Projet d’arrêté fixant les quotas départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2014-2015

Consultation du 31/07/2014 au 22/08/2014 - 81 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Le cormoran est protégé au titre du régime général de protection de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er de la directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages.
Conformément au code de l’environnement il est toutefois possible de déroger à l’interdiction de destruction des spécimens pour prévenir :

  • des dommages importants aux piscicultures en étang ou la dégradation de la conservation des habitats naturels que ces dernières peuvent contribuer à entretenir ;
  • les risques présentés par la prédation du grand cormoran pour les espèces de poissons protégées ainsi que pour celles pour lesquelles des indications suffisantes permettent d’établir que l’état de conservation de leur population est défavorable.

Ces dérogations peuvent être accordées par les préfets des départements dans lesquels ont été constatés des dégâts sur les piscicultures ou les eaux libres. Les quotas départementaux dans les limites desquelles celles-ci peuvent être octroyées tiennent compte de l’évolution constatée de la population de cormorans.

PRÉSENTATION DU PROJET D’ARRÊTÉ
Le dispositif d’intervention sur les grands cormorans est ainsi composé de deux arrêtés ministériels :

  • Le premier est un arrêté du 26 novembre 2010 dit "arrêté cadre" non "millésimé", dans la mesure où il fixe un cadre général valable au-delà de la seule année 2010, et à l’intérieur duquel des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans.
  • Ces dérogations sont en revanche accordées dans le respect d’un plafond national (décliné en plafonds départementaux) fixé annuellement par le biais d’un second arrêté ministériel. Le projet d’arrêté objet de la présente consultation a précisément pour objet de déterminer ces quotas, dans chacun des départements concernés, pour la période 2014-2015.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Pour la libre évolution des cormorans, le 20 août 2014 à 11h57

    Pourrions nous voir un peu plus loin que l’éradication de ce qui gêne certains?
    Il serait temps qu’on accède à une vue globale de la planète et de ses écosystèmes. Détruire les cormorans par ci par là, en sachant qu’ils vont se déplacer ou même manquer à certains endroits, quelle solution géniale !
    Rassurons nous, si on continue sur cette voie, à jouer à l’apprenti sorcier avec la biodiversité, à polluer les rivières, à gaver les poissons de produits innommables, à irriguer les sols de poisons, même les cormorans n’en voudront plus, de vos poissons ! Quant à l’homme…..
    Quand la guerre est la solution, c’est que la question est idiote.

  •  Avis sur le projet d’arrêté ministériel pour la période 2014-2015, le 20 août 2014 à 10h32

    La Fédération de Côte d’Or pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique est favorable à la régulation du Grand Cormoran et prend bonne note de l’augmentation du quota attribué au département de la Côte d’Or pour la période 20014-2015.

    Notre Fédération mène des actions de restauration en faveur d’espèces patrimoniales telles que le Truite fario, l’Ombre commun ou encore le Brochet dont les populations, encore bien présentes dans les eaux de Côte d’Or, sont menacées par la pression de prédation exercée par le Grand Cormoran

    Dans le cadre de l’application de cet arrêté au niveau départemental, nous demandons fermement que les modalités de régulation soient appliquées par le Préfet sans interprétation et sans limitation géographique comme c’est le cas actuellement sur notre département (sectorisation des zones de tirs).

    Par ailleurs, nous souhaitons également confirmer la sédentarisation prégnante de l’espèce sur notre département qui connaît plusieurs colonies de reproduction et la présence récurrente d’oiseaux erratiques non nicheurs (immatures) en estivage sur les eaux du département. Ce constat devra appeler à l’avenir des mesures visant à limiter la sédentarisation de l’espèce dans les eaux intérieures.

    Comptant sur la prise en compte de nos observations.
    Le Président, Eric GRUER

  •  non aux tirs sur les grands cormorans, le 20 août 2014 à 08h10

    Arrêtons de vouloir tuer tout ce qui gêne quelques uns , les loups les bouquetins , les renards , les blaireaux , les phoques les cormorans et qui demain ??? Pour les cormorans il y a d’autres causes à la baisse des populations de poisson tout le monde le sait …mais c’est plus facile de tuer les cormorans bien sur .Tuer quel vilain mot .ce n’est pas comme ça que je conçois la protection de notre planète .

