Projet d’arrêté relatif à l’encadrement de la pêche de l’anguille de moins de 12 centimètres par les pêcheurs professionnels en eau douce pour la campagne 2015-2016

Consultation du 25/09/2015 au 16/10/2015 - 81 contributions

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Commentaires

  •  avis favorable à condition que…, le 12 octobre 2015 à 12h38

    je suis favorable à ce projet d’arrété à condition que les demandes de la profession soient reprisent et notamment que le niveau de quota fluvial soit augmenté pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- les demandes de la profession portant sur tous les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de sous quota destiné à la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses . elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014.2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015.2016

    <span class="puce">- toute restriction supplémentaire de la pécherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. en effet la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. la peche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.

    la profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années avec notamment l’arret de 700 entreprises(66%des entreprise fluviales depuis 2006) la pecherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10,quel que soit le niveau de recrutement.

    le niveau de recrutement de civelle suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. de plus la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en europe depuis 2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau de recrutement.

    la pécherie fluviale française de façon générale a besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de le reconstitution du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille en europe

  •  Avis favorable sous réserve d’une augmentation de quota, le 12 octobre 2015 à 10h15

    Le quota défini dans l’arrêté doit se baser sur l’avis du comité scientifique et du comité socio-économique. La profession a demandé un quota de 65T en s’appuyant sur l’avis scientifique qui proposait des valeurs de quota jusqu’à 68T. La profession a fait des efforts considérables depuis plusieurs années en atteignant les objectifs du Plan de Gestion de l’Anguille (PGA), c’est à dire en diminuant la mortalité par pêche. Pour la saison 2015-2016, les professionnels ont une nouvelle fois montré leur contribution en faveur de l’espèce, en proposant un quota bien inférieur à celui de la saison précédente (10 tonnes de moins). La pêcherie civellière est actuellement la seule variable à avoir atteint ses objectifs du PGA. Il est inacceptable que la profession subissent à nouveau des restrictions pour compenser l’inactivité des autres facteurs impactant l’espèce.

  •  Avis favorable sous réserve d’une augmentation de quota, le 12 octobre 2015 à 10h05

    Je suis favorable à ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">-  Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de sous-quota destiné à la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014-2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    <span class="puce">-  Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">-  La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années, avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis 2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de recrutement.
    <span class="puce">-  Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">-  La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille en Europe

  •  favorable au projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises, le 11 octobre 2015 à 10h22

    je suis favorable à ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté,pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota fluvial(8450 kg) et de sous-quota destiné à la consommation(3380 kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses.elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014-2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée.En effet,la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socio-économique à le faire.La pêche professionnelle ne peut constituer le seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">- La profession française a consenti des effort considérables au cours des 10 dernières années,avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises(66% des entreprises fluviales depuis 2006).La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de recrutement.
    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années.de plus,la logique veut que les effets des mesures mises en oeuvre en Europe depuis 2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">- La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution su stock dans le cadre notamment de la mise en oeuvre des actions de repeuplement de l’anguille en Europe.

  •  QUOTA CIVELLES, le 10 octobre 2015 à 17h44

    je suis favorable a ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de sous quota destiné a la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014/2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne
    sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années,avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis 2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de recrutement.
    Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis
    2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille en Europe.

  •  QUOTA CIVELLES, le 10 octobre 2015 à 17h41

    je suis favorable a ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de sous quota destiné a la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014/2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne
    sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années,avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis 2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de recrutement.
    Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis
    2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille en Europe.

  •  QUOTA CIVELLES, le 10 octobre 2015 à 17h39

    je suis favorable a ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de sous quota destiné a la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport aux quotas 2014/2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne
    sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années,avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis 2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de recrutement.
    Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis
    2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille en Europe.

  •  avis favorable , le 10 octobre 2015 à 10h13

    Je suis favorable à ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et

    notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :

    <span class="puce">- Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de

    sous-quota destiné à la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations

    scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport

    aux quotas 2014-2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.

    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant

    que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne

    sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul

    acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable

    d’ajustement.

    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années,

    avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis

    2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le

    niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières

    années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis

    2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du

    recrutement.

    <span class="puce">- La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de

    stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution

    du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de

    l’anguille en Europe.

  •  quotas de pêche 2015/2016, le 10 octobre 2015 à 08h16

    Je suis favorable à ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la profession soient reprises et
    notamment que le niveau de quota total fluvial soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- Les demandes de la profession portant sur les niveaux de quota total fluvial (8450kg) et de
    sous-quota destiné à la consommation (3380kg) sont cohérentes avec les préconisations
    scientifiques les plus précautionneuses. Elles représentent une diminution de 13% par rapport
    aux quotas 2014-2015 et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant
    que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les nombreux autres facteurs de mortalité ne
    sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul
    acteur socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable
    d’ajustement.
    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années,
    avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises (66% des entreprises fluviales depuis
    2006). La pêcherie française capture aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le
    niveau de recrutement.
    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au cours des cinq dernières
    années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis
    2007 en faveur de l’anguille se fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du
    recrutement.
    <span class="puce">- La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont besoin de sérénité et de
    stabilité pour permettre leur maintien et poursuivre leur action en faveur de la reconstitution
    du stock dans le cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de
    l’anguille en Europe.

