Projet de décret modifiant, à titre exceptionnel, pour l’année 2020 les dates de pêche en eau douce en 1ʳᵉ catégorie piscicole pour faire face à la situation liée à l’état d’urgence sanitaire Covid 19

Consultation du 30/07/2020 au 20/08/2020 - 1062 contributions

La pandémie COVID-19 ayant contraint les pêcheurs récréatifs à renoncer à leur activité du 17 mars 2020 midi au 11 mai 2020 (alors que la pêche en 1ʳᵉ catégorie piscicole ouvrait le 13 mars 2020), le projet de décret prévoit une prolongation des dates de pêche en France définies à l’article R.436-6 (alinéa I) du code de l’environnement. Il s’agit de permettre exceptionnellement en 2020 aux pêcheurs récréatifs de pouvoir déroger à la date du 20 septembre (3ᵉ dimanche de septembre) comme date de fermeture de la pêche en première catégorie, pour l’étendre jusqu’au 4 octobre.

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Commentaires

  •  Avis défavorable au projet de prolongation de la date d’ouverture de deux semaines de la 1ère catégorie piscicole, le 7 août 2020 à 05h47

    Le projet de décret pose des questions rédhibitoires de fond et de forme. Elles justifient ma totale désapprobation à ce projet inadapté.
    Sur le fond tout d’abord, prendre pour prétexte la frustration de certains pêcheurs (ceux de la 1ère catégorie) pour justifier une prolongation de la pêche de la truite, est contraire à l’objectif de gestion équilibrée de la ressource piscicole qu’il est sensé atteindre. Est-il acceptable, dans un principe de gestion durable, de faire en sorte que la protection d’une espèce puisse devenir une variable nécessaire à la satisfaction des pêcheurs ? Est-il normal de changer la loi, pour une année seulement, sans apporter la moindre justification scientifique des impacts de cette mesure ? Soit la période de fermeture est indispensable et il ne faut rien changer, soit elle ne l’est pas, et dans ce cas il faut modifier la règlementation de façon définitive !
    Sur la forme ensuite, la pérennité de la pêche récréative réside plus dans les actions que sont capables d’initier les structures associatives de la pêche de loisir, que dans la modification de la règlementation. A plus forte raison lorsque les difficultés proviennent d’une crise sanitaire qui affecte la totalité des forces de la nation. La Fédération Nationale, les Fédérations Départementales et les AAPPMA disposent de solutions qui découlent de leurs statuts, de leurs missions et des moyens dont elles disposent, sans avoir à tout attendre d’une modification de la loi. Plutôt que de focaliser sur une prolongation de la pêche en 1ère catégorie ne devraient-elles pas chercher à plus valoriser la 2ème, en proposant, par exemple, de pêcher la truite arc en ciel sur l’aval des cours d’eau de 1ère catégorie après la fermeture de celle-ci ? N’y a-t-il pas assez de beaux cours d’eau, ou même de plans de 2ème catégorie, pour satisfaire une majorité de pêcheurs ? Même si elles ne contenteront pas la totalité des pêcheurs, ces actions seront celles des structures associatives de la pêche de loisir que doivent rester maitresses de leur destin, sans se réfugier derrière des décisions qui ne satisferont pas la majorité, loin s’en faut !

  •  Contre le projet d’étendre l’ouverture jusqu’au 4 octobre., le 6 août 2020 à 23h34

    Si la fermeture est programmée le troisième dimanche de septembre c’est pour permettre aux truites de se faire une santé pour la reproduction.

  •  prolongation date ouverture en 1ere catégorie, le 6 août 2020 à 23h27

    Compte tenu des problèmes de sécheresse et pour permettre aux truites de se refaire une santé il est préférable de ne pas prolonger la date de fermeture les viandards pourrons toujours allez au rayon poissons des grandes surfaces

  •  Rivières au plus mal à cause de la sécheresse !, le 6 août 2020 à 20h14

    Nous sommes le 6 août et les rivières sont au plus mal à cause de la sécheresse. Je pêche dans l’Ornain ( Meuse), dans la Magel et la Bruche ( Bas-Rhin) et c’est le même constat : il n’y a plus d’eau. Il ne faut pas changer la date de la fermeture des rivières de première catégorie, sauf s’il venait à pleuvoir intensément les 15 derniers jours d’août et début septembre, mais j’en doute.

