Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes
La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle dont ceux à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes pour la capture des grives, merles noirs, vanneaux et pluviers dorés.
Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, deux arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans les Ardennes.
L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison.
Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant la date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, le préfet délivre les arrêtés d’autorisation individuelles.
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Pourquoi accorder des prélèvements si élevé puisqu’il n’a été déclaré que 5000 prélevements.
Si le reste n’a pas été déclaré he bien tant pis, cela profitera à la population des oiseaux qui est déjà en sérieuse baisse -
Cette chasse est cruelle et n’a plu aucune nécessité pour nourrir la population. Il s’agit simplement d’amuser quelques chasseurs...
Elle est non sélective et empêche tout oiseau d’une autre espèce de s’échapper.
Merci de ne pas autoriser sur le sol français ces pratiques d’un autre âge. -
A l’heure où le constat est alarmant concernant la biodiversité et la population d’oiseaux en France, il est terrifiant de voir l’état prendre des mesures allant vers une aggravation de la situation. Si un pays n’est pas capable de changer ses traditions cruelles et destructrices, il n’est pas un grand pays.
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quotas de chasse grives, merles noirs, vanneaux et pluviers dorés (Ardennes), par Laurence GRANDE , le 27 juillet 2018 à 16h10
Permettez moi de vous dire que ces projets de piégeage me scandalisent : les scientifiques ne cessent de nous alerter sur le déclin extrêmement préoccupant des oiseaux, toutes espèces confondues, et vous nous proposez de continuer des pratiques dites "traditionnelles" qui auront forcément un impact sue le nombre d’oiseaux d’autant plus qu’elles ne sont absolument pas sélectives ?
Je ne vais revenir sur les chiffres du déclin des oiseaux : ils ont été largement diffusés et vous n’êtes pas sans les connaître, alors pourquoi perdurer dans des pratiques d’un autre temps, dangereuses pour le maintien de notre biodiversité, celle même que le ministre de la transition écologique réclamait à grand cri que l’on défende ? Et bien c’est ce que je fais aujourd’hui en vous demandant instamment de cesser de telles pratiques totalement en contradiction avec la préservation de l’environnement. Même si le prélèvement cynégétique n’est pas la première cause de la disparition des populations d’oiseaux (l’agriculture intensive est en cause ainsi que le changement climatique), il y contribue fortement et de toute façon face à une situation aussi dramatique on doit TOUS changer nos pratiques. Cesser ce genre de chasse est une première étape facile à faire et à la portée de tous ceux qui se préoccupent un tant soit peu de la nature.
Merci de votre attention, merci d’écouter la voix de la sagesse et du respect pour une nature à qui l’on doit tout, et non l’inverse.
Laurence Grande -
Stop aux massacres de nos tout derniers oiseaux !!!!!
Stop aux pretextes affligeants de "La Tradition" !!!!!
Lorsqu’il ne restera plus aucune vie sauvage, QUI se chargera d’expliquer aux nouvelles génerations que cela s’est fait par RESPECT des TRADITIONS ??????? -
Argumentaire contre le projet d’arrêté ministériel, par Alexandre Laizé , le 27 juillet 2018 à 16h03
La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.
La tenderie au brancherRien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?
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La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.La tenderie au brancher
Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ? -
Si il y ades traditions il y a aussi, dans notre contexte, force de
raison. Face au déclin de toutes les populations d’oiseaux cette pratique de prélèvement doit être stoppée pour permettre la régénération des espèces. Il n’est pas possible dans le contexte actuel d’autoriser cette chasse. Notre responsabilité est de léguer un patrimoine naturel en bon état aux générations futures. La tradition doit par conséquent céder sa place à la responsabilité. Il n’est pas question d’assouvir un p’aisir Mais de protéger la biodiversité qui souffre de toutes les activités humaines -
Pourquoi poursuivre ces pratiques de capture cruelles pour la plupart ? Dans quels buts ? Pour quels bénéficiaires ?
La plupart des espèces concernées sont en déclin voir menacées.
Je suis choqué et résolument contre la poursuite de telles pratiques et sidéré de l’encouragement gouvernemental ! -
Bonjour,
Il est impératif de ne pas nuire aux quelques espèces sauvages qui peuplent encore notre terre, pour ce il faut absolument interdire toute chasse, piégeage, d’autant que c’est souvent fait de façon "lâche" et pour faire souffrir ces petits êtres qui ne demandent pas plus que d’embellir nos régions.
Veuillez avoir le respect de CETTE VIE, ne laissez pas des personnes lâches détruire ce que la nature respecte depuis des milliers
d’années.Merci, soyez respectueux de la Vie
Cordialement,
Catherine DEVAUX -SCHALL
Ostwald 67540 -
Bonjour Monsieur
A l’heure où de partout on indique la diminution de la faune de plus en plu préoccupante, je ne comprends pas que l’on puisse autoriser le piégeage des oiseaux qui de surcroît n’a rien de sélectif et de plus à quelle fin si ce n’est pour encore satisfaire certains chasseurs ou certaines traditions qui de nos jours ne devraient plus être compte tenu des alertes concernant la protection de notre environnement
Je m’oppose à ces pratiques d’un autre âge
ou alors votre conception de l’environnement et de sa protection est incompréhensible
bien cordialement -
Ce n’est plus possible, il faut arrêter de faire des prélèvements dans la plupart des espèces d’oiseaux. Quand j’étais enfant et adolescente, il y avait des quantités d’oiseaux impressionnantes. Je me souviens au moment du passage en novembre de nuages de grives ou de petits oiseaux dodus qui étaient délicieux à manger d’autant plus qu’à l’époque, à la campagne, il n’y avait pas de supérette à proximité, ni de congélateurs dans les fermes. Maintenant, on n’a pas besoin de la chasse, la chasse doit être interdite et les chasses traditionnelles aussi. S’il appartient à quelqu’un de réguler certaines populations, c’est à l’ONCFS que ça échoit, c’est leur job. Mais il faut en finir avec la chasse. Monsieur le Ministre de la TES, s’il vous plait, arrêtez le massacre !
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Les traditions régionales participent à la riche mosaïque du territoire français. Cependant, il faut exclure les pratiques d’un autre âge dont certains modes de chasse. En effet, les études scientifiques prouvent que la biodiversité actuelle a fortement régressé du fait des aménagements humains. Il est temps pour l’état de se montrer plus protecteur de l’avifaune en interdisant ces chasses aux filets non sélectives et ainsi permettre le maintien des populations.