projet d’arrêté relatif à la chasse du courlis cendré en France métropolitaine pendant la saison 2019-2020

Consultation du 03/07/2019 au 25/07/2019 - 8574 contributions


Le courlis cendré est une espèce chassable au sens de la directive oiseaux -DO- (2009/147/CE), elle est inscrite à l’Annexe II. En France l’espèce est classée « vulnérable » pour les effectifs nicheurs et en « préoccupation mineure » pour les hivernants sur la liste rouge de l’UICN.

Pour cette espèce, un plan d’action international conduit sous l’égide de l’AEWA a été mis en place. L’objectif global de ce plan est de restaurer le statut de conservation dans la Liste rouge UICN de cette espèce en la faisant passer de la catégorie : « quasi-menacé » attribuée en 2007, à la catégorie : « préoccupation mineure » à l’horizon 2025. Ce plan interdit la chasse sauf si un plan de gestion adaptatif est mis en place.

C’est pour tenir compte de ce plan international que le ministre en charge de l’écologie a décidé par un arrêté du 1er août 2018, de prolonger d’un an le moratoire sur la chasse du Courlis cendré, soit jusqu’au 30 juillet 2019.
Cette période fait suite à deux périodes de suspension de la chasse : de 2008 à 2013, de 2015 à 2018. Il convient de noter que, depuis 2013, la suspension de la chasse du Courlis cendré ne concerne pas le domaine public maritime (DPM).

Le ministre en charge de l’écologie a mis en place en janvier 2019 un comité d’experts sur la gestion adaptative. Avant le 30 juillet, date de fin du moratoire, il a demandé à ce comité de lui fournir un avis relatif au courlis cendré.

Dans son avis en date du 13 mai 2019, le Comité d’experts souligne des lacunes importantes de connaissance et des incertitudes liées aux données disponibles sur la démographie de l’espèce, la répartition spatiale des populations et la chasse pratiquée en France. En conséquence la comité d’experts n’a pas été en mesure d’évaluer l’impact de la chasse sur la dynamique de population.
Pour ce qui concerne les données de prélèvements cynégétiques, l’enquête « prélèvements » réalisée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage pour la saison 2013-2014 fait état d’un prélèvement de courlis cendré de 6961 oiseaux sur le DPM.

Le projet d’arrêté soumis à la présente consultation du public fixe à 6000 oiseaux le quota pouvant être chassé sur tout le territoire français.
Pour prendre en compte la situation de la population nicheuse, en déclin depuis plusieurs années, les dates d’ouverture sont ainsi fixées :
• 1er samedi d’août sur le DPM ;
• 15 septembre sur le reste du territoire.
Les chasseurs sont tenus de transmettre les données de prélèvements à l’aide de l’application mobile Chassadapt mise à disposition gratuitement par la fédération nationale des chasseurs.
Pour améliorer la connaissance, les chasseurs doivent envoyer une aile de l’oiseau prélevé à l’ONCFS.

Ce projet a fait l’objet d’un vote favorable lors du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (comité consultatif rassemblant des représentants de chasseurs, des acteurs scientifiques et associatifs) du 2 juillet 2019.

La synthèse de la consultation du grand public est disponible en bas de page.

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Commentaires

  •  avis défavorable, le 4 juillet 2019 à 15h10

    contre la chasse du courlis cendré

  •  Oui à la chasse du Courlis, le 4 juillet 2019 à 15h09

    la comité d’experts n’a pas été en mesure d’évaluer l’impact de la chasse alors

    Principe de précaution = on restreint. C’est vraiment stupide. Je propose aussi la gestion adaptative des Comités d’expert. On ne sait pas à quoi ils servent, on les réduit !

    Finalement, personne n’en sait rien alors laissons les chasseurs entretenir les dernières zones humides et chasser en paix.

  •  Courlis cendré, le 4 juillet 2019 à 15h09

    Je donne un avis favorable au texte proposé.

  •  Avis favorable, le 4 juillet 2019 à 15h08

    Avis favorable. Seul les chasseurs avec les nouveaux outils de gestion peuvent mettre en évidence l’évolution des populations. Les écolos du fond de leur canapé ne font que répéter ce que des intégristes anti chasse leur dise d’écrire.

  •  Je suis favorable, le 4 juillet 2019 à 15h05

    Ce procédé de gestion adaptative est contraignant mais c’est la meilleure solution pour gérer les prélèvements correctement. Maintenant, alors que l’an passé près de 7000 oiseaux ont été capturés, qu’après 10 ans de moratoire, les "experts" sont toujours incapables d’évaluer l’impact de la chasse, pourquoi réduire les prélèvements à 6000 oiseaux. Déjà 7000 aurait eu un minimum de sens.
    Interdire alors qu’on ne sait pas ce que ça implique d’autoriser, ya qu’en France qu’on voit ça.

