Projets d’arrêtés fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017

Consultation du 30/01/2017 au 21/02/2017 - 13363 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL

Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.

En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

Pour remplir cet objectif, le ministère se fonde sur les données recueillies et traitées par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui produit à chaque sortie d’hiver une estimation de la population lupine. Les indicateurs recueillis permettent dans un premier temps de déterminer les zones de présence permanente (ZPP) puis de calculer l’« effectif minimum retenu » qui sert de base de calcul pour connaître l’« effectif total estimé ». Ainsi, à la sortie d’hiver 2016, un total de 49 zones de présence permanente, dont 35 occupées par une meute, a été détecté et l’effectif total est estimé à 292 individus.
Une modélisation de croissance de la population permet ensuite de calculer le nombre maximum de spécimens pouvant être prélevés de manière à ce que les perspectives d’augmentation ou de stagnation de la population soient plus élevées que la probabilité de diminution.

L’arrêté du 5 juillet 2016 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits (entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017).
Les modalités de destruction sont prévues par l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus), à savoir des tirs de défense (articles 14 à 17), des tirs de défense renforcée (articles 18 à 21), des tirs de prélèvement (articles 23 à 26) et des tirs de prélèvement renforcé (article 27).
Ces tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.

L’arrêté du 5 juillet 2016 prévoit qu’à compter de la date à laquelle 32 loups sont détruits, les tirs de prélèvement sont interdits et seuls les tirs de défense sont autorisés, dans la limite des 36 spécimens de loup pouvant être détruits.

À la date de mise en ligne de cette consultation, 33 loups ont été détruits. Même si depuis le 19 novembre 2016, les préfets ont suspendu toutes les autorisations de tirs de prélèvement (date à laquelle le nombre de loups détruits était déjà de 32), il est vraisemblable que le seuil de loups pouvant être prélevés puisse être atteint à court ou moyen termes avant le 30 juin 2017. Si ce plafond de 36 loups venait à être atteint, toutes les autorisations de tir pour assurer la protection des troupeaux seraient alors interrompues ; en conséquence, les éleveurs seraient dans l’impossibilité de défendre leur troupeau, en particulier par la mise en œuvre des tirs de défense, alors qu’on note une augmentation du nombre de victimes du loup de 7 % en 2016 par rapport à 2015 (plus de 9000 bêtes tuées en 2016).

Les autorisations de tir de défense sont conditionnées à la mise en œuvre des mesures de protection ou à la reconnaissance du caractère improtégeable du troupeau concerné (article 14 de l’arrêté du 30 juin cité ci-dessus)

Afin de permettre la protection des troupeaux pendant la montée en estive au printemps 2017 et d’assurer la défense des troupeaux qui restent en pâturage tout au long de l’année, deux projets d’arrêté prévoyant chacun la destruction de 2 loups supplémentaires sont proposés à la consultation du public.

Au préalable, les données concernant l’évolution de la population lupine produites par l’ONCFS et stabilisées fin août 2016 ont été étudiées afin de s’assurer qu’un prélèvement supplémentaire ne remettrait pas en cause le bon état de conservation de cette population.
Avec le prélèvement de 2 loups supplémentaires, le risque de décroissance passe de 38 à 40 %, la possibilité de stagnation ou de croissance étant de 60%. Le prélèvement de 4 loups supplémentaires créerait un risque de décroissance de 43 %.
Les possibilités de stagnation ou de croissance de la population lupine restent donc positives.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉ

Dans ce contexte, le premier projet d’arrêté propose donc de relever le seuil de prélèvement au cours de la période 2016/2017 pour la mise en œuvre des seuls tirs de défense ou défense renforcée, utilisés pour la protection des troupeaux sur les pâturages et parcours.

Deux loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) supplémentaires pourront ainsi être prélevés, sur autorisation des préfets.
Cet arrêté n’entrera toutefois en vigueur que si le plafond initial de 36 loups détruits est atteint.

