes-vous semblant de ne pas savoir qu’il est rare, très rare, que des loups s’approchent des hommes, sauf dérèglement dans son équilibre alimentaire … ?
    Il est curieux que l’homme prédateur sans équivalant veuille "réguler" les blaireaux, les renards, les loups, les ours … A qui veut-on faire plaisir ? Aux meutes de chasseurs (beaucoup plus prédateurs que les loups qui eux nous évitent soigneusement) ?
    Comment permettre cette destruction d’une espèce protégée ?
    Avez-vous oublié ce que signifie protection de l’environnement ?
    Avez-vous oublié les actes illégaux de chasseurs ayant en charge la gestion et protection d’habitats et d’espèces protégées ?
    Savez-vous que cette espèce pratiquement disparue commence à peine à se reconstituer et qu’elle est nécessaire à la biodiversité ?
    Ces stupides et intolérables projets d’arrêtés sont le résultat d’une vision d’ignorant qui consiste à "détruire" sans discernement des individus qui ne sont pas dans la majorité des cas, les auteurs des faits qui leur sont reprochés.
    Ces stupides projets d’arrêtés peuvent voir le jour et être proposés (à des fins politiques pas très claires) parce que peu, voire pas, de moyens sont dédiés à une meilleure co-habitation élevage et loups, et peu de réflexions publiques et professionnelles sont mises en place pour résoudre une difficulté qui peut exister, certes, mais rarement. Les quelques bêtes tuées (dit-on par les loups !!! ) dont s’emparent les médias, (il faut vendre du papier et jouer sur les peurs des temps anciens colportées par les contes et la presse !) sont des faits qui sont regardés dans leur fait immédiat et pas dans leur ensemble !
    Je m’oppose formellement à cette aberration qui résulte du refus d’une vision cohérente, scientifique et volontariste, du refus de mettre en place un respect sévère de la biodiversité avec une formation adaptée et intelligente sur les loups et une adaptation des pratiques de prévention.
    Paris, le 7 juin 2014

  •  NON AU PROJET DE TIR DES LOUPS !, le 7 juin 2014 à 15h52

    Je suis contre le projet de tir contre les loups.
    Il est possible de vivre en bonne intelligence avec eux. D’autres pays le font….
    En ce qui concerne la sécurité des troupeaux, il existe des moyens de protection (chien, clôtures..).Les loups ne sont pas les seuls à faire des prélèvement dans les troupeaux, les chiens errants en font aussi…

  •  Contre, contre et archi-contre !!! , le 7 juin 2014 à 12h21

    Il est vraiment incongru de lire des telles inepties, d’avancer des théories les plus loufoques les unes des autres !

    Il est vrai que Canis Lupus est un prédateur, un excellent chasseur mais de là à l’accuser d’être la cause de la disparition de certaines espèces et même dans le futur, d’enfants, laissez moi rire. Voyons messieurs dames, nous ne sommes pas dans un conte de Perrault ici.

    Je me souviens d’une conférence d’un spécialiste russe du loup, qui nous expliquait que dans les contrées reculées de son pays, où les paysans survivent réellement grâce à leur bétail, ils arrivent très bien à cohabiter avec cet animal et pour cause? Ils essayent non pas de l’éradiquer comme le mal absolu mais essayent de comprendre son mode de vie. Pourquoi ces gens qui ne reçoivent aucune aide de leur état y arrivent-ils et pas nous?
    Je dirais que la réponse est simple, les Français sont un peuple d’égoistes !

    Quant aux gens qui méprisent les protecteurs de la nature, des ignorants. C’est grâce à ces gens là que vos enfants pourront vivre dans un monde où régnera encore un certain équilibre écologique. Ils ne reçoivent rien en contre partie de tous ces moments passés à veiller sur notre environnement, notre faune, notre flore. Alors arrêtez de les blâmer parce qu’ils agissent avec leur cœur alors que vous vous en êtes incapables, incapables de voir plus loin que le bout de votre nez !
    Je suis contre une tuerie inutile !!!! Oui pour une cohabitation utile pour les écosystèmes.
    Car n’oublions pas que certaines régions ont du mal à réguler leurs populations de gibiers comme les sangliers. Le problème est simple à résoudre, une prédation accrue ! On y est tous gagnant car nos écosystèmes en seront plus sains, des champs moins dévastés par une surpopulation de gibiers. Et pour vous Bergers, je ne nierai pas que vous avez un métier difficile mais c’est à vous de comprendre qu’il existe d’autres moyens pour protéger vos troupeaux ! Le loup est un animal qui est facilement effarouché par un changement dans son environnement, il faut veiller à ce qu’il y ait toujours un facteur changeant qui va le déstabiliser. Certains utiliseront des chiens de troupeaux comme le Patou mais le simple fait de placer des objets différents sur les clôtures et en les changeant de place régulièrement réduira énormément la probabilité d’attaque.
    On peut vraiment se demander à quoi sert de protéger une espèce sous la convention de Berne si chaque état peut faire des dérogations? Comment un Pays qui fixe des arrêtés de protectorat pour une espèce emblématique peut instaurer de nouveaux projets d’arrêté pour réduire les effectifs d’une espèce rare et menacée?
    C’est un fonctionnement vraiment insensé !!!

