Projets de décret modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement et d’arrêté modifiant l’arrêté ministériel du 6 juillet 2006 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n° 4702.

Consultation du 26/01/2022 au 15/02/2022 - 139 contributions

Les projets de textes qui seront soumis au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) dans sa séance du 22 février 2022 sont disponibles. Vous pouvez consulter ces projets de textes et faire part de vos observations, via le lien en bas de page « Déposer votre commentaire », du 26 janvier 2022 jusqu’au 15 février 2022.

Contexte et objectifs :

L’explosion du 4 août 2020 survenue au port de Beyrouth a rappelé les dangers que peut présenter le stockage de produits à base de nitrate d’ammonium. Ce composé chimique est notamment utilisé, en quantité importante, pour la fabrication d’engrais solides simples. Ces types d’engrais sont couramment appelés ammonitrates.

À la suite de cet accident, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Economie des Finances et de la Relance ont commandé une mission relative à la gestion des risques liés à la présence d’ammonitrates dans les ports maritimes et fluviaux. En mai 2021, la mission a rendu son rapport et formulé des recommandations visant à améliorer l’encadrement réglementaire de ces produits.

Considérant que les lieux sensibles accueillant des ammonitrates ne sont pas limités aux ports, la mission a formulé des recommandations visant également, de manière plus globale, la sécurité des ammonitrates utilisés en agriculture.

Ces projets de textes réglementaires, relatifs au régime de la déclaration constituent une première étape pour l’amélioration de la sécurité des ammonitrates utilisés par la filière agricole. Des missions sont prévues, pour émettre des propositions complémentaires sur la question du seuil d’autorisation, sur les mesures d’accompagnement associées à ces changements et sur les moyens de réduire l’utilisation du vrac haut dosage.

Principales dispositions des textes :

Le projet de décret modifiant un des seuils fixés pour le régime de la déclaration de la rubrique 4702 de la nomenclature et le projet de modification de l’arrêté ministériel du 6 juillet 2006 applicable aux installations à déclaration sous la rubrique 4702 sont liés. Le premier texte soumet au régime de déclaration des installations non classées jusqu’à présent mais déjà en service, et le second définit les exigences de sécurité et l’échéancier associé auxquels ces installations sont désormais soumises.

Le projet de décret de modification de la nomenclature vise à mieux tenir compte des dangers des engrais à base de nitrate d’ammonium, en réglementant au titre des ICPE, par la diminution d’un des seuils fixés pour le régime de déclaration, les installations qui accueillent ce type d’engrais dans des quantités plus faibles. Le seuil de déclaration proposé pour les ammonitrates haut dosage est désormais de 150 tonnes, tous conditionnements confondus (vrac et big bag), contre 250 tonnes de vrac ou 500 tonnes de big-bags actuellement.

Les prescriptions applicables pour prévenir les risques liés à la gestion des engrais à base de nitrate d’ammonium sont prévues par l’arrêté ministériel du 6 juillet 2006. Ces exigences visent en particulier :

  • à prévenir leur risque de contamination avec des matières combustibles ou incompatibles par des mesures organisationnelles ;
  • à protéger les stockages des risques de propagation d’incendie par l’obligation du respect des distances d’isolement ou par la mise en place de dispositions constructives adaptées et par le recours à des équipements électriques qualifiés ;
  • à disposer de moyens techniques et organisationnels pour lutter efficacement contre un sinistre et en réduire ses effets.

Le projet d’arrêté prévoit des délais de mise en œuvre tenant compte des contraintes techniques de réalisation pour chacune de ces mesures pour les installations qui seront nouvellement soumises au régime de la déclaration suite à l’entrée en vigueur de la modification de la nomenclature. Les délais proposés pour l’application aux installations existantes sont identiques à ceux qui avaient été appliqués en 2006 lors de la précédente évolution du seuil de la nomenclature.

Partager la page

Commentaires

  •  Seuils vrac/conditionné, ammonitrates moyen dosage, le 14 février 2022 à 10h38

    Remarque 1 :
    Concernant l’abaissement des seuils de déclaration de 250 t vrac – 499 t vrac + conditionné à 150 t vrac + conditionné :
    Pourquoi inclure les produits conditionnés dans ce nouveau seuil alors que le conditionnement réduit les risques en termes de contamination et de dégradation ?
    Pourquoi ne pas juste diminuer le seuil vrac de 250 à 150 tonnes ?

    Remarque 2 :
    Pourquoi les ammonitrates moyen dosage soufrés sont-elles considérées à l’identique des ammonitrates haut dosage dans la rubrique 4702 ?
    Une ammonitrate moyen dosage (<28) soufrée ou non ne devrait-elle pas être considéré comme du CAN 27 et donc être dissocié des ammonitrates haut dosage ?
    Quelles sont chimiquement parlant les justifications ?