Le second projet d’arrêté prévoit que, si les deux loups supplémentaires sont prélevés avant la fin de la période définie par l’arrêté du 5 juillet 2016, soit 38 loups détruits avant le 30 juin 2017, un prélèvement supplémentaire de deux loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) pourrait être autorisé, dans les mêmes conditions que le premier projet. Le nombre de loups pouvant être prélevés pourrait alors atteindre un maximum de 40 spécimens.

La consultation est ouverte du 30 janvier au 21 février 2017.

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Halte au massacre des troupeaux…, le 21 février 2017 à 14h20

    FDSEA 43 : au nom de nos 1629 adhérents

    Depuis les premiers cas de prédation du loup constatés sur les troupeaux domestiques en 1993, le nombre d’attaques et de victimes en France a augmenté en corrélation avec l’expansion du territoire occupé par le loup. Ce sont plus de 72 000 brebis qui ont péri sous les crocs de ce prédateur !

    Aujourd’hui, une trentaine de départements sont touchés par le loup (contre 11 en 2009) et le nombre de victimes a plus que doublé depuis les années 2000 dépassant la barre des 2 000 attaques aux troupeaux et atteignant bientôt le record tragique des 10 000 animaux tués par an.

    Cette situation est tout simplement intolérable et inhumaine pour les éleveurs et les familles touchés par ce fléau !

    Aujourd’hui, le Ministère propose deux projets d’arrêté prévoyant chacun la destruction de 2 loups supplémentaires afin de permettre la protection des troupeaux pendant la montée en estive au printemps 2017 et d’assurer la défense des troupeaux qui restent en pâturage tout au long de l’année.

    C’est un minimum ! Les éleveurs ne doivent plus vivre avec la peur au ventre de voir leurs animaux souffrir et se faire massacrer par des loups pour le simple prétexte qu’ils sont « protégés » et qu’ils participent au « maintien de la biodiversité ».

    Les brebis participent bien plus au maintien de la biodiversité que ces prédateurs : en entretenant les paysages, les brebis permettent de préserver les prairies, véritables réservoir d’espèces ; elles luttent contre les incendies en débroussaillant et en maintenant des étendues dégagées qui servent de pare-feu et limitent les risques d’avalanche en montagne. En tuant des brebis, les loups tuent la biodiversité !

    C’est pourquoi nous demandons aux Ministères concernés, en supplément de la mise en place de ces deux arrêtés, l’autorisation de prélever des meutes entières afin que la pression de prédation diminue et que les éleveurs puissent, enfin, exercer leur métier et leur passion dans des conditions décentes !

  •  Proverbe Amérindiens, le 21 février 2017 à 14h18

    Qu’est- ce que la vie ??

    C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit,
    C’est le souffle d’un bison en hiver,
    Ce sont des loups qui cours dans l’herbe et se perdent au
    au coucher du soleil…..

  •  Non au tir de loup supplémentaire, le 21 février 2017 à 14h15

    Cette espèce pourtant protégée par la convention de Berne n’aura jamais attisé de haine qu’une autre espèce animale. L’homme voulant s’arroger le monopôle du droit d’occupation de la nature a proclamé l’éradication du loup au cours des siècles précédent et on assiste de nouveau au 21ème siècle à cet acharnement à empêcher la cohabitation du loup avec les hommes. Les éleveurs par le passé savaient cohabiter parce qu’ils étaient présents en permanence auprès de leur troupeau, chose de plus en plus rare que n’acceptent plus les éleveurs de nos jours parce que le profit financier prime avant tout. Veut-on d’une nature aseptisée, vidée de toute son essence brute. Il n’est pas question de remettre en question le travail des éleveurs qui méritent considération pour ceux qui acceptent cette cohabitation et mettent en place les moyens adaptés. Par contre, ceux pour lesquels la position est tranchée et passe uniquement par l’éradication du loup, il est temps que les mentalités évoluent vers un partage équitable des espaces dans lesquels chaque espèce évolue. Nous perdrons tout à vouloir systématiquement le beurre et l’argent du beurre. Il est regrettable qu’en ce qui concerne la gestion du loup en France il ne soit désormais plus mis en avant que la solution du tir.

