Plan national d’actions en faveur du Vautour moine
Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.
Pour ces espèces, le ministère de la transition écologique met en place des plans d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.
C’est le cas du Vautour moine (Aegypius monachus) qui fait à nouveau partie de l’avifaune nicheuse de notre pays grâce à la réussite d’un premier programme de réintroduction engagé en 1992.
Les mesures de protection mises en place, notamment dans le cadre des plans d’actions successifs en faveur de cette espèce, ont permis d’accompagner la réintroduction de l’espèce sur trois secteurs différents, la région des Grands Causses, les Baronnies et le Verdon. Mais avec une population totale de l’ordre de cinquante couples reproducteurs en 2020, l’espèce reste encore très menacée à l’échelle nationale.
En effet, ce grand rapace planeur est exposé à certaines menaces comme les collisions avec les câbles électriques et les éoliennes, les empoisonnements ainsi que les dérangements sur ses sites de nidification.
Afin de consolider le rétablissement de la population de vautours moines en France, un nouveau plan national d’actions couvrant la période 2021-2030 a été engagé par le Ministère de la Transition écologique.
Ce document a été élaboré par la Ligue de Protection des Oiseaux, avec le concours d’un comité de suivi constitué des différents partenaires concernés par l’espèce, et sous la coordination de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Occitanie.
Ce plan d’actions définit une stratégie destinée à favoriser l’implantation durable de cette espèce sur notre territoire et accompagner cette reconquête.
Les principales actions prévoient la réduction des risques de mortalité d’origine anthropique ainsi que la préservation des sites de nidification et des ressources alimentaires. Des mesures destinées à favoriser la connexion avec les autres populations européennes de vautours moines sont également envisagées.
Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable le 18 décembre 2020 sur ce Plan national d’actions (2021-2030). Ses remarques ont été prises en compte.
Le projet de plan national d’action accompagné de l’avis du CNPN sont téléchargeables en pièce jointes.
En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.
La consultation est ouverte du 18 février au 15 mars 2021.
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Commentaires
depuis le premier lâcher en 19992 et la première reproduction en 1996 dans les causses…..beaucoup de travail acharné et difficile a été fait par ceux qui participé à cette belle victoire sur le déclin de la biodiversité ;alors bien sûr qu’il faut poursuivre ces actions jusqu’à ce qu’on obtienne une population viable de couples reproducteurs tout en veillant à limiter les risques de mortalité d’origine anthropique
Protection de la biodiversité et développement des énergies renouvelables ne devraient pas s’opposer. Ce PNA, dont l’objectif initial est louable, est clairement à charge contre le développement de l’éolien terrestre, ce qui est particulièrement regrettable. Je m’interroge sur le poids de l’opinion personnelle de ses rédacteurs au détriment d’une analyse fine et objective des enjeux réels. De la même manière, il me semble fort discutable de cibler les activités de pleine nature comme l’escalade dont la pratique peut tout à fait être compatible avec la préservation de certains espaces, à certaines périodes de l’année. C’est une question d’équilibre. Attention à ne pas aller trop loin dans la volonté de préservation de l’espèce.
Arrêtons d’opposer le développement des énergies renouvelables à la conservation des espèces protégées, sous de faux prétextes.
Dans les faits, le nombre de cas de mortalité de vautour moine par l’éolien en France (1 unique cas en 2020) ainsi qu’en Europe (4 cas) ne justifie pas de contraindre le développement éolien sur 1/3 de la surface des régions Occitanie, PACA et AURA.
La collision avec les éoliennes ne représente ainsi que 2% des cas de mortalités, contre 39% d’électrocution/collision avec lignes électriques, 17% de maladie et 15% d’empoisonnement…
Si la conservation des populations des Vautours moines est un véritable enjeu, ne nous trompons pas de combats !
JE SUIS POUR CE PROJET DE PROTECTION ET DE REINTRODUCTION.
Le rapport joint en annexe de la consultation est complet et très bien documenté.
Tout doit être mis en œuvre pour protéger la biodiversité.
Je vois beaucoup de commentaires négatifs de pro-éoliens peut être dictés par les lobbies?
Pour moi il est normal que les implantations d’éoliennes ne se fassent pas n’importe comment mais prennent en compte la sauvegarde des espèces. Je trouve le rapport très factuel concernant l’éolien et pas du tout anti éolien.
