Projet de décret modifiant, à titre exceptionnel, pour l’année 2020 les dates de pêche en eau douce en 1ʳᵉ catégorie piscicole pour faire face à la situation liée à l’état d’urgence sanitaire Covid 19
La pandémie COVID-19 ayant contraint les pêcheurs récréatifs à renoncer à leur activité du 17 mars 2020 midi au 11 mai 2020 (alors que la pêche en 1ʳᵉ catégorie piscicole ouvrait le 13 mars 2020), le projet de décret prévoit une prolongation des dates de pêche en France définies à l’article R.436-6 (alinéa I) du code de l’environnement. Il s’agit de permettre exceptionnellement en 2020 aux pêcheurs récréatifs de pouvoir déroger à la date du 20 septembre (3ᵉ dimanche de septembre) comme date de fermeture de la pêche en première catégorie, pour l’étendre jusqu’au 4 octobre.
Commentaires
La période de repro révèlent de plus en plus tard. Dansquelques trop tard département il est interdit de marcher dans l eau avant le 1et avril. Interdiction impossible à contrôler…..il me paraît plus judicieux de décaler l ouverture au 1 et avril et regarder d autant la fermeture….
Pourquoi toute la France ne ferme pas toujours en même temps ?
Même les années sans covid ?
Ne me parlez surtout pas des départements montagnes comme excuse ! Sinon je vais vous demandez pourquoi pas le 04 ou le 06 sans compter les pyrennées aussi et le massif central.
Favorable à cette extension qui doit prendre en compte les fermetures préfectorales de l’été .
Bonjour…
dans le 05 la pêche ferme assez tard… en fait ici je ne sais pas à quel moment commence réellement le frai des truites…mais je pense que c’est plus tard..
Ceci dit certains pays ne ferment pas comme nous la pêche..j’ai pêché fin octobre dans des états de l’ouest américain….
avis perso : en Durance fin septembre et début octobre c’est royal..
En août elle est impêchable…
Mais reporter une fermeture parce qu’au printemps on n’a pas pu pêcher parait pas très bio.. logique..
Oui mais en connaissance du milieu avec la sécheresse ou des quantités d’eau anormalement basses non pour le reste uniquement en no Kill
Je suis défavorable à cette proposition de prolongation émanant de l’Union nationale de la Pêche en France compte tenu de son incohérence par rapport aux positions et commentaires de diverses fédérations dont celle de la Manche pendant la période de confinement et au moment du déconfinement.
A part la démagogie, je ne vois aucune explication sérieuse à cette initiative !
Au vu de l’état des rivières et des conditions climatiques, le report de la fermeture de la pêche en première catégorie n’est pas souhaitable.
Bonne journée.
L. Gamboa
Bonjour
La prolongation jusqu’au 15/10 ne dérange pas les poissons et faire que du nokil pour préserver la population
Merci
M. Darles
Bonjour.
J’émets un avis défavorable.
Bien qu’égoistement je serais satisfait de pouvoir pêcher un mois de plus dans la rivière Sorgue, je pense qu’il n’est pas souhaitable de réduire à néant l’effet positif de la mise au calme forcée de la population piscicole au printemps, due au covid-19, en la harcelant un mois de plus. La pression de pêche aura été importante depuis le 11 mai. De plus une énième sécheresse de nos cours d’eau va exercer une pression encore plus fort sur la population piscicole. Beaucoup de nos cours d’eau en France sont déjà à sec et les fédérations de pêche multiplient les pêches électriques pour déplacer les poissons dans des lieux plus sûrs.
Je serais plutôt favorable, à ce projet, certains départements Alpins ont bien des fermetures décalés par rapport à l’assemble des autres départements Français. Par contre, il serait judicieux que les instances de la pêche et autres instances administratives, ainsi que Mr le préfet, puissent faire du cas par cas, car tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne et certains d’entre eux sont en trains d’avoir des cours d’eau, au plus mal dû au manque d’eau de ce début d’année et de cette canicule qui s’installe sur une grande partie de la France. Donc oui pour le projet, mais hélas pas pour tous les départements.
Je soutient les commentaires de mr.Saillliot Pascal .Les remarques sont pertinentes contrairement aux avis défavorables qui sont d’une autre époque.
L’Association régionale de pêche d’IDF est favorable à la prolongation de la fermeture de la pêche car la période de fraie est plus tardive.
De plus, chaque préfet pourra conserver la fermeture de la pêche selon la sécheresse.
Je suis favorable à la mesure évoquée
pas d’accord la période d’ouverture ne doit dépendre que protection des poissons
Bien évidemment les conditions de vie des espèces ont changé depuis la décision de demande de prolongation de la FNPF car de nombreux départements subissent de lourds déficits en eau. Au passage, il faudra s’habituer sans doute à des régimes hydrologiques et aux autres pressions cumulées de prélèvements d’eau. Notons aussi que certains départements obtiennent déjà la prolongation évoquée. L’article R 436-6 du Code de l’Environnement, permet aux préfets d’allonger la période d’ouverture de la pêche en première catégorie de trois semaines tout comme cela est régulièrement accepté dans plusieurs départements de France.
A titre d’exemple, historiquement la pêche dans le Pas-de-Calais était ouverte de fin mars à début octobre. L’harmonisation nationale a permis une date d’ouverture commune mais les dates de fermeture restent inégales à l’échelle des départements en France.