    Remarque 3 :
    Pourquoi ne pas compenser la diminution de seuil des ammonitrates HD vrac en relevant le seuil actuel de déclaration de la rubrique 4702-III comme proposé dans la recommandation R9 du rapport de mai 2021 sur la gestion des risques liés à la présence d’ammonitrate ?

  •  Raisons du changement et étude d’impact, le 14 février 2022 à 10h35

    Remarque 1 :
    Il n’y a eu en France depuis 2003 aucun accident grave du fait des ammonitrates. Il a été mis en place tout un tas de mesures et de contrôles sur ces produits (interdiction de la vente aux particuliers, FDS tracées, réglementation sur les précurseurs d’explosifs). La rubrique ICPE 4702 a aussi été complètement revue en 2006. Pourquoi donc encore modifier la réglementation et générer de nouvelles contraintes pour la filière ?

    Remarque 2 :
    Une étude d’impact sur l’ensemble de la filière agricole française a-t-elle été conduite ? Que cela soit au niveau économique ou au niveau de la sécurité des approvisionnements pour l’agriculture française ?

  •  Une loi sans étude d’impact, le 13 février 2022 à 20h58

    Si on peut imaginer le souci de sécurité et de gestion des risques sous-jacent, cette proposition de loi est-elle bien proportionnée par rapport aux risques en France, que la législation actuelle encadre déjà ? Combien d’accidents sont-ils à dénombrer des dernières années ?
    Cette loi entrainera immanquablement de profonds bouleversements dans le schéma d’approvisionnement de l’agriculture française en engrais azotés. Les avez-vous évalués ? Sourcing en produits de substitution ? Pourquoi inclure des ammonitrates soufrés à bas dosage au même titre que ceux à haut dosage ? Flux logistique ? Importations ? Capacités de stockage ? Investissements nécessaires pour les industriels, les distributeurs, les agriculteurs ? Quelles conséquences pour l’emploi ? Pour quel retour ? Et pourquoi un délai aussi court de mise en œuvre ?
    Avez-vous évalué l’impact sur l’aval, la production céréalière en quantité et en qualité pour les récoltes ? selon les débouchés ? Quel risque pour la sécurité alimentaire de la France mais aussi celle des pays avec lesquels elle commerce et qui sont à nos portes ?
    Avec des conséquences d’une telle ampleur, un délai dé réflexion et de concertation avec les acteurs du terrain n’est pas indispensable ?

  •  4702-4 Consultation publique, le 12 février 2022 à 09h02

    Quels sont les objectifs et quels sont les risques qui sont à l’origine d’une telle modification réglementaire ?

    A priori il serait de lutter contre les risques d’explosion dans nos dépôts Je rappelle les gros accidents associés à une explosion sur la période 2000 – 2020 ; On en recense 4 sur la base du BARPI :
    <span class="puce">-  N° 21329 - 21/09/2001 - FRANCE - 31 - TOULOUSE - Explosion d’un stock de nitrate d’ammonium dans une usine d’engrais (origine non clairement définis)
    <span class="puce">-  N° 25669 - 02/10/2003 - FRANCE - 42 - SAINT-ROMAIN-EN-JAREZ - Incendie suivi d’une explosion dans un entrepôt (arboriculteur – leplastique fondu des cagettes se serait probablement répandu et mélangé aux ammonitrates qui eux-mêmes auraient fondu sous l’effet de la chaleur. Ce mélange pourrait être un des facteurs d’instabilité à l’origine de l’explosion)
    <span class="puce">-  N° 43846 - 17/04/2013 - ETATS-UNIS - 00 - WEST - Explosion d’un dépôt d’engrais ammonitrates dans un commerce de gros. (3 origines identifiés acte de malveillance, défaillance de l’installation électrique et court-circuit sur une batterie d’une voiturette
    <span class="puce">-  4/08/2020 - LIBAN – BEYROUTH - Explosion d’un dépôt d’ammonitrates dans une zone portuaire (abandon d’engrais sans aucun contrôle)
    Beyrouth semblerait l’élément déclencheur.
    Mais comment est-il envisageable d’extrapoler ce risque qui est survenu sur des installations portuaires avec des engrais pris en masse et déclassés ? Quels sont les arguments avancés ou comment imaginer qu’un tel accident puissent arriver sur les dépôts en France ? Pourquoi modifier des seuils et renforcer des mesures de prévention et protection pour éviter qu’un accident de ce type se reproduise sachant qu’il n’a jamais été recensé en France et que dans nos études de danger il n’existe pas ?