  •  Pour le report de la date de fermeture en 1ère catégorie, le 6 août 2020 à 18h54

    Je suis pour cette mesure pour plusieurs raisons. Nous vivons des étés de sécheresse et de canicule à répétition où les niveaux d’eau de beaucoup de cours d’eau sont très bas et où il est quasi impossible de pêcher au coeur de l’été. Si par bonheur un peu de pluie revient en septembre, les cours d’eau pourront peut-être à nouveau être pêchables. Aussi, il faut penser à tous les métiers qui vivent de la pêche et en particulier les guides de pêche, les détaillants d’articles de pêche et le tourisme pêche. Prolonger de quelques semaines leur donnera un peu d’oxygène notamment après la dure période du confinement qu’ils ont vécu et les pertes financières qu’ils ont subi. Après consultation d’hydrobiologistes spécialistes des salmonidés, car leur avis est à prendre en premier en considération, cette mesure ne portera pas atteinte aux populations de truites car celles-ci ne commencent leur reproduction qu’à partir de novembre au plus tôt. De plus selon eux, la réussite de la reproduction n’est pas corrélée au nombre de géniteurs mais à la qualité des frayères, à leur accessibilité, à la qualité de l’eau, et à d’autres facteurs comme les crues etc… Dominique BARAN, journaliste halieutique

  •  Contre ce projet completement déconnecté des réalités du "terrain"., le 6 août 2020 à 18h05

    Vu le bas niveau des cours d’eau dans l’hexagone (similaire au niveau de compétence du Ministère relayé par la FNPF), il serais parfaitement grotesque de repousser les dates de fermetures. Qu’ils commencent-donc par gérer avec pertinence les rivières de première catégories avant de proposer des inepties !

  •  Non à la prolongation de la pêche en première catégorie , le 6 août 2020 à 17h54

    Au vu du niveau des eaux il impensable d envisager une prolongation de la pêche cette année. Les truites vont sortir très affaiblies par cette période de sécheresse.

  •  Contre, le 6 août 2020 à 17h35

    J’entends bien l’envie de pêcher de certains, qui ne pensent pas créer de dommages par cette extension de deux semaines.
    Mais quand je regarde les niveaux d’eau et la situation des rivières de première catégorie de mon département, je ne me pose pas la question de les pêcher jusqu’au 20 septembre.
    Je ne pêcherai jusqu’à la fin de saison que les grands cours d’eau ou la deuxième catégorie.
    Et ceci même si je relâche plus de 90 % de mes prises…
    Après, pour toutes ces fausses premières catégories qui ne sont à salmonidés dominants que lors de l’arrivée des truites de bassines…
    Mais c’est plus un problème de classement administratif à redéfinir pour certains cours d’eau.
    Et cela mérite un "grenelle de la pêche" avec une réelle concertation de tous (scientifiques, pêcheurs, utilisateurs de l’eau, pouvoirs publics…) plutôt qu’une mesure anecdotique et démagogique qui ne règle en rien les problèmes d’un milieu trop sollicité…

  •  Avis défavorable à ce projet de décret, le 6 août 2020 à 16h50

    Bonjour,

    Je suis opposé à ce projet de décret. Les enjeux actuels portent sur la protection de la biodiversité, et permettre aux pêcheurs récréatifs de prolonger la pratique de leur loisir dans des rivières qui seront à l’étiage, est un mauvais message adressé tant aux pêcheurs qu’au grand public.
    Dès la mi-septembre les aappma(s) et leurs adhérents ont mieux à faire. Il s’agira de concevoir, d’organiser et de réaliser des travaux de réhabilitation des rivières de première catégorie, pour permettre à la truite fario sauvage de mener plus facilement tout son cycle de vie et ainsi recoloniser des cours d’eau.

