(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015
(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Consultation du 22/05/2014 au 15/06/2014 - 1266 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉS
Ces deux projets d’arrêtés feront l’objet d’une présentation devant le Conseil national de protection de la nature, en vue du recueil de son avis lors du comité plénier du 11 juin 2014.

1) Le premier projet d’arrêté fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Pour la période 2014-2015, le plafond proposé se présente comme suit :
♦ Le I de l’article 1er du projet d’arrêté le fixe à vingt-quatre spécimens, reconduisant ainsi le plafond déterminé pour la période 2013-2014 dans un arrêté ministériel du 16 mai 2013.
Le II du même article introduit un principe de révision possible de ce nombre, “dans la limite de douze spécimens supplémentaires”.
Dans tous les cas ce nombre, tel que fixé au I ou tel qu’éventuellement révisé en application du II tient compte des préoccupations relatives à l’état de conservation de la population de loups, en ce qu’il a été déterminé en prenant appui sur une méthodologie scientifique dont une description détaillée est disponible en page 34 du plan loup 2013-2017. Cette méthodologie, conçue comme un outil d’aide à la décision politique, permet notamment :

  • de modéliser à court terme (un à deux ans) l’évolution la plus probable des effectifs de loups, compte tenu de la croissance observée ainsi que de sa variation au cours des années passées ;
  • et de disposer d’une mesure explicite des risques associés à la prise de décision, en terme d’évolution de la population de loups après mise en œuvre des prélèvements par rapport à un niveau attendu (notion de “croissance résiduelle”).

♦ Afin de s’assurer du respect du plafond ainsi fixé, l’article 2 interdit les tirs de prélèvement encadrés par l’arrêté ministériel DEVL1312136A du 15 mai 2013, à compter de la date éventuelle à laquelle le nombre de spécimens détruits s’élèvera au maximum fixé à l’article 1er, diminué de deux spécimens.
Afin de permettre aux éleveurs dont les troupeaux resteraient exposés à cette même date au risque de prédation du loup, la mise en œuvre de tirs de défense pourra continuer d’être autorisée, dans les conditions décrites dans l’arrêté cadre du 15 mai 2013.

2) Le deuxième projet d’arrêté fixe la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).
La liste de ces départements est susceptible d’évoluer en fonction du classement ou du déclassement de certains secteurs en Zones de Présence Permanente ou ZPP (zones hébergeant un ou plusieurs individus ou meutes sédentarisés, au sujet desquels au moins trois indices de présence ont été relevés pendant au moins deux hivers consécutifs, avec une confirmation génétique lors d’au moins un des deux hivers).
Les conclusions du suivi hivernal 2013-2014 de la population de loups conduisent à proposer :

  • Le maintien de l’inscription des départements suivants, au titre des ZPP (nouvelles autant qu’anciennes) y étant recensées : Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse, Vosges ;
  • L’inscription des départements suivants pour tenir compte de la dimension trans-départementale établie de ZPP existantes : l’Ariège et l’Aude au titre des ZPP dites Carlit et Madres-Boucheville (partagées avec les Pyrénées-Orientales), les Bouches-du-Rhône au titre de la ZPP dite Ouest Var (partagée avec le Var)
  • L’inscription des départements suivants, pour tenir compte de la mise en évidence de nouvelles ZPP : l’Ardèche, au titre de la ZPP dite de Tanargue-Gardilles (partagée avec la Lozère), la Haute-Marne et la Meuse, au titre de la ZPP dite de "Haute-Marne – Vosges-Meuse" (partagée avec les Vosges)

