Projet de Plan national d’actions en faveur du Milan royal

Consultation du 24/07/2017 au 05/09/2017 - 27 contributions

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.
Pour ces espèces, le Ministère de la Transition écologique et solidaire met en place des plans d’actions opérationnels qui sont un outil complémentaire au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent la sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.

Le Milan royal est un rapace qui occupe à l’échelle mondiale une aire de distribution restreinte à l’Europe occidentale. En France, le Milan royal est présent sur une bande de territoire qui s’étend du nord-est du pays au Massif central, avec un peuplement qui se prolonge au sud-ouest sur le piémont pyrénéen et une population insulaire en Corse.

C’est un oiseau classé comme vulnérable sur la liste rouge des espèces menacées. Notre pays porte une responsabilité majeure pour sa conservation parce qu’il héberge à l’échelle mondiale, la deuxième population nicheuse après l’Allemagne et la deuxième population hivernante après l’Espagne. La France constitue également le principal couloir de migration de l’espèce.

Face au déclin constaté des populations françaises de Milan royal dans les années 90, un premier plan national de restauration de l’espèce a été engagé pour une durée de 5 ans (2003-2007). Son objectif général était de stopper la diminution des effectifs et de restaurer les populations de milans royaux.
Malgré les actions entreprises en sa faveur et la stabilisation de ses effectifs, le Milan royal reste encore dans une situation fragile face aux différentes menaces susceptibles de l’affecter : empoisonnement, destructions, collisions, et modifications de son habitat.
Au regard de ses engagements internationaux en faveur de la biodiversité et des obligations communautaires, la France doit donc poursuivre et renforcer les actions en vue d’améliorer l’état de conservation du Milan royal et favoriser la reconquête de son aire de distribution passée.

Un nouveau plan d’action lancé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire en faveur du Milan royal vient d’être élaboré . Sa période d’application a été portée à dix ans (2017-2026).
Le double objectif de ce plan national d’actions est de consolider les noyaux de population existants et de retrouver une population viable de cette espèce sur notre territoire.

La consultation est ouverte du 24 juillet au 5 septembre 2017.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Contribution de France Energie Eolienne au projet de PNA en faveur du Milan Royal, le 5 septembre 2017 à 16h25

    L’association France Énergie Éolienne (FEE) représente l’ensemble des acteurs de la filière éolienne française : développeurs de parcs, exploitants, industriels, équipementiers, bureaux d’études. Les plus de 300 membres de FEE ont construit plus de 90% des turbines installées sur le territoire français et en exploitent plus de 85%.

    La profession éolienne se félicite de l’adoption prochaine d’un Plan National d’Actions en faveur du Milan Royal. En tant qu’acteurs de la transition énergétique et climatique et de la protection de l’environnement, les professionnels de l’éolien considèrent comme essentielle la préservation de cette espèce qui fait partie des plus menacées sur le territoire français.

    En tant qu’acteurs concernés par ce PNA, les professionnels de l’éolien souhaitent y apporter leur contribution pour les points qui leur sont relatifs.

    1. Réduire les impacts de l’éolien sans le stigmatiser.

    D’après le graphique présenté en P. 46 du projet de PNA, les collisions dues aux éoliennes en France sont une cause de mortalité réelle parmi d’autres. Elle est relativement faible au regard d’autres causes, en particulier des intoxications. Par ailleurs, un grand nombre de causes sont indéterminées ou non communiquées.
    Il semble donc crucial à France Energie Eolienne que l’éolien ne soit pas stigmatisé en matière de mortalité du milan royal, et que ne soient pas tirées de conclusions trop hâtives à ce sujet. A ce titre, il apparaît essentiel de nuancer le paragraphe suivant, dans la mesure 4.4 (P. 86) :
    Après les empoisonnements, les collisions dues aux éoliennes constituent l’autre principal facteur de mortalité à l’échelle européenne. En France, ce phénomène est encore peu perceptible car peu de parcs éoliens sont implantés pour le moment dans la zone de répartition du Milan royal. Néanmoins avec le développement de l’éolien, les projets se multiplient, si bien que l’éolien pourrait constituer à terme une menace majeure pour le Milan royal.