    L’état a déjà mis en place des mesures préventives pour réduire les vols (suite aux attentats). Cela a conduit au renforcement de la réglementation pour réduire les vols avec le règlement (UE) 2019/1148 et à la mise en place de mesures drastiques sur tout la chaine de distribution.
    Cela n’est pas suffisant au regard des risques de malveillance qui est le risque le plus « réel » actuellement ?

    Tous est mis en œuvre pour que la réglementation du premier entrée soit le premier sortie. Les temps de stockage ne dépassent pas les un ans. Des contrôles des installations électriques sont réalisés chaque année.

    Les risques sont différents en vrac et en emballages. Pourquoi avoir supprimé ce distinguo qui est d’ailleurs toujours maintenu dans les réglementations TRANSPORT MATIERES DANGEREUSES ? Les distributeurs d’emballages de nitrate d’ammonium se voient imposés des mesures disproportionnées par rapport aux risques inhérents à leur stockage.

    Pourriez-vous nous faire un retour sur les audits terrains réalisés sur les DREAL et les situations à risques identifiés ?

    Les produits sont connus et suivis (seveso 3), ils sont stockés selon des modalités de stockage relayés par les fabricants, les organismes de tutelles, ils sont inspectés régulièrement. Quels sont les signes d’une dérive qu’il laisse à imaginer qu’un tel scénario puisse arriver en France ?

    Si cette modification venait à passer les dépôts annexes vont se multiplier et les risques également car les dépôts seront disséminés partout car beaucoup de distributeurs ne pourront mettre en place les mesures techniques et organisationnelles exigés car ECONOMIQUEMENT INACCEPTABLE et TECHNIQUEMENT IRREALISABLE sur des installations existantes.

  •  Accidents liés aux engrais en France ? Intérêt des agriculteurs et donc des consommateurs finaux ?, le 11 février 2022 à 17h14

    Bonjour,
    On ne constate aucun accident grave en France depuis au moins 15 ans et la refonte de la rubrique ICPE 4702 en 2006.
    Pourquoi modifier la réglementation à nouveau et aussi drastiquement ?
    Cette modification ne se fait-elle pas au mépris de l’intérêt des agriculteurs français qui rencontreront sans doute des difficultés d’approvisionnement ?
    Quid de l’harmonisation européenne, car encore une fois la France sera le "bon élève" au détriment de notre agriculture française ?
    Merci pour votre retour.
    Cordialement.

  •  Contre l’abaissement des seuils, le 11 février 2022 à 14h52

    Pourquoi abaisser les seuils :
    1)en prenant en référence un accident s’étant déroulé dans un pays ou l’état est absent et ou les contrôles n’existent pas?
    2)en prenant en référence un accident dont le produit d’origine n’a pas les mêmes caractéristiques que les ammonitrates concernés par cette nouvelle réglementation?
    3) en prenant en référence un accident ou de de telles conditions de stockage, à l’origine de l’accident, ne sont pas reproductibles en France?
    4)alors qu’il n’y a pas d’étude d’impact mise à disposition?

    Les fonctionnaires et politiciens français sont ils informés et conscients que :
    1)l’autonomie alimentaire de la France, acquise grâce à la modernisation de son agriculture, n’est pas une chose définitivement acquise?
    2)l’empilement des normes et règlements contribuent très fortement à la désindustrialisation et au découragement des acteurs économiques dont les agriculteurs français?
    3)plus il y a de normes et règlements en France, plus nous importons de produits alimentaires qui ne respectent pas ces normes?

  •  Changement de réglementation difficile à comprendre, le 11 février 2022 à 14h50

    <span class="puce">- Pourquoi revenir dans la précipitation sur la réglementation des Ammonitrates HD et dans quel but?
    <span class="puce">- Quels ont été les éléments déclencheurs à cette refonte.
    Y a t-il eu une étude d’impact? Les coût de mise en conformités ont-ils été chiffrés? Pensez-vous vraiment que ce soit envisageable dans la conjoncture actuelle?
    <span class="puce">- Le marché des Ammonitrates va être totalement désorganisé. Y a t-il eu une concertation avec les fabricants?
    <span class="puce">- Pourquoi n’y a t-il pas de distinction entre le vrac et l’engrais conditionné qui réduit le risque de contamination?
    <span class="puce">- Ne pensez-vous pas que, si le stockage ne peut pas être fait en sécurité chez des professionnels comme nous, il se fasse en culture de façon moins contrôlée et donc, n’est -il pas plus dangereux le fait d’abaisser le seuil de déclaration.
    <span class="puce">- Pourquoi ne pas prendre en compte les avis des professionnels avant de modifier la réglementation. Nous connaissons, les produits leur dangerosité et leur maitrise et nous savons les stocker et les utiliser.
    <span class="puce">- Pourquoi, dans ce cas, ne pas relever le seuil des ammonitrates 27 pour compenser les restriction sur les ammonitrates HD?