  •  Initiative aussi malheureuse qu’irresponsable : c’est non !, le 6 août 2020 à 16h42

    La FNPF représente les APPMA. Aurait-on oublié la signification de ces trois dernières lettres? Pour déranger, voire assassiner les quelques truites qui auront eu l’incroyable chance de survivre à cette nouvelle sécheresse largement née de notre imprévoyance et de notre irresponsabilité, il y a du monde. Pour lutter contre l’assèchement de nos cours d’eau (vas-y que j’arrose le maïs alors que les seuils d’alerte sont allégrement franchis), pour assurer leur défense, presque personne…

    Quoiqu’il en soit, la loi requiert une fermeture le 3°dimanche de septembre, et même si ceci peut être localement inadapté et pourrait mériter un débat plus large, cela reste calqué sur les exigences biologiques des truites. Les espèces piscicoles n’ont pas été confinées et elles restent dans leur cycle de vie habituel, et c’est à la pratique de la pêche de s’adapter sur ces périodes, et non aux espèces d’être contraintes par l’éventuelle frustration des pratiquants.
    Pour moi, c’est non.

  •  Favorable, mais !!, le 6 août 2020 à 16h41

    Je suis favorable dans les cours d’eau ou la truite est lâchée, je préfère qu’un pécheur la mange plutôt qu’une loutre comme c’est le cas chez moi.
    Mais dans les cours d’eau ou il se fait une reproduction naturelle, je préfère que les reproductrices prennent des forces avant l’effort.

  •  Favorable car ce texte permet une adaptation locale, le 6 août 2020 à 15h24

    Je suis favorable à ce texte qui correspond à une demande ancienne d’un certain nombre de fédérations. Il permet une adaptation et n’est donc pas impératif car le projet de décret indique que le préfet pourra fixer la fermeture à une date antérieure en fonction des conditions locales (cela permettra aux fédérations qui le souhaitent de tenir compte de la situation hydrologique). Ce sera une expérience dont les fédérations qui auront souhaité en bénéficier pourront tirer les enseignements.

  •  non à la prolongation , le 6 août 2020 à 14h13

    le niveau des rivières est tellement bas qu’il vaudrait mieux laisser les truites reproductrices se retaper au calme avant le frai .L’important , ce n’est pas un mois de moins ou un mois de plus de pêche ,c’est l’avenir ,la reproduction , le futur plaisir de nos enfants et petits enfants qui j’espère fouleront encore le bord des rivières quand nous ne serons plus là.

  •  Vraiment? !!!!, le 6 août 2020 à 13h41

    C’est une honte de payer des agents de l’état à mettre en place cette consultation, l’analyser, et éventuellement rédiger un décret et le mettre en œuvre… Oui, nous avons tous été confinés, oui nous avons tous eu des frustrations liées à cette situation, voire des déconvenues financières (carte de sport, de cinéma, SNCF, etc.). Pourtant, vous n’allez pas tenir la main de tous ceux qui viendraient se plaindre.. Certains doivent avoir le bras long pour convaincre le gouvernement d’envisager une telle mesure. Je suis évidemment contre, et surtout choqué que l’idée ait pu traverser l’esprit d’usagers bien égoïstes et d’officiers ministériels peu scrupuleux. Le dernier mot sera pour la Nature : respectons-là !

  •  Pour voir les choses autrement…, le 6 août 2020 à 13h10

    La question ne saurait être celle d’une compensation, contraire à l’idée même d’association de pêche et de protection des milieux aquatiques. En revanche si il y avait dans les associations de pêche et de protection des milieux aquatiques autant de membres aussi actifs que d’écrivains sur les réseaux sociaux, on pourrait peut être en faire plus pour la qualité des rivières ? En outre, il y a un vrai problème avec les dates des périodes de pêche qui sont fixées en dépit du bon sens et surtout en dépit de la loi qui demande que les périodes de pêche et les tailles de capture soient adaptées au biotope et non à une politique nationale de pêche loisir et économique. Dans certaines régions ouvrir en mars et fermer en septembre est une ineptie… gueuler d’accord puisqu’il semble que ce soit une exigence française dans tout débat, mais pour des motifs utiles et garantir la bonne qualité des rivières.