Il apparaît important de rappeler les éléments suivants, afin que l’absence ou la présence d’un département dans ce projet d’arrêté ne fasse pas l’objet d’interprétations erronées :
♦ Les territoires potentiels d’intervention ne sont pas forcément limités, du fait de la prise d’un tel arrêté, aux départements ici évoqués.
Comme indiqué dans le plan loup, “Les départements ne figurant pas dans la liste fixée par [cet] arrêté ne sont nullement exclus de la réglementation fixant les conditions et limites dans lesquels des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordés par les préfets” (plan loup 2013-2017, page 34).
Les conditions de déclenchement et de déroulement des opérations diffèrent simplement selon que l’opération se déroule sur un territoire situé ou non en unité d’action.
♦ L’inscription d’un département ne signifie pas non plus pour autant que des opérations d’intervention auront forcément vocation à être mises en œuvre sur ce territoire durant la période 2014-2015.
C’est bien le respect d’une combinaison de critères qui conduit les autorités préfectorales à délivrer ou non les dérogations sollicitées sur le fondement des différents arrêtés ministériels composant le “protocole technique d’intervention” (cf. plan loup, page 33).
Ce projet d’arrêté ministériel apparaît ainsi comme l’une des illustrations du principe de gestion différenciée selon les situations, sur lequel repose notamment le plan loup.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Mise à jour du 1er juillet 2014 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  Régulation des loups, le 11 juin 2014 à 11h00

    Il n’y a aucune raison de sacraliser un animal au détriment d’autres animaux.
    Punissons le coupable sans pénaliser les voisins qui qui s’en tiennent à une juste prédation.

  •  NON à ce nouveau projet d’arrêté !!!!, le 11 juin 2014 à 10h53

    Les destructions n’empêcheront pas la prédation sur les troupeaux non ou mal protégés. Le loup est une espèce protégée par la directive européenne « Habitats ». Plutôt que d’envisager toujours plus de tirs de loups, l’effort devrait être porté sur la protection des élevages et sur la cohabitation entre loup et pastoralisme.

    Ce projet d’arrêté fixe à 36 le plafond de loups pouvant être abattus. Ceci représente 12 % de la population estimée en France (environ 300 loups cet hiver). Abattre autant de loups revient à considérer cette espèce protégée comme une espèce « gibier » ! C’est en totale contradiction avec le statut d’espèce strictement protégée du loup qui ne permet l’élimination d’un individu que de façon absolument exceptionnelle, après que tous les autres moyens aient été tentés pour éviter cette mesure extrême.

    Dans le détail, aucune limite du nombre de loups abattus par département n’est fixée. Ainsi, 36 loups pourraient être éliminés sur un même département ! Et pour les départements récemment recolonisés, la totalité des individus pourrait être exterminée.
    Autoriser l’abattage des loups dans les zones de recolonisation nouvelle revient à empêcher le retour de l’espèce dans son aire de répartition historique. C’est contraire aux obligations de la France de maintenir l’espèce dans un état de conservation favorable sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle

  •  Contre le tir des loups., le 11 juin 2014 à 10h36

    Je suis totalement opposé à cette mesure totalement inefficace et démagogique. Le loup n’est pas un nuisible, il participe à la biodiversité au même titre que les autres prédateurs carnivores.
    Il existe aujourd’hui des méthodes de PRÉVENTION bien plus efficaces que de d’abattre un bouc-émissaire après coup (les chiens errants faisant plus de dégâts que le loup). la surveillance des troupeaux et la présence de chiens de berger ont fait leurs preuves et ce depuis bien longtemps.
    Je trouve déplorable que nos politiques ne sachent prendre exemple sur nos voisins qui réussissent a vivre en cohabitation et en bonne intelligence avec la nature qui l’entoure.

  •  quel monde se réserve t on pour demain, le 11 juin 2014 à 09h43

    Aujourd’hui, on ne tient pas du tout compte des personnes et des animaux qui vivent hors des villes. Tous les efforts faits par les villageois, chasseurs et non chasseurs sont en train de se réduire à une peau de chagrin. L’espèce la plus menacée est l’homme qui vit dans la montagne et les vallées environnantes. Si nous n’avons plus d’éleveurs, les milieux vont se refermer et il vaut mieux encourager le pastoralisme en l’aidant financièrement que payer des gens à regarder une espèce croitre sans limite.La population est largement sous estimée car le comptage est très difficile, cela est valable pour toutes les espèces. On peut faire un IKA (indice kilométrique d’abondance), à suivre sur plusieurs années pour avoir une tendance, mais pas un comptage. Ce n’est pas aux personnes vivants hors des régions concernées de pondre des lois sur ces choses là, mais aux comités de communes concernés par ce sujet là de prendre les bonnes décisions pour un équilibre loup/homme.
    Vivant sur les lieux, ils sont les seuls capable de juger le bien fondé sur le nombre d’animaux à tuer pour garder une situation en équilibre