    Voilà un projet sans fondements réels qui va engendrer beaucoup de frais, pour ceux qui pourront les assumer, qui va désorganiser le marché mais n’apportera rien de plus au niveau sécurité.

  •  Stockage ICPE , le 11 février 2022 à 14h17

    A la lecture de ce nouveau projet sur l’abaissement des seuils ICPE pour les stockages des ammonitrates à haut dosage .
    Avec un tel projet, le marché devra s’orienter sur des engrais moins dosé avec des origines qui ne seront plus françaises.
    Est ce que le ministère de la transition écologie a évalué l’impact carbone de tous ces nouveaux tonnages à transporter ?
    Est ce que le ministère de l’économie et des finances et de la relance a évalué la destruction des emplois suite à la fermeture des usines Françaises?
    Qu’en est-il de notre souveraineté alimentaire si nous ne sommes plus en capacité de livrer en temps et en heure nos agriculteurs ?

  •  Pourquoi modifier les seuils, surtout sans étude d’impact?, le 11 février 2022 à 12h08

    Nous nous inquiétons du passage en ICPE dès 150T, qui pourrait affecter certains exploitations de grandes cultures.
    Mais surtout, nous sommes craignons que les petits dépôts collectifs (plateformes des coopératives et organismes stockeurs) de proximité ne renoncent au stockage si de nouvelles contraintes devaient apparaitre, alors même qu’ils sont très engagés dans la sécurité des stockages en tous genres.

    Nous ne sommes pas non plus convaincus par la proposition d’usage d’engrais plus faiblement dosés, qui génèrent plus de contraintes de transport, de volume de stockage… et ne sont pas toujours adaptés aux contraintes des exploitations agricoles.

    Nous ne comprenons donc pas cette modification des seuils. Nous pensons qu’un guide de bonnes pratiques de stockage clair conjugué à la promotion des formations à la sécurité des installations seraient plus applicables, compréhensibles et donc efficaces.
    A minima, nous attendons une étude d’impact complète de tout changement de seuils ICPE envisagés.

  •  Opposition au projet de decret, le 11 février 2022 à 08h48

    un tel projet si il est maintenu en l’état va engendrer des mises en conformité coûteuses dans un contexte économique déjà bien compliqué ! avez-vous fait une évaluation de ces coûts ?

    Quel impact peut apporter cette modification ? avez-vous menez une étude d’impact avant d’envisager cette modification règlementaire ? si oui veuillez nous fournir cette étude.

    de plus, pourquoi ce projet va au delà des engrais haut dosage, alors que la mission interministérielle ne les a pas évoqué ?

    La réglementation Française actuelle est suffisamment restrictive, il n’est pas utile de la renforcer sous prétexte d’accidents survenus dans d’autres pays qui sont loin d’avoir les mêmes contraintes !

  •  L’abaissement du seuil ne peut être une solution., le 11 février 2022 à 08h28

    L’ensemble des acteurs agricoles est conscient des problématiques liées aux risques sur la gestion des engrais - 4702-II. De très nombreuses règlementations viennent analyser ces risques et obligent les professionnels à mettre en place des actions et des procédures qui permettent de sécuriser les activités de stockage,de transport, d’utilisation.

    Je ne reprendrai que la règlementation sur le transport pour l’ammonitrate 33,5 % qui nécessite un plan de sureté dès 3 tonnes en vrac transportée !

    De plus :
    <span class="puce">- l’accident de Beyrouth ne peut être transposé à la France : pas les mêmes produits (nitrate d’ammonium technique destiné à la fabrication de produits explosifs et non des engrais) / conditions de stockage déplorables / si cela avait été en France, le dispositif réglementaire en place aurait encadré et sécurisé ce stockage de 2750 tonnes de produits sous le régime autorisation
    <span class="puce">- En France, pas d’accident recensé lié au stockage des engrais à haut dosage depuis plus 20 ans.
    <span class="puce">- Dès la fabrication, les engrais à base de nitrate d’ammonium sont rendus stables aux conditions de transport et de stockage : enrobage et test de détonabilité (politique de réduction des risques à la source déjà existante)
    <span class="puce">- Le big-bag permet d’éviter tout risque de contamination

    Ce n’est pas parceque le seuil ne classe pas en ICPE en-deçà de cette quantité de 500 T, que rien n’est fait dans les entreprises ; et d’autres règlementations viennent encadrer l’activité (ex le code du travail, le règlement sanitaire départemental, l’ADR (transport de marchandises dangereuses par route)…

    La réduction du seuil pour les big bags aurait des répercussions immédiates, notamment pour les exploitations agricoles qui risquent de se tourner vers d’autres nutriments à base d’urée ou de solutions azotées, majoritairement produits hors de France et ayant des profils environnementaux beaucoup moins performants, notamment par leur empreinte carbone et leur impact élevés sur la qualité de l’air