  •  Inepties & fadaises escrologiques, le 7 juin 2014 à 01h24

    france=pays de dégénéré, par mickeyf , le 5 juin 2014 à 09h15
    Bonjour,
    quel rigolade de lire certains comentaires….que les anti loups passent les frontières.Je pratique la montagne et de ce fait je suis amené à croiser des troupeaux….mais très rarement les bergers…ha c’est vrai les pauvres, faut pas qu’ils bossent trop.Mais ceux que l’on rencontre avec leurs moutons (surement de vrais bergers),ne sont pas contre le loup…ils décrivent eux-meme leur activité comme une passion et non un travail….donc ce n’est pas un labeur que d’aller surveiller le troupeau. D’autant qu’il existe des moyens pour sécuriser (pas infaillibles je l’admet, mais nous ne sommes que des humains, pas dieu) ces zones ,qui sont souvent pris en charge en partie par des "aides".D’après le bergers rencontrés au gré de mes sorties, l’indemnisation en cas d’attaque du loup leur rapporterait plus que la vente de la bete, surtout que le loup va plus attaquer les betes faibles (et oui c plus facile pour lui).De plus, les troupeaux sont souvent attaqués par des chiens errants (tiens pourquoi ne pas autoriser les tirs de chien???), ce qui ne rentre pas dans le cadre des indemnisations !! Bref, c pas facile, mais prenons exemple sur certains de nos voisins bonne journée

    Réponse au petit mickeyf qui a croisé plein de troupeaux sans jamais voir de bergers. A mon avis le (les) bergers ont dû, eux, bien le voir passer !

    Le métier de berger (éleveur aussi ? Il existe quelques nuances…) ne serait pas un « travail », justifiant cette fadaise par une rencontre anecdotique avec un « vrai » n’étant pas contre le loup(sic) et décrivant son activité comme une passion et non un travail et sûrement pas un « labeur » que de garder un troupeau.
    Mais bien sûr ! Je n’aurai que ça à faire de garder, mais ce serait peinard ! Enfin, réfléchissez un peu, la plupart sont des salariés embauchés pour la saison, c’est une extrême responsabilité pour eux en zone de prédation mais aussi de randonnée avec le passage, le bruit, les chiens non tenus en laisse, les tenues fluo made in Decathlon, etc.

    Je dirai même plus que ça, le métier d’éleveur est un véritable sacerdoce, alors avis aux amateurs vous êtes en face de personnes indécrottables !
    C’est ce qui nous différencie avec vous et vos « passions » lisses, propres et sans relief.
    Rappelons aussi que les éleveurs qui envoient leurs animaux en estives paient une location que vous « utilisateurs » occasionnels ignorez, une rente qui n’est pas forcément requise dans d’autres pays…

    L’indemnisation supérieure au prix de la bête.
    C’est vrai pour une vieille gode mais ce n’est pas ces animaux-là qui partent en estives !

    Le prix a été établi en tenant compte de la carrière interrompue => 2,3,4 ou plus d’années de production perdues, 2-3 agx/an, 1 sûr et pour peu qu’il y ai un potentiel génétique et une valorisation en label des agx, avec ce prix d’indemnisation on est souvent loin du compte…

    Sans parler des aides ovines à l’effectif qui implique de conserver le nombre de brebis déclarées. Quand elles sont mortes soit il faut en racheter de suite, soit perdre l’aide. Le versement de l’indemnisation, d’après les témoignages, traîne en longueur donc une avancée de trésorerie qui n’est pas toujours des mieux acceptée…

    Le loup s’attaque aux plus faibles ou il tue pour se nourrir.
    Ça fait partie des légendes d’écolos urbains pour justifier du bien fondé de Dame Nature, quand le gars se retrouve devant une vingtaine de cadavres, ce ne sont aucun des + faibles et on se demande pour quelles raisons il en a tué autant à moins de nourrir une meute alors que les « spécialistes » parlent d’un individu solitaire, alors soit ils sont nuls dans leur constat, soit le loup aime faire mumuse…

    Les chiens en prédations sont dans leur majorité le fait de chiens de voisinage comme expliqué précédemment ils sont repérés facilement, il suffit de retrouver le propriétaire avec l’aide des gendarmes et d’un veto pour les faire vomir et il n’y a rien de plus facile que de faire marcher l’assurance !Et dans ce cas-là au moins c’est payé rapidos !

    Oui on va prendre exemple sur nos voisins qui multiplient les manifs !
    http://tinyurl.com/lolm7f4

    @ tous les commentateurs qui jouent d’une sémantique appropriée à leur seule doléance en parlant d’extermination, de destruction, de violation, etc. font preuve d’une telle mauvaise foi que s’en est risible. Après on lira que c’est le lobby agricole/chasseurs qui est derrière, eux non, pas de lobby écologiste derrière, ils sont tous très indépendants, c’est leur seule et propre conscience qui le leur dicte , quelle duplicité ! On vous croirait sortis du même moule, formaté, conditionné ; la génération bisounours est en action.

