(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015
(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Consultation du 22/05/2014 au 15/06/2014 - 1266 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉS
Ces deux projets d’arrêtés feront l’objet d’une présentation devant le Conseil national de protection de la nature, en vue du recueil de son avis lors du comité plénier du 11 juin 2014.

1) Le premier projet d’arrêté fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Pour la période 2014-2015, le plafond proposé se présente comme suit :
♦ Le I de l’article 1er du projet d’arrêté le fixe à vingt-quatre spécimens, reconduisant ainsi le plafond déterminé pour la période 2013-2014 dans un arrêté ministériel du 16 mai 2013.
Le II du même article introduit un principe de révision possible de ce nombre, “dans la limite de douze spécimens supplémentaires”.
Dans tous les cas ce nombre, tel que fixé au I ou tel qu’éventuellement révisé en application du II tient compte des préoccupations relatives à l’état de conservation de la population de loups, en ce qu’il a été déterminé en prenant appui sur une méthodologie scientifique dont une description détaillée est disponible en page 34 du plan loup 2013-2017. Cette méthodologie, conçue comme un outil d’aide à la décision politique, permet notamment :

  • de modéliser à court terme (un à deux ans) l’évolution la plus probable des effectifs de loups, compte tenu de la croissance observée ainsi que de sa variation au cours des années passées ;
  • et de disposer d’une mesure explicite des risques associés à la prise de décision, en terme d’évolution de la population de loups après mise en œuvre des prélèvements par rapport à un niveau attendu (notion de “croissance résiduelle”).

♦ Afin de s’assurer du respect du plafond ainsi fixé, l’article 2 interdit les tirs de prélèvement encadrés par l’arrêté ministériel DEVL1312136A du 15 mai 2013, à compter de la date éventuelle à laquelle le nombre de spécimens détruits s’élèvera au maximum fixé à l’article 1er, diminué de deux spécimens.
Afin de permettre aux éleveurs dont les troupeaux resteraient exposés à cette même date au risque de prédation du loup, la mise en œuvre de tirs de défense pourra continuer d’être autorisée, dans les conditions décrites dans l’arrêté cadre du 15 mai 2013.

2) Le deuxième projet d’arrêté fixe la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).
La liste de ces départements est susceptible d’évoluer en fonction du classement ou du déclassement de certains secteurs en Zones de Présence Permanente ou ZPP (zones hébergeant un ou plusieurs individus ou meutes sédentarisés, au sujet desquels au moins trois indices de présence ont été relevés pendant au moins deux hivers consécutifs, avec une confirmation génétique lors d’au moins un des deux hivers).
Les conclusions du suivi hivernal 2013-2014 de la population de loups conduisent à proposer :

  • Le maintien de l’inscription des départements suivants, au titre des ZPP (nouvelles autant qu’anciennes) y étant recensées : Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse, Vosges ;
  • L’inscription des départements suivants pour tenir compte de la dimension trans-départementale établie de ZPP existantes : l’Ariège et l’Aude au titre des ZPP dites Carlit et Madres-Boucheville (partagées avec les Pyrénées-Orientales), les Bouches-du-Rhône au titre de la ZPP dite Ouest Var (partagée avec le Var)
  • L’inscription des départements suivants, pour tenir compte de la mise en évidence de nouvelles ZPP : l’Ardèche, au titre de la ZPP dite de Tanargue-Gardilles (partagée avec la Lozère), la Haute-Marne et la Meuse, au titre de la ZPP dite de "Haute-Marne – Vosges-Meuse" (partagée avec les Vosges)