    En le remplaçant par le paragraphe suivant :
    Les collisions dues aux éoliennes constituent un facteur de mortalité à l’échelle européenne. En France, ce phénomène est encore peu perceptible car peu de parcs éoliens sont implantés pour le moment dans la zone de répartition du Milan royal. De surcroît, tout projet de parc éolien est soumis à la réalisation d’une étude d’impacts qui fait l’objet d’un examen approfondi par les services de DREAL, et à la décision finale du Préfet. Il est néanmoins nécessaire d’approfondir le suivi du Milan royal dans les parcs éoliens pour éviter que ces derniers ne deviennent une menace plus importante.

    2. Opérer une différenciation entre migrateurs et nicheurs

    Le projet de PNA et les actions qu’il prévoit n’opèrent pas de distinction entre migrateurs et nicheurs, or les risques et enjeux liés à l’éolien diffèrent largement entre les deux, tout comme les régions concernées.
    FEE demande par conséquent qu’une distinction soit apportée à cet égard, dans l’action 4.4 :
    <span class="puce">-  dans la présentation du contexte
    <span class="puce">-  dans la description de l’action : celles-ci (réalisation d’un guide spécifique, mise en place d’études plus complexes, alertes aux DREAL, mise en place d’études, etc.) doivent être axées en priorité sur les nicheurs.
    <span class="puce">-  Dans les régions concernées : la région demande à ce que l’action soit mise en œuvre en priorité dans les régions concernées par la nidification et l’hivernage, et dans un deuxième temps par la migration.

    3. Portage des études par les organismes publics

    La profession se tient à la disposition des organismes publics pour fournir les données dont elle dispose, par exemple dans le cadre des suivis post-implantatoires. Toutefois, FEE considère qu’il ne relève pas de la responsabilité des professionnels de l’éolien de financer des études complémentaires de connaissance de l’espèce (balises GPS, etc.), qui sont très difficilement réalisables (demande de dérogation pour la capture d’une espèce protégée, demande d’autorisation de baguage, capture d’un ou plusieurs individus et tenue de la balise, type de balises, etc.) et qui ont vocation à être portées financièrement par un budget dédié à la mise en œuvre du PNA.

  •  Avis favorable, le 5 septembre 2017 à 15h47

    France Nature Environnement est favorable à ce plan d’actions. Notre fédération restera toutefois vigilante quant à la bonne prise en compte de la présence de l’espèce par les porteurs de projets éoliens, et notamment dans l’application de la doctrine Éviter-réduire-compenser.

  •  Contributions d’Opale EN à la consultation sur le Plan National d’Actions en faveur du Milan Royal, le 4 septembre 2017 à 15h34

    Commentaire sur la fiche action 4.4 « Améliorer la prise en compte et le suivi du Milan Royal en France ».

    Tout d’abord, il nous semble primordial dans le cadre de ce projet de PNA de rappeler que la principale menace qui pèse sur le Milan Royal et sur la biodiversité en général à moyen et long terme est le réchauffement climatique. A ce titre, même si les conséquences de ce réchauffement sont difficiles à ce jour à mesurer et anticiper, une fiche action mériterait d’être élaborée afin que des études prospectives soient menées en lien avec les différents groupes scientifiques impliqués sur les travaux du GIECC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) afin d’étudier les conséquences possibles de cette évolution du climat sur le milan royal.

    De même, le PNA pourrait nuancer le chapitre consacré à la menace des éoliennes sur le Milan Royal en rappelant que cette énergie produit une énergie sans émission de gaz à effet de serre, contribuant aux objectifs de lutte contre le réchauffement climatique édictés dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTEPCV). Ainsi, le déploiement de cette énergie ne doit pas exclusivement se voir à travers le prisme d’une menace potentielle pour l’espèce mais comme un moyen de préservation à plus long terme de la biodiversité. Cette donnée est essentielle et doit être rappelée à chaque analyse des effets positifs et négatifs de cette énergie, ce qui justifie son déploiement à tout niveau. Les 12000MW de puissance éolienne installée en France, aujourd’hui théoriquement responsables de la collision de 18 milans royaux d’après la base de Tobias Dürr (08/2017), ne sont pas de nature à porter atteinte à la dynamique de l’espèce et est loin d’être la principale cause de mortalité pour le milan royal.

