Projet d’arrêté fixant les conditions de la chasse maritime dans les eaux territoriales françaises situées au large des côtes de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

Consultation du 06/08/2020 au 27/08/2020 - 2789 contributions

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est caractérisé par un système insulaire ainsi que des conditions climatiques et météorologiques difficiles rendant la navigation en mer périlleuse. Le système insulaire de ce territoire contraint les chasseurs à naviguer entre les différentes îles pour atteindre les postes de chasse.

Afin de tenir compte du particularisme de ce territoire et de garantir la sécurité des pratiquants, il est proposé de déroger respectivement aux articles 1 et 6 des arrêtés susvisés. Ces dérogations permettent l’utilisation d’une embarcation motorisée pour deux types de chasse :
-  Au mouillage pour les anatidés migrateurs (comme l’Eider à duvet)
-  En action mobile pour les alcidés (comme le Guillemot de Troil)

Ces dérogations ne sont cependant valables que pour :
-  Effectuer les trajets vers et au retour des zones de chasse
-  Permettre la récupération de l’animal tué ou blessé

L’usage du moteur est interdit pour rabattre du gibier

Le projet d’arrêté a reçu un avis favorable de la Commission territoriale de la chasse ainsi que du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

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Commentaires

  •  pour la protection des oiseaux, le 25 août 2020 à 15h08

    Avec ce projet le tir des oiseaux va être facilité alors qu’ aucune limitation efficace des prélèvements n’est mise en place .

    Il vaudrait mieux stopper le braconnage des canards marins,fermer la chasse des oiseaux marins au plus tard fin février, faire intervenir les agents de l’Office Français de la Biodiversité pour verbaliser les tirs fréquents sur les oiseaux protégés,
    et retirer de la liste des espèces chassables la macreuse brune et la harelde boréale, et leur accorder le statut d’espèce protégée.

  •  Opposition totale au projet d’arrêté fixant les conditions de la chasse maritime dans les eaux territoriales françaises , le 25 août 2020 à 13h46

    Projet irresponsable ne tenant pas compte de l’urgence de protection des espèces vulnérables ou menacées, pourtant mis en avant pas l’ensemble des acteurs politiques. Il ne répond à aucun impératif économique, social ou environnemental. Il s’agit donc d’une atteinte grave et préoccupante aux engagements de l’Etat au profit d’une minorité.

  •  Scandaleux et inadmissible., le 25 août 2020 à 12h23

    Ce projet va faciliter et amplifier la chasse, y compris de certaines espèces inscrites comme vulnérables sur la liste rouge de l’UICN (macreuse brune et la harelde boréale). C’est totalement contraire à la sauvegarde de la biodiversité. Encore une fois, on veut sacrifier la nature sauvage, donc l’intérêt général, au profit du loisir d’une minorité.
     
    Ce décret fait tout le contraire de ce qui serait nécessaire, à savoir limiter la chasse, fermer la chasse aux oiseaux marins au plus tard fin février et combattre le braconnage. Faut-il rappeler qu’en 2019, la Fédération des chasseurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (550 membres actifs) s’est vue attribuer une subvention de 140.000 euros pour, entre-autre, intervenir contre le braconnage (délibération du Conseil Exécutif du 08 avril 2019). Cette mission doit impérativement être confiée aux agents de l’OFB pour, notamment, interdire réellement le braconnage des eiders en avril.
     
    Le projet d’arrêté se fonde sur des motifs de sécurité. Comme il s’agit ici d’un loisir, la solution la plus simple et la plus sage est de ne pas sortir si les conditions météorologiques sont défavorables.
     
    Enfin, on constate que les autoproclamés "premiers écologistes de France" veulent utiliser des moyens polluants et émetteurs de gaz à effet de serre plutôt que de souquer ferme sur les avirons, technique à la fois écologique et vraiment sportive.