  •  Prélevement des loups, le 11 juin 2014 à 08h51

    Bonjour,

    Vivant en haute montagne et voyant notre faune sauvage diminuer à cause des attaques de loups me fait réagir à ce sondage.
    Plutôt que de dépenser des sommes exorbitantes afin de dédommager les éleveurs il serait fort intérressant de se pencher sur un plan de chasse adapter à la régulation de cette espèce qui prolifère considérablement et qui n’a elle pas besoin de ce plan pour se nourrir et détruire tout ce que l’homme a mis des années à réguler en bon citoyen et en respectant à la lettre les instructions données par les différentes fédérations sur lesquelles il est aujourd’hui présent.
    Comme pour le renard et autres espèces qui sont considérés comme nuisibles il est temps de dire stop à leurs propagations et mettre en place des battus adaptés ( administrative ou pas ).
    Je ne défends pas seulement la cause des chasseurs mais vous savez certainement le coût d’une saison de chasse, permis,armes, munitions,chiens,nourriture etc…ils ne restera bientôt plus rien à chasser à ce rythme.
    Pour que chacun puisse s’épanouir et continuer à prendre du plaisir dans nos montagnes chasseurs ou pas nous vous demandons de vous pencher sérieusement sur le "PROBLEME" car s’en est un !
    Nous n’avons jamais demandé la réintégration de cette éspèce qui désormais fait plus de dégâts qu’autres choses, ils sont très bien dans des parcs fermé dans lesquels les gens peuvent payer si ils veulent aller les voir !
    Vous n’avez qu’à réintroduire des ours dans les alpes puisque dans le temps il y en avait, comme ça la boucle est bouclé !!
    Bien à vous.

  •  Destruction loup, le 11 juin 2014 à 07h09

    je suis favorable à la régulation du loup sur l’ensemble des départements ou il est présent et cause des nuissances

  •  sauvegarder les loups, le 11 juin 2014 à 00h30

    que faites vous du respect de la vie quand vous aurez détruit toutes les espèces que ferons nous. Arrêtez de vous prendre pour dieu les loups étaient là bien avant vous et j’espère qu’ils le seront encore longtemps après.

  •  Zéro tir, le 10 juin 2014 à 23h34

    Avec une population de 300 loups, les éleveurs français ont des problèmes que n’ont pas (ou beaucoup moins) leurs collègues européens dans leurs pays respectifs, avec soit une population de loups bien plus nombreuse soit une densité supérieure (cas du Portugal qui a l’une et l’autre).

    Le Loup est et doit rester une espèce protégée. Ce statut ne doit pas être le fait de discours alors qu’il est nié et rogné dans les faits. Le récent plan Loup 2013-2017 est en fait un plan de chasse, qui prépare le terrain à un classement en espèce nuisible, déjà réclamé par certaines organisations agricoles.

    Le loup joue le rôle de bouc émissaire et les difficultés des éleveurs sont ailleurs, dans le marché de la viande ovine et dans la crise économique.

    Les intérêts des éleveurs ne sont pas l’intérêt général.
    L’impact du Loup est favorable sur la biodiversité, contrairement à celui du pastoralisme tel qu’il est pratiqué.

    L’Etat(ou l’UE) a déjà beaucoup fait et donné aux éleveurs de montagne, y compris dans les régions où les grands prédateurs sont absents ou encore absents. Ce sont maintenant les vautours fauves qui sont mis en cause dans ces dernières zones, où les éleveurs voudraient obtenir des indemnisations pour leurs bêtes malades ou affaiblies, après avoir obtenu des "tirs de défense".

    A les écouter, nous tournons le dos à ce que la science écologie (et non l’écologie politique), le naturalisme et l’éthologie continuent de découvrir.

    Je suis donc opposé à tout tir de loups (sauf en cas de rage, très hypothètique).

    Le versement des indemnités à l’éleveur pour bête prédatée doit rester (avec l’encouragement à s’équiper pour protéger son troupeau, avec la présence permanente d’un gardien) la mesure principale liée au retour du Loup.