  •  Non aux tirs sur le Grand cormoran, le 19 août 2014 à 20h50

    Je suis tout à fait d’accord avec ce commentaire :
    « Il y a bien d’autres facteurs responsables de la disparition des poissons : pollution, surpêche, artificialisation des cours d’eau… Tuer n’est pas une solution. Il faut arrêter ces marches arrière en matière de protection de la biodiversité ».

  •  Défense des cormorans , le 19 août 2014 à 19h52

    Je suis contre la régularisation des cormorans.
    Peut être pourrions nous penser à un système de nourrissage spécifique à l’extérieur des piscicultures , et une protection des bassins, mais protégeons cette espèce qui comme beaucoup d autres se régulent d’elle même.

  •  contre les tirs sur Grand Cormoran, le 19 août 2014 à 18h37

    Je suis contre les tirs de regulation sur les Grands Cormorans… C’est une espèce protégées. .. Ils attrapent peu d’espèces nobles de poissons et beaucoup de poissons chats. …il y a des moyens non letaux pour les éloigner des piscicultures….

  •  Pitié pour la Nature, le 19 août 2014 à 18h14

    Pas grand chose à rajouter aux derniers commentaires. Protégeons sérieusement notre patrimoine naturel avant qu’il ne soit trop tard.
    De grâce, Vous qui nous gouvernaient, arrêtez le massacre avec la chasse et les corridas. La France ne montre pas le bon exemple.

  •  Pourquoi toujours plus, le 19 août 2014 à 18h00

    Le grand cormoran est une espèce protégée soumise à régulation. Cette espèce a été classée dans la liste des espèces protégées car au siècle dernier elle a failli disparaître. La régulation de cette espèce permet aux professionnels de la pisciculture de faire chuter la population au niveau des bassins et étangs voués à cette pratique de la pisciculture. Je suis opposée à ce qu’il y ait plus de grands cormorans à réguler. Il n’est pas normal aujourd’hui d’augmenter les quotas de prélèvement par tirs autorisés, les quotas définis étant suffisant pour une espèce qui fait partie de notre biodiversité et qui avait failli disparaître !

  •  Grands cormorans et préservation des milieux aquatiques, le 19 août 2014 à 16h42

    Quelles études prouvent que la destruction des grands cormorans permet d’améliorer l’état des milieux aquatiques, très gravement altérés en France, où on ferme tous les ans des zones de captage des eaux à cause des pollutions existantes, mais invisibles ? Bientôt nous ne saurons plus où trouver de l’eau saine, celle qui tombe du ciel récupère déjà des polluants atmosphériques peu visibles…
    Ajouter une pollution aux métaux ( le plomb, quoiqu’interdit dans de nombreux cas continue à se répandre dans les milieux naturels !) dans les zones humides semble une solution à la Gribouille ( rappel : se mettre dans l’eau pour éviter d’être mouillé par la pluie) pour améliorer l’état des cours d’eau, dramatiquement altéré à ce jour au point que je m’étonne que quelqu’un ose encore proposer des poissons de rivière, et a fortoiri de pisciculture, à la consommation.
    Si les grands cormorans sont revenus, est-ce vraiment à cause d’une abondance de poissons, ou plutôt à cause d’un déséquilibre antérieur de la faune, par disparition de certaines espèces, ou à cause des pollutions invisibles et si graves de nos eaux qui vont nous mettre bien plus en péril que le manque de poissons !

    Il me semble moi aussi primordial de concentrer nos efforts sur la restauration des cours d’eau et sur la lutte contre les pollutions en tout genre qui en affectent la qualité.
    Et de ne pas se voiler la face : de nombreux échanges sur des forums de chasseurs montrent que les tirs répondent à une "passion", qui ne semble pas celle d’améliorer les milieux dans lesquels nous et nos enfants vivons !

