Arrêté relatif à la suspension de la chasse de certaines espèces de gibier en France métropolitaine
La mise en œuvre de ces moratoires s’est justifiée jusqu’ici pour les motifs suivants :
- la Barge à queue noire est en mauvais état de conservation à l’échelle européenne. Un plan de gestion international a été adopté au titre de l’Accord international sur les oiseaux d’eau d’Afrique et d’Eurasie (AEWA) en 2008, et prévoit un arrêt de la chasse dans toute l’aire de répartition de l’espèce ;
- le Courlis cendré est classé dans la catégorie des espèces « Quasi menacées » de la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), pour lesquelles une action internationale est appropriée. Elle fait également l’objet depuis 2015 d’un plan européen qui préconise un moratoire sur sa chasse.
Ainsi, le projet d’arrêté soumis à la présente consultation vise à :
- reconduire le moratoire sur la chasse de la Barge à queue noire pour un an, le temps de renouveler le plan de gestion international, qui prévoit actuellement l’arrêt de la chasse de cette espèce dans tous les pays, et qui arrive à échéance fin 2018. Les discussions en cours laissent penser qu’en raison du mauvais état de conservation, ce plan sera vraisemblablement reconduit à l’identique ;
- reconduire le moratoire sur la chasse du Courlis cendré, excepté sur le domaine public maritime comme actuellement, pour une durée d’un an.
Cet arrêté permettra donc, en cohérence avec le Plan Biodiversité, de prolonger la protection de deux espèces dont l’état de population est inquiétante, le temps de mettre en place une gestion adaptative des espèces chassables pour mieux connaître et rationaliser les prélèvements en fonction de leur état de conservation. Ce principe repose sur un renforcement de la collecte des données sur l’état de conservation des espèces et sur les prélèvements réalisés par les chasseurs ; ces données seront analysées par une instance d’expertise scientifique pour éclairer le choix de la gestion la mieux adaptée pour chaque espèce.
Une synthèse intermédiaire a été établie pour la millième contribution (cf document joint).
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Commentaires
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire sur la chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciale pour cette espèce classée vulnérable par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans si on veut assurer l’avenir de l’espèce.
Pour le courlis cendré, classé vulnérable également par l’UICN, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis. Un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Toutes les espèces animales en phase critique quant à leur survie, devraient systématiquement être retirées des espèces chassables ou bénéficier automatiquement d’un moratoire qui ne devrait pas être inférieur à 3 ans de manière à avoir des informations fiables sur leur état. Quant à la tourterelle des bois, citée dans un autre commentaire, la France aurait dû signer le moratoire européen sur sa chasse. En ne le faisant pas, elle ne s’honore pas et se rend responsable à court terme de la disparition de l’espèce sur notre territoire. L’inscription de la biodiversité dans la Constitution ne sera pour elle qu’un leurre.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Adhérent de la L.P.O. depuis une quarantaine d’années, je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciale pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Mieux tard que jamais que la France, déja tellement en retard, protège ces deux espèces (et des autres comme la tourterelle des bois)
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France."
L’heure n’est plus à se poser la question. Il y a urgence à décider. Les seules espèces à ne pas protéger sont celles des chasseurs et autres lobbys qui tuent la vie depuis des décennies.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
je suis pour un moratoire de la chasse de la barge à queue noire et du courlis cendré au vu de l’état de conservation de ces deux espèces.
Un moratoire sur le long terme, et surtout étendu au domaine public
maritime ou se concentre la majorité des courlis dans notre pays.
Ne pas le faire contreviendrait aux engagement internationaux de la France ( ce ne serait pas la première fois)
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Bonjour,
Il est difficilement compréhensible, notamment au vu des faits rapportés dans le texte ci-dessus de présentation de la consultation, que ces 2 espèces ne soient pas déjà interdites à la chasse et inscrites sur la liste des espèces protégées en application de l’article L. 411-1 A du code de l’environnement.
La prolongation du moratoire pour une durée d’un an est une mesure d’autant plus insuffisante et inappropriée qu’elle ne vaut pas pour la chasse du Courlis cendré sur le domaine public maritime où se concentre la quasi-totalité des effectifs hivernants en France (Rapport Wetlands, janvier 2017).
En période de reproduction, le Courlis cendré et la Barge à queue noire occupent les fonds de vallées humides. Les prairies humides régressent à un rythme rapide sous l’effet des mises en culture. L’ensemble de l’avifaune prairiale est menacé comme sont menacées les zones humides. Continuer de chasser ces 2 espèces est une aberration.
Les atermoiements des pouvoirs publics(prolongation d’un an de la suspension de la chasse) trouvent, comme toujours s’agissant de la faune sauvage, leur explication dans l’influence politique du lobby de la chasse. Les chasseurs s’approprient la faune sauvage en la détruisant pour leur simple plaisir. Et le Plan biodiversité qui vient d’être rendu public n’y change rien.
Je suis d’avis que le Courlis cendré et la Barge à queue noire doivent être inscrits sur la liste des espèces protégées et qu’une véritable politique publique de préservation de la biodiversité passe par la protection intégrale de tous les oiseaux migrateurs : "Les oiseaux migrateurs sont inappropriables par l’homme. Leur destruction, leur capture, leur utilisation sont interdites en tout temps et en tout lieu, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit." (cf. Le Courrier de la Nature, n° 271, nov.-déc. 2012).
Patrick JANIN
Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciale pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
"Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France."
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit au moins être prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire et du courlis cendré, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Toutefois ce moratoire doit être définitif sur tout le territoire qu’il soit du Domaine Public Maritime ou terrestre.
Aucune espèce en danger ne devrait être autorisée à chasser.
Oui à la prolongation des moratoires pour le courlis cendré, y compris sur le domaine public maritime. Oui à la prolongation du moratoire pour la barge à queue noire.
De façon générale, la chasse doit être stoppée pour toute espèce en déclin ou à effectif réduit.
Je suis favorable au projet de renouvellement du moratoire de chasse de la barge à queue noire, une décision particulièrement cruciales pour ces deux espèces classées vulnérables par l’UICN.
Il est impératif que ce moratoire soit au moins prolongé pour 3 ans.
En revanche, pour le courlis cendré, le moratoire doit aussi être étendu à la chasse sur le Domaine Public Maritime, là où sont chassés la majorité des courlis ; un moratoire sur les seuls espaces terrestres n’a pas de sens et contrevient aux engagements internationaux de la France."
Une première question : comment peut-on chasser ces deux si beaux oiseaux? Ce n’est pas pour se nourrir alors, il reste le plaisir de tuer. Triste plaisir !
Il ne faut pas reconduire le moratoire sur la chasse de la Barge à queue noire pour un an mais interdire définitivement la chasse de cet oiseau.
Il ne faut pas reconduire le moratoire sur la chasse du Courlis cendré mais interdire définitivement la chasse de cet oiseau sans faire d’exception sur le domaine public maritime.
Quand on publie un Plan Biodiversité,il faut des actes en cohérence avec le discours.
je soutien la lpo pour pour le plan biodiversite.
GRAINDORGE