Arrêté créant la réserve nationale de chasse et de faune sauvage de Donzère -Mondragon
Les réserves nationales de chasse et de faune sauvage sont des espaces naturels protégés encadrés par l’article L.422-27 du code de l’environnement et créées par arrêté ministériel du ministère chargé de la chasse. Leur gestion est confiée à l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Les réserves nationales de chasse et de faune sauvage sont instaurées afin de :
• protéger les populations d’oiseaux migrateurs conformément aux engagements internationaux ;
• assurer la protection des milieux naturels indispensables à la sauvegarde d’espèces menacées ;
• favoriser la mise au point d’outils de gestion des espèces de faune sauvage et de leurs habitats ;
• contribuer au développement durable de la chasse au sein des territoires ruraux.
A cette fin, la pratique cynégétique et les activités susceptibles d’occasionner un dérangement de la faune sont exclues au sein des réserves à l’exception d’opérations exceptionnelles destinées à maintenir l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ou ayant pour objet la réalisation d’études scientifiques.
Le projet d’arrêté propose d’ériger la réserve de chasse et de faune sauvage existante de Donzère-Mondragon créée par arrêté inter-préfectoral du 29 octobre 1997 en réserve nationale de chasse et de faune sauvage. Cette réserve couvre un territoire de 1454 hectares situé en zone humide et incluant deux territoires Natura 2000. Elle présente un intérêt majeur en matière de protection de la flore, de la faune et particulièrement des oiseaux et de leurs habitats.
Le dossier de création de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage est conforme à l’article 9 de l’arrêté du 13 décembre 2006 relatif aux réserves de chasse et de faune sauvage et détaille les principaux objectifs de la réserve ainsi que son programme de gestion.
Le projet d’arrêté a fait l’objet d’un avis favorable du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage du 30 novembre 2020.
Le projet d’arrêté nécessite une consultation publique au titre des dispositions de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement.
La synthèse de la consultation publique sera publiée en bas de page dès l’analyse des contributions terminée et au plus tard à la parution du texte au journal officiel de la République française. Les motifs de la décision ainsi que le texte signé seront quant à eux publiés en bas de page le jour de la parution du texte au journal officiel.
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Commentaires
Les habitats des oiseaux d’eau et des oiseaux migrateurs sont asséchés régulièrement et les animaux subissent après des voyages épuisants une perte de lieux de repos nourriciers. Ce site serait une aire de repos et participerait au développement de la biodiversité du site. Faire en sorte que ce lieu soit ouvert à la promenade et soit en plus pédagogique avec présentation et explication des races qui fréquentent le site, sédentaires ou migrateurs, leur mode de vie et de reproduction, leurs besoins.
Il faut protéger la biodiversité et tout spécialement les oiseaux d’eau en période migratoire ;
Notre devoir envers les générations futures est de proyeger les écosystèmes, la faune et la flore. Partageons la planète avec elles
Bonjour, en espèrent que ce projet voit le jour, protégeons , préservons notre patrimoine naturel pendant qu’il est encore temps d’agir pour ce genre d’initiative à d’intérêt collectif ..
Je soutiens entièrement ce projet de préservation de la faune sauvage dans son milieu naturel
Pour rattraper, un peu, l’immense retard que nous avons en matière de protection des espaces naturelles
sauvons le peu qu’il nous reste
préservons le peu de faune qu il nous reste
Je pense qu’il est nécessaire aujourd’hui de protéger et respecter nos écosystèmes, donc je suis pour cet arrêté et j’aimerai en savoir plus !
Je suis moi même porteuse d’un projet dans ce sens sur la commune de Saint Paul trois châteaux et avons besoin d’une volonté politique pour qu’il puisse voir le jour…
Au cas où je suis disponible au 0637082069
Pour une réserve évidemment, par contre, de chasse, non. Je pense que les espèces n’ont pas besoin d’être régulé par des chasseurs.
Je suis favorable à ce projet de réserve naturelle
Je suis tout à fait favorable à ce projet de réserve de chasse et de faune sauvage.
Merci
Je suis favorable à la réserve nationale de chasse et de faune sauvage sur Donzère-Mondragon.
Magnifique projet.
Je suis sans réserve favorable à la création d’une réserve bénéfique non seulement aux oiseaux mais aussi à la biodiversité de la faune et aussi ,je l’espère à la flore.
Bonjour
Vu le déclin de la faune sauvage et en particulier des oiseaux il faut leurs faire des zones de repos sans aucune chasse. J’habite en campagne et cette anné je vois comme les autres années la réduction du nombre des oiseaux
Tout a déjà été dit…
Plus que d’accord pour une réserve Donzère Mondragon où la faune et par suite notre riche biodiversité puisse continuer à s’épanouir et s’exprimer sans perturbaiton. Pourquoi assimiler cela au terme de "réserve de chasse" : donc OUI A UN TERRTOIRE pour la FAUNE mais surtout SANS AUCUNE CHASSE !
L’arrêté permettra de maintenir un niveau de protection adéquat à ce riche territoire, qu’il convient de maintenir.
Dans un contexte de perte mondiale de biodiversité alors que les espèces sauvages (animales et végétales) subissent d’innombrables pressions anthropiques, il semble plus que nécessaire de réduire drastiquement les possibilités de destruction de la faune et de la flore sauvages. Je suis donc tout à fait favorable à la création d’une zone de protection intégrale de la faune sauvage dans la réserve de Donzere-Mondragon.
Gaëll Adjemian
1454 hectares situé en zone humide et incluant deux territoires Natura 2000. Et tout le reste en pâture aux tueurs d’animaux et autres destructeurs de la nature. On croit sauver un petit bout là et un autre là-bas. Si nous voulons préserver la nature telle que nous la rêvons, il faut ouvrir les portes des zones encore un peu sauvages à proximité des lieux très peuplés pour intensifier les contacts avec la nature de toute la population et non pas se concentrer sur des petits bouts de territoires qu’on essaiera égoïstement d’interdire à tous. Permettre le contact avec la nature tant qu’il est encore possible et non plus "ENTREE INTERDITE : CHASSEURS" "ENTREE INTERDITE : ECOLOGISTES"