  •  pecheur professionnel et fier de l etre, le 9 octobre 2015 à 21h44

    Je suis favorable à ce projet d’arrêté à condition que les demandes de la
    profession soient reprises et notamment que le niveau du quota total fluvial
    soit augmenté, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- Les demandes de la profession portant sur les niveaux du quota total
    fluvial (8450 kg) et de sous-quota destiné à la consommation (3380 kg) sont
    cohérentes avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses.
    Elles représentent une diminution de 13 % par rapport aux quotas 2014-2015
    et une diminution supérieure à l’objectif de gestion visé pour 2015-2016.
    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par
    la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les
    nombreux autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la
    profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur
    socioéconomique à le faire. La pêche professionnelle ne peut constituer la
    seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des
    10 dernières années, avec notamment l’arrêt d’activité de 700 entreprises
    (66 % des entreprises fluviales depuis 2006). La pêcherie française capture
    aujourd’hui moins d’une civelle sur 10, quel que soit le niveau de
    recrutement.
    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles suit une tendance à la hausse au
    cours des cinq dernières années. De plus, la logique veut que les effets des
    mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de l’anguille se
    fasse sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">- La pêcherie fluviale et la filière française de façon plus générale ont
    besoin de sérénité et de stabilité pour permettre leur maintien et
    poursuivre leur action en faveur de la reconstitution du stock, dans le
    cadre notamment de la mise en œuvre des actions de repeuplement de
    l’anguille en Europe.""
    ps:pour ce qui ne savent pas ce qu il dise .
    dans 1 kg de civelles il y a entre 2000 et 3000 milles et pas 8500
    et les civelles pour le repeuplement français sont relachées dans des zone ou il y a la libre circulation (lac )

    merci

  •  Avis de la Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, le 9 octobre 2015 à 15h30

    La Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FAPPMA) salue l’orientation à la baisse du quota de civelles, après que celui-ci ait été augmenté de 76% durant la campagne de l’année précédente.
    La FAPPMA insiste sur demande effectuée lors du dernier Comité National à laquelle se sont associé les pêcheurs professionnels, les associations et les représentants d’usagers pour l’impérative et urgente mise en oeuvre de mesures concrètes ambitieuses sur les autres volets du plan de gestion en particulier sur la continuité écologique, la protection et la restauration des habitats et la qualité de l’eau…
    La FAPPMA dénonce ainsi l’absence d’engagements sur un trop grand nombre d’ouvrages identifiés comme prioritaires au sein des Unités de Gestion, cinq ans après l’adoption du Plan Gestion Anguille national.
    La FAPPMA constate que les propositions de quotas ne s‘appuient que sur les indicateurs de recrutement, ignorant la situation globale de l’espèce pourtant nettement négative à la lumière des nombreux indicateurs acquis dans le cadre du PGA lui-même.
    Par ailleurs, le comité scientifique confirme, dans son analyse, l’incertitude sur l’avenir de l’espèce, y compris le recrutement, en conservant le modèle à une tendance décroissante. Une incertitude existe également sur la proportionnalité entre la réduction de la flottille et celle du taux d’exploitation.
    Les résultats de taux d’exploitation conformes au plan national obtenus en 2013-2014 risquent de ne pouvoir se maintenir sur les saisons suivantes avec les quotas 2014-2015 et proposés pour 2015-2016. Cette dérive constituerait un très mauvais signal vis-à-vis des usages dont les actions sont très faibles, voire inexistantes au titre du PGA (hydroélectricité, continuité).
    En raison de trop nombreuses et fortes incertitudes, identifiées et rappelées par le Comité Scientifique, sur l’avenir de l’anguille et des certitudes sur son mauvais état actuel, la FAPPMA demande que le quota total pour la pêche de la civelle soit basé sur le principe de responsabilité.
    La FAPPMA insiste sur l’objectif de rétablissement global de l’anguille sur l’ensemble de son cycle et donc sur le maintien d’une gestion prudente et rigoureuse tant que les objectifs en terme d’anguilles argentées et que l’ensemble des indices montrant un rétablissement certain de la population n’auront pas été atteints.
    Au regard de la situation du stock d’anguilles et des nombreuses incertitudes scientifiques, la FAPPMA insiste sur la nécessaire fixation d’un quota total guidé par les impératifs liés à l’espèce, étant précisé que l’anguille est la seule espèce protégée prélevée au stade de l’alevin.
    Ainsi, ce quota total ne devrait pas dépasser 17,4 t selon la valeur fournie par l’analyse du comité scientifique pour le modèle (M1) à une tendance (décrivant le mieux le dernier recrutement observé en 2014-2015) et une probabilité de 75% d’atteindre l’objectif.