Cordialement,
Bonnjour,
Je suggère d’apporter des modifications au projet en consultation afin de ne pas empêcher le développement et le renouvellement de parcs éoliens sur plus d’1/3 de la surface des régions AURA/OCCITANIE/PACA.
Si nous voulons agir contre ce réchauffement/changement climatique prépondérant alors il serait convenable d’arrêter de mettre des batons dans les roues des développeurs en Energies Renouvelables (dont l’éolien fait parti) qui sont aujourd’hui des formes d’énergies qui permettent d’émettre très peu de GES.
Voici les propositions que je note comme problématiques et qui doivent être révisées sinon celles-ci vont conduire à empêcher le développement de l’éolien alors même que des objectifs ambitieux sont fixés au niveau Français et Européen :
1. « Recommander l’absolu évitement des domaines vitaux lors de la création de nouveaux parcs éoliens » , en excluant également le renouvellement des parcs éoliens dits « problématiques » dans le cadre du « repowering » . Or, les domaines vitaux illustrés p.85 du PNA couvrent environ 18 000 km2 du territoire national (10% de l’Occitanie, 7% de la région AURA et 21% de la région PACA).
2. « … définir les corridors à préserver des futurs développements éoliens en intégrant notamment les distances de sécurité autour des placettes d’équarrissage existantes. » en précisant plus bas que les corridors seront délimités plus tard et que la distance d’éloignement des placettes sera de 2 km.
3. Le rapport est également peu sourcé avec peu de rigueur scientifique
4. L’éolien est considéré comme l’une des menaces principales pour le vautour moine alors que ce n’est pas le cas : je souhaite rappeler que l’éolien représente seulement 2% des cas de mortalité sur les Vautours, contre 39% pour les lignes électriques, 17% pour les maladies et 15% d’empoisonnement. Il y a donc beaucoup d’autres combats à mener pour protéger les vautours. D’autant plus que les systèmes de détection ce sont bien développés et nous pouvons imaginer que ces derniers seront de plus en plus efficaces dans les années à venir puisque toujours en R&D et l’investissement de la filière dans le projet MAPE.
5. Pas de distinction entre les zones de cœur des domaines vitaux et les domaines vitaux pour les parcs existants et projets éoliens
a) Parcs existants : Mesures de réduction/suivis renforcés sur les parcs existants dans les domaines vitaux/corridors sensibles dont la définition est à venir
b) Projets éoliens :
<span class="puce">- « Recommander l’évitement absolu des DV Vautour moine par les nouveaux projets éoliens dans le sud de la France » p.85
<span class="puce">- Repowering : « éviter la ré-autorisation des parcs éoliens problématiques dans le cadre du « repowering » »
6. Analogie assez systématique entre Vautour Moine et Vautour Fauve
7. Problématique de l’emplacement des futures placettes d’alimentation : la transmission des informations doit être faite.
Notons que je suis favorable à la protection du Vautour Moine toutefois cette protection ne doit pas être faite au détriment d’autres actions favorables au développement durable et au bien-être de notre planète. L’idée est plutôt essayer de s’entendre, d’échanger, de trouver des solutions convenables et de se faire confiance et se partager l’information pour avancer au mieux.
Merci pour votre compréhension.
Le projet de PNA nécessite un important travail de réécriture, de précision, de justification des objectifs de conservation et de proposition d’actions constructives et opérationnelles.
Concernant spécifiquement la protection du Vautour Moine au regard de la filière éolienne, il n’est pas correct d’opposer ces deux sujets. Au contraire, il parait essentiel de pouvoir faire cohabiter les objectifs de protection de la biodiversité et les objectifs de développement des énergies renouvelables au même titre que les autres activités économiques (notamment au nom de la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 aout 2015).
On peut regretter que le PNA considère de manière disproportionnée l’éolien comme la principale menace, nécessitant ainsi son exclusion totale sur des pans de territoires entiers, alors que les données de mortalité de l’espèce révèlent que l’éolien constitue la dernière cause de mortalité (bien loin derrière l’électrocution sur les lignes électriques aériennes ou l’empoisonnement).