  •  POUR LES TIRS, le 6 juin 2014 à 21h00

    Je suis pour les tirs de régulation du loup.
    Il faut absolument aider les éleveurs qui triment toute l’année dans des conditions de plus en plus difficile.

    Ceux qui sont contre ces arrêtés ne se rendent pas bien compte de la situation et de la vie que peut mener un éleveur de brebis entre autres.
    Je rappelle pour ceux qui connaissent apparemment très bien les principes et les lois de la nature appris dans les films ou dans les beaux livres que cette même nature est impitoyable.
    On est très loin du rêve idyllique où toutes les espèces s’équilibrent harmonieusement.
    Sauvons pendant qu’il est encore temps nos ÉLEVEURS FRANÇAIS.
    Dans votre petit confort, votre boulot de citadin, vos concepts sont et resterons purement mentaux.
    Vous faites vos courses et remplissez allègrement votre frigo.
    Continuez à acheter de l’agneau en provenance de Nouvelle Zélande ou d’Irlande !!!!
    Dans nos campagnes le prix que l’on donne au kilo à nos éleveurs pour leur viande baisse de plus en plus.
    Vous venez après nous parler de la protection du loup….vos actions d’achat sont irresponsables et vos idées encore plus !!!!!
    Nos éleveurs sont de plus en plus étouffés mais ne touchons surtout pas au loup…continuez à regarder Walt Disney c’est bien.
    Je lis sur le site CAP Loup que 75% des français sont contre les tirs. Super !!! Mais sachez que la profession agricole n’occupe plus aujourd’hui que 3,3 % de la population active totale.
    Laissons donc entière place au loup et achetons sans nous soucier au supermarché des œufs et de la sauce tomate chinoise, du poulet aux hormones américains etc, etc, etc….
    Pendant la guerre 39/45, 30 % des actifs étaient agriculteurs et ce sont eux qui ont nourris les français pas les supermarchés et leurs produits importés.
    Votre blabla en faveur du loup me désole.

  •  Clientélisme et populisme sont les 2 mamelles…, le 6 juin 2014 à 18h24

    Le 29 mai 2014, en réponse à une question du sénateur Roland Povinelli (qui doit se sentir seul dans cet univers anti-nature qu’est le Sénat…) restée sans suite pendant un an, madame la ministre de l’écologie a laborieusement admis que 93 % des indemnisations l’ont été sur la base suivante : "cause de mortalité liée à une prédation, responsabilité du loup non exclue".
    Ce qui signifie que seuls 7 % des constats ayant conduit à une indemnisation sont incontestablement le fait du loup.
    Pour les (très nombreux) autres constats, il y a doute.
    Et c’est donc sur cette base de 93 % de doute que l’actuel gouvernement décide de programmer l’abattage de 24 + 12 = 36 loups sur une population estimée entre 220 et 380 individus. Soit entre 9,5 et 16,5 % de la population.
    Évidemment, aucune précision n’est fournie pour indiquer ce que seront les critères retenus pour porter de 24 à 36 les loups pudiquement "prélevés"…
    On peu imaginer que cela dépendra par exemple du degré d’énervement des anti-loups les plus virulents. Lesquels ne risquent pas de se contenter de 24 loups. Ni de 36. Ni de 48 ou même 64 d’ailleurs, vu que leur objectif est de ramener la population de loups en dessous du seuil de viabilité.
    L’ours dans les Pyrénées est là pour montrer qu’une petite population est bien suffisante pour générer quantités de subsides publics supplémentaires pour les éleveurs allergiques à la Nature. L’État étant tenu de respecter ses engagements, l’argent coule à flot, sans pérenniser pour autant la population d’ours.
    A l’instar des anti-ours, avec lesquels ils sont d’ailleurs en étroite relation, les anti-loups rêvent eux aussi de pouvoir tenir l’État par les parties intimes… Mais Canis lupus est peu enclin à servir de faire valoir, l’infâme…

    Revenons à ces arrêtés.

    Puisqu’il est d’ores et déjà prévu d’occire un certain nombre de loups, il convient, a minima, que la France reste dans les clous de la directive Habitats. Les finances du pays n’ont pas besoin d’une énième condamnation pour non respect du droit environnemental européen…
    Cela sous entend un certain nombre d’exclusions de situations d’abattage.

