Projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)
Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016

Consultation du 29/05/2015 au 21/06/2015 - 6213 contributions

Mise à jour du 2 juillet 2015 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

CONTEXTE GÉNÉRAL

Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.

En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRETES

Ces textes ont reçu un avis favorable du conseil national de la protection de la nature le 28 mai 2015.

1) Le premier projet d’arrêté fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destructions de spécimens de loups peuvent être accordées.
Ce projet d’arrêté cadre abrogera celui du 15 mai 2013, dont il reprend les fondements tout en introduisant des évolutions qui traversent l’ensemble du texte, et concernent toutes les étapes du protocole, depuis l’effarouchement, la défense, la défense renforcée jusqu’au prélèvement. Ces évolutions portent autant sur les conditions de déclenchement des opérations que sur leurs conditions de mise en œuvre. Elles prévoient également une extension des territoires et des périodes d’intervention. Elles élargissent enfin l’assiette des éleveurs et troupeaux éligibles.

2) Le second projet fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Le nombre fixé pour la période 2014-2015 était de 24 spécimens, assorti d’une disposition selon laquelle ce plafond pourrait être révisé « dans la limite de douze spécimens supplémentaires ». Le nombre proposé pour la période 2015-2016, dans le projet d’arrêté soumis à la présente consultation, est de 36 spécimens.

La consultation est ouverte du 29 mai au 21 juin 2015.

Mise à jour du 2 juillet 2015 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  NON !, le 21 juin 2015 à 13h26

    Tuer n’est pas LA solution. LA solution doit permettre la vie des moutons et des loups. C’est dans ce sens que le gouvernement doit chercher.

  •  Trop de prélèvements pour 2015-2015 !, le 21 juin 2015 à 13h25

    Je trouve le nombre de prélèvements de loups pour l’année 2015-2016 trop élevé au regard de l’écologie et de la dynamique de cette espèce.

    Aujourd’hui, la problématique du Loup en France ne se cantonne pas à une interaction entre animal sauvage et éleveurs mais bien entre faune sauvage dans son ensemble et humains. Plus nous perturbons les écosystèmes et plus nous devrons intervenir pour pallier à certains déséquilibres. Aujourd’hui si le Loup recolonise certains territoires c’est bien parce qu’il en a les moyens (espace et ressource alimentaire).

    Détruire des Loups revient entre autre à perturber l’équilibre de certains groupes hiérarchisés et occasionne un affaiblissement de l’espèce.

    Il me semble que le Gouvernement français se doit d’agir dans le sens de la nation et pour son bien. Or, en perturbant l’équilibre "Loup-proies en abondance", nous reviendrons au système de gestion de l’environnement tel qu’on le connait avec des chasseurs se devant d’éliminer les proies du Loup, qui nous causent des préjudices… c’est le serpent qui se mord la queue !

    Je ne suis pas contre le prélèvement de certains individus problématiques MAIS nous devons maintenir la dynamique de population de cette espèce qui nous est utile, dans notre intérêt à tous, et aujourd’hui, un nombre de 36 animaux me parait bien trop élevé. Avec un tel chiffre, je n’y vois que des arguments en faveur des éleveurs excédés de leur métier pour lequel se rajoute une pression de plus parmi toutes celles que le système économique actuel leur inflige ! J’y vois aussi un argument en faveur de l’État qui ne souhaite pas prendre le Problème à bras le corps et qui fuit ses responsabilités !

    Cordialement,

    Charlène Viélet

  •  A quoi sert de tuer les loups ?, le 21 juin 2015 à 13h20

    Le loup cohabite àvec l’homme depuis toujours et pourquoi ne parle t-on pas de la surpopulation des troupeaux de moutons dans un territoire rural qui se rétrécit d’année en annees.. Pourquoi l’homme ( et les produits de ses élevages ) devrait -il monopoliser et s’attribuer tous les territoires de la nature ?? Au nom de sa prétendue supériorité ? Je suis contre le tir des loups .. Comment se fait il qu’en Italie et en Espagne je loup sont tout aussi présent et ne provoque pas la polémique qui existe en France ..?

  •  Contre, le 21 juin 2015 à 13h19

    Réinsérer les loups pour ensuite les abattre, voilà bien la politique.<br class="manualbr" />C’est NON.
    Si les bergers étaient moins fainéants et étaient auprès de leur troupeau comme leurs ancêtres, ils protègeraient ainsi leurs cheptels.