  •  Contre le projet de décret, le 11 février 2022 à 05h40

    Comment peut-on accepter de telles décisions et surtout sur quels arguments le gouvernement peut-il s’appuyer pour justifier cette enquête.
    Il est intolérable de comparer nos installations Française à celles du port de Beyrouth.
    Plusieurs questions me viennent à l’esprit :
    1/ Pourquoi remettre en cause l’article de la rubrique ICPE 4702 de 2006?
    2/ Quels sont les accidents significatifs générés par les engrais à base de nitrate d’ammonium haut dosage survenus après la refonte de la réglementation en 2006 en France et qui Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque,
    nombre d’installations, localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque,
    nombre d’installations, localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque,
    nombre d’installations, localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?justifient ces abaissements de seuils ?
    3/Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque,nombre d’installations,localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?
    4/ Pouvez-vous nous fournir l’étude des impacts liés à cette modification réglementaire ?
    5/Qu’est ce qui justifie de réglementer également certains ammonitrates moyen dosage et non plus uniquement les ammonitrates supérieurs à 28N ?
    6/Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque,nombred’installations,localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?
    7/La mission fait référence à la surtransposition de la directive Seveso 3. Pourquoi ce projet de réglementation ne reprend-t-il pas dès maintenant cette proposition de suppression ?
    8/Constat d’une accumulation de contraintes (nouveau règlement européen 2019/2021,inflation de l’énergie qui a des répercussions sur le prix des engrais, disponibilité des matériaux de construction etc) qui n’ont pas été prises en compte dans la fixation du calendrier. Pourquoi ne pas adapter le calendrier à la situation actuelle ?
    9/ La mission a-t-elle comptabilisé le nombre d’entreprises Française qui devront fermer car elles n’ont pas les capacités techniques et économique pour fabriquer autre chose que de l’ammo 33 et évidemment les milliers d’emplois disparus ?
    10/ Pouvez-vous nous expliquer également le planning choisi à quelques jours des élections présidentielles ???
    Pourquoi autant de précipitation, sans concertation préalable vous mettez l’avenir de l’agriculture et des structures qui accompagnent le monde agricole une nouvelle fois entre parenthèse.
    A force de contraintes vous allez tuer les agriculteurs Français alors qu’à simplement quelques milliers de kilomètres ce joue l’avenir du monde avec entre guillemets une guerre alimentaire impitoyable.

  •  150 tonnes ce n’est pas assez , le 10 février 2022 à 21h11

    Bonjour
    avec 150tonnes, comment fait on lorsqu’on reçoit une péniche de ce volume ?
    qui va payer la mise aux normes ?
    aujourd’hui nos concurrents peuvent stocker jusqu’à 2 ans ou 3 d’azote et nous on va encore faire une grande erreur stratégique de gestion des engrais.

  •  Réflexion sur projet de décret , le 10 février 2022 à 16h09

    Euralis coopérative agricole basée dans le sud ouest, commercialise de l’ammonitrate uniquement en big bag et ceci à destination des cultures de céréales à paille et du maïs.
    De nombreuses question se posent suite à la réduction éventuelle du seuil de stockage :
    <span class="puce">- > Quel sera l’impact environnemental du telle mesure? a t’il été mesuré? sachant que le remplacement de l’ammonitrate pour d’autres sources azotées (notamment l’urée) sont bien plus émissives d’ammoniac et de gaz a effet de serre.
    <span class="puce">- > La substitution de l’ammo 33.5 par de la CAN 27, n’est pas envisageable localement, les variations de températures dans le sud ouest nuisant à la conservation du produit.Es ce que ces élements sont pris en compte?
    <span class="puce">- > Cette mesure ne va t’elle pas impacter la production d’ammonitrate 33.5 Française? Le fait de réduire les capacités de stockages chez leurs clients va générer des problèmes logistiques, et va nuire au tonnage commercialisé annuellement.
    <span class="puce">- > Quel sera la réaction des producteurs ? Fermeture d’usines? et tout ce que cela engendre…..
    <span class="puce">- > Quel sera également l’impact financier chez les agriculteurs? certaines sources azotées étant bien moins efficientes sur certaine cultures que l’ammonitrate !!!
    <span class="puce">- > Les conditions de stockage et la réglementation concernant ce produit sont déjà suffisamment drastiques en France, faut il encore en rajouter une couche ? (et ceci suite à une explosion liée a un produit dégradé stocké dans de mauvaises conditions !) Ne vaut il pas mieux faire de l’éducation sécuritaire ?