Il apparaît important de rappeler les éléments suivants, afin que l’absence ou la présence d’un département dans ce projet d’arrêté ne fasse pas l’objet d’interprétations erronées :
♦ Les territoires potentiels d’intervention ne sont pas forcément limités, du fait de la prise d’un tel arrêté, aux départements ici évoqués.
Comme indiqué dans le plan loup, “Les départements ne figurant pas dans la liste fixée par [cet] arrêté ne sont nullement exclus de la réglementation fixant les conditions et limites dans lesquels des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordés par les préfets” (plan loup 2013-2017, page 34).
Les conditions de déclenchement et de déroulement des opérations diffèrent simplement selon que l’opération se déroule sur un territoire situé ou non en unité d’action.
♦ L’inscription d’un département ne signifie pas non plus pour autant que des opérations d’intervention auront forcément vocation à être mises en œuvre sur ce territoire durant la période 2014-2015.
C’est bien le respect d’une combinaison de critères qui conduit les autorités préfectorales à délivrer ou non les dérogations sollicitées sur le fondement des différents arrêtés ministériels composant le “protocole technique d’intervention” (cf. plan loup, page 33).
Ce projet d’arrêté ministériel apparaît ainsi comme l’une des illustrations du principe de gestion différenciée selon les situations, sur lequel repose notamment le plan loup.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Mise à jour du 1er juillet 2014 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

Partager la page

Commentaires

  •  De l’utilité d’un ministère de l’écologie, le 23 mai 2014 à 18h01

    Si la ministre de l’écologie programme la destruction des loups, alors sur qui compter pour la protection de la faune et de la flore?
    Ou alors l’existence d’un tel ministère est une justification démagogique qui permet de donner satisfaction aux chasseurs et autres destructeur de la nature.
    Vous savez très bien que les dommages causés sont bien moins importants que ce que les éleveurs annoncent.
    Dans la chaîne de vie quel est le plus nuisible de l’homme ou du loup?
    En conclusion je vous précise ma totale opposition à ce projet.
    Et je vous informe que si d’aventure le gouvernement actuel persistait dans cette voie, j’en tirerais à mon humble plac, toutes les conséquences pour ma voix politique.
    Bien à vous.

  •  Et ça continue …., le 23 mai 2014 à 17h59

    ….. encore un projet d’abatage et un de plus …. bienvenue en France !

    Le recours aux tirs ne peut permettre une réelle cohabitation entre élevage et loup. Tant que les troupeaux seront accessibles, et sauf à éradiquer cette espèce strictement protégée par la Directive européenne « Habitats », ces destructions n’empêcheront pas la survenance de dommages sur les troupeaux non ou mal protégés.

    L’effort devrait être donc porté sur la protection des élevages et non sur l’efficacité des tirs et l’augmentation du nombre de loups pouvant être tués mais je pense que certains lobbys ont une telle envie de sortir le fusil que certains politiciens ( eux même adeptes de ce "loisir" mortifère ) ne vont pas chercher à les remettre en cause !!!!

    Les dommages dans les départements concernés sont faibles à inexistants (aucune attaque dans les Bouches-du-Rhône, 8 en Ardèche, 2 en Ariège, 2 dans l’Aube, 23 en Haute-Marne, 6 en Meuse). Leur faible importance ne justifie pas le recours aux tirs.

    Bref je suis en total opposition face à ces propositions infantile et irréfléchies.

  •  Contre une aberration consistant à abattre ce qui est soit-disant "protégé" !!, le 23 mai 2014 à 17h57

    Contre la destruction du loup,
    Contre l’augmentation à nouveau de tirs autorisés,
    Contre l’attitude consistant à favoriser un élevage ovin intensif, au
    détriment de son gardiennage.
    Contre une attitude très française consistant à ne pas savoir partager
    l’espace alors que d’autres pays le font déjà.

  •  Loups : le droit à la vie, le 23 mai 2014 à 17h52

    C’est avec une grande tristesse que je constate encore une fois que ce gouvernement continue la politique anti loups du précédent
    Recourir aux tirs ne peut permettre la cohabitation entre les éleveurs et le loup. Trop de troupeaux sont accessibles et on tente d’éradiquer une espèce strictement protégée par la Directive européenne Habitats. C’est un comble, parce que ceux qui sont favorables à la présence du loup vont payer avec leurs impôts les amendes que la cour européenne va infliger à la France ! BRAVO LES POLITIQUES !
    Les destructions n’empêcheront pas les dommages aux troupeaux non protégés par les chiens errants. Il vaudrait mieux tous axer sur la protection des élevages et non sur des tirs et surtout pas en augmentant le nombre de loups à tuer.
    300 loups seraient présents sur le territoire selon les derniers comptages. Abattre 36 loup c’est en éliminer 12%.
    De plus aucune limite du nombre de loups tués par département n’est fixée. Donc 36 loups pourraient être abattus dans un même département, et, pour les départements récemment colonisés, la totalité des loups pourrait être tués.

