Plan national d’action 2021-2025 en faveur du puffin des Baléares
Le puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus) est considéré comme l’oiseau marin le plus menacé de l’écozone paléarctique occidentale.
L’effectif mondial de l’espèce est restreint et décline rapidement. Son statut de conservation est jugé en « danger critique d’extinction » en Europe depuis 2004. L’espèce est protégée en France, inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux et à l’annexe III de la Convention de Berne. Cette espèce est également inscrite à l’annexe I de la Convention de Bonn depuis 2006 et à ce titre doit faire l’objet d’actions concertées entre les Etats de son aire de répartition (Résolution 8.29 de la Conférences des Parties, novembre 2005).
Le puffin des Baléares bénéficie d’un plan international d’actions à la demande de la Commission européenne, élaboré par la Société d’Étude Ornithologique espagnole qui est la représentante de BirdLife en Espagne. Ce plan a identifié la France comme l’un des pays devant mettre en œuvre des actions spécifiques en faveur de cette espèce.
Bien que cette espèce ne niche pas dans notre pays, la zone côtière d’Occitanie et notamment le golfe du Lion constitue une zone d’alimentation des colonies pendant la période de reproduction. Par ailleurs, la France accueille une fraction très importante de la population mondiale de puffins des Baléares en période internuptiale. En effet, plusieurs milliers d’individus séjournent sur les côtes atlantiques et notamment en Bretagne durant cette période. Ces deux éléments confèrent à notre pays une responsabilité particulière pour la préservation des sites d’alimentation et de migration de cette espèce.
La question de l’opportunité d’un plan national d’action (PNA) en faveur du Puffin des Baléares a fait l’objet d’une consultation du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) le 20 mars 2017 et a reçu un avis favorable de cette instance.
Le ministère en charge de l’environnement a désigné la DREAL de Bretagne coordinatrice nationale de ce PNA en février 2018 ; cette dernière en a confié la rédaction à l’Office français de la biodiversité.
Sachant que les captures accidentelles de puffin des Baléares constituent la principale pression anthropique pouvant contribuer au déclin de l’espèce, un travail important a été mené avec les professionnels de la pêche pour agir avec efficacité. Ce PNA constitue une première en métropole concernant la problématique des captures accidentelles d’oiseaux marins.
Les résultats du PNA puffin des Baléares sont fortement attendus pour contribuer à améliorer le statut de conservation du puffin des Baléares mais aussi pour alimenter les réflexions futures concernant d’autres espèces et répondre ainsi aux objectifs des directives européennes (directive cadre stratégie pour le milieu marin, directive oiseaux).
Ce projet de plan national d’action prévu pour s’étendre de 2021 à 2025 a recueilli un avis favorable du Conseil national de la protection de la nature lors de sa séance du 22 octobre 2020 et est à présent soumis à consultation du public pour une durée de 3 semaines, préalable à sa validation formelle par le Ministère en charge de l’environnement.
Commentaires
L’histoire nous a montré beaucoup de chose. C’est évident que si nous laissons disparaître des espèces sans agir, nous le regretterons tôt ou tard.
inclure dans le PNA la sauvegarde des puffin avec une exclusion des techniques de pêche provoquant des captures accidentelles ( chaluts, filets….) dans les zones d’habitat et de nidification du puffin.
Oiseau magnifique à préserver absolument.
préservons notre planète et surtout toute la biodiversité nous pouvons encore la préserver après il sera trop tard !
préservons notre planète et surtout toute la diversité nous pouvons encore la préserver après il sera trop tard !
Arrêtons un peu le massacre et essayons de sauvegarder le peu que nous n’avons pas encore exterminé. Sauvez les puffins.
Il est nécessaire d’inclure dans le PNA si on veut protéger le puffin :
<span class="puce">- une exclusion des techniques de pêche provoquant des captures accidentelles ( chaluts, filets….) dans les zones d’habitat et de nidification du puffin.
à savoir l’exclusion des méthodes de pêche impliquées dans les captures et plus précisément les chaluts pélagiques, sennes, palangres, filets peu profonds, filets dérivants et lignes à main.
Ceci est d’une importance capitale car l’impact actuel de la pêche représente au minimum 45% du taux de mortalité adulte qui est aujourd’hui considéré comme non-compatible avec sa survie.
De plus je souhaite qu’un moratoire sur tout projet d’implantation d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
à savoir l’exclusion des méthodes de pêche impliquées dans les captures et plus précisément les chaluts pélagiques, sennes, palangres, filets peu profonds, filets dérivants et lignes à main.