    Tout d’abord, il n’est pas pensable d’envisager un tir létal dans une zone où le loup ne fait que timidement son retour.
    Exit donc l’Ardèche, l’Ariège, l’Aude, les Bouches du Rhône, la Haute Marne, la Meuse, les Pyrénées Orientales, la Haute Saône…

    Tirer des loups en dehors de la présences des troupeaux est une aberration qui n’a que fort peu de chances de porter sur LE loup qui aurait (peut être) attaqué un troupeau, il y a plusieurs semaines, à X km du lieu du tir…

    De même, si un tir doit quand même être décidé pour calmer quelques esprits (mais sans résoudre quoi que ce soit au problème…), il faut impérativement qu’il soit effectué sur un loup EN SITUATION EFFECTIVE D’ATTAQUE, et sur un troupeau où les moyens de protection ont été EFFECTIVEMENT ET CORRECTEMENT mis en place.

    Le gibier bénéfice d’une période de quiétude durant laquelle il n’est pas chassé, pour permettre la reproduction et l’élevage des jeunes. Il serait particulièrement incongru qu’une espèce comme le loup, strictement protégée et à ce titre inscrite à l’annexe II de la directive "Habitats", ne bénéficie pas, a minima, de la même faveur, le loup n’étant pas soumis à un plan de chasse mais seulement passible de tirs dérogatoires exceptionnels. Il est donc proprement scandaleux que des tirs létaux puissent être programmés en mai et juin, période d’élevage de la plupart des louveteaux.
    Dans le cas contraire, ce serait l’aveu d’une volonté délibérée de régulation d’une espèce strictement protégée. Les associations les plus en pointe en matière de sollicitation des tribunaux pourraient donc d’ores et déjà se frotter les mains…

    Le gouvernement gagnerait en crédibilité en limitant la liste des tireurs potentiels à des professionnels patentés, comme l’ONCFS. Et donc en excluant les pratiquants d’un loisir mortifère, dont le principal fait d’armes depuis 40 ans est d’avoir organisé la multiplication du cochonglier au delà des capacités de gestion par ses adeptes…

    L’écran de fumée ds tirs de loups ne pourra pas indéfiniment reculer la question de la mise en place d’une assurance-prédation, englobant TOUTES les causes, et dont le montant de la cotisation serait d’autant plus bas que les moyens de protection, financés par l’État et le contribuable, seraient le plus efficacement mis en place.

    La seule solution durable pour le pastoralisme, c’est cette incontournable mise en œuvre efficace des mesures de protection qui restreindrons l’accès au troupeau, que ce soit pour le loup ou tout autre prédateur à 2 ou 4 pattes.

    Plus globalement, tous les tirs et toutes les éradications du monde ne changeront rien à ces quelques statistiques implacables :

    <span class="puce">- La production de viande ovine française a été divisée par 2 entre 1983 et 2013.
    <span class="puce">- La consommation de viande ovine par habitant a presque été divisée par 2 entre 1994 et 2013.
    <span class="puce">- L’approvisionnement en viande ovine en France est assuré à plus de la moitié par les importations (GB, NZ, Irlande, Espagne…).
    <span class="puce">- Le taux de pénétration de la viande ovine en France est tombé à 56 % en 2010. On attend la prochaine évaluation, prévue normalement pour fin 2014…
    <span class="puce">- Les plus de 65 ans représentent 40 % des volumes achetés, les - de 35 ans, 5 % seulement.
    <span class="puce">- Le coût de revient moyen de l’agneau français est de l’ordre de 12 € le kg, alors que le prix payé au producteur est d’environ 6 €/kg, ce qui est pourtant le plus élevé des pays producteurs d’Europe.
    <span class="puce">- Pourquoi un tel écart ? Parce que la productivité numérique par brebis est de 0,7 agneau, ce qui est une trop faible technicité pour espérer rentabiliser un élevage ovin viande.
    Pour finir, la conséquence des point précédents : la dépendance aux subventions est devenue apocalyptique.
    Vu que ces arrêtés concernent essentiellement les zones pastorales, tenons nous en au montant des subventions versées dans cette zone :

    un élevage de 460 brebis nécessite (chiffres 2012) 52 400 € de subventions/an, pour induire la production de 33 200 € de viande ovine et générer 18 100 € de revenu pour l’unique unité de main d’œuvre que parvient à "rémunérer" une exploitation de 460 brebis.

    Nul doute que l’abattage de 36 loups va fondamentalement modifier cet "équilibre"…

  •  Loups, le 6 juin 2014 à 18h11

    Pas d’abattage de loups.
    Il n’y a aucun problème avec les loups en Italie et en Espagne, mais dès qu’ils
    franchissent nos frontières, bizarrement, des problèmes apparaissent !

  •  Totalement opposé à ces arrêtés, le 6 juin 2014 à 16h50

    Encore une fois, la France se montre le plus mauvais élève de l’Europe en matière de protection de la biodiversité et des grands prédateurs.

    Nos politiques et décideurs continuent à se coucher devant le lobby des chasseurs et devant quelques centaines d’ultra-pastoraux bien décidés à ne rien faire pour protéger leurs troupeaux. Pour cela, nos élus sont prêts à contourner par tous les moyens possibles la convention de Berne et la directive habitat.