Quand je me remémore le nombre de pollutions et décisions défavorables aux milieux aquatiques, pendant la période de confinement, une telle demande de prolongation devient un véritable atout pour la protection des milieux aquatiques puisqu’elle renforcerait la présence de notre réseau sentinelle (naturellement mis en place par les pêcheurs). Par ailleurs, dans notre région, cette demande est en adéquation complète avec le cycle biologique de la Truite Fario, espèce repère de nos cours d’eau classés en première catégorie. En effet, cette dernière dispose d’un cycle de reproduction avéré oscillant entre novembre et février. Les conditions nécessaires à sa reproduction n’étant pas favorables avant, à savoir la photopériode (abaissement de la luminosité), les débits et surtout la température des eaux. De plus, mon département et d’autres disposent de cours d’eau classés grands migrateurs, ce qui autorise la pêche pour la Truite de mer et le Saumon atlantique jusqu’à mi-octobre.Les pratiques de pêche permettent aux pêcheurs qui ciblent ces espèces de prendre des beaux sujets de truites fario, évidemment qu’ils doivent remettre à l’eau. Ces pêcheurs ne sont pas considérés comme des pilleurs qui appauvrissent les populations de poissons à "haute valeur patrimoniale".
Tout ceci pour dire que la consultation contribue à diverses expressions qui sont parfois paradoxales mais qu’il nous faut accepter pour mieux traduire ce que nous voulons mettre en place pour la pêche de demain, sans oublier que les réseaux agrègent souvent les avis négatifs affectifs et pas toujours rationnels. Bien évidemment, notre loisir a un impact sur les populations piscicoles mais il ne faudrait pas que ce soit l’arbre qui cache la forêt. Il fut un temps où l’ouverture en seconde avait lieu en juin et nous avions sans doute des populations de poissons plus denses et diverses. Est-ce qu’il y a un rapport entre les dates de pratique et la quantité de poissons? Je n’en suis pas certain ! Ce que je constate, ce sont des pressions de plus en plus importantes sur les ressources en eau, des masses d’eau pour lesquelles nous avons beaucoup de difficultés à atteindre le bon état, des lourdes atteintes aux milieux et bien d’autres négligences des uns et des autres. La pêche ne doit pas être la variable d’ajustement. La réglementation est un sujet extrêmement clivant, chacun détenant sa vérité et la bonne solution !
La demande de la fédération nationale a été prise au regard des précautions nécessaires à la protection des espèces et selon une possibilité dans chaque département d’accepter ou de rejeter la proposition. Ceci représente une ligne directrice forte pour notre réseau et un bon moyen d’évaluation des possibilités de pêche pour chaque territoire . Je ne préjuge pas du résultat mais au final si chaque département à la possibilité de refuser sous prétexte de préservation des espèces et des conditions hydrologiques défavorables nous conserverons de la crédibilité.
Il y aurait bien d’autres choses à dire et à entendre pour l’avenir de l’humanité et des poissons, pour le progrès…mais restons humbles. Les efforts doivent être partagés pour retrouver une belle biodiversité dans nos cours d’eau et apporter de grandes satisfaction aux pêcheurs et autres usagers des milieux. Si la pêche exprime une demande sociale forte, elle sera une garantie que nous nous mobiliserons pour une ressource en eau préservée bien partagée.
Je suis contre ce projet qui retarde la fermeture de 15 jours. Peu de pêcheurs se sentiront concernés par cette mesure qui n’aura que pour effet d’être nuisible à la population piscicole de nos cours d’eau.
Comme le font beaucoup de clubs ou associations, il serait beaucoup plus judicieux de baisser le prix du permis 2021 à titre de compensation.
En raison de la période de reproduction des Salmonidés. Pécheur dans le Calvados.
L’Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières « Truite Ombre Saumon » s’oppose à la prolongation des dates d’ouverture de la pêche en première catégorie pour l’année 2020.
Il est cité dans le titre de ce projet de décret la crise sanitaire liée à la COVID 19 mais il serait pertinent de prendre également en compte la crise écologique actuelle, et en particulier la sévère sécheresse subie par l’ensemble du territoire pour la deuxième année consécutive et ses répercussions calamiteuses sur les salmonidés.
Les dates d’ouverture de la pêche, quoique parfois peu adaptées aux spécificités locales, ont été définies par le législateur en fonction des périodes de reproduction des espèces piscicoles. Modifier ces dates en se référant aux frustrations de pêcheurs n’ayant pu pratiquer leur loisir du fait du confinement lié à la COVID 19 est absolument contraire à ce qui justifie ces dates d’ouverture. Les espèces piscicoles n’ayant pas été confinées, elles restent dans leur cycle de vie habituel, et c’est à la pratique de la pêche de se fonder sur ces périodes, et non aux espèces d’être contraintes par l’éventuelle frustration des pratiquants. Il n’est pas justifiable de vouloir déranger les poissons qui auraient survécu à l’été et qui pourraient bénéficier de conditions climatiques d’arrière saison pour se refaire une santé à l’approche imminente de la reproduction.
Cette dérogation à la date du 20 septembre aurait de lourdes conséquences pour le milieu naturel et le cycle biologique des espèces piscicoles. C’est de plus, en complète opposition avec la mission de protection des milieux aquatiques qui incombe à la Fédération Nationale de la Pêche en France.
A Lux, le 07 août 2020
ANPER-TOS
pour car la période de fraie est beaucoup plus tardive. Si la sécheresse le nécessite la pêche pourra toujours être fermée par département si besoin !
Nous valoriserons les frayères, les habitats, les gestions de l’eau mais nous ne choisissons pas de satisfaire une envie de pêcheur de mouiller son fil un peu plus longtemps