Plan national d’actions en faveur du Mouflon de Corse
Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.
Pour ces espèces, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires met en place des plans d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.
Les plans nationaux d’actions sont des outils stratégiques opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier.
C’est le cas du Mouflon de Corse qui est une espèce protégée depuis 2019 en France. Actuellement, il ne subsiste que deux noyaux de population dans l’île, l’un dans le massif du Cinto et l’autre au sud de l’île dans le massif de Bavella.
Le mouflon a déjà fait l’objet de plusieurs mesures de conservation et de gestion en Corse. Néanmoins, les efforts de sauvegarde doivent d’être poursuivis et renforcés. C’est pourquoi un plan national d’actions (2024-2033) en faveur de cette espèce vient d’être engagé par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
Ce document a été élaboré avec le concours d’un comité constitué des différents partenaires impliqués dans la conservation de cette espèce dans l’île, sous la coordination de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) de Corse.
Ce plan d’actions a pour principale ambition de rétablir la population de mouflons dans son aire de distribution historique dans l’île. Il permettra d’animer un réseau de gestionnaires concernés par la sauvegarde de cette espèce et d’organiser la mise en place de mesures qui seront déclinées sur les territoires à fort enjeu de conservation pour le Mouflon.
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Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable le 25 septembre 2023 à ce plan national d’actions.
Le projet de plan national d’actions et l’avis du CNPN sont téléchargeables en pièces jointes.
En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
La consultation est ouverte du 15 février au 15 mars 2024.
Commentaires
Favorable à ce PNA qui vise à préserver une espèce
enfin un projet qui vise à protéger un animal sauvage plutôt que le massacrer !
c’est tellement rare, saluons…
Monsieur le Ministre,
Notre association souhaite s’exprimer concernant la mise en place d’un Plan National d’Action (PNA) en faveur du Mouflon de Corse (Ovis gmelini var. corsicana).
Nous sommes favorables à ce PNA qui vise à préserver une espèce ;
Nous espérons que les recommandations du CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature) seront suivies.
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS 74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
oikos.kai.bios@orange.fr
Evidemment avis favorable
Évidemment.
Toujours devoir corriger les erreurs du passé, ça devient épuisant.
décevant d’en arriver là pour les protéger.
c’est la moindre des choses.
Pour une fois que ce gouvernement n’envisage pas une extermination brutale d’une espèce animale, je donne un avis favorable à cette disposition
Le Mouflon de Corse est une espèce protégée, qui doit l’être réellement grâce à la mise en place d’actions concrètes. Il est nécessaire de mieux les connaître, de protéger les habitats qui leur sont favorables, et de diminuer les pressions qu’ils subissent. C’est un animal emblématique de notre île et je crois beaucoup aux répercussions que ce PNA pourrait avoir sur la protection d’autres espèces en Corse qui sont aussi menacées mais moins connues. O ghjenti, hè ora di prutege a natura è e spezie di a nostra cara isula, simu stanchi di a vostra pressione perchè avete paura di ùn pudè più tumbà animali !
Avis favorable à ce PNA qui met en oeuvre des mesures de conservation. On est trop habitué lors d’autres consultations à des mesures de destruction appelées pudiquement mesures de régulation. On ne peut que se réjouir de ce PNA. Bravo les Corses et longue vie aux Mouflons.
Encore une action pour occuper quelques écolos sans emploi qui seront payés avec l’argent du contribuable (Europe, Etat, région, département, collectivités locales).
C’est vraiment une action inutile pilotée par le ministère de l’environnement comme beaucoup d’autres et en particulier la réintroduction du loup qui va détruire une grande partie de la faune sauvage ainsi que le petit élevage de montagne.
Il faut protéger au mieux la biodiversité, dont les mouflons de corse !
Avis favorable - Grave d’en arriver à demander un plan national d’actions en faveur du Mouflon de Corse…
Je suis favorable à ce plan d’action en faveur de cette espèce emblématique. Les scientifiques ont donné un avis favorable, écoutons-les !
Je me réjouie de ce plan destiné à la préservation plutôt qu’a la régulation comme c’est souvent hélas le cas ici.
Je note toutefois un manque d’ambition quant à la qualité des lieux fréquentés par l’espèce qui ne me semble pas répondre aux normes de quiétude et d’abondance de nourriture qui permettrait d’en garantir le succès.
Ce plan d’actions en faveur du mouflon de Corse est une excellente mesure pour la protection de cette espèce.
Nous y sommes favorable car cette espèce endémique ne doit pas risquer de s’éteindre définitivement, ce qui déséquilibrerait l’écosystème dans lequel ils vivent.
Cordialement, l’équipe de LAEO France
Ce PNA est indispensable pour préserver les populations de cet ongulé qui a sa place dans les écosystèmes. Néanmoins sil me semble indispensable de mieux impliquer l’ensemble des acteurs concernés et d’élargir ce PNA aux populations de mouflons présents sur le territoire national et qui sont fortement impactés par la prédation exacerbée des loups. Les constat faits dans d’autres pays voisins démontrent la menace que présente ce prédateur pour les populations de mouflons.
Vu le nombre d’intervenants dans ce dossier le coût des études et mesures de protection va être considérable surtout que je constate que les propriétaires terriens forestiers, les agriculteurs et les chasseurs principaux concernés n’y sont pas associé. Une grave erreur car les chasseurs ont fait leurs preuves avec d’autres espèces en France métropolitaine (Cerf, chevreuil, sanglier) qui se sont développés et parfois qui sont même trop nombreux. Les défenseurs de la nature ne font que détruire avec la réintroduction du loup qui est entrain d’anéantir tous ces efforts et va même faire disparaitre certaines espèces comme les mouflons, bouquetins, chamois, isards, quel gâchis que cette écologie pratiquer par des incompétents de terrain juste bons à rédiger des documents dans leur bureau et faire prendre des mesures ridicules par la commission européenne.
Votre objectif est voué à l’échec si les gens du territoire n’y sont pas impliqués et associés.
Pour une fois qu’une consultation concerne une aide à la vie animale et un renforcement de population, et non une "régulation" comme on dit pudiquement, et pour une fois qu’une consultation s’appuie sur une véritable étude scientifique et non les assertions contestables de chasseurs, la satisfaction est plutôt de mise.
Un bémol cependant : le nombre de partenaires institutionnels et d’acronymes est colossal et un peu inquiétant pour l’efficacité du PNA, et peu d’actions concrètes sont envisagées (on note plutôt des "études", des "comptages", des "concertations"). Par exemple, au vu de l’importance de la raréfaction des ressources alimentaires, maintes fois signalée dans l’étude préalable, on se serait attendu à des actions de nourrissage ou de préservation des zones favorables aux mouflons, et au vu de l’importance des facteurs dérangement dû aux activités anthropiques et concurrence du bétail, on aimerait l’institution de zones formellement réservées aux mouflons.
Donc avis favorable à ce PNA, mais sans illusion sur son efficacité, qui sera probablement modeste.