  •  Contre cet arrêté, le 4 juillet 2019 à 14h52

    Cet oiseau typique des prairies reste menacé à cause de la perte de son habitat liée à la disparition et au morcellement des prairies, à la modification de la structure prairiale à cause de l’intensification des pratiques agricoles (apport d’intrants), la destruction mécanique des couvées et nichées (arasement des taupinières, ensilage, fauches précoces…) et des dérangements.
    Cet espèce fait partie de la liste rouge UICN mondiale et UICN européenne.
    Pourquoi le chasser ?? Cet oiseau est déjà assez tourmenté.
    Ne pouvons-nous pas, pour une fois, laisser faire et le laisser vivre ? !? ! Une année, est-ce bien long ? (pour le chasseur certainement)
    Je suis, donc, contre cet arrêté.

  •  Avis défavorable, le 4 juillet 2019 à 14h52

    Le principe de précaution devrait nous guider dans notre choix, je cite : "le comité d’experts n’a pas été en mesure d’évaluer l’impact de la chasse sur la dynamique de population."
    Donc chasse interdite tant qu’un avis scientifique n’est pas prononcé.

  •  Pour la chasse du courlis, le 4 juillet 2019 à 14h50

    Pour une chasse du courlis. En gestion et gérer par les chasseurs par le biais des fédérations, seul connaisseurs de la biodiversité et .

  •  Avis défavorable , le 4 juillet 2019 à 14h49

    Le courlis cendré est une espèce protégée et en déclin (inscrite sur la liste rouge de l’UICN), elle n’a nullement besoin d’être régulée.

  •  Projet d’arrêté relatif à la chasse du courlis , le 4 juillet 2019 à 14h49

    Je suis favorable à cet arrêté de la chasse au courlis.

  •  Avis favorable, le 4 juillet 2019 à 14h48

    Je suis favorable

  •  favorable , le 4 juillet 2019 à 14h46

    je suis favorable à la chasse du courlis

  •  Favorable à la chasse du courlis cendré, le 4 juillet 2019 à 14h45

    Je suis favorable à la gestion adaptative pour le courlis cendré car c’est Un bon outil de gestion d’espece

  •  Chasse du courlis, le 4 juillet 2019 à 14h43

    Je suis favorable a la chasse du courlis et arrêtez de faire des consultations tous les 4 matins ,avec n importe qui ,qui répond et qui
    n y connait rien de rien, genre les écolos , bons a rien…
    C est évident que les anti chasse vont pas répondre favorablement, alors adressez vous a ceux qui se bougent ts les jrs pour le maintien de la biodiversité et pas a ceux qui restent assis dans leur canapé..

  •  Avis favorable , le 4 juillet 2019 à 14h43

    Bonjour , je suis favorable à ce projet concernant le courlis . Merci de prendre en compte mon avis

  •  Non à ces autorisations archaïques, le 4 juillet 2019 à 14h43

    Des espèces prolifèrent aux dépens des autres plus fragiles, et on continue à autoriser la chasse d’animaux protégés pour le plaisir d’un petit nombre de chasseurs, sous couvert de connaissances scientifiques. Si des études s’avèrent indispensables, seuls les scientifiques doivent être habilités à faire ces "prélèvements".

  •  Favorable , le 4 juillet 2019 à 14h40

    Je suis favorable à la chasse du courlis cendrée via la gestion adaptative qui pour moi est un outil fiable.

  •  FAVORABLE A LA CHASSE DU COURLIS CENDRE, le 4 juillet 2019 à 14h39

    Cette espèce est une externalité.
    Sa chasse (raisonnée) permet de lui attribuer une plus value permettant de valoriser et protéger son habitat - condition essentielle à sa survie et celle d’autres espèces.

  •  CONTRE cet arrêté qui n’a absolument aucun sens, le 4 juillet 2019 à 14h37

    Les effectifs des populations on subit un déclin catastrophique en quelques années, les experts scientifiques dénoncent des lacunes et des incertitudes sur la démographie de l’espèce. A quoi rime cette décision absolument surréaliste ??
    Chasseurs, vous n’êtes pas écologues, vous n’êtes pas scientifiques, vous êtes une minorité et n’avez pas à décider de la gestion de notre patrimoine naturel commun.

  •  Très favorable, le 4 juillet 2019 à 14h36

    Les espèces peuvent er doivent être gérées fonction de la réalité de leur état