    Si l’éleveur laisse son troupeau sans surveillance aucune indemnité ne doit lui être versée, à moins de cas (exceptionnel) d’empêchement majeur.

  •  Plusieurs remarques sur les arrêtés, le 10 juin 2014 à 22h22

    <span class="puce">- Le tir de loups ne règlera pas le problème de prédations sur les troupeaux. Au contraire il risque de déstabiliser les meutes et d’augmenter les attaques en cas de disparition du loup alpha. L’Espagne et l’Italie vivent depuis toujours avec le loup ! Ce problème d’abattage de loups est franco-français. Il est plus facile de décréter des tirs que de résoudre réellement le problème des éleveurs et plus généralement celui d’un monde agricole ultra-subventionné et mis à mal en premier lieu par le mouton importé.
    De plus, les actes de prédations sont plus liés à la présence de troupeaux fragiles, faciles d’accès, non protégés ,que du fait de l’augmentation du nombre de loups.
    Les bêtes sont sans surveillance ; Elle peuvent chuter et agoniser. Elle sont piégées sur les parois, abandonnées en alpage, apeurées pendant un orage et décimées par les maladies : tout cela est une réalité et le loup n’y est pour rien ! Le loup reste un bouc émissaire.

    <span class="puce">- 36 loups pourraient être éliminés sur un même département et pour les départements récemment colonisés, la totalité des individus pourrait être exterminée. De plus, 36 loups c’est 12 % de la population !!! Beaucoup trop.

    <span class="puce">- 6 nouveaux départements sont désormais listés alors qu’il s’agit de zones de colonisation récente du loup, dans lesquelles les moyens de protection n’ont pas encore été efficacement mis en œuvre :
    on ne doit donc pas tirer des loups dans les départements où le loup n’est pas encore installé véritablement ni pendant la période de reproduction ou pendant la période d’élevage des jeunes louveteaux.

    <span class="puce">- Le braconnage doit être systématiquement pris en compte dans le quota de loup pouvant être éliminé !

    <span class="puce">- On ne tire que des loups en situation d’attaque de troupeaux dûment protégés et on ne tire pas de loups en dehors des périodes de présence des troupeaux. Faire cela, c’est avouer explicitement que le but réel n’est pas la protection des troupeaux (absents), mais de faire plaisir au lobby des allumés de la gâchette.

  •  régulation des loups, le 10 juin 2014 à 21h45

    Le ministère de l’Ecologie lance cette consultation sans trop en parler, ceci est bizarre, vous ne trouvez pas ? On dirait qu’il se sent obligé de faire quelque chose face aux attaques des loups sur les troupeaux domestiques. Mais qu’en est-il des attaques sur la faune sauvage, on n’en parle pratiquement pas. Le grand public ne connait pas les résultats de l’étude prédateur/proie lancée pour définir l’impact du loup sur la faune sauvage. Les gardes du PNM (Parc National du Mercantour) qui ont réalisés cette étude sont des pro-loup, ils ne vont pas donner les chiffres exacts, ils ne peuvent pas être objectifs. En haute-vésubie et haute-tinée, on voit les populations de chamois et de chevreuils frondent à vue d’oeil. Sur les cerfs , cela est moins visible, mais les populations ne se développent pas correctement. Cet hiver (2013/2014), pendant les comptages de gibier en hélicoptère (seule façon d’avoir une bonne vision des populations en montagne), plusieurs meutes ont été observées. Une meute de 5 individus a également été vue par le service des pistes de la station d’Auron (06) en plein jour.
    On sait bien que les loups, se multiplient à vitesse grand V et que maintenant la population est viable, c’est pourquoi, les écologistes pro-loup commencent à se faire du souci et acceptent une pseudo régulation, car une vingtaine de loups prélevés, c’est le calme qui revient chez les éleveurs et les chasseurs mais cela ne déstabilise en rien la population. C’est pourquoi, le nombre de 24 ou 36 loups à prélever, c’est très faible au vu du nombre de loup. Il aurait fallu au départ ne pas indemniser les éleveurs et la régulation aurait été toute naturelle. Ils auraient fait leur loi, et malgré cela, je pense que l’espèce serait encore là, car le loup est un prédateur, ne l’oublions pas, il est très intelligent et plus rusé que l’homme.