    La fiche 4.4 indique « après les empoisonnements, les collisions dues aux éoliennes constituent l’autre principal facteur de mortalité à l’échelle européenne ». Cette information est inexacte pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le tableau page 46 du projet de PNA (figure 18) montre qu’après l’empoisonnement, plusieurs facteurs de mortalité du Milan Royal sont tout aussi importants voir supérieurs que les collisions avec les éoliennes (les collisions avec les véhicules, électrocution, tirs). De plus les facteurs mortalité telles que les routes ou les lignes électriques sont probablement sous-estimés car il n’existe pas de suivi réglementaire et régulier sur ces infrastructures contrairement à l’éolien. D’autre part, les causes indéterminées représentent 44% des cas de mortalité en France. D’après la bibliographie, la plupart de ces cas seraient dû à l’empoisonnement (bulletin Milan Info LPO n°33 mars 2017 page 9). Ainsi, au regard de ces chiffres de mortalité, il nous parait difficile de classer les éoliennes comme étant « l’autre principal facteur de mortalité ».

    Il serait intéressant dans le cadre de l’action « diffusion des connaissances acquises sur le sujet » de bénéficier du retour d’expérience des suivis avifaune réalisés en Allemagne sur les effets des parcs éoliens sur les populations de Milans Royaux. De même, il aurait été intéressant de disposer de l’historique des collisions dues aux éoliennes en Allemagne par rapport à la progression du parc éolien dans ce pays. La base de Tobias Dürr recense à ce jour 384 cas de collisions provoquées par des éoliennes (08/2017). Cependant, l’Allemagne accueille de loin la plus grande population de couples nicheurs en Europe avec 13600 à 17100 couples sur un territoire un tiers plus petit que la France et accueille 46000 mégawatts de puissance éolienne, très loin devant le parc français (12000 mégawatts). De plus les premiers parcs éoliens allemands existent depuis plus de 20 ans, ce qui permet de disposer d’un historique conséquent pour étudier la dynamique des populations dans le contexte éolien allemand.

    Au regard de ces chiffres, plusieurs questions restent en suspens :
    • Quelles sont les causes de mortalité du Milan Royal en Allemagne ?
    • Est-ce que ces cas de collisions recensés sont susceptibles de porter atteinte à la dynamique des populations de Milans Royaux ?
    • Est-ce que les suivis et études allemandes concluent à un déclin des populations de Milans Royaux ?
    • Quelles sont les actions mises en place ?
    • A la lecture du tableau n°3 page 20, l’Allemagne abrite des secteurs possédant de forts taux de succès reproducteur et des tailles de nichées souvent supérieures aux autres pays, est ce que ces indicateurs attestent d’une bonne dynamique des populations ?

    En France, les parcs éoliens font l’objet d’un suivi avifaune réglementaire dans le cadre de l’article 12 de l’arrêté du 26 août 2011. Ces suivis d’activité et de mortalité sont réalisés une fois lors des 3 premières années d’exploitation puis une fois tous les dix ans. Pour le suivi avifaune, il faut compter un coût moyen de 15000€ par campagne. Sur le nombre de parcs éoliens en fonctionnement en France, ces suivis représentent un budget global de plusieurs millions d’euros par an.

    Pourtant, dans le cadre du projet du PNA Milan Royal, il est proposé de nouvelles études « plus complètes d’évaluation des effets des éoliennes sur les populations de milan royal à une échelle plus large (effet sur la migration et sur la nidification) ». Hors ces études s’ajoutent aux études de suivis réglementaires déjà en vigueur sans même que celles-ci aient fait l’objet d’une synthèse et permis un retour d’expérience des comportements des milans vis-à-vis des éoliennes. Ces suivis menés dans l’ensemble des régions et donc sur des régions spécifiques accueillant les milans royaux ne sont pas exploités alors qu’ils pourraient servir à capitaliser les connaissances sur des exemples concrets d’interaction entre éoliennes et milans royaux. Au vu des montants investis chaque année sur les suivis réglementaires, et avant de lancer de nouvelles études dont les coûts restent à estimer, il nous semble urgent de mesurer l’efficacité des suivis existants. Le cas échéant, les protocoles pourraient être modifiés voir adaptés dans le cas des territoires concernés par le milan royal, permettant d’éviter une dispersion des études et un gaspillage des budgets alloués.