    L’arrêté fixant 6 nouveaux départements alors qu’il s’agit de zones de colonisation récente, dans lesquelles les moyens de protection n’ont pas encore été utilisés. Des tirs à ce stade, reviendront à interdire la présence du loup. La législation européenne impose le maintien des populations lupines dans un état de conservation favorable, sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle.

    Le pire c’est que les dommages dans ces départements, sont faibles voire inexistants : aucune attaque dans les Bouches-du-Rhône, 8 en Ardèche, 2 en Ariège, 2 dans l’Aube, 23 en Haute-Marne, 6 en Meuse. Rien ne justifie le recours aux tirs dans ces départements pas ou peu concernés.

    MAIS QUAND DONC UN OU UNE MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE AURA LE COURAGE DE RÉSISTER AU LOBBY DES CHASSEURS?

  •  France,pays de destructeurs !!!!, le 23 mai 2014 à 17h52

    Nous voyons disparaitre au fur et à mesure du temps,dans nos campagnes : les ragondins,les sangliers,bientot les renards,des battues non limitatives sont organisées contre les corbeaux,pies et geais,de l’acharnement,je ne parle pas des blaireaux vecteurs de tous les maux de la terre soit disant !Et bien rajoutez les loups et le palmares sera complet !Le trophée de la destruction animale sauvage,c’est bien pour nous,les Français !!!Honte !!!!

  •  pas dupe, le 23 mai 2014 à 17h50

    Loup : espèce protégée. C’est tout. Stop aux pseudo consultations.