  •  Avis défavorable sur le projet d’arrêté, le 7 octobre 2015 à 11h09

    Bonjour,
    Je partage l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Pour autant je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :

    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).

    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.

    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.

    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  AVIS défavorable sur ce projet d’arreté, le 6 octobre 2015 à 16h51

    TITRE : Avis défavorable sur ce projet d’arrêté

    TEXTE DU MESSAGE (reprendre tout ou partie) :

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :

    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).

    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.

    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.

    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  Avis favorable aux demandes de la profession mais défavorable sur ce projet d’arrêté, le 6 octobre 2015 à 14h28

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :

    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).

    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.

    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.

    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  le ble en herbe, le 3 octobre 2015 à 23h08

    arrêtons de consommer des civelles, arrêtons de manger notre blé en herbe, surtout pour nourrir des espagnols et des japonnais !la pêche à la civelle doit être interdite sur notre territoire.

  •  Que faut-il faire pour être entendu?, le 2 octobre 2015 à 09h03

    La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.

    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.
    Cela fait plusieurs années que nous sommes engagé dans un plan de gestion responsable et maintenant qu’il commence à porter ses fruits, il faudrait tout arrêter, on marche sur la tête.

  •  Avis favorable aux demandes de la profession mais défavorable sur ce projet d’arrêté, le 2 octobre 2015 à 08h24

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">-  La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).
    <span class="puce">-  Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">-  La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.
    <span class="puce">-  Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">-  La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  Avis défavorable , le 2 octobre 2015 à 05h52

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).
    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.
    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  Avis défavorable sur ce projet d’arrêté, le 1er octobre 2015 à 22h29

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).
    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.
    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.
    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.
    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe.

  •  Avis défavorable à ce projet d’arrêté, le 1er octobre 2015 à 22h09

    Je soutiens l’avis de la profession maritime. Mon avis est défavorable à la proposition d’encadrement de la pêcherie civelière pour la campagne 2015-2016. Je ne remets pas en cause la décision d’attribution, les clés de répartition ni les modalités de gestion du quota national de capture de civelles mais simplement son niveau, trop faible, pour les raisons suivantes :

    <span class="puce">- La proposition de quota Consommation du projet d’arrêté 2015-2016 (23 tonnes) est inférieure à la demande de la profession (26 tonnes). Pourtant, la demande professionnelle est cohérente avec les préconisations scientifiques les plus précautionneuses et les perspectives des marchés pour la campagne 2015-2016. Elle représente une diminution de 13 % par rapport au quota 2014-2015 et une diminution de 67 % par rapport à la production moyenne annuelle sur la période de référence 2003-2008 soit une diminution supérieure à l’objectif de gestion (60 %).

    <span class="puce">- Toute restriction supplémentaire de la pêcherie ne peut être acceptée par la profession tant que l’atteinte des objectifs du PGA fixés pour les autres facteurs de mortalité ne sera pas démontrée. En effet, la profession respecte ses objectifs depuis 2009 et elle est le seul acteur socioéconomique à le faire. Pourtant la liste des sources de mortalité de l’anguille qui ont un impact majeur sur l’espèce est longue : perte d’habitat, obstacles migratoires, pollutions et contaminations (PCB, pesticides, etc.), turbinage et pompage, pêche amateur et professionnelle, parasitisme, braconnage, maladies, changement global, prédation, etc. La pêche professionnelle ne peut constituer la seule variable d’ajustement.

    <span class="puce">- La profession française a consenti des efforts considérables au cours des 10 dernières années : arrêt d’activité de 700 entreprises (60 % de la flottille depuis 2006), renforcement des régimes d’attribution de licences de pêche, constitution d’un dispositif complet de traçabilité des captures, amélioration des techniques et engins de pêche, etc. La pêcherie civelière française capture aujourd’hui moins d’un alevin sur 10 civelles colonisant les eaux territoriales françaises, quel que soit le niveau de recrutement.

    <span class="puce">- Le niveau de recrutement en civelles 2014-2015 observé en France par la profession, certes plus faible qu’en 2013-2014, ne remet pas en cause la tendance à la hausse du recrutement au cours des 5 dernières années. De plus, la logique veut que les effets des mesures mises en œuvre en Europe depuis 2007 en faveur de la reconstitution du stock doivent se faire sentir chaque année un peu plus sur le niveau du recrutement.

    <span class="puce">- La filière française a besoin de sérénité et de stabilité pour assurer son maintien et poursuivre son action en faveur de la reconstitution du stock d’anguilles, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des actions de repeuplement de l’anguille à travers l’Europe

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