  •  Non à la destruction des loups !!!, le 21 juin 2015 à 13h17

    Connaissez vous les loups ? Je ne le pense pas. Il serait opportun de demander l’avis des italiens et des espagnols car ils ont mille fois plus de loups et aucun soucis avec eux. Alors comment expliquer qu’il n’y aurait qu’en France que les loups mangent les moutons, attaquent les humains. Ceci n’est que mascarade. Le loup n’attaque jamais l’homme, bien trop timide pour ça (à moins qu’il n’ait une jolie cape rouge et un pot de beurre, humour…).Il reste toujours loin d’eux. Une amie italienne me disait les entendre souvent, voir des traces mais jamais vu un loup. Pourquoi parfois va t -il attaquer un troupeau ? Et bien car les troupeaux ne sont pas gardés contrairement à nos amis italiens et espagnols. Les bergers français préfèrent déclarer une attaque de loup, car le remboursement est bien plus important alors que souvent ce sont des chiens.Le loup à le droit de vivre, d’avoir du gibier à chasser. Sauf que le gibier il en trouve pas beaucoup tant les chasseurs lui prennent. Regardez les renards et les ours polaires obligés de faire les poubelles pour ce nourrir.Le loup a tant à nous apprendre sur la socialisation, l’esprit de famille. Alors messieurs et mesdames du gouvernement allez demander des conseils aux italiens, espagnols, américains qui vous diront que le loup n’est pas dangereux, ni sanguinaire et qu’il contribue à l’équilibre écologique. Vous ne pouvez pas laisser les hommes tuer ce si bel animal qui ne l’oublions pas était là avant nous. Nous avons détruit son habitat, massacrer les siens alors rachetez vous en le laissant vivre.

  •  NON A CETTE REGLEMENTATION, le 21 juin 2015 à 13h03

    Nous avons eu la chance que cette espèce en voie de disparition revienne naturellement chez nous…
    Il faut juste rappeler les principales causes des attaques sur nos élevages : déforestation, réduction des proies naturelles de ce bel animal. Donc encore une fois, nous payons le prix de NOS erreurs. Nous modifions les écosystèmes pour s’étonner ensuite de voir le loup chasser nos brebis…

    Une remise en cause de notre mode de fonctionnement est nécessaire. Ce n’est pas en tuant les loups que nous répondrons au problème qui ne fera que persister à travers les années !

    Et pour citer Yves Paccalet (écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste) :
    « On a besoin des prédateurs, la nature en a besoin. Sans grands prédateurs les chaînes alimentaires sont déséquilibrées. Et puis, ce sont des animaux dont on a aussi besoin pour avoir une sorte d’esprit de poésie qui est entrain de nous quitter maintenant. »

    NON A CETTE REGLEMENTATION ! Merci

  •  Bien sûr que non !, le 21 juin 2015 à 13h02

    Tout d’abord NON car c’est une espèce protégée. Par définition, c’est un délit que tuer ces bêtes, que de faire ce "prélèvement" (que c’est joliment dit…).

    Ensuite, la réintroduction naturelle des loups est le signe de la bonne santé de nos forêts et d’un équilibre retrouvé au sein de notre écosystème montagnard : tuer les loups reviendrait à déséquilibrer ce fragile ensemble.

    Enfin, les éleveurs feraient peut-être bien de rajouter des bergers et des chiens dans les pâtures puisque ce système fonctionne depuis des millénaires. Que les éleveurs redeviennent des bergers, qu’ils pensent davantage en terme de bétail, de santé, qu’en terme de rendement ; Les bêtes mises à l’équarrissage représentent un vrai manque à gagner, leur nombre est bien plus important que celui des bêtes tuées par les loups.

    Laissons les abords de forêts libres, rendons à chaque espèce la place qui lui est dévolue et arrêtons le massacre ! Réintroduire les prédateurs reste une option des plus propres et logiques pour "nettoyer" nos forêts (je pense notamment aux sangliers) plutôt que de donner aux chasseurs qui se croient déjà tout-puissants, le droit de tuer encore plus.

  •  CONTRE, le 21 juin 2015 à 12h58

    Je suis contre l’abattage des loups, catégoriquement, et quelles qu’en soient les conséquences.

  •  Le loup n’a pas à avoir de statut privilégier , le 21 juin 2015 à 12h57

    Comme toutes espèces, le loup doit être régulé pour respecté la chaîne alimentaire qui le pilier même de l’équilibre. Aujourd’hui on ne sais même pas exactement combien de loups sont en France, il doit être contrôlé pour évité les dégâts au niveau des élevage et de la faune sauvage.
    Si le loup n’est pas régulé par les autorité en place vous pouvez être sûr que d’autre s’en chargerons, mais cela ne sera pas fait de manière optimale et réglementé.
    Si vous voulez attendre un drame pour changer d’avis ce n’est pas très intelligent et réfléchi comme stratégie.

  •  Les animaux sauvages au XXIème siècle., le 21 juin 2015 à 12h57

    Nous vivons une extinction massive de la vie sauvage sur cette planète ; résistons à toute tentation électoraliste ou non ; ne participons sous aucun prétexte au massacre de la faune sauvage et de son habitat. Ce crime est historique et impardonnable.