    La nature, donc la sauvegarde de la biodiversité et par conséquent la survie de l’humanité, a besoin des grands prédateurs (loups mais aussi ours et lynx). Ils sont indispensables aux équilibres des écosystèmes déjà bien mal en point.

    La France ne compte aujourd’hui qu’environ 300 loups sur son territoire c’est-à-dire nettement moins que l’Italie ou l’Espagne. Avec les mesures d’aide déjà existantes pour les éleveurs, le pays est capable d’en accueillir nettement plus sans que cela ne pose de problèmes majeurs. Il était donc déjà totalement injustifié d’augmenter à 24 le plafond de "prélèvement" en 2013 et c’est encore plus injustifiable de vouloir le passer à 36. De même, il faut laisser toutes les possibilités à Canis lupus de coloniser de nouveaux territoires, ceci afin d’assurer les conditions de la survie de l’espèce en France même, conformément à nos engagements internationaux.

    Assez de mesures hostiles à la nature, aux grands prédateurs, aux prétendus "nuisibles", à la vie. Si nous sommes incapables d’apprendre à cohabiter, c’est nous qui allons disparaître.

  •  Vive le loup et le berger !, le 6 juin 2014 à 11h58

    1/ je ne trouve pas normal que le loup puisse être ponctuellement détruit dans les départements ou il est nouvellement apparu.

    2/ le loup devrait être tue par un organisme compétent en action de nuisance et pas n’importe ou (cela aurait un effet dissuasif sur la meute en plus) et seulement si tous les moyens de protection se sont avérés inefficaces.

    3/ pourquoi les dégâts des loups ne sont pas rembourses par des assurances ?

  •  non sens biologique, le 6 juin 2014 à 11h46

    Hypocrisie politique et non sens biologique
    La politique de destruction du 1/3 des individus sur une population marginale (200 loups en France contre 2500 en Espagne et 1000 en Italie) n’a aucune justification en terme de conservation des espèces protégées.
    Il est insensé de vouloir stabiliser la population actuelle française à ce niveau
    Soit la population poursuivra sa progression,et les tirs auront été inutiles, soit elle sera a nouveau menacée d’extinction et les autorités auront gravement failli a leur devoir de protection de l’espèce. De plus le tir désorganise les meutes et rends plus difficile la prédation-régulation efficace des ongulés sauvages excédentaire qui sont une menaces forte pour la biodiversité et la forêt, problème que la chasse n’arrive pas a résoudre.
    Ces projets d’arrêtés sont seulement un signal politique et un non-sens biologique.

  •  Le loup, pompe à fric. Fuite des responsabilités, une protection promise et un mensonge de fédérations et d’état., le 6 juin 2014 à 11h34

    Non à ces deux projets d’arrêtés. Absence de restriction de territoires, un scandale, car on imagine ce qui va se passer dans les zones ou les éleveurs ne font pas leur travail, et il n’y aura pas de maitrise des excès. Liste des départements, une honte. Là où le Loup passe (erratique de l’Aude par ex.) là où il n’y a pas de meute installées CàD reproductrices (Aude, Lozère, Meuse, Pyrénées Orientales) on instaure de facto sa destruction ? ! On tourne le dos aux engagements signés de la convention de Berne, c’est bien la politique girouette et irrespectueuse de notre pays. Absurdité du projet visant le nombre de spécimens, on se croirait au sein d’un contrat commercial. Les arrêtés devraient viser à faire respecter les protocoles de protection décidés par ailleurs et très aidés. A limiter les aides scandaleuses aux profits de certains éleveurs profiteurs du système d’indemnisation (mise en liberté des bêtes de réforme laissées à prédations volontaires…) Masquant du coup les bons, voire excellents comportements de certains qui en pleine ZPP ne supportent pas ou peu de dégâts. Ces éleveurs/bergers subissent même des pressions quand leurs chiens sont très bons, et pour qu’ils s’en séparent. A contrario de ceux qui en font des chiens à risques par volonté de prouver qu’ils ne servent à rien et représentent un danger. Et ils disent aimer leurs animaux.
    Les effarouchements (Aude, encore) les tirs de destruction à l’aveugle, les actes honteux et scandaleux de braconnage dont on ne voit qu’une partie infime de l’iceberg, ne produisent que des éclatements de meutes et optimisent les départements visités ainsi que les ZPP (+ 7 répertoriées pour 2014) et produisent des loups sans éducations car les choix de tirer les Alphas en priorité ne peux que dégrader le comportement naturel et sain du prédateur (recherche de la proie sauvage)
    Arrêter la perfusion chez les éleveurs irresponsables et vous verrez le choix de la tradition et de la passion qu’ils feront. Sanctionner les comportements délictueux trop nombreux, et foutez la paix à la faune sauvage en général et aux grands prédateurs en particulier. La cohabitation est possible, seul certains hommes (et femmes) ne le souhaite pas.