Dans sa vision la plus conservatrice, et considérant par ailleurs l’ensemble des contraintes déjà existantes (zonages réglementaires, armées, servitudes, etc.), la demande exprimée dans le PNA équivaudrait à interdire tout nouveau développement éolien et repowering sur l’intégralité de la région PACA, sur tous les reliefs de la région Occitanie et en incluant une partie importante du sud et de l’est de la région AURA. Or ces 3 régions, en phase avec les objectifs nationaux associés à la PPE, accordent dans leur feuille de route énergétique une place importante à l’énergie éolienne, filière d’intérêt général (l’électricité produite étant injectée dans le réseau national), dans le cadre de leurs SRADDET respectifs .
Il est encore temps de revoir ce document, en tenant compte des propositions apportées par les professionnels de l’éolien lors des différents comités de pilotage du PNA auxquels ils ont été conviés et auxquels ils ont assistés en mars et juillet 2020.
Arrêtons d’opposer protection de la biodiversité et éolien, avançons dans la même direction !
Conscient des enjeux de conservation de toute la biodiversité, je reste néanmoins tout à fait sceptique sur la manière de la mettre en place. Les conflits d’usages sont légions et nous avons là un exemple de dichotomie de la DREAL Occitanie dommageable pour le développement des territoires. C’est évident qu’augmenter le nombre de parcs éoliens en Occitanie et réduire l’impact anthropique sur l’avifaune est une équation difficile.
La préservation des espèces patrimoniales est un combat légitime, cependant la réduction de notre empreinte carbone me semble un engagement plus important dans l’immédiat et pour les générations à venir. Mettre en opposition ce genre de sujets en opposition me semble donc mal adapté. Il serait plus prudent de trouver un terrain d’entente entre l’enjeu de préservation et l’enjeu de développement des ENRs, notamment l’éolien.
La rédaction actuellement soumise à la consultation du publique met en danger la filière éolienne sur une partie significative du tiers sud de la France.
Le projet de PNA Vautour Moine balaie d’un revers de main les retours d’expérience portant sur l’efficacité des mesures de réduction d’impact déjà mises en œuvre sur les parcs éoliens en fonctionnement concernés par la thématique vautour moine. Le projet de PNA oublie ces études approfondies réalisées dans le cadre des suivis post-installation tout comme il n’évoque pas la possibilité de travailler ensemble à un meilleur partage des informations liées aux mesures de réduction envisageables (partage de données, concertation autour des placettes d’alimentation, etc.). Le projet de PNA va même jusqu’à identifier le développement éolien comme un risque majeur pour l’espèce et une menace critique pour la population du Verdon, importante pour celle des Grands Causses et moyenne pour celle des Baronnies. En conséquence, le projet de PNA va jusqu’à exiger de :
1) « Recommander l’absolu évitement des domaines vitaux lors de la création de nouveaux parcs éoliens », en excluant également le renouvellement des parcs éoliens dits « problématiques » dans le cadre du « repowering ». Or, les domaines vitaux illustrés p.85 du PNA couvrent environ 18 000 km2 du territoire national (10% de l’Occitanie, 7% de la région AURA et 21% de la région PACA). Une distinction de traitement est nécessaire entre les « zones cœur » et les zones périphériques de ces domaines vitaux. Cela est d’autant plus étonnant que ces zones cœurs sont distinguées à plusieurs reprises dans le PNA lui-même. Aussi, contrairement aux versions précédentes, aucune illustration des zones cœurs ne figurent dans la rédaction actuelle.
2) « … définir les corridors à préserver des futurs développements éoliens en intégrant notamment les distances de sécurité autour des placettes d’équarrissage existantes. » en précisant plus bas que les corridors seront délimités plus tard et que la distance d’éloignement des placettes sera de 2 km. Rappelons au passage que la filière s’est vu refuser la transmission des données relatives à la localisation des placettes et que l’installation d’une placette est beaucoup moins chronophage que le développement d’un parc éolien, ce qui laisse présager un potentiel blocage systématique des projets en développement dès lors que ces derniers seront officialisés.
Dans sa vision la plus conservatrice, et considérant par ailleurs l’ensemble des contraintes déjà existantes (zonages réglementaires, armées, servitudes, etc.), une telle demande équivaudrait à interdire tout nouveau développement éolien et repowering sur l’intégralité de la région PACA, sur tous les reliefs de la région Occitanie et en incluant une partie importante du sud et de l’est de la région AURA. Or ces 3 régions, en phase avec les objectifs nationaux associés à la PPE, accordent dans leur feuille de route énergétique une place importante à l’énergie éolienne, filière d’intérêt général (l’électricité produite étant injectée dans le réseau national), dans le cadre de leurs SRADDET respectifs.