    Ainsi, en Bourgogne-Franche-Comté, l’étude que souhaitent mener la DREAL et la LPO sur la base du modèle Schaub cité dans la fiche action, ne s’appuie sur aucune étude de suivi réel. Cette étude qui consiste à simuler la dynamique de populations de Milans Royaux en fonction de la présence de parcs éoliens s‘appuient uniquement sur des hypothèses de collisions théoriques et des parcs éoliens virtuels. Avant de lancer une telle étude, nous suggérons de faire une synthèse des suivis réglementaires et poser un premier diagnostic sur les comportements des milans vis-à-vis des éoliennes, complétés par les retours d’expérience allemands. De plus, d’après leur concepteur, ces simulations comportent de grandes incertitudes. Ainsi, il nous semble capital de mener cette étude sur un ensemble de parcs éoliens existants permettant de juger de la pertinence du modèle, idéalement couplé aux suivis réglementaires. Ainsi, dans le Doubs, le parc éolien du Lomont (15 éoliennes-2007) et le bassin éolien des Dames du Doubs (54 éoliennes, 2015-2018) pourraient constituer une excellente base pour étudier le comportement du Milan Royal.

    Le recensement de la population de milans royaux dans la région Franche-Comté date de l’Enquête rapace de 2002, et ne permet pas d’avoir un bon niveau de connaissance des populations actuelles. Aussi il nous semblerait pertinent comme le suggère le projet de PNA page 31 d’actualiser les connaissances sur cette espèce à l’échelle de la région Bourgogne-Franche –Comté, ce qui permettrait d’une part de partir sur un diagnostic plus précis pour les études que souhaitent mener la DREAL et la LPO et d’autre part de voir si cette population est en augmentation comme on peut le constater assez facilement sur les premiers plateaux du Doubs. Cette enquête pourrait également réviser le statut de conservation de l’espèce au niveau régional.

    Pour finir, dans une logique de proportionnalité et d’équité, ces études devraient concerner l’ensemble des menaces qui pèsent sur les milans royaux, l’éolien étant loin d’être la principale menace comme nous le mentionnions précédemment. Ainsi, à la lecture de la fiche 4.5, nous ne voyons pas de telles études et actions à mettre en œuvre sur les lignes et poteaux électriques alors que ces infrastructures ont un taux d’occupation sur le territoire des milans royaux sans communes mesure avec les éoliennes. Ainsi, sur un territoire donné, dans le cadre d’une étude basée sur le modèle Schaub, l’éolien ne peut être considéré comme la seule menace potentielle sur le Milan royal. De plus, nous notons que le budget prévu « évaluation financière » pour limiter l’impact des lignes et poteaux électriques sur le Milan Royal, de l’ordre de 5 à 10k€ par an et par région semble dérisoire au regard de l’étendue de ces infrastructures. Nous constatons également que bien que les collisions avec les véhicules routiers soient une menace sur le milan royal, aucune fiche action ne figure dans le projet de PNA du Milan Royal.

    Nous espérons que ces remarques permettront de compléter, nuancer et préciser le projet de PNA sur le Milan Royal notamment pour améliorer la prise en compte et le suivi du milan royal dans les projets éoliens.

    Bien cordialement

    Sébastien JEANGIRARD

    Opale Energies Naturelles

  •  Le Milan royal et l’Auxois, le 2 septembre 2017 à 14h16

    Ayant fui la banlieue dijonnaise, j’habite au coeur de l’Auxois depuis 25 ans et je suis avec beaucoup d’attention l’évolution des populations de Milan royal. En tant qu’ornithologue amateur, j’avais participé à l’étude et au baguage de l’espèce avec Gilbert Valet au cours des années 70-80. Quand les effectifs étaient d’une cinquantaine de couples. Suite au décès de Gilbert Valet, J’ai assisté, de loin, à l’effondrement des populations et de plus près à la reconquête, lente mais efficace, de nos beaux paysages bocagers de l’Auxois. C’est une épreuve de longue haleine pour l’espèce, mais elle commence peu à peu à recoloniser ses anciens territoires.
    Surtout grâce au travail de fourmi du chargé d’étude qui a des contacts toujours très positifs et appréciés avec les agriculteurs locaux et qui fait très bien passer le message. Le Milan royal est devenu l’emblème de notre Auxois.
    Le changement d’attitude radical des agriculteurs à son égard est de bon augure.
    Il commence à essaimer dans d’autres régions de Côte d’or et des départements voisins. Les plans d’action passés portent leurs fruits, mais ce n’est pas encore l’heure des vendanges (tout au moins pour le Milan royal).