  •  Contre ce projet d’arrêté : Protéger plus, pas exploiter plus. , le 24 août 2020 à 23h21

    Bonjour,

    En tant que représentante d’un organisme en environnement, nous désirons souligner notre désaccord complet contre ce projet d’arrêté ministériel. À une période où la crise de la biodiversité est sans précédent, c’est pour nous un non-sens que d’augmenter les possibilités de chasse sur des espèces fragiles. La chasse est déjà permise à Saint-Pierre-et-Miquelon sur une plus longue période comparativement aux autres secteurs et également aux canadiens. De plus, du braconnage est toléré en dehors de la période de chasse, ce qui est ma foi, fort illogique.

    Permettre la chasse à bord d’embarcations à moteur alors que celle-ci manque déjà de suivi et de bilan et qu’aucun quotas de chasse n’est appliqué est une aberration et va à l’encontre d’une gestion durable des espèces fauniques. Comment peux-t’on vouloir augmenter la chasse alors que nous ne savons pas l"état réel des populations des différentes espèces? Appliquons dont le dictons : il vaut mieux prévenir que guérir. De plus, certaines espèces, comme l’eider à duvet, sont fragiles et subissent déjà un chasse importante. Autoriser la chasse à partir des embarcations augmente la pression sur ces espèces et nuit aux efforts des autres pays qui tente de les protéger.

    Au lieu d’ouvrir d’avantage les possibilités de chasse, nous sommes en accord avec l’ensemble des propositions soulevées par La ligue pour la Protection des Oiseaux, soit d’harmoniser la chasse de Saint-Pierre-et-Miquelon avec celle du Canada qui se contient à 3 mois par année, de cesser "l’autorisation" du braconnage pendant le mois suivant la période de chasse légale et de réaliser des inventaires et un suivi des récoltes afin d’établir des quotas juste et écologiquement durable.

    Leur dernière proposition est très importante également. Il importe de retirer la possibilité de chasser des espèces possédant un statut d’espèce menacées ou vulnérables et figurant sur la liste rouge de l’UICN. Ces espèces doivent obtenir le statut d’espèce protégée et il est impensable de continuer à les chasser alors que nous savons pertinemment qu’elles sont en déclin.

    Finalement, même si vous sortiez l’argument que l’arrêté précise que l’utilisation du moteur n’est pas permis pour la chasse même, qui surveillera le tout? C’est utopique de penser que les gens n’utiliseront pas leur moteur quand viendra le temps de trouver le gibier….

  •  Une Abbération, le 24 août 2020 à 17h21

    Nous sommes confrontés à une crise sans précédent, rappelée quotidiennement, et on devrait laisser passer cela ? !
    Je croyais que le gouvernement s’était engagé pour la biodiversité, et que cette année 2020 serait "une année décisive pour la biodiversité", selon le président Macron.
    Un peu de bon sens, s’il vous plaît …
    Je suis évidemment contre.

  •  CHASSE, le 24 août 2020 à 16h57

    Je suis totalement contre cet arrêté ! Laissez les animaux en paix !

  •  Cet arrêté est insensé, le 24 août 2020 à 16h16

    Cet arrêté est absurde. Environ un tiers des oiseaux ont disparu ces vingt dernières années. et on continue ? Ce projet va à l’encontre du bon sens et de l’avenir de nos enfants.

  •  Stop ! protégeons les oiseaux sauvages, le 24 août 2020 à 16h14

    Environ un tiers des oiseaux ont disparu ces vingt dernières années. Ce projet va à l’encontre du bon sens et de l’avenir de nos enfants.

  •  Stop ! protégeons les oiseaux sauvages, le 24 août 2020 à 16h12

    A l’heure de la chute de la biodiversité et du dérèglement climatique, cet arrêté vise à détruire des animaux sauvages.

    Développons des activités humaines respectueuses de notre environnement et donc respectant l’avenir de nos enfants !

  •  Stop ! protégeons les oiseaux sauvages, le 24 août 2020 à 16h10

    A l’heure de la chute de la biodiversité et du dérèglement climatique, comment oser proposer un arrêté pour détruire des animaux sauvages en facilitant l’accès aux zones de loisirs via des bateaux utilisant de l’énergie fossile !

    Développons des activités humaines respectant notre environnement et donc respectant l’avenir de nos enfants !