  •  Faut-il augmenter les quotas de tirs du grand cormoran ?, le 19 août 2014 à 13h03

    La destruction d’un quota de cormorans a peu de chance de modifier la vie des poissons sauvages. Et ceci pour une bonne raison. Les populations de cormorans européens communiquent très facilement, notamment en fonction des flux migratoires. Ainsi, une gestion nationale voire régionale n’a que peu de chances d’aboutir à quelque résultat que ce soit. Le problème de la régulation du nombre des cormorans est donc un problème de gestion européen. D’après les travaux de M. Frederiksen et J-D Lebreton, une régulation efficace doit être effectuée par prélèvement d’individus adultes (et non pas d’œufs). Mais elle reste très délicate, car la limite entre une diminution sensible des effectifs et une éradication totale de l’espèce en Europe peut être vite franchie. On peut se demander quel sera le coût d’une telle mesure au niveau international?

    Conclusion
    Sommes-nous dans une impasse? Quelle solution entre un tir inefficace et une éradication complète? Les Danois ont adopté une mesure visant à empêcher toute installation supplémentaire de colonies de cormorans sur leur territoire. Mais sommes-nous submergé par une vague sans fin de prédateurs de poissons qui conduira à transformer nos rivières en déserts? En fait, le cormoran retrouve son aire de répartition (Europe de l’Ouest) après des années de persécution. Il profite en ce moment de conditions idéales, telles que l’absence de prédateurs piscivores concurrents et d’une gestion des cours d’eau qui a conduit à une grande abondance de poissons. Il est prévisible que les populations de cormorans s’auto-réguleront une fois la période de prolifération passée. Mais il apparaît surtout que le problème du cormoran se place au centre de la gestion du milieu dulcicole français et européen. La qualité de l’eau, la production primaire (végétaux), le maintien de la diversité des faunes piscicole et aviaire typiques des rivières, ainsi que le bien-être des hommes amoureux de la nature sont intimement liés. De la bonne entente et de la coordination des différents acteurs (citoyens, gestionnaires et scientifiques) dépend la préservation de la qualité des milieux sauvages européens.

    Comme pour les grands prédateurs, le grand cormoran ne doit pas être le bouc émissaire des problèmes de pisciculture : agir en amont en protégeant correctement les bassins des prédateurs (le grand cormoran n’étant d’ailleurs pas le seul).

  •  GRANDS CORMORANS, le 19 août 2014 à 12h03

    La Fédération Départementale de l’Eure pour la Pêche ET LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE est favorable à la régulation du grand cormoran et s’y emploie avec l’aide de la Fédération des Chasseurs et des Louvetiers.
    Nos investigations sur les sites fréquentés par les grands cormorans nous ont permis de constater l’impact de la prédation exercée par cet oiseau qui pour se nourrir s’attaque aux seules espèces piscicoles - même à l’anguille classée par l’UICN en LISTE ROUGE des espèces en danger d’extinction !!!
    Et lorsque la proie est trop grosse pour être ingérée, les blessures infligées la condamne à une mort certaine.
    N’oublions pas de mentionner également les risques d’épidémies qui peuvent survenir et se développer par l’intermédiaire des poissons blessés suite aux attaques du grand cormoran. Notre Fédération Départementale euroise pour la PÊCHE et la PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE a travaillé en coopération avec son homologue seinomarin à la réalisation de l’état des lieux de la BIODIVERSITÉ régionale. C’est à ce titre que nous nous exprimons.
    Nous ne souhaitons pas l’éradication cette espèce mais sa régulation afin de maintenir un équilibre favorable à la BIODIVERSITÉ.
    Et même si la régulation du grand cormoran pourrait être améliorée par une meilleure prise en compte au niveau européen nous nous devons d’AGIR à notre niveau - AGIR et non pas nous contenter de parler ou de disserter sur des sujets que nous ne maîtrisons pas…
    En résumé = OUI à la régulation du grand cormoran

  •  Avis défavorable de la Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, le 19 août 2014 à 11h50

    La Fédération de l’Aisne pour la pêche et la protection du milieu aquatique demande depuis plus de 2 ans une augmentation du quota du nombre de tirs. La DDT 02 nous a sollicités pour déposer auprès de ses services un dossier argumenté, ce qui fut fait. Cette demande d’augmentation du quota (passage de 200 à 300 oiseaux) a de plus fait l’objet d’un avis favorable à l’unanimité en Commission Départementale pour la Chasse et la Faune Sauvage, y compris de la part des Associations de Protection de la Nature bien conscientes des dégâts provoqués par les Grands Cormorans dans le département de l’Aisne.