  •  Revenir sur du factuel… et éviter tout amalgame, le 10 février 2022 à 15h50

    Dans un débat animé, il est important de revenir sur des arguments factuels :
    En un siècle, en France il y a eu :
    <span class="puce">-  1 seule et unique explosion accidentelle impliquant de l’Ammonitrate : le 2 octobre 2003. Un incendie à Saint-Romain-en-Jarez (Loire) dans une grange contenant de gros ballots de paille, des cagettes en plastique vides et quatre tonnes d’Ammonitrate. Fort heureusement, aucune victime mortelle n’a été déplorée.
    <span class="puce">-  5 explosions accidentelles impliquant du Nitrate d’ammonium pur (Miramas (3), Brest et Toulouse).

    Depuis la refonte des textes réglementaires en 2006 (pour les sites soumis à déclaration) afin de prendre en compte les retours d’expérience à la suite des accidents tels que celui de St Romain en Jarez, aucun accident significatif dû au stockage de ces produits n’est à relever à ce jour.

    L’amalgame entre les deux produits (Ammonitrate et Nitrate d’ammonium) est fréquemment fait, souvent par méconnaissance. Or il s’agit de deux produits qui sont radicalement différents notamment en termes de risques. Le Nitrate d’Ammonium est un composant de l’Ammonitrate auquel est additionné de la dolomie ou de la craie (selon les usines) afin de rendre le Nitrate d’Ammonium inerte, en faisant ainsi un engrais normé (NFU 42-001), indispensable à l’agriculture nationale.

    La seule explosion accidentelle en 100 ans impliquant de l’Ammonitrate concerne donc une exploitation agricole dont les conditions de stockage n’étaient pas adaptées (présence de multiples matières combustibles sur le lieu de stockage de l’Ammonitrate).

    Face à ce constat, il n’apparaît pas opportun de proposer un texte règlementaire en l’état qui va engendrer indéniablement une multiplication de ce type de stockage non adapté et donc une exposition aux risques d’accident accrue. Cette réalité est à l’opposé de l’objectif initial légitime visant une amélioration de la sécurité.

    Outre ce constat incontestable, le projet de texte règlementaire appelle deux questions :

    Je n’ai pas trouvé, dans les différentes communications relatives à ce projet d’abaissement de seuil déclaratif, l’étude d’impacts justifiant le seuil proposé. Est-il possible de publier cette étude d’impacts ?

    Pourquoi les Ammonitrates moyen dosage « soufré » sont-ils également impactés par ce projet de règlementation alors que le site de la consultation publique mentionne un abaissement du seuil de déclaration pour les Ammonitrates haut dosage ?

    Je vous remercie par avance pour vos réponses.
    Bien à vous.

  •  Un texte lourd de conséquences , le 10 février 2022 à 10h58

    Bonjour,
    Suite à la lecture de ce projet d’arrêté et du rapport de mai 2021 sur les risques de l’AN HD dans les ports j’ai un peu de mal à voir la cohérence entre les deux
    Le rapports signale que BEYROUTH ne peut pas se produire en France car pas les mêmes produits,…et malgré cela on revient sur la réglementation des AN HD

    D’autres questions méritent réponse sur ce projet d’arrêté :
    1) une étude d’impact a t elle été réalisée avant de proposer cette modification de règlementation ? est il possible d’en avoir connaissance? Le coût des mises en conformité a t il été évalué? les conséquences de la désorganisation du marché on t elles été évaluées?
    2) Quels sont précisément les accidents avec des AN HD qui ont motivés cette refonte de la rubrique?
    3) Le rapport de mai signale les risques minimisés avec les AN HD conditionnés alors pourquoi n’y a t il aucune distinction entre vrac et conditionné dans le projet d’arrêté?
    4) Pourquoi cette urgence dans la refonte de cette rubrique 4702? quel est l’évènement déclencheur de cette procédure?

    5) Le montant des mises en conformité des sites n’est pas compatible avec les revenus générés par le stockage de 150 T de 4702 II donc on ne va pas augmenter le nombre de sites contrôlés mais augmenter le nombre de sites non réglementés en éparpillant les stockages sur le territoire : le ministère souhaite t il augmenter le nombre de sites non classés
    6) Cette nouvelle réglementation va automatiquement augmenter le nombre de petits stockages dans les fermes avec une moindre maitrise des risques et un risque sureté accru : est ce bien l’objectif poursuivi par le Ministère?