En effet, l’impact actuel de la pêche, responsable d’au moins 45% du taux de mortalité adulte est aujourd’hui considéré comme non-compatible avec sa survie.
Ainsi qu’un moratoire sur tout projet d’implantation d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
Nous nous devons de sauver et préserver les espèces qui sont en train de disparaître par notre faute….
le PNA doit permettre de réduire drastiquement les effets de la pêche actuelle sur le taux de mortalité de l’espèce et de réaliser un moratoire sur les projets d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
Il faut un PNA à la hauteur de l’enjeu de conservation de cette espèce.
Adopter une vraie politique de sauvegarde afin de garantir aux générations futures le plaisir de voir cet animal perdurer. Chacun sa place sur cette terre…
Le but des lois est de protéger l’humain et son environnement. La loi doit pouvoir s’appliquer sur toute activité qui menacerait l’un ou l’autre.
Une extinction d’espèce par l’activité humaine rend donc cette activité illégale, il convient par ce fait d’étendre la loi afin d’interdire explicitement toutes les activités qui nuisent à l’espèce en question (ici le puffin des Baléares), notamment les pêches non sélectives et les parcs éoliens off-shore.
Il est capital de prendre en compte l’avis d’associations pour améliorer ce PNA, notamment sur le parc éolien offshore et sur les pratiques de pêches intensives.
Vous savez que des changements dans notre rapport au vivant sont inévitables. Pourquoi ne pas les prendre à temps, plutôt que trop tard et dans l’urgence absolue ? Ce qui coûte encore plus cher.
sea shepherd a l’air de résister aux lobbies en tout genres. Pourquoi ne pas lui donner le leadership du programme avec un budget adapté pour sauver cette espèce ?
sea shepherd a l’air de résister aux lobbies en tout genres. Pourquoi ne pas lui donner le leadership du programme avec un budget adapté ?
Il est nécessaire d’inclure dans le PNA si on veut protéger le puffin :
<span class="puce">- une exclusion des techniques de pêche provoquant des captures accidentelles ( chaluts, filets….) dans les zones d’habitat et de nidification du puffin.
<span class="puce">- une suspension du projet d’éoliennes proche de l’habitat des puffins, projet qui remet en cause sa survie sur les côtes françaises.
Cet oiseau est en grand danger d’extinction, nous pouvons agir favorablement par ces mesures pour sa survie.
•Une exclusion des méthodes de pêche impliquées dans les captures : chaluts pélagiques, sennes, palangres, filets peu profonds, filets dérivants et lignes à main.
En effet, l’impact actuel de la pêche, responsable d’au moins 45% du taux de mortalité adulte est aujourd’hui considéré comme non-compatible avec sa survie.
•Un moratoire sur tout projet d’implantation d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
La protection d’une espèce menacée dont la France est directement responsable en raison de la forte fréquentation de nos côtes par l’espèce ne devrait même pas être mise en question. Il y va de la responsabilité écologique de la France.
Pour protéger efficacement le puffin des Baléares, je vous demande d’inclure dans le PNA :
•Une exclusion des méthodes de pêche impliquées dans les captures : chaluts pélagiques, sennes, palangres, filets peu profonds, filets dérivants et lignes à main.
(Cette exclusion permettra de protéger également de nombreuses espèces de mammifères marins que la France protège aujourd’hui très insuffisamment. )
•Un moratoire sur tout projet d’implantation d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
•Pour mettre en place ces mesures il me paraît urgent et indispensable de créer un Parc National protégé à l’image du Parc des Calanques dans les zones fréquentées par le puffin des Baléares, espèce menacée que nous avons, encore une fois, le DEVOIR, incompressible et absolu, de protéger.
Merci de prendre en compte la voix des Français soucieux de la survie des espèces dans ce PNA.
Il est nécessaire d’inclure dans le PNA :
• Une exclusion des méthodes de pêche impliquées dans les captures : chaluts pélagiques, sennes, palangres, filets peu profonds, filets dérivants et lignes à main.
En effet, l’impact actuel de la pêche, responsable d’au moins 45% du taux de mortalité adulte est aujourd’hui considéré comme non-compatible avec sa survie.
• Un moratoire sur tout projet d’implantation d’éoliennes off-shore sur l’aire de répartition de l’espèce.
Les projets éoliens off-shore français seraient les premiers au monde à être installés au cœur de l’aire de répartition de l’espèce. Les décisions prises par la France sont pourtant considérées comme déterminantes pour l’avenir de l’espèce, selon les experts mandatés par la Commission Européenne. Malgré cela, nous sommes le seul pays à avoir octroyé des dérogations qui autorisent la destruction du puffin des baléares dans le cadre de projets éoliens off-shore.