  •  Fraternité, humanité, biodiversité, le 23 mai 2014 à 17h42

    Il est clair que dans la pyramide de la prédation, nous avons nous humains surpassés tout autres espèces, et décidons depuis plusieurs décennies du caractère plus ou moins nuisibles d’animaux sauvages dont leurs comportements sont pour autant directement liés aux dérèglements de l’écosystème du fait de nos propres actions (réduction des territoires naturels, mise en danger d’espèces, accroissement des infrastructures routières et des zones pavillonnaires…). Or c’est bien de la richesse et de l’équilibre de cette biodiversité que notre « confort » d’avenir dépend, tout comme la régulation naturelle d’autres espèces (cf. chevreuils, sangliers…).
    En l’espèce il est alors tout autant absurde de consacrer de l’énergie + finances à vouloir protéger le loup en pensant que celui-ci est statique, pour ensuite réglementer et l’abattre afin d’en réguler le nombre lorsque dans les territoires de réintroduction, les aides et moyens de précautions vis-à-vis de ces mêmes activités humaines ne sont pas proportionnés ou adaptés.
    Aussi pour ne pas passer d’un extrême à l’autre, il me semble plus pertinent de privilégier les pistes de solutions suivantes qui peuvent s’inscrire dans un calendrier raisonnable avec des échéances rapides à mettre en œuvre et d’autres plus à long terme :
    <span class="puce">-  Privilégier la régulation par la stérilisation, on conserve le bénéfice et rôle du loup dans l’écosystème et on limite les risques et conséquences de prédation sur les troupeaux. Nota la campagne serait à mener en association avec les chasseurs et associations de protection animale pour leur rôle de rabatteurs sans droit de tir (mis à leur disposition de pétards pour faire fuir)
    <span class="puce">-  Favoriser le regroupement des élevages situés dans les zones naturelles afin de permettre par mutualisation une meilleure protection des troupeaux (gardiennage par chiens, clôtures adaptées, et autres artifices permettant de faire fuir le loup à l’approche de la zone…)
    <span class="puce">-  Améliorer et faciliter les démarches administratives d’indemnisation en cas d’attaques, en proportionnant celle-ci selon un protocole qui entre autorités, associations et éleveurs définissent les moyens de prévention + protection à engager pour limiter les risques, intégrer le facteur préjudice lié au nombre d’attaques subites en relation avec le critère de zone géographique et de sensibilité (liste non exhaustive…).
    <span class="puce">-  Réduire sur des zones d’attaques répétées le nombre ou la taille des meutes non par abattage mais par délocalisation, (seringue hypodermique), pour rééquilibrer des régions en éventuel sous nombre ou pour de nouvelles à créer. Pour cela un parc d’hébergement dédié suffisamment vaste (pas un enclos pour conserver leur caractère sauvage), aux loups et éventuelles autres espèces capturées donnerait le temps nécessaire à préparer leur transfert dans les zones de réintroduction.
    <span class="puce">-  Dans le cadre du programme de protection Européen du loup (extensible à l’ours), proposer une taxe (moyen très à la mode) sur l’importation des viandes ovines qui financera pour les pays participants les coûts d’aménagements territoriaux induits par cette protection et couvrira les dédommagements des éleveurs.
    <span class="puce">-  Intégrer l’apport et le soutient des associations de protections animales au même titre qu’aujourd’hui les fédérations de chasseurs participent activement, c’est par le dialogue et l’action concertée locale que naîtront les solutions les plus efficaces et se réduiront les conflits.<br class="manualbr" /> C’est pas les solutions qui manquent…<br class="manualbr" /> Fort est de constater comme certains l’ont déjà commenté, en proportion le nombre d’attaques de loups est bien inférieur à celles des chiens, qu’en outre à ce jour, sauf erreur aucun Français n’a été attaqué et encore moins d’éleveurs. Que le nombre d’éleveurs en difficulté du fait de la présence des loups et en nombre ridicule en comparaison des difficultés de cette profession face à la Politique Agricole Commune et autres programmes Agraires, ne faisons pas du loup un bouc émissaire ou une surenchère médiatique à la française (nos voisins Italiens sont plus raisonnables sur ce dernier point). Et pour ne pas oublier les chasseurs et en finir avec l’incident de l’ours dans les Pyrénées, c’est d’autant plus dramatique bien qu’anecdotique lorsque là aussi on compare les nombres de promeneurs ou chasseurs blessés ou tués lors d’actions de chasse.
    Aussi dans ces mêmes conditions on ne va pas prendre pour décision d’abattre tous les chiens, chasseurs et promeneurs errants, pas plus qu’éleveurs, acteurs de la politique agraire ou membres associatifs sous prétexte que c’est plus simple, moins coûteux et qu’ils n’ont pas à se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Et pour précision dans l’histoire je ne vous parle pas du mouton, à qui on ne demande pas sa préférence entre être égorgés par un loup au milieu d’un champ ou l’être à l’abattoir, en matière de « destin » cela ne change pas grand-chose pour lui non !
    En clair nous nous devons d’apprendre à partager la même planète et donc les mêmes territoires, être libre de nos déplacements ne signifie pas d’être libre de prendre pour seule précaution le droit d’abattre, mais de prévenir les risques, d’éviter certaines zones et d’user de bonnes pratiques pour donner cet équilibre à la nature tout en préservant notre petit confort.

    Voilà, je salue la démarche participative de cette consultation publique, il faut bien un début à une bonne pratique, et j’encourage celle-ci à tous les plans de régulation et de définition de nuisibles. Il y a peu je lisais un arrêté sur les blaireaux en France, si on se met à les abattre aussi, la population Française va largement diminuer ;) …PS : c’est de l’humour

  •  seul mot d’ordre tuer, le 23 mai 2014 à 17h39

    Nous sommes en 2014 et la preuve n’est plus a faire que les personnes chargées de l’écologie sont les pires , dans le domaine de l’écologie Tuer est très écologique !! faut dire que pour trouver des solutions adaptées il faut quand même un peu d’intelligence , ce qui est loin encore une fois d’être le cas . Pour la surpopulation humaine , il y a des meurtres tous les jours elle fait quoi la ’sinistre de l’écologie ?

  •  peur ancestrale …, le 23 mai 2014 à 17h38

    Il faut arrêter de fantasmer sur les loups. Bien sûr ils tuent des animaux d’élevage.
    La solution n’est pas de les tirer, la vrai solution serait de protéger les troupeaux comme ça se fait dans d’autres pays où ça fonctionne très bien.

  •  contre les meurtres de loups., le 23 mai 2014 à 17h36

    Le loup à sa place dans notre écosystème, il faut les protéger et non les détruires.Il y a toujours un moyen de cohabiter si l’homme veut s’en donner la peine. Non à la destruction du loup.