  •  Opposition aux arrêtés autorisant des abattages supplémentaires de loup, le 21 février 2017 à 14h15

    Je suis totalement opposée à ces projets d’arrêtés. Il n’y aucune justification scientifique à ces abattages supplémentaires, ni même à ceux déjà autorisés, il serait beaucoup utile de travailler sur le vivre ensemble, comme si tuer était la réponse à tout ! C’est choquant.

  •  Protégeons les loups, le 21 février 2017 à 14h13

    Le loup est une espèce sans cesse menacée par l’homme, tandis que l’homme lui, en tant qu’espèce n’est absolument pas menacé par le loup. Il serait temps d’arrêter d’être bête et de considérer chaque vie en fonction de ce qu’elle peut réellement valloir. Une vie est une vie, qu’elle soit végétale, animale ou humaine, pourquoi n’aurait-elle pas la même valeur ? La vie d’un loup vaut elle réellement moins qu’une vie humaine ? De quel mal peut-on accablé le loup quand nous incarnons l’espèce la plus destructrice et meutrière que le Monde est porté ?
    Et si nous les laissions en paix plutôt que de nous autoriser à tuer pour quelques moutons… Que nous mangerons sans doute nous-même ?
    Je souhaiterai voir s’arrêter l’égoïsme et l’hypocrisie…

    Protégeons les loups !

  •  Non à la sauvagerie !, le 21 février 2017 à 14h11

    Les êtres humains n’ont de cesse de s’approprier l’espace naturel. Habitations,infrastructures de transport, agriculture, industrie, loisirs… ils défendent leur propriété ! Mais la Terre n’est pas qu’à nous ! Une seule espèce contre des millions d’autres? Quels espaces pour la faune sauvage? Bien peu, trop peu. La tuerie légalisée des loups n’est que le sommet de l’iceberg. La nature œuvre depuis des millions d’année à construire, équilibrer, et il n’en faut qu’une dizaine à l’espèce humaine pour détruire, saccager, décimer. Nous choisissons de "réguler" les espèces animales qui nous dérangent, et qui va "réguler" l’espèce humaine qui en dérange tant d’autres? Les loups attaquent les troupeaux car il n’y a plus de faune sauvage. Ils n’ont plus de territoires. Ces décisions politiques ne visent qu’à satisfaire un certain électorat sur de très courtes durées. Oui, mais ces décisions absurdes auront des conséquences durables sur notre avenir, sur l’avenir des écosystèmes.
    NON à l’abattage des loups, OUI à une meilleure gestion et un meilleur équilibre des espaces.

  •  consultation sur l arrêté sur les loups., le 21 février 2017 à 14h11

    Madame,monsieur,

    Ce mail a pour objet de faire réponse a votre consultation publique sur l arrêté visant a augmenter le nombre de prélèvement de loups pour destruction. Pour ma part je suis contre cet arrete. Il faut preserver cette espèce et ce même si selon votre rapport la croissance de la population de loup ne serait pas menacée. La réintroduction du loup n est pas si vieille et cette espèce a besoin de toute notre protection. Il faut encourager les éleveurs a protéger leur troupeaux avec des chiens spécialisés. Et il faut bien prendre en compte aussi que dans bon nombre de cas d attaques de troupeaux il ne s agit pas de loups maos d autres prédateurs. Prélever deux loups a quatre pour destruction n est pas a mon sens la solution.

    Cordialement
    Gaelle herrscher

  •  Non à ce massacre inutile !!!, le 21 février 2017 à 14h05

    Oui, je dis bien "massacre", car c’est le mot à employer. Un massacre sans aucune réelle raison, juste pour le plaisir de tuer.

    On le sait, en Italie et en Espagne, il y a bien plus de meutes qu’en France, et malgré cela, il y a énormément moins de bétail tué par les loups qu’en France.

    Pourquoi ? Comment ? Tout simplement parce que dans ces pays, les bergers font leur boulot comme avant. Ils accompagnent et restent avec leur troupeaux, ils utilisent des chiens pour les garder et ils posent des clôtures dignes de ce nom. Ainsi, les loups attaquent plus rarement car ce "gibier" leur apparait beaucoup plus difficile d’accès qu’en France, où les bêtes sont laissées à eux-même, pas de clôture, pas de berger, pas de chiens. Bien sûr, pour un loup cela ressemble presque à un festin préparer à son intention par le berger lui-même.