  •  contre ce projet, le 24 août 2020 à 14h57

    Je suis contre ce projet qui tendra forcément à augmenter le nombre d’oiseaux abattus alors que l’on déplore partout sur la planète une dégringolade du nombre d’oiseaux et autres animaux ces dernières décennies. Si les chasseurs ne se sentent pas en sécurité, ils n’ont qu’a pas prendre la mer. Est-ce qu’un alpiniste prend l’hélicoptère pour "sauter" une voie périlleuse et passer à une autre ?
    Notre énergie devrait plutôt être consacrée à en préserver le plus possible.

  •  Opposition à cette mesure, le 24 août 2020 à 10h50

    Il y en a assez de servir la soupe aux chasseurs. On ferait mieux de prendre des mesures pour faire respecter les lois européennes sur les espèces protégées et sur l’interdiction de certaines méthodes de chasse : c’est ça l’urgence !

  •  Non à cette dérogation ! , le 24 août 2020 à 10h10

    La chasse est un loisir.
    A l’heure de la chute de la biodiversité et du dérèglement climatique, comment oser ("How dare you") proposer un arrêté pour détruire des animaux sauvages en facilitant l’accès aux zones de loisirs via des bateaux utilisant de l’énergie fossile !

    Développons des activités humaines respectant notre environnement et donc respectant l’avenir de nos enfants !

    MERCI

  •  vedette rapide, le 24 août 2020 à 00h54

    jusqu’ou va l’imagination pour tuer le plus confortablement possible.
    je suis contre la chasse, à pieds à cheval, en 4x4, en train ou en bateau

  •  Non à ces dérogations, le 23 août 2020 à 17h09

    Pourquoi toujours vouloir faciliter les actions humaines, notamment lorsqu’il s’agit de tuer des êtres vivants pour des fins qui ne concernent pas notre propre survie ?

    Est-ce que le guillemot ne demanderait pas à l’homme une dérogation pour qu’on le laisse naître, grandir, se reproduire, et vivre dans un contexte "naturel" qui implique déjà suffisamment de risques de compromettre sa propre survie ?
    "Et si vous vous occupiez d’autres choses un peu plus créatives", il dirait dans cette dérogation, et il ajouterait
    "- il vous est désormais permis de vous asseoir sur le pont, de respirer l’embrun et de nous observer. Voler, nager. D’observer à quel point notre plumage, en plus d’être sublime et doux, est une prouesse technologique, de vous émerveiller devant la perfection de cette ligne blanche qui ceint notre regard pour se perdre dans notre cou. Il vous est permis de voir. Là, vous n’avez pas besoin de tuer pour voir. Et si vous Voyez, vous n’aurez plus envie de tuer."
    L’océan est profond, la réflexion humaine pourrait s’y abreuver de temps à autre.

  •  NON à ce projet !!!!, le 23 août 2020 à 12h10

    Comment peut-on encore aujourd’hui présenter un tel projet qui va l’encontre de la biodiversité et qui accentue la pression sur des espèces menacées ????

    C’est MAINTENANT que l’Etat doit tenir ses engagements en restant ferme face aux lobbies !!!!

  •  arrêtons le massacre, le 23 août 2020 à 10h44

    va-t-on enfin prendre conscience de l’importance de la faune et le flore pour la survie de notre planète. Quand l’espèce humaine arrêtera-t-elle de détruire tout ce qui est à sa portée ? Je suis contre la possibilité de prendre un bateau pour aller tirer les oiseaux marins.

  •  NON NON NON PLUS DE CHASSE !!!, le 23 août 2020 à 06h43

    La chasse doit disparaître. BEAUCOUP TROP D’ ABUS

  •  Protégeons les oiseaux marins, le 22 août 2020 à 23h23

    Pas de bateau à moteur, pas de chasse, les oiseaux ont assez de difficultés comme cela, pas de loisir pour tuer des oiseaux.

  •  Je suis contre., le 22 août 2020 à 19h27

    Je suis contre ce projet, la prochaine dérogation pour plus de sécurité humaine, c’est d’utiliser l’hélicoptère ?

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