  •  Non, le 21 juin 2015 à 12h56

    C’est aux élevages de s’adapter à la présence des loups, et non pas à l’Homme de massacrer des loups par facilité. Le problème est plus profond, en aucun cas le problème serait réglé en diminuant les populations de loup.

  •  Les autres pays, le 21 juin 2015 à 12h56

    La plupart des pays européens vit en bonne intelligence avec le loup, l’ ours , le lynx…sauf en France où tout pose problème.
    Trop d’ animaux sauvages, pas suffisamment de pesticides, c’ est le credo de nos agriculteurs.

  •  Non , le 21 juin 2015 à 12h55

    Stop au massacre. C’est leur terre autant que la nôtre arrêtons ce genre de comportement ! Pour les loup et toutes autres espèces. Les bergers n’ont cas mieux gérer leur troupeau et leur enclos !

  •  Non , le 21 juin 2015 à 12h52

    Non arrêtons le massacre depuis le temps c’est bien trop. C’est leur terre autant que la nôtre. Les bergers on cas mieux gérer leur troupeaux.

  •  NON !!, le 21 juin 2015 à 12h50

    Un seul mot non. Et vraiment utiliser le terme destruction résume parfaitement bien le caractère humain

    Cordialement

  •  Non a l augmentation , le 21 juin 2015 à 12h49

    Les loups font partie de l équilibre naturel, au lieu de les prélevez réintégrer leurs proies sauvages

  •  projet d’arrêté destruction du loup 2015-2016, le 21 juin 2015 à 12h48

    Je suis contre ce projet d’arrêté autorisant la destruction de 36 loups pour la période 2015-2016, une telle augmentation n’est pas justifiée, selon l’ONCFS l’effectif de la population de loups stagnerait. De plus ces abattages sont inéfficaces en termes de protection du bétail.
    Le loup et une espèce strictement protégée.
    Pourquoi certaines personnes s’acharnent à vouloir massacrer la faune sauvage juste pour le plaisir !!!

  •  Non, le 21 juin 2015 à 12h43

    Merci de demander notre avis. La réponse est claire je crois, l’homme à tendance à détruire tout ce qui lui fait peur ou qu’il ne peut pas contrôler, laissez les tranquille pour une fois ! Les éleveurs vont faire ce que tous les éleveurs ont fait depuis des millénaires : FAIRE AVEC. A l’heure de la plus grande extinction animalière de tous les temps, vous n’avez pas à "détruire" des espèce protégées. C’est comme si je disais, il y a trop de politiciens corrompus, ça gêne des milliers de citoyens, il faut donc en détruire quelques uns.

  •  Prendre la mesure des choses, le 21 juin 2015 à 12h42

    C’est affligeant de voir avec quelle méprise les citadins parlent de la tranche de la population qui les nourrit, et de voir qu’ils seraient prêt à mettre en danger de mort certain de leurs concityens, parce qu’ils ont décidés que de réintroduire le loup dans la nature "c’est tendance", même si au milieu de cette nature, les gens qui y travaillent doivent mettre la clef sous la porte parce que les conditions de travail ne sont plus supportables. Parce que entre les attaques des loups, qui déciment les troupeaux et les procés de touristes qui se sont fait mordre pour les chiens Patous, "pseudo solution anti-loups", je n’aimerai pas être à leur place !
    nous tuons encore un peu plus l’économie de notre pays, en dépensant des sommes folles pour les indemnisations des dégats (sommes ridicules comparées à la réalité du cout des dégats) alors qu’une simple boite de cartouches ne coute que quelque euros. Et quand la filière ovine française aura était rongée jusqu’à la moëlle, nous devrons importer notre nourriture de plusieurs milliers de kilomètres, quel écologiste peut défendre ce modèle?????
    la population de loups ne faisant que s’accroitre, elle occupe désormais une grande partie de la france. Vous les citadins pro-loup serez les premiers scandalisés lorsqu’un jogger ou une maman promenant sa poussette se seront fait dévorés à proximité de Paris. Là et là seulement les avis changeront…

  •  Trop tôt pour supprimer des spécimen , le 21 juin 2015 à 12h40

    Je suis contre ces deux décrets et l’idée derrière ces décrets. Il n’est pas acceptable que quand nous souhaitons diversifier la faune en France pour revenir à une équilibre justepar réintroduire des espèces animales, nous supprimons ces mêmes animaux. Les problèmes qui sont supportés par quelques uns ne doivent pas prévaler sur notre devoir de recréer l’équilibre naturel qui a été détruite ces derniers décennies.
    Venir en aide des quelques uns qui ont des problèmes par des formations voire des aides de protection me semble plus ce qui est nécessaire.

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