    Considérant l’immensité de notre réseau hydrographique, la pression de régulation de 200 cormorans annuels s’avère nettement insuffisante pour abaisser la population de cormorans dans le département à un seuil acceptable au regard de la protection de la faune piscicole. Les dégâts causés par les cormorans observés cet hiver ont été très importants, notamment en plans d’eau et dans les annexes fluviales. Un effort accru de régulation des cormorans semble indispensable pour limiter la pression de prédation hivernale sur un peuplement piscicole naturel menacé ainsi que pour limiter le risque de report de la prédation sur les autres milieux.

    La situation du Grand Cormoran dans l’Aisne est d’autant plus préoccupante que de plus en plus d’oiseaux sédentaires sont comptabilisés tous les ans (source : Service départemental de l’ONCFS) ; la prédation n’est donc plus concentrée que lors des migrations mais bien toute l’année !

    La Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique souhaite une augmentation significative du quota attribué au titre des eaux libres à au moins 300 oiseaux.
    Ce vœu est exprimé avec régularité et insistance de la part des 77 A.A.P.P.M.A. gestionnaires des lots de pêche de notre département et représentant plus de 12 000 adhérents, avec les arguments complémentaires suivants :
    <span class="puce">- le fait que la prédation exercée par le contingent migratoire affecte gravement les efforts de gestion du patrimoine piscicole départemental effectués par les A.A.P.P.M.A. en faveur de la pêche et du tourisme pêche, notamment sur l’Anguille européenne, la Truite fario, l’Ombre commun et le Brochet.
    <span class="puce">- le fait que cette prédation exerce une prédation tout au long de l’année avec le nombre grandissant d’oiseaux sédentaires
    <span class="puce">- le fait que l’immensité du réseau hydrographique de l’Aisne (plus de 3 000 kilomètres de rivières et canaux) ne puisse être efficacement protégé par un faible quota de tir (200 actuellement)

    La Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique donne donc un AVIS DEFAVORABLE A CE PROJET D’ARRETE QUI NE PREND PAS SUFFISAMENT EN COMPTE L’IMPACT DE LA PREDATION DU CORMORAN ET NE PREVOIT PAS DE QUOTAS SUFFISANT.

  •  NON A LA REGULATION DES GDS CORMORANS, le 19 août 2014 à 11h05

    Je suis CONTRE ce projet de régulation des Grands cormorans. Encore une fois, la Nature se régule parfaitement seule lorsqu’elle n’est pas malade. Nos écosystèmes sont affaiblis car artificialisés, surexploités. Ce n’est pas la faute aux Cormorans si nos eaux ne sont plus assez vivantes pour fournir assez de poissons.
    Nous devions plutôt nous réjouir de voir enfin la vie reprendre chez certaines espèces qui ont bien failli disparaître. Nous sommes aujourd’hui tellement habitués à voir une nature pauvre que l’on est choqué quand on voit des grands rassemblements d’oiseaux, mais il n’y a rien de plus normal que de voir une centaine de Cormorans qui pêchent ! Et les centaines de millions de bipèdes qui détruisent ce qui est normal, en croyant bien faire, c’est quoi ! Au lieu de tuer, de détruire encore et encore, ne pourrait on pas restaurer les milieux, en y intégrant la NATURE. J’ajouterai encore pour la défense des Cormorans qu’ils ont un régime opportuniste, et que par conséquent, ils limitent aussi les espèces de poissons non recherchées par l’homme, et qu’ils permettent ainsi de favoriser les espèces dites "nobles" (du point de vue des pécheurs). DONC UN GRAND NON A LEUR DESTRUCTION. Katherine