En outre, le PNA ne respecterait alors pas l’article L414-9 du code de l’environnement qui rappelle que :
« Ces plans tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles ainsi que des impératifs de la défense nationale »
Jalonné de nombreuses imprécisions scientifiques, voire d’écrits passionnels, le PNA dépense une énergie non dissimulée à considérer de manière disproportionnée l’éolien comme la principale menace, nécessitant ainsi son exclusion totale sur des pans de territoires entiers, alors que les données de mortalité de l’espèce révèlent que l’éolien constitue la dernière cause de mortalité. Rappelons au passage que le grand éolien cohabite avec le Vautour moine depuis plus de 20 ans maintenant (en Occitanie) et que des solutions de réductions des impacts existent. Ces dernières font d’ailleurs l’objet d’études approfondies dans le cadre du programme MAPE, mis sous silence dans la rédaction actuelle (2 mentions, sans précisions, sur 163 pages).
Considérant les éléments présentés plus haut, le projet de PNA nécessite à l’évidence un important travail de réécriture, de précision, de justification des objectifs de conservation et de proposition d’actions constructives et opérationnelles. La filière de l’éolien ne peut qu’être en faveur de la réintroduction d’une espèce comme le Vautour moine mais il nous parait essentiel, au nom de la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 aout 2015, de pouvoir faire cohabiter les objectifs de protection de la biodiversité et les objectifs de développement des énergies renouvelables au même titre que les autres activités économiques. Il est nécessaire de promouvoir une cohabitation pérenne entre la préservation de la biodiversité et le développement des énergies renouvelables.
La thématique éolienne dans ce projet de PNA mérite d’être plus approfondie et mieux traitée scientifiquement. Ceci afin d’éviter des conséquences qui semblent disproportionnées par rapport aux objectifs de ce PNA tout en mettant en péril les objectifs de la politique énergique française.
Ce document ne serait-il pas un outil contre l’éolien? Evoquer l’éolien comme principale cause de mortalité du Vautour moine est une hérésie.
L’éolien n’est responsable qu’à hauteur de 2% de la mortalité de cette espèce, contre 39% pour les lignes électrique ou encore 15% par empoisonnement…
Dans le contexte actuel il est important de mener des actions pour protéger la biodiversité en péril. Mais ces actions doivent être basées sur des études scientifiques rigoureuses et en prenant en compte tous les autres aspects de la transition écologique. Il est donc déplorable de constater que le PNA en faveur du vautour moine soit basé sur des faits idéologiques avec des arguments anti-éoliens. Pour rappel, les éoliennes sont responsables de seulement 2% des cas de mortalités (contre 39% électrocution/collision avec lignes électriques, 17% maladie, 15% empoisonnement) ce qui en fait la dernière cause de mortalité pour cette espèce (Source : PNA Vautour Moine soumis à consultation publique p.67). Lorsqu’on rédige un PNA la rigueur scientifique doit être le mot d’ordre, ici elle est absente.
Avis défavorable, ce PNA va à l’encontre des objectifs de l’ADEME concernant les énergies renouvelables. Les populations de Vautours moines ne sont pas menacées par le développement éolien. Le braconnage, la fermeture des milieux, les pratiques pastorales, etc…sont les principales raisons.
Ce PNA qui a le mérite de vouloir mieux protéger la biodiversité (et c’est nécessaire) me semble trop opposer ceci à une transition énergétique tout aussi nécessaire.
Il me semble normal de vouloir augmenter améliorer la communication et la transparence entre les DREAL/autorités et les acteurs du développement éolien, non pas de vouloir stopper totalement le développement de celui-ci.
Malheureusement le PNA tel que proposé va tout droit dans cette direction.
Interdire le développement éolien dans de si grandes zones tel que proposé semble pointer l’éolien comme un danger majeur.
L’éolien doit être plus responsable. Les études montrent cependant que la collision éolienne ne représente que 2% des cas de mortalités (contre 39% électrocution/collision avec lignes électriques, 17% maladie, 15% empoisonnement).