  •  Massacre des loups., le 23 mai 2014 à 17h31

    Bonjour,
    Encore un nouveau massacre annoncé, car tuer des loups à cette époque de l’année, c’est tuer une mère dont des louveteaux mourrons par voie de conséquence.
    Il est reconnu que le loup est un animal timide qui craint l’homme (à juste raison), et il suffit aux bergers d’avoir un ou deux chiens qui éloigneront les loups du troupeau. Mais c’est plus amusant de tuer des loups : Dix tireurs par troupeau !!! On marche sur la tête ?
    Et que faites vous de la directive européenne « Habitats ».
    Et les chiens de Nicolas Vanier ? Facile d’accuser les loups.
    Il serait plus judicieux de repeupler la nature de gibier afin que les loups puissent se nourrir, ils iraient moins voir les troupeaux.
    Ministre de l’écologie, je croyais qu’il était là pour limiter les dégâts causés par l’homme, mais je me demande s’il n’est pas plutôt là pour éradiquer toute forme de vie animale.
    Comment font les pays voisins de la France ? Ils ne semblent pas si agressifs mais plus évolués.

    Cordialement
    A. Le Polozec

  •  Pauvre faune !, le 23 mai 2014 à 17h29

    Encore une espèce que l’homme veut éradiquer… pourtant les grands prédateurs sont utiles dans la gestion du gibier, ils savent le faire bien mieux que les hommes qui se croient indispensables et se donnent bonne conscience en déclarant gérer "leur gibier", mais l’homme est incapable de faire aussi bien que la Nature, alors laissons tranquilles les loups (et autres lynx, ours, etc) et respectons les loups ! les troupeaux doivent être mieux gardés et les bergers plus vigilants…la cohabitation est possible, les autres pays le prouvent et la France doit revoir sa façon de faire. L’évolution d’un pays se voit à sa façon de traiter ses animaux…

  •  assez c’est assez !!!!!, le 23 mai 2014 à 17h27

    arrêtez le massacre !!!!!n’importe quoi !!!!
    surtout cela pour faire plaisir a une certaine catégorie de personnes…..
    aidez plutot les eleveurs pour leur clotures , gardiennages, stagiaires,protection des habitats,(controle strict des chiens errants) ou autres après concertations entre tous sans haine ni fausses info (les loups réintroduits !!!!!!incroyable de laisser dire cela pour justifier ceci)
    peur de tout…..mais ce n’est pas possible …nous sommes au XXI siecle pas au moyen age (enfin espèrons)

    merci

  •  NON au LOUP DANS LE VAR, le 23 mai 2014 à 17h26

    Nous ne voulons pas de loups dans notre département du Var , dans nos collines, dans les gorges du Verdon, par contre des bergers, des brebis des agneaux oui.

    Quand je lis certains commentaires sur des dégâts causés par des chiens errants je me marre, où sont-ils aller pêcher cela.
    Cela voudrait dire que la forêt française est colonisée par des hordes de chiens errants et dangereux alors ne sortez pas des villes ils vont vous bouffer.

    Mais dites moi on n’a jamais entendu parler du problème, par contre des loups oui.

  •  pour le partage et non l’assassinat !, le 23 mai 2014 à 17h20

    De manière générale, la réponse apportée par le gouvernement aux problèmes engendrés par le loup est inadaptée, criminelle et paresseuse : c’est tellement plus facile de tuer que de protéger !

    Seule l’éducation et la responsabilisation des bergers pour protéger leurs troupeaux peut permettre une réelle cohabitation entre élevage et loup.
    Tant que les troupeaux seront accessibles, parce que les bergers ne semblent pas faire d’efforts(ils ont des aides de l’Etat et de l’Union européennes, à quoi sert cet argent ?) l’abattage des loups n’empêchera pas la survenance de dommages sur les troupeaux non ou mal protégés.
    L’effort devrait être donc porté sur la protection des élevages et non sur l’assassinat des loups.

    En espérant que la VIE et la RAISON et le PARTAGE motive les choix des décideurs…….