  •  Contre ces projets d’arrêtés archaïques et ineptes, le 6 juin 2014 à 11h26

    Bonjour,
    Je suis contre ces projets d’arrêtés visant à tuer à l’aveugle des loups sous le prétexte qu’ils "posent problème".
    Les loups reviennent naturellement en France et c’est bien heureux car la France faisait partie de leur territoire.
    Il ne s’agit pas d’une espèce animale exotique mais bien une espèce faisant partie de la faune européenne et du patrimoine naturel de la France.
    L’Homme n’apprécie pas la concurrence d’autres prédateurs que lui pour réguler la population d’autres animaux. Toujours cette "soif de tuer par plaisir"…
    Ne peut-on pas en France se montrer plus évolués que ça ?
    Je ne pense pas que le Loup représente un problème aussi important que certaines personnes souhaitent le faire croire pour justifier cet abattage.
    Le problème ne réside-t-il pas plutôt au niveau de l’inadaptation des moyens permettant d’assurer une co-habitation élevage/prédateurs plus efficace, de l’inadaptation de certaines pratiques d’élevage et du refus de certaines personnes à adapter leurs pratiques en conséquence ?
    Les ministères à l’origine de ces deux projets d’arrêtés prouvent qu’il n’y a aucune politique cohérente, et aucune volonté d’en mettre une en place, pour faire respecter en France les lois protégeant les loups et plus globalement la biodiversité (sanctions sévères du braconnage, orientation et conditionnalité des aides, etc.) tout en oeuvrant au maintien du pastoralisme (meilleure connaissance de l’éthologie du Loup par les acteurs du pastoralisme, adaptation des pratiques par l’intégration de mesures de prévention des attaques, etc.).
    Ces projets sont le résultat d’une vision archaïque qui consiste à tuer ("détruire" !) sans discernement des individus qui ne sont pas dans la majorité des cas, les auteurs des faits qui leur sont reprochés. Ils ne résultent pas d’une approche scientifique et éthologique de la situation.
    Ces projets sont donc ineptes et n’honorent pas ceux qui les ont rédigés ou commandés.
    Je terminerai ce message en précisant que mes enfants aiment les loups et qu’il y a quelques années, j’ai rencontré un Européen de l’Est qui m’a raconté que dans son pays, les loups qui s’approchaient des maisons pour fouiller dans les poubelles étaient simplement chassés à coups de pied ! Comme quoi, le recours aux armes n’est pas forcément nécessaire pour éloigner des loups en quête de nourriture…

  •  Projets d’arrêtés inadéquates !!!, le 6 juin 2014 à 11h17

    Bonjour,

    Ces projets d’arrêtés : ils ne respectent pas plusieurs choses pourtant évidentes :

    1) C’est une espèce protégée qui fait son retour, laissons lui encore du temps, avant de penser à les réguler de la sorte.
    2) Le quota de tir, même si dans certains cas cela peut paraître nécessaire (situation désespérée d’un éleveur ayant des pertes économiques trop importantes), est trop important et je rappelle qu’une population animale ou humaine doit avoir un capital génétique (nbr d’individus) suffisant pour permettre la survie d’une population. (c’est pareil pour nous)
    3) Les tirs sont inadmissibles sur des zones de colonisation où les dégâts sont faibles et acceptables (Massif-Central), puisque indemnisés ! Voir inexistant pour les Pyrénées. Et qui en plus sont des zones d’accueil favorable à l’espèce, zones ayant de bonnes populations d’ongulés représentant de gros dégâts gibier. (avec des plans de chasse parfois difficiles à accomplir)
    4) Le braconnage doit être systématiquement pris en compte dans le quota de loup pouvant être éliminé, tout simplement puisque il est important, ne nous voilons pas la face, et même sur les zones de colonisation.
    5) Les tirs devant avoir lieu, doivent avoir lieu en dernier recours, effectués par des agents de l’état et si les mesures de protection et d’effarouchement ont été mises en place par l’éleveur !
    Sinon c’est trop facile, « on veut pas de loup, alors on fera tout pour que ça se passe mal » !
    6) Les chasseurs n’ont rien à voir et à faire, dans cette histoire de tirs de régulation. Ils ne sont pas du tout objectifs et raisonnables…Comment leur faire confiance ??? (Y a qu’à voir comment ils considèrent la faune qui n’est pas chassable et les soi-disant espèces dites nuisibles !) La décentralisation des responsabilités de l’état et actes de tirs sur espèce protégée, vers les chasseurs et louvetiers, est la porte ouverte à tout et surtout au non contrôle de ce qui va se faire. D’ailleurs leur payer (dans les Alpes) une carabine de guerre à vision nocturne, digne d’un sniper de l’armée française en Afganistan est carrément disproportionné !!! Depuis quand permettre le tir d’espèce protégée par les chasseurs est acceptable psychologiquement dans ce pays…quand on connaît l’histoire de la chasse et de la protection de l’environnement !!! Et que l’on voit régulièrement dans la presse et les réseaux des actes illégaux de chasseurs ayant pourtant en charge la gestion et protection d’habitats et d’espèces protégées.
    7) Les tirs en battues sont choquants, puisque c’est les chasseurs qui les feront. Aussi, parce que ce n’est pas forcément le loup incriminé qui sera abattu, mais peut-être un qui n’a rien demandé à personne. Or, je rappelle que tiré un loup au « pifaumètre », peut rendre les choses encore plus instables dans une meute (loup dominant) et déclenché une déstructuration sociale temporaire dans la meute et donc que celle-ci risque de faire encore plus de dégâts !!! C’est ce que j’appelle, jeter de l’huile sur le feu…
    8) Labellisons de l’agneau-loup, Messieurs Dames les éleveurs, et à ce moment là, beaucoup de vos sois disant bobo écolo citadins, alors mangeront vos agneaux et par conviction, plutôt que de manger de l’agneau moins cher de Nouvelle-Zélande, sans avoir le choix et en cautionnant une filière étrangère qu’ils ne souhaitent pas ! La filière ovine, il faut que les citoyens et l’état la remettent sur pied.
    9) On a des agents ONCFC, ONF, Réserve Naturelles et Parc Nationaux,… C’est à ce personnel là, d’effectuer des prélèvements, si nécessaire.