  •  Pöur une préservation accrue du Milan noir et notamment de son environnement, le 2 septembre 2017 à 12h36

    Les effectifs nicheurs étant relativement faibles on peut s’interroger notamment sur les conséquences des dégradations de l’habitat des milans et de la biodiversité dont il fait partie et dépend.
    La bonne qualité des ripisylves étant l’un des facteurs essentiels à leur préservation ainsi que celle des précieuses zones humides qui sont essentielles à leur reproduction, on peut s’interroger sur la capacité de notre pays à respecter elle-même et faire respecter les lois et règles de protection de l’environnement. https://reporterre.net/A-Bordeaux-une-zone-humide-a-ete-detruite-pour-un-golf et des espaces naturels sauvages inestimables et irremplaçables !

    Faut-il s’étonner et lancer ensuite des consultations envers un public qui se demande sérieusement à quel moment une réelle conscience environnementale tout comme de véritables et solides politiques relatives au monde vivant et à sa préservation seront menées et actées !

    Merci de diffuser plus largement et de façon moins discrète vos consultations…

  •  Pour la poursuite du Plan d’action du Milan Royal en France, le 1er septembre 2017 à 17h10

    Il est essentiel de poursuivre les actions de protection et de restauration entreprises depuis ces dernières années pour maintenir la population du Milan Royal dans notre pays, l’aire de distribution restant fragile et limitée à un axe Pyrénées - Franche Comté.
    Le nouveau plan d’action lancé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire en faveur de cette espèce emblématique et sa nouvelle période d’application portée à dix ans sont donc essentiels. Ils permettront ainsi de renforcer les populations existantes, voire à les étendre à des régions où l’espèce ne se reproduit pas.

  •  Sauver le Milan royal, le 31 août 2017 à 11h36

    Bien sûr qu’il faut un Plan national d’actions en faveur du Milan Royal. Il est démontré depuis longtemps déjà par tous les observateurs de la nature que cette espèce est en grand danger, comme bien d’autres.
    Ce sont les grands équilibres de la biodiversité qui sont actuellement menacés, c’est-à-dire que la vie sur la planète est menacée.
    C’est le rôle du ministère que d’intervenir sur ces questions essentielles, comme c’est le rôle des citoyens responsables que de le soutenir dans cette action.
    Maurice Lartigue.

  •  Migrations du Milan Royal en Bourgogne & projet éolien, le 31 août 2017 à 08h17

    Nous sommes quelques passionnés dans le sud Morvan à suivre depuis plus de 6 années la migration post nuptiale des milans royaux.
    D’après les effectifs dénombrés au fils des ans,il est apparu que notre "couloir" appartient aux cinq les plus important en France. Malgré cette accumulation de données, nous voyons "fleurir" des projets éoliens, qui se situent non seulement sur le couloir principal utilisé par les oiseaux, mais aussi dans une zone où l’espèce pourrait rapidement refaire "souche". Quels moyens avons nous à notre disposition pour contrer ces projets "toxiques" pour l’espèce ?

  •  Pour le milan royal, le 27 août 2017 à 17h25

    Bonjour, je suis favorable au projet de plan national d’actions en faveur du milan royal. Il me semble un outil efficace pour conserver et améliorer ses effectifs tout en préservant et restaurant ses aires de présence.

  •  Indispensable, le 21 août 2017 à 23h26

    Un grand oui à un indispensable et magnifique purificateur naturel !

  •  Milan Royal : oui à un plan sérieux…, le 21 août 2017 à 10h05

    Bonjour,
    Je dis "oui" à un plan sérieux en faveur du Milan royal. Sérieux = plan d’envergure, cohérent dans l’espace et dans le temps et en concertation avec ceux qui aujourd’hui sont sur le terrain.