    Cette décision prise sans une analyse fine des équilibres actuels de ce marché tendu aura obligatoirement des conséquences négatives sur un système qui était maitrisé par la profession

  •  reponse enquete publique stockage ammonitrate 33,5 , le 9 février 2022 à 15h35

    MAISADOUR
    sylvain dencausse
    nous sommes situé dans le sud ouest et plus particulierement dans les landes,
    Nous utilisons l’ammonitrate 33,5 ,en BB uniquement.
    nous ne faisons pas de vrac .
    ce produit est essentiel, pour la fertilisation du mais, et notamment nos mais spéciaux(waxy) ,capital pour notre groupe.
    Nous sommes leader européen ,concernant ces mais spéciaux, et nous avons des clients internationaux ,type cargil , et autres.
    ce produit est technique, nous n’avons pas de pertes d’azote par volatilisation .chaque unités est efficiente !

    A combien d’unités estimez vous les pertes par volatilisation ? avec de l’urée ?
    quelles consequences environnementales un
    degagement d’ammoniac peut avoir ,avec l’utilisation d’urée ?

    quel est l’objectif de baisser la quantitée stockée ;250 t a 150 T ?
    nous ne pourrons pas demultiplier le nombre de silos,
    nous avons mis en place des informations au niveau de nos equipes ,afin de respecter le stockage de ces produits ,isolation dans un silo fermé, distanciation entre produits,présence de produit neutre.
    Nous distribuons ce produit a des utilisateurs professionnels,et responsables.

    quels ont été les accidents en france?
    si il y a eu ;quels ont été les causes ?

    a quelle temperature un nitrate d’ammoniaque peut prendre feu ?
    a quelle temperature peut il exploser?
    quels sont les produits qui peuvent faire baisser la temperature d’explosion?

    nous proposons a nos adhérents une démarche technico economique,afin de prendre en compte ,le respect de l’environnement ,eviter la surconsommation,avoir la meilleure efficience des produits utilisés .

    nous sommes dans une compétition internationale,nous ne pouvons pas investir ,ainsi que nos agriculteurs dans des nouveaux sites de stockage? et allourdir les charges.

    sinon,pouvez vous débloquer des fonds afin de creer de nouveaux sites?

    nous sommes dans une démarche d’agriculteurs responsables et tous les acteurs salariés sont dans la méme phylosophie.

    nous sommes profondément opposés a cette proposition de faire baisser le volume de 250 T a 150 T .

  •  Quel impact économique et environnemental ? , le 9 février 2022 à 15h01

    Représentant significatif du marché des engrais sud France, le plafonnement du stockage à 150 T va engendrer de nombreuses contraintes pour tous les acteurs de la filière.
    Impossibilité de se positionner suffisamment à l’achat quand les prix seront les plus intéressants. Aves-vous évalué l’impact économique négatif que cette mesure va engendrer auprès des agriculteurs ?

    Sud France, sous une ligne La Rochelle - Lyon, l’ammonitrate 33,5 n’est pas substituable par de la CAN27. Cette dernière ne supporte pas les variations de températures durant l’été. En effet, le produit CAN27 se dégrade fortement l’été. Ce dernier ne permettrait pas d’anticiper les volumes livrées en morte saison (avant l’été) et il serait impossible pour la profession sur un aspect logistique de tout gérer à partir de septembre octobre. Quelles solutions proposez-vous en gestion de stockage et supply-chain si cela devait être le cas ? quel serait l’impact économique pour les entreprises de distribution ?
    De plus, toujours sud France, la seule solution de substitution à l’ammonitrate 33,5 serait l’urée, produit beaucoup plus volatil et impactant sur l’environnement. De ce fait, quelles seraient les conséquences environnementales par le remplacement de l’ammonitrate par l’urée ? quel impact cela engendrerait-il ?
    Nous bénéficions d’une usine d’ammonitrate sur le sud ouest. Si demain, le sud France est obligé de travailler avec des produits venant de bien plus loin ou de l’étranger, la encore, quel serait l’impact économique et environnemental ?
    En attendant des réponses claires aux question posées, il va de soit que cette mesure n’est pas acceptable sur notre région.
    Cordialement

  •  Coopérative TERRES DE L’OUEST, le 9 février 2022 à 12h30

    Bonjour,
    <span class="puce">- Pour éviter d’avoir des sites de stockage au dessus de 150T, nous allons devoir multiplier les sites de stockage sur des lieux secondaires et moins aptes (poullaillers, etc ..) et avec moins de surveillance humaine que nos dépôts.
    <span class="puce">- Si on garde les mêmes quantités stockées sur nos sites des travaux importants de mise aux normes (détection incendie, désenfumage, mur CF…). avec les faibles marges engrais c’est inamortissable
    <span class="puce">- Changer nos façons de travailler avec des livraisons directes agriculteurs plus fréquentes va déporter le risque chez nos adhérents qui ne sont pas formés à la gestion de ces risques

  •  Observations sur l’application de ce décret, le 9 février 2022 à 12h02

    Absence d’étude d’impact réalisée avant de faire évoluer la règlementation.
    Ce projet de règlementation est associé au lancement de missions pour émettre des propositions complémentaires sur la question du seuil d’autorisation et sur des mesures d’accompagnement associées aux changements de la rubrique ICPE 4702.
    <span class="puce">- Pourquoi ne pas avoir réalisé une étude d’impact avant de proposer cette modification de règlementation ?
    <span class="puce">- Sur quels éléments le Ministère s’est-il appuyé pour établir les seuils en termes de risque, nombre d’installations, localisation des installations, coût de mise aux normes etc ?
    <span class="puce">- Pouvez-vous nous fournir l’étude des impacts liés à cette modification règlementaire ?