    Pour conclure, non a un quota de tir trop important, non au tir en fronts de colonisations et NON aux tirs effectués par des chasseurs et surtout pas en battue.
    Sinon il n’y aura jamais de débat et d’avancement dans notre société et c’est le loup qui en payera les pots cassés !

  •  Catégoriquement opposé !, le 6 juin 2014 à 10h54

    Il est tout à fait inadmissible que la France, par l’intermédiaire du gouvernement et non du peuple, autorise l’assassinat - que vous qualifiez de destruction ! - de quelques loups que ce soient et ceci sous la vindicte du lobby chasse et agricole.
    La population de loup en France est l’une des plus faible d’Europe, malgré son retour avéré en 1992 et ne constitue, pas à ce jour, une population viable, ni suffisante en nombre et moins encore en terme génétique diversifié et, pour ce faire, encoure donc le risque de disparaître si une maladie grave venait à se disséminer parmi ladite population. Comme il fut démontré par une étude norvégienne, il est nécessaire d’avoir environ 800 loups sur un territoire pour être sûr que ladite population ne coure aucun risque en cas de pandémie. Cette étude à été confirmée par une étude américaine qui elle préconisait environ 1000 loups ! La France en est très loin avec ses deux 200 à 250 loups maximum.
    De plus, cette population est largement menacée, année après année, du à braconnage en pleine expansion.
    Par ailleurs, le monde de l’élevage, en France, détient la lanterne rouge en ce qui concerne la protection de leurs troupeaux alors que dans les pays où les mesures de protection sont mises en places, le résultat est sans appel.
    Aucune politique responsable et ferme à l’égard du monde de l’élevage n’a été soutenu depuis vingt années et aucun aménagement des politique de remboursement n’ont été modifié ou réaménagé afin d’obliger les éleveurs à protéger leurs troupeaux, comme ceci est la cas en Italie avec l’obligation d’assurer son troupeau.
    A ce résultat, plus que négatif malgré les coups financiers que cela engendre, payés par les citoyens, le domaine de l’éducation, concernant la connaissance des prédateurs, est d’une nullité, sans égale, par rapport au reste du monde bien, que des programmes, au niveau nationale, devaient avoir vu le jour depuis plus de 20 ans. A ce jour, c’est le néant.
    Au niveau touristique, et développement économique donc,rien, absolument rien ne peut se développer autour du loup (mis à par trois parcs misérables) en partenariat avec des bergers éco-responsable, ou des activités annexes (muletier, randonnées pédestre, à cheval etc.) par exemple, puisque apercevoir un loup en France est quasiment impossible. (A tels point que les photographes vont en Espagne pour réaliser leur clichés)Sans compter que ceci favoriserait des activités en des lieux de moins en moins habités et permettrait également de créer des structures d’accueil à échelle humaine.
    Il est inutile, ici de rappeler qu’un éco-systéme, sans prédateurs, est appelé à s’appauvrir avant de mourir. Le loup oblige les populations de cervidés et autres à être sans cesse en mouvement et les bergers à faire paître leurs troupeaux en des lieux différend, donc à préserver la flore, comme ceci fut démontré par trois études américaines, dont une faisant la synthèse de plus de 50 années de prélèvements, de données en tous genres.
    Pour toutes ces raisons, et bien d’autre encore, si ce n’est du à la violation de la convention de Berne, très largement détournée par la France, avec ses arrêtés visant à contourner la loi et, déjà maintes fois condamnés, je m’oppose catégoriquement à toutes nouvelles mesures visant à assassiner une nation dont le retour sur notre sol est un bienfait et non une malédiction comme certains tentent de nous le faire croire avec des pseudos arguments dont la bêtise est à la mesure de leur ignorance si ce n’est de leur odieux mensonges.
    " Nous ne mourrons pas du loup, mais de son absence".