Je suis pour diminuer ce chiffre de 2%, mais je suis également pour l’objectif de neutralité carbone de 2050. Un mix énergétique varié incluant nucléaire, gaz vert, biomasse, hydro mais également éolien et solaire sera nécessaire pour atteindre cet objectif et sortir progressivement des hydrocarbures…
Il serait bon de le garder en tête à mon sens.
la population française de vautour moine est de l’ordre d’une trentaine de couples réintroduit à partir de 1992, donc c’est une espèce très vulnérable.
Un plan national d’action est primordiale pour l’avenir de ce magnifique rapace charognard
Comme indiqué dans le titre de mon message, je suis pour la protection des espèces mais une protection réfléchie.
Or, ici on parle de couvrir 35% des 3 régions AURA/PACA/Occitanie (10% de la région Occitanie, 7% de la région AURA et 21% de la région PACA)avec ce PNA et plus particulièrement ces zones seraient considérées comme des zones de développement des vautours moines et de ce fait complexifient drastiquement tout projet d’aménagement du territoire.
Le zonage est vraiment à revoir, d’autant plus que le rapport du PNA est très peu sourcé voire pas sourcé du tout, avec un sérieux manque de rigueur scientifique.
Enfin il y une analogie assez systématique entre Vautour Moine et Vautour Fauve ; ce PNA semble être ciblé sur les 2 espèces et non que sur le Vautour Moine.
Copie à revoir
Je suis favorable à la protection du vautour moine.
Ces rapaces, comme beaucoup d’autres oiseaux, paient un lourd tribut à la multiplication des parcs éoliens, au regard d’une énergie intermittente loin de régler les émissions de GES.
Beaucoup de commentaires indiquent qu’il ne faut pas opposer l’éolien à la protection des rapaces, en arguant que les études sont faites par des bureaux d’expertise sérieux.
On peut légitimement s’interroger sur le sincérité et l’objectivité de ses études payées par les promoteurs éoliens !
Donc oui à la biodiversité mais non aux éoliennes industrielles.
les causes de mortalité :
<span class="puce">- l’électrocution
<span class="puce">- les poisons
<span class="puce">- traitements vétérinaires
<span class="puce">- métaux lourds
<span class="puce">- les tirs
<span class="puce">- l’éolien
Que proposez-vous comme solution ? enterrement des câbles sur toute l’Europe ? ce projet est-il réalisable ?
Stopper la chasse, que deviennent ce qui en vive ?
En ce qui concerne les éoliennes que faire ? faut-il prôner le nucléaire ?
Certes je suis dans l’extrême mais je suis sur qu’il est possible de trouver un arrangement pour le bien des vautours moine et des humains.
Les projets éoliens sont encadrés par une réglementation très stricte, qui impose la réalisation de nombreuses études, en particulier sur la faune et la flore. Faisons confiance aux écologues et aux services de l’état qui instruisent très attentivement les dossiers éoliens et n’oublions pas que l’éolien est très loin d’être la cause majeure de la mortalité des vautours.
Le PNA inscrit un Risque fort de mortalité, impact important voire critique pour l’espèce dû à l’éolien, alors que la collision éolienne ne représente que 2% des cas de mortalités (contre 39% électrocution/collision avec lignes électriques, 17% maladie, 15% empoisonnement).
Le Vautour moine est un charognard qui procure à l’Homme des services écosystémiques très important autour de l’équarrissage. Evacuation propre des cadavres (pas besoin de les incinérer et donc de rejeter beaucoup de gaz à effet de serre), préservation de la qualité de l’eau, des sols, blocage d’éventuelles épidémies…
Mais aussi autour du tourisme et de l’aspect esthétique. Nombre de gens viennent par exemple dans les Grands-Causses pour voir les vautours et notamment le Vautour moine, rapace le plus grand d’Europe. Quel plaisir de croiser ce majestueux rapace au détour d’une randonnée !
Avec environ 40 couples en France dont les 3/4 dans les Grands-Causses, l’espèce demeure très fragile. Il suffirait d’un rien pour qu’elle disparaisse à nouveau du pays. C’est pourquoi un nouveau plan d’actions en sa faveur est primordial pour transformer l’essai de sa réintroduction réussie.