  •  Oui au plan en faveur du Milan royal, le 17 août 2017 à 12h57

    La régression de ce rapace n’est due qu’à l’empoisonnement intensif des campagnols, pratiqué par les agriculteurs.
    Pourtant ces agriculteurs sont massivement financés par des subventions alimentées par les contribuables français et la suppression des poisons pourrait être une condition au versement de ces aides financières.

    Les Renards ne sont pas tolérés non plus, pourtant en milieu agricole, ils se nourrissent essentiellement de campagnols. Les loups se nourissent de grands ongulés et notamment du sanglier. Détruire les espèces est toujours la pire des solutions, insectes, oiseaux, mammifères, chacune contribue à l’équilibre des écosystèmes qui nous hébergent.

    Agissons de sorte que la Terre reste accueillante pour ceux à qui nous la laissons.

  •  Milan royal, le 17 août 2017 à 12h12

    Contrairement à ce qui est écrit en préambule,la France ne fait pas beaucoup de choses pour préserver la biodiversité.Des études,certes,mais dont elle se garde bien de mettre en œuvre les conclusions.Nul besoin d’un nouveau plan pour savoir que la cause principale de la disparition du milan royal est l’empoisonnement des campagnols par les agriculteurs,dont les instances dirigeantes nous expliqueront que l’interdiction du poison menacerait l’existence même de l’agriculture française et de ses agriculteurs.On connaît ainsi d’avance l’arbitrage qui en découlera.

  •  Biodiversité et milan Royal, le 17 août 2017 à 11h22

    Bonjour
    Loin de moi ,l’idée d’opposer le citadin du monde agricole , mais il faut reconnaître , que les pratiques intensive de l’agriculture ,liées à l’ industrie agroalimentaire, font pesées sur notre environnement naturel
    un poids de plus en plus intolérable !
    le milan royal faisant partie de ce tout qu’est la vie , je viens en tant que naturaliste encourager cette belle et intelligente initiative .
    cordialement
    Roberto

  •  Plan urgent a mettre en place, le 17 août 2017 à 11h18

    Arrêter d’empoisonner la chaîne alimentaire devient un enjeu urgent et évident.
    Pourtant cette espèce (Le Milan) disparaît en très grande partie a cause de l’empoisonnement intensif des campagnols ! On continue a détruire les prédateurs comme le renard ou les loups qui sont la base naturelle de la régulation des autres mammifères dont les espèces nuisibles !
    On a la solution pour sauver toutes ces espèces devant les yeux. Il serait temps d’agir dans le bon sens.

  •  très favorable à ce plan d’action, le 17 août 2017 à 11h10

    les milans sont principalement victimes de l’empoisonnement via les poisons autorisés ou non, utilisés en agriculture pour tuer les campagnols, d’autre part on tire les renards grand prédateurs naturels des campagnols, chercher l’erreur !!!!

    Le tout subventionné avec l’argent publique, quelle inconséquence !!

    on est ensuite conduit à mettre en œuvre des PNA souvent sous la menace des sanctions de l’Europe comme pour le braconnage des Ortolans. Quelques uns se gavent, les autres paient.

  •  Milan royal, le 17 août 2017 à 10h26

    Tout doit être mis en œuvre pour assurer la pérennité de cette espèce très utile à l’agriculture.L’emploi de poisons destinés aux rongeurs doit rapidement disparaitre afin d’éviter les dégâts "collatéraux".

  •  Plan d’action Milan royal, le 17 août 2017 à 08h14

    Bravo pour cette heureuse initiative mais le problème est bien connu, les poison abondamment déversés en dehors de tout respect pour la nature par les agriculteurs qui n’acceptent aucun effort en échange des aides pourtant très importantes, financées par les contribuables, qui soutiennent leurs revenus. Commençons par supprimer la commercialisation de ces pesticides !
    Jean-Claude

  •  espèce menacée, le 8 août 2017 à 22h05

    Je suis en faveur de ce projet de plan. Y aura t-il des améliorations?

    Une fois la population viable, qu’adviendra t-il de son sort? L’humain pourra à nouveau modifier son habitat? Ou autre?

    Ne faut-il pas prolonger ce projet?

  •  PNR, le 31 juillet 2017 à 14h13

    Bonjour,
    Il y a 51 PNR en France (49 en métropôle). Le PNA en évoque 45.
    Merci,
    Olivier Villa.

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