    Alors avant de tuer et encore tuer des loups (ce n’est pas grave, un loup ça ne vote pas !!!), il serait bon de recentrer les choses sur le vrai problème : les bergers eux-même (ah oui mais eux ils votent), qui ne veulent pas trop se prendre la tête, et qui veulent le beurre, l’argent du beurre, la crème et au passage aussi, peut-être la crêmière.

    Cordialement.

  •  Innacceptable, le 21 février 2017 à 14h03

    Le relèvement du seuil de prélèvement est inacceptable. Si ces prélèvements étaient réellement efficaces, pourquoi serait-il nécessaire de les augmenter ?
    Cette politique n’a pour but que de faire disparaître le loup de France et de céder ainsi aux pressions de certains groupes d’éleveurs aveuglés par des peurs ancestrales. D’autres moyens existent, clôtures, chiens de troupeau ….

  •  Contre l’elimination des loups, le 21 février 2017 à 14h00

    Je soutiens WWF dans la protection des loups.

  •  vivre avec les loups, le 21 février 2017 à 13h59

    d’autre pays d’Europe comme la Roumanie l’Espagne ou l’Italie vivent avec les loups pourquoi pas nous?
    il faut que les bergers restent sur les estives avec les troupeaux et plusieurs chiens comme les bergers des Carpates très efficace contre les loups
    éradiquer les espèces qui gênent les hommes ne sera jamais la bonne solution
    les loups les lynx et les ours doivent pouvoir vivre en paix dans nos montagnes

  •  Halte aux "prélèvements" de loups., le 21 février 2017 à 13h59

    Comment se fait-il que dans de nombreux pays humains et loups peuvent continuer à cohabiter, et qu’en France ce serait impossible ?

    Certes nous n’avons pas de tradition à la romaine disant que les fondateurs du pays auraient été allaités par une louve, et le mythe du loup malfaisant est chez nous vivace.

    Mais sommes-nous toujours arriérés au point de ne pas préférer des loups bien vivants dans le paysage, ainsi que des chiens efficaces et protecteurs, à des cheptels dont la rentabilité est de toute façon assurée ?

  •  Ne pas augmenter les prélèvements de loups, le 21 février 2017 à 13h57

    Un prélèvement supplémentaire de 2 loups ne résoudra pas l question
    faut rester au prélèvement déjà défini et mieux protéger les troupeaux de mouyons

  •  Consultation publique sur les projets d’arrêtés fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017., le 21 février 2017 à 13h56

    Très attachée à la protection du loup, je demande l’annulation du projet d’arrêtés autorisant la destruction de loups supplémentaires ! Et de loups tout court !

    Le loup est un élément important du patrimoine naturel. La restauration et la conservation de sa population est une obligation MORALE. Il est temps que l’Etat agisse en sa faveur !

    Espérant que vous ferez le bon choix.

    Une fervente "défenseur" des animaux

  •  Opposition à ce projet d’arrêté, le 21 février 2017 à 13h55

    Bonjour,

    je pense qu’il est clairement incohérent de vouloir augmenter le nombre de loups prélevables alors que les moyens d’accompagnement des éleveurs ne sont pas suffisamment mis en place, et que les éleveurs ne sont pas suffisamment informés.
    La France se veut donneuse de leçons pour la protection d’espèces en dehors de son territoire, mais lorsqu’il s’agit de massacrer des animaux qui ont autant le droit de vivre que n’importe quel humain, aucun problème pour autoriser les tirs.
    Je pense l’être humain suffisamment intelligent pour pouvoir s’adapter autrement.

  •  Plaidoyer concis en faveur du loup, le 21 février 2017 à 13h55

    Le nombre d’animaux a diminué de quarante pour cent en vingt ans sous l’effet de l’activité humaine. La gent végétale n’est pas en reste. Nous perdons l’équivalent d’un département tous les dix ans en surface naturelle.

    Poursuivons sur cette voie-là et nous nous retrouverons dans une prison de béton de la taille de la planète à nous tenir compagnie à nous-mêmes, à regarder des immeubles et respirer du mazout.