  •  avenir, le 23 mai 2014 à 17h18

    Regardons l’avenir, avant de demander l’éradication du loup , de l’ours, des vautours, regardons la situation à nos frontières.
    1) protégeons les troupeaux qui sont largement subventionnés par l’Europe de laquelle on accepte les aides mais pas les obligations.
    2)si limitation nécessaire, le faire intelligemment avec un réel comptage et non la porte ouverte au laxisme revanchard.
    3)sanctionnons sévèrement les braconnages divers par tir ou empoisonnement ; loup, ours, lynx, vautours, aigles, gypaètes, etc…
    Limitons et sanctionnons les chiens et chats errants n’apportant rien à la biodiversité bien au contraire
    Les décrets actuels vont permettre une dérive et l’absence de tout encadrement, contrôle, les bergers doivent vivre , la nature également.
    Combien coûte les abus en matière de politique sociale, de vols, etc…
    On n’extermine pas les coupables heureusement mais on ne sévit pas non plus….

  •   Oui à la cohabitation, non à l’extermination !, le 23 mai 2014 à 17h18

    De manière générale, la réponse apportée par le gouvernement aux problèmes engendrés par le loup est inadaptée. Le recours aux tirs ne peut permettre une réelle cohabitation entre élevage et loup. Tant que les troupeaux seront accessibles, et sauf à éradiquer cette espèce strictement protégée par la Directive européenne « Habitats », ces destructions n’empêcheront pas la survenance de dommages sur les troupeaux non ou mal protégés. L’effort devrait être donc porté sur la protection des élevages et non sur l’efficacité des tirs et l’augmentation du nombre de loups pouvant être tués.

  •  Le Loup est reconnu indispensable à la biodiversité et a sa place légitime dans notre Pays, le 23 mai 2014 à 17h07

    Cette volonté meurtrière envers le loup en France me consterne. Dans les pays voisins, l’Italie et l’Espagne, les éleveurs ne manifestent pas une haine farouche des grands prédateurs. Ils ont pris les mesures pour cohabiter avec eux en minimisant les dommages occasionnés par leur présence. Pourquoi la France se focalise-t-elle sur l’éradication avec une telle ferveur plutôt que sur la protection ? Les moyens existent pourtant et s’avèrent efficaces dans d’autres pays. Alors pourquoi pas en France ? De plus, les protagonistes ayant poussé le Gouvernement a statuer sur le sort de notre Loup ne concernent pas tous les éleveurs, mais d’abord ceux qui ont choisi l’élevage intensif, profitant de l’absence des grands prédateurs du temps de leur extermination, pour bénéficier d’une manne garantie à leur mettre du beurre dans les épinards sans passer quelques nuits blanches pour protéger leur troupeau. Ce qui fait partie du métier de berger et que ces éleveurs semblent avoir formaté de leur programme d’éleveurs attentionnés à leur cheptel. Il y a en France un gros problème de mentalité handicapée d’éveil en ce qui concerne l’Animal dans son intégralité : ses droits et le respect qu’on lui doit !

  •  Bin évidement contre !, le 23 mai 2014 à 17h04

    Que veut-on faire de la Nature ?
    Un parc d’attractions totalement aseptisé où une poignée d’hommes décide de tout au nom de la facilité et de la rentabilité ?
    Non, la Nature c’est un espace de Libertés où chacun prend ses responsabilités en connaissant les risques lorsqu’il y pénètre !
    Garder ses bêtes dans des zones Naturelles implique des moyens adéquats en terme de taille de cheptel, de gardiens à deux et quatre pattes !
    L’indemnisation des bêtes attaquées et l’aide apportée aux éleveurs ou bergers me semblent suffisantes !

  •  Pauvre France !, le 23 mai 2014 à 16h59

    Dans notre pays, dès qu’un animal sauvage nous gêne, la première réaction est de penser à l’éliminer : Renard, Blaireau, Fouine,et depuis peu Bernache, Ouette, etc…et depuis peu c’est autour du Loup. Bien sûr il commet des dégâts, comme d’autres prédateurs. Dans des pays voisins : Italie, Portugal, Espagne, il existe une certaine cohabitation entre l’Homme et le Loup pour la satisfaction de tous. En France, sous la pression de lobbies, agriculture,élevage, chasse, etc. l’entente s’avère impossible et l’on en arrive à massacrer des loups qui font leur retour dans notre pays…
    Pauvre France !

Sur le même thème