  •  Mettre les moyens dans la protection de la nature, pas dans sa destruction !, le 19 août 2014 à 10h55

    Dernier arrivé sur Terre, l’homme veut prendre la place, toute la place. Et il a créé un mobile qui justifie la destruction de la nature sauvage : l’argent. Ce n’est pas l’homme qu’on protège en tuant les cormorans, les loups, les blaireaux, les pigeons etc… c’est L’ARGENT ! Car l’homme disparaîtra aussi, inéluctablement.
    Les politiques feraient mieux de mettre les moyens d’accéder à la connaissance : aider la recherche, multiplier les études en éthologie, physiologie animale etc, agir auprès des médias pour une réelle sensibilisation (et pas pour répandre la peur), favoriser les associations environnementales, développer les programmes scolaires scientifiques, exercer un véritable contrôle dans les espaces qui restent encore naturels, punir les pollueurs, les braconniers…
    Le cormoran ? On ne sait même pas d’où il vient, combien de temps il reste, ce qu’il mange, s’il est sensible à la pollution… A l’heure de la mondialisation, ce n’est pas un cormoran de plus ou de moins qui va sauver la pisciculture ! Le vrai prétexte, c’est satisfaire le chasseur, le plaisir de TUER !

  •  Contre la destruction du grand cormoran, le 19 août 2014 à 09h40

    Il y a bien d’autres facteurs responsables de la disparition des poissons : pollution, surpêche, artificialisation des cours d’eau… Tuer n’est pas une solution. Il faut arrêter ces marches arrière en matière de protection de la biodiversité.

  •  Pas d’accord avec l’augmentation des quotas mais pour une solution intelligente, le 19 août 2014 à 09h38

    On comprend bien entendu la colère des pisciculteurs professionnels si les grand cormorans leurs causent de vrais dégâts. N’est-il pas envisageable de dépenser tout ce temps et toute cette énergie à étudier des façon efficaces de protéger les étangs /piscicultures professionnel plutôt qu’à détruire des milliers d"oiseaux qui de toutes façons continueront à venir prélever des poissons ? - En effet un étang attractif restera attractif et les tirs n’ont pour seuls effet que de disperser les oiseaux hivernants qui alors coloniseront des zones jusqu’alors inexploitées par eux.-
    Cela pourrait passer d’abord par des études poussées sur le comportement de pêche des oiseaux, (nombre, profondeur, ..) et surtout par l’analyse des contenus stomacaux. Qu’on prenne au moins la peine d’étudier ce qu’ils mangent une fois qu’ils ont été tué. Qu’on teste puis généralise des façon de protéger les étang plutôt que de vouloir toujours tout détruire. Encore une fois vous n’exterminerez pas tous les grand cormorans d’Europe du Nord et de l’est qui hivernent en France.
    Quant aux pêcheurs de loisir dont les avis sont nombreux ici, je ne vois pas en quoi leur avis peut-être jugé sérieusement : les pêcheurs ont empoissonné les rivières avec des alevinages incessants et des espèces exogènes et ils se plaignent maintenant que les grand cormorans pêchent des poissons !Ils feraient mieux de dépenser leur énergie et leur hargne à aider les véritables associations de protection de la nature à combattre la pollution des rivières et la destruction des milieux aquatiques plutôt qu’à chercher à exterminer un bouc émissaire ! D’ailleurs les pêcheurs aiment les martins pêcheurs (tout autant piscivore mais se nourrissant de poissons plus petit) et ne réclament pas leur mise à mort , parce qu’ils sont plus jolis et plus petits ? On voit bien que cela tiens beaucoup à l’affect. Par ailleurs la pêche de loisir a aussi un impact sur le poisson des rivière ! Je ne dis pas qu’il faut interdire la pêche de loisir , mais si vous faites le calcul du poids de poisson prélevé chaque année par les pêcheurs et celui prélever par les grand cormorans je suis certains que les oiseaux arrivent loin derrière. Et ni les rivières ni les poissons n’appartiennent aux pêcheurs. Les deux prédateurs ont leur place au bord de la rivière, mais l’un est là pour son plaisir et l’autre pour sa survie.