    Et le loup, là-dedans ? Le loup est un noble animal, symbole de la vie sauvage. La Fontaine l’a si bien dépeint. Il ne s’attaque pas à l’homme. Il tue des animaux d’élevage ? Peut-on le lui reprocher, nous qui avons eu la belle idée de construire des abattoirs où des animaux privés de liberté dès la naissance et élevés dans des conditions ignobles, sont impitoyablement exécutés pour le fugace plaisir de notre ventre.

    S’ils veulent continuer à élever de pauvres bêtes pour alimenter le massacre à la chaîne, que les éleveurs surveillent leur troupeau.

    Ne sacrifions pas le loup, animal poétique et magique, mythique et ensorcelant, indispensable à notre imaginaire, sur l’autel du tout sécuritaire, du tout béton, du tout gris.

    Laissons une place au loup.

  •  Pour la cohabitation Loup/homme, le 21 février 2017 à 13h54

    Je suis contre le prélèvement de loup supplémentaire. Celà ne fait qu affaiblir les meutes, qui vont donc s’en prendre à des proies faciles, les troupeaux non surveillés. C’est une espèce protégée elle ne doit pas être détruite. Le loup fait parti des montagnes, il doivent être protégés !! Je veux un monde où la biodiversite est protégée pour mes enfants.

  •  Non à l’hypocrisie, le 21 février 2017 à 13h53

    Plutôt que des campagnes d’abattage visant simplement à atteindre les plafonds de prélèvements quel qu’ils soient, finançons des réflexions autour de la question qui devraient préoccuper les instances de l’agroécologie, à savoir :
    " Comment réellement concilier activités humaines et espèces sauvages ? ", dont le loup n’est qu’un point parmi une foultitude…
    On en peut imaginer construire un avenir perenne pour notre espèce en détruisant tout ce qu’on ne sait pas gérer dans l’instant.
    Il est temps que l’Homme prenne conscience de ce que la science nous a maintes et maintes fois prouvé : Qu’il n’est qu’une espèce parmi tant d’autres dans l’équilibre écologique de la planète.
    Et que ça prendre longtemps, mais que nous vivrons les répercussions des bouleversements que nous infligeons nous même à notre écosystème.

    Commençons à réfléchir sur le long terme, ne scions plus la branche et arrêtons de jouer à dieu.

  •  Tirs non sélectifs, le 21 février 2017 à 13h53

    Tant que les tirs de défenses renforcés sont aussi peu sélectifs sur les loups réellement à l’origine d’attaques sur des troupeaux, je considère que ces tirs ne remplissent pas leur rôle de protection des élevages.

  •  STOP AU MASSACRE, le 21 février 2017 à 13h52

    Parmi les 33 loups déjà détruits au moins 10 l’ont été dans le cas de tir de prélèvements renforcés, c’est à dire en action de chasse souvent loin des troupeaux. Ces tirs non sélectifs conduisent à atteindre plus rapidement le plafond et à justifier son augmentation. Le plafond de 36 loups garantissait que la dynamique de la population de loups, encore menacée sur notre territoire, ne serait pas touchée : une population stable ou en augmentation. Il n’est pas possible d’augmenter ce plafond sans en évaluer les conséquences potentielles sur la population de loups par une évaluation scientifique comme cela a été fait pour la fixation du plafond précédent. Il faut une analyse de l’efficacité de chaque type de tir (tir de défense, tir de protection et tirs de prélèvements) en matière de protection du bétail, depuis que des loups sont abattus. Il y a des cas où des morts de loups ont entraîné plus de dégâts sur les troupeaux. Tant que les tirs de défenses renforcés sont aussi peu sélectifs sur les loups réellement à l’origine d’attaques sur des troupeaux, nous considérons que ces tirs ne remplissent pas leur rôle de protection des élevages. Aucun tir ne peut être accepté sur des élevages non protégés ou qui n’ont pas été formellement évalués comme non protégeables. Autoriser une augmentation du plafond est un moyen de ne pas se pencher sur les situations réellement problématiques, où des mesures innovantes de protection des troupeaux doivent pouvoir être testées.

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