  •  régulation du loup, le 10 juin 2014 à 20h57

    les possibilités de régulation doivent etre largement ouverte au monde de l’élevage et de la chasse

  •  Projet d’arrêté pour la destruction de canis lupus, le 10 juin 2014 à 20h47

    Je suis favorable à ce projet d’arrêté fixant à 36 le nombre de loups pouvant être détruits pour la période 2014-2015, ainsi que pour le projet d’arrêté fixant la liste des départements concernés. Tout en considérant que cette espèce a sa place sur le territoire national au nom de la préservation de la biodiversité, sa régulation est indispensable pour garantir les équilibres essentiels qui pourraient être menacés aussi bien par l’extension incontrôlée de sa zone de colonisation que par sa surpopulation.

  •  De la régulation, le 10 juin 2014 à 20h34

    Le loup n’est plus une espèce menacé en France. Pour préserver les activité humaine, notamment en montagne, sa régulation devient indispensable. Cette espèce n’ayant pas de prédateur si rien n’est fait son développement engendrera a cours terme de plus en plus de nuisance.
    La sauvegarde du loup et son suivi engloutissent beaucoup d’argent public qui pourrait être utilisé a des causes plus vitale pour notre société.
    Il devient urgent d’autorisé les éleveurs, les chasseurs, et tout les gens de terrain, a réguler l’expansion de l’espèces.

    Le parlement Européen doit prendre la mesure de l’expansion de l’espèce pour modifier la convention de Berne. Si on ne peu plus se défendre des bêtes sauvage a cause de l’Europe, il ne faut pas s’étonner du résultat des dernières élections.

  •  Un effet palliatif, le 10 juin 2014 à 20h23

    Ces mesures ne feraient qu’empirer la possibilité d’une cohabitation entre les loups et les éleveurs. Vous ne cessez d’augmenter le nombre de loups pouvant etre tués, cela ne montre-t-il pas en soi l’inefficacité de ce type de mesure? Le loup est classé comme une espèce strictement protegée pour lui donner la possibilité de se rétablir. Nous n’avons pas le droit d’ignorer la loi internationale.

    En augmentant le nombre de loups pouvant etre tués, en augmentant la liste des départements pour les unités d’action, nous ne cherchons pas vraiment à régler le problème. En effet, ce que nous faisons est simplement d’apaiser les lobbys de l’élévage et de la chasse. Il est sûr que les éleveurs font face à des défis importants, mais tuer une espèce qui a aussi le droit d’exister n’est pas une solution. Il faut investir dans des moyens de protection des troupeaux et les rendre obligatoires pour tout bétail.

    Continuer avec les mesures que vous proposez équivaut à admettre que nous ne sommes pas capables de cohabiter avec d’autres espèces. Il me semble qu’en 2014 nous devrions être en mesure de trouver des solutions appropriées pour faire exactement cela ! Notre manière de résoudre cette problématique aura de grandes implications pour nous en tant que l’humain. Ne laissons pas l’avenir de ce monde appartenir uniquement à l’homme.

  •  tir loups en France, le 10 juin 2014 à 20h16

    Avant de détruire la faune sauvage protégée par des tirs autorisés, la France doit mettre prioritairement en oeuvre les mesures de formation des professionnels (éleveurs et bergers) permettant une meilleure protection des troupeaux ovins.

  •  réaparition du loup en france , le 10 juin 2014 à 20h08

    il ne sembles pas que la réapparition du loup en france soit naturelle d’après certains témoignages cependant il est étonnant alors que l’on dit que la rage est au porte de paris à cause du renard comment se fait t il que personne n’en parle si cela arrivait au loup car si ces animaux sont réellement sauvage aucun vaccins ne les protège de cette maladie d’ou un nouveaux danger le loup n’a jamais été contrôler sauf depuis que l’on s’est aperçu qu’il sont une véritable catastrophe écologique pour les animaux de nos forêts et pour les éleveurs.