  •  Le cormoran à bon dos !…, le 19 août 2014 à 07h20

    Je suis également opposé à ces tirs de "régulation" du Grand cormoran qui ne sont pas la solution aux vrais problèmes qui se posent, à savoir la pollution des cours d’eau par les pesticides et déversements industriels divers, les conditions d’élevage et d’hygiène des poissons en pisciculture, la surfréquentation par les pêcheurs de certaines rivières ou étangs, etc… Lorsque les cormorans auront totalement disparu pour faire plaisir une une infime minorité agissante (et pas toujours désintéressée) les vrais problèmes subsisteront toujours, et il est donc grand temps de s’en occuper vraiment (au lieu de chercher des boucs émissaires) et d’arrêter ces graves atteintes à la biodiversité et au vivant.

  •  La vie est le bien le plus précieux de notre planète, le 19 août 2014 à 00h31

    À l’heure de la sixième grande extinction des espèces, provoquée par l’Homme, et qui risque fort de l’emporter lui-même, "régler" les problèmes avec la faune libre par la peine de mort est complètement anachronique. La vie libre, "sauvage", est ce qui fait de la Terre une planète pas comme les autres dans le Système solaire. Notre devoir est de la protéger de toutes nos forces.

    Il y a en plus une forme de course en avant et de "toujours plus" de régulation. Jusqu’où ? Je pense qu’il faut dire "stop" aux fusils, changer de paradigme, et réconcilier l’Homme avec les espèces qui l’accompagnent sur cette planète.

    Je dis non aux tirs sur le Grand cormoran, espèce protégée. La protection doit être intégrale sauf question de vie ou de mort.

  •  Non à l’augmentation des quotas de destruction des grands cormorans, le 18 août 2014 à 23h49

    Encore une fois on va au plus simple.
    Plutôt que de se pencher sur la problématique de la qualité de l’eau qui chaque jour empoisonne les poissons de nos rivières, on préfère trouver un accusé tout prêt qu’est le grand Cormoran.
    Messieurs les décideurs, arrêtez un peu de légiférer au plus simple et réfléchissez. Ce n’est pas lorsque les espèces seront anéanties, qu’il faudra dire :"on ne savait pas"
    Jean-Luc ROBINET

  •  Opposition aux quotas concernant le Grand Cormoran., le 18 août 2014 à 23h18

    je suis contre le principe de quotas départementaux concernant le Grand Cormoran. Cette espèce existe depuis très longtemps et bien avant que le métier de pisciculteur n’existe. Elle n’a jamais mis en péril les populations de poissons qu’elle consomme et comme tout prédateur voit ses populations évoluer en fonction de la disponibilité de la ressource alimentaire.

    Les pisciculteurs et le pêcheurs ne peuvent sans cesse se plaindre que le Grand Cormoran mette en péril leur activité. Apres avoir vidé les rivières et étangs de leurs espèces sauvages par des prises trop importantes, Ils ont introduit de très nombreuses espèces invasives dans les zones humides et continuent la pratique de lâchers d’espèces exogènes qui n’ont pas leur place dans nos écosystèmes aquatiques. Par ailleurs, nous avons assisté à la disparition de près de de 50% des zones humides dans notre pays au cours du 20 éme siècle alors qu’en même temps nos agriculteurs et industriels ont réussi l’exploit de polluer la quasi totalité des rivières et étangs français sans que les pisciculteurs et pêcheurs ne se mobilisent vraiment contre ces fléaux.

    Le Grand Cormoran a décidément bon dos et il n’est en rien responsable des problèmes des pisciculteurs pas plus que le loup ne l’est pour l’élevage ovin en montagne par exemple.

    Il est temps que les acteurs des activités économiques concernées ouvrent grands leurs yeux et s’attaquent aux vrais origines de leurs difficultés plutôt que prendre le Grand Cormoran pour bouc émissaire.

    Pour toutes ces raisons Je demande donc que les quotas soient fixés à 0 dans l’ensemble des départements.

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