  •  Totalement contre, le 6 août 2020 à 12h37

    En cette période de sècheresse (ou assèchement), notre 1ere catégorie est en train de souffrir des kilomètres d’assecs, donc, je ne vois pas ce qu’une prolongation de pêche peut apporter à qui que se soit. Par contre une avancée de 8 jours de l’ouverture de la truite (et donc de la 1ere catégorie) l’an prochain pourrait être une (petite) avancée…

  •  Non à la fermeture retardée de la 1ère catégorie, le 6 août 2020 à 12h28

    Cette mesure ne s’appuie en rien sur la biologie des cours d’eau de 1ère catégorie, sur leurs particularités d’une zone géographique ou d’un bassin versant à l’autre et sur l’état actuel des populations piscicoles. Aux différents contextes piscicoles salmonicoles, s’ajoute l’absence de prise en compte dans cette proposition de la situation hydrologique actuelle alarmante de nombreux cours d’eau, situation qui ne devrait pas s’arranger si l’on se réfère aux prévisions météos. En région Auvergne-Rhône-Alpes à l’exception des cours d’eau alimentés par la fonte des derniers glaciers, la majorité d’entre eux (et certains ont déjà subis des assecs) présentent des débits très faibles.Lorsque les truites ont été en "mode survie" pendant plusieurs mois de l’année en raison de la faible hydrologie et de la température de l’eau….et que surviendra (espérons le !) le premier coup d’eau automnal …..ces survivantes profiterons pour reprendre un peu d’énergie avant la fraie.
    Décaler la période de fermeture jusqu’au 4 octobre, c’est une "chance" supplémentaire offerte pour prélever quelques géniteurs qui auront survécu à ces étés de plus en plus longs et chauds.
    Pour ces motifs et afin de tenter de préserver le cheptel salmonicole déjà menacé par biens d’autres activités et usages de l’eau, je suis défavorable à cette proposition.
    Par ailleurs, il est regrettable de vouloir sans cesse généraliser et homogénéiser la réglementation pêche sans considérer les caractéristiques locales du milieu aquatique.

  •  Oui bien sûr, le 6 août 2020 à 12h13

    En premliére catégorie les truites ne seront pas sur les frayères donc il n’y aura aucun impact de ce point de vue. Les opposants à cette prolongation, pour être logique qvec les arguments déployés, devraient demander une fermeture anticipee…. un non sens d’intégriste encore une fois !

  •  Favorable à la prolongation , le 6 août 2020 à 12h03

    En effet, je défends notre liberté de pêcher … ma priorité c’est l’homme … il faut responsabiliser nos pêcheurs qui ne sont pas des destructeurs !
    La pêche associative n’a jamais fait disparaitre une espèce …
    Actuellement, à l’exception de quelques belles têtes de bassin en moyenne ou haute montagne, le classement de 1° catégorie piscicole ne correspond plus à la réalité du terrain …
    Malheureusement notre administration persiste à vouloir gérer des catégories piscicoles admministratives au lieu de gérer des espèces piscicoles en fonction de leur biologie … Alors pourquoi interdire d’aller pêcher les brochets et les perches … en 1° catégorie ???

    Quand certains responsables ou écologistes sectaires parlent de pression de pêche (alors qu’il y a de moins en moins de pêcheurs ), ils oublient volontairement de parler de la prédation des oiseaux piscicoles … je ne connais pas de pêcheurs associatifs qui prélèvent 500 gr de poissons pendant 365 jours !!! mais comme ils sont anti-tout, anti pêche et anti chasse … il ne faut surtout pas leur parler de régulation …
    Quand à l’état de nos milieux … ce ne sont pas les espèces qui disparaissent … ce sont les milieux pour les accueillir … Aujourd’hui, les mêmes personnes qui se plaignent de la sécheresse … sont celles qui ont artificialisé notre nature et ont fait disparaitre nos zones humides, haies, arbres, poser des drainages etc …).
    L’homme fait partie de la nature … ne l’oublions pas !

  •  contre la derogation, le 6 août 2020 à 11h58

    nous avons tous été contraints de supprimer certains de nos loisirs
    il y a peut etre des choses plus importantes à gérer par le ministère de l’ecologie