  •  Lamentable…, le 10 juin 2014 à 19h01

    S’obstiner à vouloir éradiquer une espèce pourtant strictement protégée par la directive européenne « Habitats » est scandaleux ; or, c’est bien la volonté qui transparaît dans ce textes (augmentation des tirs, dérogations fumeuses, etc.). Le problème n’est pas le loup, mais bien la protection des troupeaux, indispensable à la cohabitation entre hommes, moutons et loups. L’effort devrait être donc porté sur la protection des élevages (et la responsabilisation des éleveurs) et non sur l’efficacité des tirs et l’augmentation du nombre de loups pouvant être tués.
    Adhérente de l’ASPAS, je souscris totalement aux arguments de cette association :
    Sur l’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (qui pourront être détruits pour la période 2014-2015 :
    <span class="puce">- Environ 300 loups seraient présents sur notre territoire selon les derniers comptages hivernaux. Abattre 36 loups revient à éliminer 12% de la population !
    <span class="puce">- Aucune limite du nombre de loups prélevés par département n’est fixée. Ainsi, 36 loups pourraient être éliminés sur un même département et, pour les départements récemment colonisés, la totalité des individus pourrait être exterminée.

    Sur l’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action :
    <span class="puce">- 6 nouveaux départements sont désormais listés alors qu’il s’agit de zones de colonisation récente du loup, dans lesquelles les moyens de protection n’ont pas encore été efficacement mis en œuvre. Faciliter la réalisation des tirs à ce stade, revient dans les faits à interdire totalement la présence du loup dans ces départements. Or, la législation européenne impose le maintien des populations de loup dans un état de conservation favorable, sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle.
    <span class="puce">- Les dommages dans ces départements, sont faibles à inexistants (aucune attaque dans les Bouches-du-Rhône, 8 en Ardèche, 2 en Ariège, 2 dans l’Aube, 23 en Haute-Marne, 6 en Meuse). Leur faible importance ne justifie pas le recours aux tirs.

  •  Loup y es tu ?, le 10 juin 2014 à 18h41

    Le représentant de l’Etat, c’est à dire le Préfet a les prérogatives suffisantes et nécessaires pour s’il le faut prendre une décision de tir en cas de nécessité. En ce qui concerne le département du Doubs, le loup a fait quelques passages épisodiques et à chaque fois, les éleveurs ont eu à subir une prédation (ovins et bovin, voire équidé).
    Puis il a disparu pendant plusieurs mois. Nous le reverrons c’est certain dans les mois ou années prochaines. Il m’apparaît donc nécessaire que le département du Doubs figure dans la liste. L’arc alpin, les Vosges et la Franche Comté sont des territoires fréquentés par les animaux erratiques et correspondent généralement aux biotopes accueillant ce grand prédateur.

  •  Le loup doit être protégé !, le 10 juin 2014 à 17h49

    Bonjour,

    Nous aussi nous tuons des animaux, pourtant sommes-nous coupables pour cela ? Méritons-nous de mourir ? Non, alors pourquoi s’acharner sur le loup ? Il est un être vivant au même titre que nous, et en plus lui ne détruit pas la nature.
    Nous nous sommes engagés à la la Convention de Genèse à protéger le loup. Respectons-nous vraiment cet engagement ? De plus en plus, nos agissements contre le loup augmentent en importance et en impact. Voulez-vous vraiment traiter une espèce protégée comme un nuisible ?
    De plus, quand a-t-on vu que le loup pullulait ? Même sans nos tirs, la population resterait stable grâce à un phénomène d’auto-régulation chez les louves pleines.
    Il va juste nous falloir apprendre à vivre avec lui, mieux protéger les troupeaux et ne pas prendre toute la place… La cohabitation est possible, si nous agissons.

    Le loup fait partie de notre Histoire, de notre patrimoine, de nos richesses, et bien sûr de l’écosystème, il mérite d’être protégé !

    Cordialement…

  •  tir du loup, le 10 juin 2014 à 17h41

    Je suis pour le tir des loups lorsqu’il y a attaque sur les troupeaux, même en coeur de parc naturel. Le loup n’est pas un animal en voie de disparition, mais les éleveurs OUI !!!!!

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