Projet d’arrêté supprimant les pièges noyants
Ce projet d’arrêté concerne le piégeage des animaux classés "susceptibles d’occasionner des dégâts" (anciennement "nuisibles"), plus spécifiquement par les pièges dit noyants, utilisés pour prélever des individus de rats musqués et ragondins. Il propose l’interdiction de ces pièges, notamment au regard de la souffrance animale induite.
Le piégeage par dispositifs "noyants", comme les "bidons à double fond" (pièges de catégorie 5 dans l’arrêté du 29/01/2007 relatif au piégeage) entraîne la mort des animaux par noyade.
Actuellement ce type de pièges n’est plus utilisé excepté dans les 3 départements (Calvados, Seine-Maritime, Mayenne), où les 3 modèles de pièges existants dans cette catégorie ont été initialement homologués dans l’arrêté du 12/07/1988 en particulier dans la lutte contre les ragondins et rats musqués, espèces exotiques envahissantes.
Un projet d’arrêté ministériel visant à la suppression de ces pièges a été examiné en Conseil national de la chasse et de la faune sauvage le 22 mai 2014 et avait fait l’objet d’un vote défavorable.
Cependant, aujourd’hui, la prise en compte de la souffrance animale est de plus en plus requise. De nombreuses associations environnementales et de protection animale ont par ailleurs fait part de leur très vive opposition à ce type de piégeage.
Aussi, cette question a été à nouveau examinée dans le contexte en cours de réforme de la chasse où la problématique de la condition animale est clairement posée. La pratique de piège par noyade ne peut être poursuivie aujourd’hui alors que d’autres moyens existent et permettent d’éviter cette souffrance.
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- motifs de la decision pieges noyants (format pdf - 52.8 ko - 10/04/2019)
- projet arrete piegeage pieges noyants (format pdf - 75.8 ko - 02/01/2019)
- synthese consultation pieges noyants (format pdf - 106 ko - 10/04/2019)
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Les contraintes sont de plus en plus lourdes pour les piégeurs. Les pièges par noyades sont des pièges peu onéreux et efficaces lorsqu’il s’agit de réguler des espèces invasives tel que les ragondins et les rats musqués vecteur de maladies (leptopirose) et qui causent des dégâts de toutes sortes (cultures, dégradation des berges...).
La régulation par d’autres types de pièges est plus onéreuse et nécessite un budget conséquent que de nombreux piègeurs ne pourront pas consacrer à cette activité.
Toutes ces actions ne visent qu’à minimiser l’action des piègeurs qui deviendront de moins en moins nombreux. Si la lourdeur administrative ne les éliminent pas, rajoutons des contraintes budgétaires et leur fin sera proche...
Le piégeage est un acte de régulation ciblé, pourquoi vouloir l’éliminer du paysage Français alors que des chaînes de télévision en font l’apologie pour des trappeurs d’autres contrées ?
En France nous avons une réglementation très fournie sur l’organisation et la pratique du piégeage. Tous les pays Européen ne peuvent pas en dire autant. Dans le cadre d’une uniformité des règles Européennes arrêtons de rendre notre pratique Française de plus en plus contraignante et stoppons net toutes nouvelles interdictions. -
En effet, aucune alternative n’est proposée. ces pièges sélectifs d’un certains type d’animaux sont efficaces. Que faudra t-il faire ? la biodiversité existante est menacée par ces déséquilibres. Laisser les piégeurs faire leur travail avec le matériel adapté et en plus se sont des BENEVOLES !!
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Les pièces noyants sont un bon moyen de lutte contre certaines espèces invasives comme le rat musqué ou ragondin.
Supprimer ces moyens mis à disposition des piégeurs agréés des régions concernées serait un frein dans la lutte contre ces espèces.
Je suis contre l’arrête d’interdiction des piégés noyants -
Bien évidemment qu’il faut stopper ces pièges et tous les autres. La France est archaïque concernant la protection animale alors que nous avons la pretention d’être leader en Europe. Pas dans ce domaine là en tous cas. Gouvernement français bougez vous vite entendez les demandes de 80 % de français. C’est urgent !
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La biodiversité est menacée par la prolifération de ces espèces exogènes (par exemple, assèchement des étangs du fait des galeries des ragondins, entrainant modification du milieu).
La prolifération de ces espèces menace en outre la santé de l’homme (par exemple leptospirose).
Supprimer un moyen de régulation est donc totalement inepte.