    Selon la consultation publique, la nécessité de modifier la rubrique « est issue du retour d’expérience de plusieurs accidents ».
    On ne constate aucun accident grave en France depuis au moins 15 ans et la refonte de la rubrique ICPE 4702 en 2006.
    <span class="puce">- Pourquoi modifier la réglementation à nouveau ?
    <span class="puce">- Pouvez-vous nous préciser l’accidentologie relative à la rubrique 4702-II en France depuis les prescriptions de 2006 justifiant cette évolution règlementaire ?
    <span class="puce">- Quels sont les accidents significatifs générés par les engrais à base de nitrate d’ammonium haut dosage survenus après la refonte de la réglementation en 2006 en France et qui
    justifient ces abaissements de seuils ?

    Abaissement du seuil de déclaration applicable à l’ensemble des engrais répondant aux critères de la catégorie 4702-II. Ceci inclut certains ammonitrates moyen dosage comme les ammonitrates soufrés.
    Cette proposition est incohérente avec ce qui est indiqué dans le rapport de la mission interministérielle et ce qui est rédigé sur le site de la consultation publique « Le seuil de déclaration proposé pour les ammonitrates haut dosage est désormais de 150 tonnes (…) ».
    <span class="puce">- Pourquoi les ammonitrates moyen dosage soufrés sont-ils également impactés par ce projet de règlementation alors qu’ils ne sont pas cités par la mission interministérielle ?
    <span class="puce">- Pourquoi les ammonitrates moyen dosage soufrés sont-ils également impactés par ce projet de règlementation alors que le site de la consultation publique mentionne un abaissement du seuil de déclaration pour les ammonitrates haut dosage ?
    <span class="puce">- Pourquoi avoir élargi le champ des engrais concerné par rapport au texte actuel qui prend en compte uniquement des engrais haut dosage (N>28) ?
    <span class="puce">- Qu’est ce qui justifie de règlementer également certains ammonitrates moyen dosage et non plus uniquement les ammonitrates supérieurs à 28N ?

    L’abaissement du seuil de déclaration est applicable aux ammonitrates haut dosage vrac et conditionné.
    <span class="puce">- Pourquoi inclure le bigbag alors que le conditionnement réduit les risques en termes de contamination ?
    <span class="puce">- Pourquoi règlementer les ammonitrates HD conditionnés au même titre que les ammonitrates HD vrac ? Le conditionnement limite les risques de contamination du produit comme indiqué dans le rapport de la mission.
    <span class="puce">- Cette évolution contraint autant le vrac que le big bag. Est-ce bien l’objectif du Ministère ?

    Le calendrier d’application des prescriptions est identique à celui de 2006. Il impose des délais de mise en conformité courts (6 mois, 1 an) pour des prescriptions coûteuses et nécessitant une planification (clôture du site, exutoires de fumées, détection incendie…).
    <span class="puce">- Le coût global de mise en conformité a-t-il été évalué ?
    <span class="puce">- Les coûts de mise en conformité ont-ils été étudiés lors de l’étude d’impact ?
    <span class="puce">- Constat d’une accumulation de contraintes (nouveau règlement européen 2019/1009, inflation de l’énergie qui a des répercussions sur le prix des engrais, disponibilité des
    matériaux de construction etc) qui n’ont pas été prises en compte dans la fixation du calendrier. Pourquoi ne pas adapter le calendrier à la situation actuelle ? Il faut repousser le
    calendrier d’application.

    La surtransposition de la directive SEVESO 3 est toujours présente avec un classement Seveso seuil haut à 5000 tonnes de 4702-III (CAN 27).
    <span class="puce">- La mission fait référence à la surtransposition de la directive Seveso 3. Pourquoi ce projet de règlementation ne reprend-t-il pas dès maintenant cette proposition de suppression ?

    Le seuil de déclaration concernant les ammonitrates moyen dosage (4702-III) n’a pas été relevé.
    <span class="puce">- Pourquoi ne pas compenser la restriction des ammonitrates haut dosage en favorisant les ammonitrates moyen dosage par l’augmentation de leur seuil déclaratif comme
    recommandé par la mission ?