  •  L’Homme est un Loup pour l’Homme, le 6 juin 2014 à 10h49

    Mon commentaire est peut-être un peu "radical", mais je pense que si il y a une population a contrôler c’est bien la notre !
    Plus le temps passe, plus nous empiétons sur le territoire d’animaux qui font partis d’un équilibre nécessaire à l’avenir de l’humanité.
    Pourquoi devons nous nous exprimer sur un support informatique, alors que ce n’est qu’une question de bon sens. Nos commentaires ne sont peut-être qu’une formalité pour donner bonne conscience à ceux qui décident. Nos commentaires n’empêcheront peut-être en rien, des décisions qui devraient être prisent par des personnes impartiales, pragmatiques et ayant une visions juste de notre avenir commun !
    En réalité, la question de la régulation, si il y a, devrait se poser aussi bien pour l’homme que pour le loup ou tout autre espèce !
    Je ne parle pas bien sur de la méthode employé, mais uniquement de la définition.
    Les déséquilibres constatés sont le fruit de l’intervention de l’homme seul acteur intervenant directement sur l’ensemble de l’environnement, de la nature, et ne mesurant les conséquences que trop tardivement dans bien des cas et malheureusement pour nous !
    Je suis donc opposé aux régulations de toute espèce animal, celles ci ayant déjà fortement déclinées voir pour certaines totalement disparues.

  •  opposé, le 6 juin 2014 à 09h56

    Au lieu de perdre notre temps (et notre argent) avec l’application de mesures dont l’efficacité est douteuse, occuppons-nous des questions de fond.

    Quid de la filière ovins viande en France? c’est une catastrophe !

    Une proposition pour améliorer le quotidien de nos éleveur et bergers? Commençons d’abord par boycotter toute carcasse ovine néozélandaise (ou de toute provenance extra nationale) entrant sur notre territoire. Un peu de solidarité, les éleveurs sont en premier lieu victimes du capitalisme agressif et de son arme favorite, la concurrence déloyale. Que tout les mangeurs de mouton ou d’agneau soient solidaires à cette cause, et on entendra beaucoup moins parler du Loup, c’est certain.

  •  Place au loup !, le 6 juin 2014 à 08h57

    Nos sociétés modernes sont de plus en plus déconnectées des réalités naturelles dont les grands prédateurs font partie. Une majorité de nos concitoyens semblent pouvoir se passer d’une nature riche de biodiversité du moment qu’ils ont "panem et circenses", et quand ils aiment soit disant la nature, c’est pour aller y pétarader ou pour toute autre activité perturbante.
    Dans ce contexte, que le loup n’ait plus sa place chez nous n’est pas surprenant. Et c’est bien dommage pour le naturaliste que je suis. Fort heureusement, il m’est encore possible d’entendre hurler les loups dans des endroits merveilleux comme les montagnes du sultanat d’Oman.
    Et pourtant, il suffirait de presque rien, comme dit la chanson, pour que le loup vive heureux en France. Il n’est d’aucun danger pour l’homme, et si ses activités sont bien protégées, elles ne risquent pas grand chose. Encore faut-il accepter que l’animal fasse partie de notre patrimoine et accepter les contraintes qui en découlent.
    Il va sans dire que je suis opposé à tout tir de loup sauvage, à l’exception d’éventuels individus au comportement anormal.
    Vive le loup !

  •  L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions !, le 6 juin 2014 à 00h30

    En France, combien de chiens errants ? Rien, c’est peanuts, allez plutôt voir ce qu’est l’errance des canidés au Maghreb !
    Les dégâts de chiens ici sont le fait de chiens de voisinage, ils ont des maîtres surtout irresponsables !
    En prédation c’est qu’ils ont échappé à la vigilance de leur propriétaire mais ils ont bien un toit et une gamelle ! Et comme le chien n’est pas aussi malin que le loup et surtout qu’il ignorait que c’était « mal », souvent par jeux, on le trouve dans 90% des cas sur le fait.
    Ceux qui prétendent à des hordes de chiens en errance sont des menteurs, ils ne connaissent pas le bouche à oreilles dans les villages dès qu’un chien traîne, et avec la chasse c’est encore + flagrant, alors au lieu de ressasser des balivernes faites l’effort de regarder autour de vous !

    La filière ovine en difficulté ? Surprenant, mon groupement de producteurs manque d’agx labels constamment !

    La difficulté c’est d’être envahie d’agents de développement, de chargés d’études, d’enquêteurs pour n’importe quel prétexte qui ne savent rien et ne servent à rien, si encore ils avaient un peu de conscience et d’éthique scientifique !

    Des qui prétendent avoir étudié sur le terrain, mais où ? Dans les circuits touristiques dédiés ? Le touriste est-il un élément de biodiversité ?
    Italie

    http://tinyurl.com/osqmhvu

    Espagne

    http://tinyurl.com/q3m28h4

    Le loup est incompatible avec le bétail, article de la Nueva Espana, nov 2013

    http://tinyurl.com/nn44zcu

    C’est ballot, FERUS et La Buvette n’en parlent pas ?

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